7. 1-1- définitions:
: Von pirquet 1906
“allos”(autre) et “ergon”(action)
= autre façon d’agir.
Capacité d’un organisme sensibilisé à une
substance exogène de réagir spécifiquement,
et ce d’une façon altérée, lors de la
réintroduction de cette substance.
8. 1-1- définitions:
: Aptitude à produire des
IgE lors d ’exposition à des qtités suffisantes
allergènes, sans histoire clinique.
Objectivée : explorations allergologiques (tests
cutanés ou dosage des IgE spécifiques)
9. 1-1- définitions:
: Ishizaka, Benich,
Johansson, Stanworth, 1967
AC de la réaction allergique immédiate.
10. 1-1- définitions:
: Substance biologique ou
chimique capable de provoquer une réaction
immunologique particulière en suscitant des
Ac spécifiques.
Protéines +++
11. 1-1- définitions:
: Coca & Cooke 1923
a topia
Aptitude génétiquement
déterminée à fabriquer les AC
allergiques.
12. 1-1- définitions:
: Portier &
Richet 1902 ana phylaxos
Réaction allergique subite sévère
et parfois mortelle, généralisée avec
participation cardiovasculaire
13. Simple prédisposition génétique (terrain)
d’un individu à développer des AC spécifiques
contre les Ag de l’environnement.
État biologique d’un sujet
possédant des IgE spécifiques
Apparition des symptômes cliniques en
présence des allergènes auxquels le sujet est
sensibilisé et dont la forme la plus grave est
14. 1-2- intérêts:
● Problème de santé publique+++ : prévalence à
doublé ces 15 dernières années.
Selon l’OMS:
- 4ème rang des mldies chroniques.
- 1 personne/4 est allergique.
Modification du mode de vie.
Réduction des infections.
15. 1-2- intérêts:
● Allergie : FR reconnu dans l'asthme. Ainsi, 70 à
80 % asthmes enfant et 50 % adulte sont
d'origine allergique.
● Formes graves peuvent mettre en jeu le
pronostic vital.
● coût socio-économique important :
Absentéisme.
Coût du traitement.
16. 1-2- intérêts:
● L’allergologie est une discipline relativement
nouvelle, une meilleure connaissance de ses
mécanismes fait progresser l’arsenal
thérapeutique tant en pharmacologie classique
( anti-histaminiques, anti-inflammatoires)
qu’en immunothérapie.
25. Conférence Experts SPLF 2007
• Il est recommandé de faire une enquête
allergologique chez tout asthmatique de plus
de 3 ans (recommandation de grade A)
• Enfants < 3 ans, enquête allergo si :
- symptômes respir persistants
- et/ou récidivants, et/ou sévères
- et/ou nécessitant un ttt continu
- et/ou St extra-respir compatibles avec
allergie
26. 2-1- interrogatoire:
Les particularités:
• S’intéresse au patient, à son hérédité.
• Environnement :familial, prof, géographique.
• Mode de vie : alimentation, soins d’hygiène,
habitudes cosmétologiques, activités,loisirs.
• Il est dit policier car les détails comptent :
saison des sptômes, cinétique d’une R°….
27. 2-1- interrogatoire:
● Temps essentiel du bilan.
● Répondre à 2 questions :
S’agit-il de manifestations allergiques ?
Quel(s) allergène(s) peut-on suspecter ?
29. Risque d’être allergique:
- 5 à 15% si aucun des membres
de la famille n’est allergique.
-20 à 40% si l’un des parents est
Allergique.
-40 à 60% si 2 parents allergiques.
-50 à 80% si 2 parents ont mêmes
symptômes
30. Relation de cause à effet entre
l’exposition à un allergène et les
symptômes n’est pas toujours
facile à établir
32. Périodicité des symptômes +++
• Symptômes limités au printemps : pollinose.
• Allergies perannuelles : acariens, animaux
domestiques et blattes.
Environnement +++
• symptômes au domicile, disparissant à l’hôpital
et en altitude, rechute lors du retour à
domicile après un éloignement temporaire
(vacances, cures climatiques) : acariens
35. • Rhinite:
• Rhinite allergique saisonnière : rhume des
foins, pollinose, rhinite allergique pollinique .
• Rhinites allergiques perannuelles : dues aux
allergènes domestiques aéro- portés.
36. 2-2- symptômes cliniques:
• Asthme:
Tous les asthmes ne sont pas allergiques et vice
versa.
Voir cours sur l’asthme (symptômes, diagnostic ,
traitement )
Attention: l’asthme induit par l’aspirine n’est pas
un phénomène allergique IgE médié!!!
41. Quelle batterie de tests ?
• Autant de batterie que de praticiens.
• Tenir compte des attentes des patients.
• Certains allergènes en systématique.
• A la carte +++ selon interrogatoire.
• Éviter les mélanges.
42. après l’âge de 3 ans:
Recommandé de tester pneumallergènes
domestiques: acariens, chat, chien,
Pollens d’arbres, de graminées,
d’herbacées,moisissures les plus
fréquemment impliquées (Aspergillus,
Alternaria,Cladosporium).
Autres allergènes (blattes) seront
testés en fction données de
l’interrogatoire et des particularités
locorégionales.
43.
44. • A distance de prise d’antihistaminique
(1 sem à 15 j pour Kétotiféne)
• A distance de prise d’antidépresseur ou sédatifs
(4 jours)
• A distance pour corticothérapie
( 4 j si dose>à 15 mg/j)
• CI des bêtabloquants.
48. Prick-test:
• Décrit par LEWIS & GRANT 1924
• piqûre dans le derme .
• Face ant de l’avant bras,
ou le dos.
• 3cm entre chaque test.
• Témoins POSITIF et NEGATIF
49. ● Après 15 minutes .
● Test positif si :
- Triade de LEWIS: papule, érythème, prurit
- Diamètre moyen de la papule égal ou > à la
½ du diamètre de la papule du témoin.
50. ● Fonction de la clinique +++.
● TC positif Allergie.
● TC négatifs n’excluent pas une allergie !!!
51. 2-3- Paraclinique:
b) Biologie:
b-1- Tests non spécifiques:
► Éosinophilie sanguine.
► IgE sériques totales.
► Test multi-allergenique de dépistage.
b-2- Tests spécifiques:
► IgE spécifiques.
52. ► Éosinophilie sanguine :
► Dérive de précurseurs
médullaires de la lignée
granulocytaire.
► Structure caractéristique :
• Noyau bilobé.
• Granules colorées en jaune-
orange par l’éosine
53.
54. ► Éosinophilie sanguine :
• Hyper éosinophilie : > 400 élmt/mm3.
• Peut être masquée par : infection, cortico.
• Sans spécificité.
• Autres causes: mldies de système,
parasitoses, mdcts, asthme non allergique.
55.
56. ► IgE sériques totales.
● Découvertes en 1967.
● Peuvent persister plusieurs mois dans tissus.
● ½vie plasmatique brève : 2,4 j.
● Dosage: méthode radioimmunologique,
immunoenzymatologique.
● Concentration sérique faible : 50-100 ng/ml.
57.
58. ● L’élévation tes taux sériques des IgE doit être
interprétée en fonction du contexte clinique :
- 20% sujets sains : IgE élevée.
- 20 % allergiques : IgE faible.
Sensibilité/spécificité : 70%
60. Dosage des IgE totales n’est pas
recommandé en pratique chez
l’asthmatique, sauf dans 2
situations:
(Conférence d’ Experts SPLF 2007)
- Avant la mise en place d’un ttt anti-
IgE
- En cas de suspicion d’ABPA
61. ► Test multi-allergenique de
dépistage :
• Recherche IgE sériques dirigées contre des
allergènes de même nature( pneumallergènes,
trophallergenes).
• Principaux TMA : Phadiatrop®, cap Phadiatrop®.
• Réponse est globale et qualitative: + ou -.
62. • 1ère étape Dc d’allergie respir pour le non
spécialiste, si la réalisation des prick-tests
n’est pas possible en 1ère intention.
• En cas de positivité : l’enquête allergo doit
être poursuivie
64. Exprimés en UI/ml, on ne devrait plus tenir
compte des résultats exprimés en classes.
Un résultat > à 0.35 UI/ml est habituellement
considéré comme significatif.
Sensibilité/spécificité 85 et 95 %
66. Recommandé de pratiquer le dosage
des IgE spécifiques en cas de :
- discordance entre clinique et TC
- Si TC irréalisables : prise de
certains Ttt (anti-H1), eczéma /
dermographismeÉ
- Avant un Ttt par désensibilisation
67. 2-3- Paraclinique:
c) Tests de provocation spécifiques:
• Complexité de réalisation et d’interprétation
pour les allergies respiratoires
► Test de provocation bronchique
► Test de provocation nasal
68. Reproduire les symptômes et mesurer la
réponse sur la muqueuse nasale ou
bronchique après l’application de doses
progressivement croissante de
l’allergène.
69. • Discordance entre la clinique et les
explorations ( TC, IgE spécifiques).
• Pathologie professionnelle+++.
• Essais cliniques pour évaluer les nouveaux Ttt
( désensibilisation) ou travaux de recherche
sur la physiopath de l’asthme et la rhinite.
70.
71. ► Test de provocation nasal :
• À distance d’une obstruction nasale.
• En dehors des périodes d’exposition aux
allergènes ( pollen au printemps).
• À distance des antihistaminiques.
• VEMS, DEP, rhinomanométrie de base.
72. ► Test de provocation nasal :
Pulvérisation nasale ou application locale directe
de sérum physiologique ( témoin -), puis des
solutions allergéniques à des concentrations
progressivement croissante dans chq narine.
Le patient étant en apnée.
Pince nez mis ensuite en place pd 10 min.
73. ► Test de provocation nasal :
Critères de positivité:
• Clinique: éternuement, rhinorhée, obstruction
nasale, prurit.
• Manométriques: résistances nasales.
• Chute du DEP.
• d’au moins 10% PNE dans secrétions nasales.
74. ► Test de provocation bronchique :
A distance de tout épisode infectieux.
CI: asthme sévère, mldie CVx sévère,
betablquants, grossesse.
A distance des antiallergiques et broncho-
dilatateurs.
Contrôle du VEMS de base.
75. ► Test de provocation bronchique :
Faire inhaler des doses progressivement
croissantes d’extrait allergéniques à l’aide d’un
nébuliseur.
Doses croissantes : 20 à 30 min.
Surveillance par VEMS : 5 min
76. ► Test de provocation bronchique :
• Les réponses immédiates (15 min) et
retardées (6 à 8 h) doivent être analysées.
• anomalies auscultatoires (sibilances et/ou
diminution du MV) et gêne respiratoire.
• Positifs si chute de 20% du VEMS
80. III-1- DEFINITION :
Pneumopathies aigues ou subaiguës pouvant
évoluer vers une IRC, de mécanisme
immunoallergique à médiation humorale et stt
cellulaire ( HS I, II, III), qui sont liées à
l’inhalation chronique de particules le plus
souvent organiques.
81. III-2- CLINIQUE :
3 formes cliniques:
► aigue d’allure grippale.
► subaiguë progressive.
► chronique ou IRC est au 1èr plan.
82. ► aigue :
• Signes francs: hyperthermie, frissons, toux
sèche,dyspnée et malaise général.
• Examen physique: râles crépitants aux bases.
• Amélioration progressive à l’éviction de
l’allergène.
• Réapparition des symptômes si persistance de
l’exposition.
83. ► subaiguë :
• Tableau de bronchite subaigue:
- Toux productive.
- AEG.
- Dyspnée+++.
84. ► chronique :
• Séquelles des formes précédentes.
• Tableau d’insuffisance respiratoire chronique.
85. III-3- PARACLINIQUE :
► RX thorax :
Syndrome interstitiel prédominant aux bases.
Normal dans 10 à 20% des cas.
86. ► TDM thoracique :
Tjrs pathologique.
Hyperdensité en verre dépoli diffuse et
hétérogène, respectant les lobules
pulmonaires clairs qui sont en fait piégés en
expiration.
87. ► EFR :
Dans forme aigue : diminution homogène des
volumes et débits forcés.
Dans forme subaiguë : Sd obstructif, Sd
restrictif, ou mixte.
92. PRINCIPE DU TRAITEMENT
- Éviction des allergènes : meilleure arme.
-Traitements symptomatiques
– Traitements spécifiques
93.
94. un traitement des symptômes :
• mdcts permettant de soulager les
symptômes : antihistaminiques +++
95. Immunothérapie
Rendre moins sensible à l'allergène.
Administrations répétées (voie injectable ou
sublinguale) de la substance incriminée.
Diminuer, voire d’arrêter, le Ttt quotidien.
96. Induction de cellules T régulatrices spécifiques
d'allergène qui réduisent la réponse Th2 et la
phase tardive de la réponse allergique.
Réduit aussi la réponse IgE à l'allergène
Induit une réponse IgG spécifique d'allergène
(AC bloquants)
97. ○ Injectable :
• injection sous-cutanée stricte ,
•réalisée par médecin, surveillance 30 min après
•3 à 4 mois doses croissantes hebdomadaires,
puis un Ttt de fond sur 3 à 5 ans.
○ sub-linguale+++
98. CI Absolues :
• Déficits immunitaires graves et affections malignes
• CI à l’adré : mldie coronaire symptomatiques, HTA ou
Bêtabloquant.
• Non coopération du patient
CI Relatives :
• Age inférieur à 5 ans
• Grossesse
• Asthme non contrôlé ou sévère : VEMS < à 70 %
• Patient nécessitant une corticothérapie continue
• Dermatite atopique sévère
100. ● Problème de santé publique
● Allergie : FR reconnu dans l'asthme.
● Discipline relativement nouvelle.
● nouveautés dans le diagnostic et le traitement