11. Marie Luise Kaschnitz, Das dicke Kind
Ce fut vers la fin janvier que/On approchait de la fin janvier lorsque, peu après les
vacances de noël, l'enfant gras/l'épais enfant/l'enfant obèse/la boulette arriva chez
moi. Cet hiver-là j'avais commencé à prêter des livres aux enfants du voisinage. Je
connaissais la plupart des enfants/J'en connaissais la plupart/La plupart, je les
connaissais, mais quelquefois/parfois il y en avait un ou deux/l'un ou l'autre qui
n'habitaient pas dans notre rue.
Normalement quelques-uns s'asseyaient/s'assoyaient et du coup commençaient à lire,
leur présence/leur actualité auprès de moi m'était agréable et ne me dérangeait pas.
L'enfant gras/la boulette vint un vendredi ou un samedi. J'avais prévu de sortir et j'en
étais à/j'étais sur le point de porter dans ma chambre une petite collation/un en-cas
que je m'étais préparé/e. Peu de temps auparavant j'avais reçu un visiteur qui devait
avoir oublié de fermer la porte d'entrée, de telle sorte que/car soudainement l'enfant
gras/la boulette se trouva/se tenait devant moi.
C'était une fillette d'environ douze ans, et comme elle était entrée à pas de
loup/tellement elle était entrée silencieusement, elle m'avait fait peur.
« Je te connais ? », demandai-je surpris.
L'enfant gras ne disait rien.
« Aimerais-tu un livre ? »
L'enfant gras de nouveau ne répondit pas/De nouveau l'enfant gras ne donna aucune
réponse. Mais je ne m'étonnais pas tellement de cela/Mais cela ne m'étonnais pas tant.
Je m'étais fait à/habitué à la timidité des enfants et je savais qu'il faut les aider/que
nous devons les aider. Je tirai quelques livres de l'étagère/De l'étagère je pris quelques
livres et les posai devant la petit inconnue/la fillette qui m'était étrangère.
« Tu aimerais quelque chose en/de particulier ? », demandai-je.
Mais ensuite je vis que la petite inconnue regardait/avisait non pas les livres mais le
plateau où étaient posés mon thé et mes sandwichs.
« Je ne voudrais pas que tu me comprennes mal », dit l'étrange enfant/l'enfant
d'ailleurs sans me regarder, « mais si tu pouvais me donner ces petit pains, je t'en
serais très reconnaissant. »