2. Marie Le Cos ( Le Coz ), Marie Thomas, Jane Le Goff, Jean Berrou ( Keramoin), François
Caradec ( Kerviom ), Jeanne Le Moal ( Kercréven ), Françoise Lahuec ( Kerangalès ), Janne
Lahuec ( Talavem ), Janne Berrou ( Kerment ), Louis Le Coz ( Pors ), Anne Boloré (
Penancréac 'h ), Mathieu Berrou ( Kerempéchennec ), etc...
A noter en 1728 le baptême de Hyacinte Roullier, du bourg de Bénaudet: le parrain est
« haut et puissant Messire François Hyacinte chef de nom et d'armes de Penfentenyo,
chevalier seigneur de Cheffontaines, et maraine Marie Jeanne de Guinguenaye, Dame
comtesse de Penfentenyo, mère du dit seigneur de Cheffontaines... » C'est la première fois que
nous voyons apparaître ce nom francisé de Cheffontaines dans les registres, bien que son
origine remonterait à Saint Louis s'il faut en croire 1 'historique familial.
Les mariages
Ils se font dans les deux églises. En 1681 et dans les années suivantes, les perguétois
se marient dans l'une des deux églises de la paroisse, sans que l'on puisse justifier le choix de
l'une d'elles. Il semble que le mariage se fasse à Bénodet si l'un ou l'autre des époux est
originaire d'une des paroisses voisines, à moins que tous deux soient habitués de l'église de
Perguet.
Voici quelques bénédictions nuptiales données à Perguet :
- Le 6 février 1681, Bertrand Rion, tailleur au bourg de Perguet, et Janne Le Gloédic ;
- Le 7 janvier 1702, Jacques Bourgot, tailleur, et Anne Corion, de Keramine ;
- Le 1er septembre 1702, Jean Le Naber, de F oënant, et Marie Guillon, de Penancréac 'h ;
- Le 26 novembre 1707, Antoine Le Nader, mathelot au manoir de Croasquen, et Marguerite
Le N ézet.
- Le 5 février 1720, Julien Donar, de Cloar, et Louise Le Lay, de Perguet.
A Bénaudet :
- Le 13 février 1681 : Jacques Le Nir et Janne Nader du lieu du Trez ;
- Le 12 février 1682 : Jean Caradec, fils de Louis, de Kergos en Clohars, et Clémence Le
Séhédic, de Perguet ;
- Le 13 août 1702 : Louis Le Coz, ménager à Foënant, et Marie Le N-ader, de Pragouran ( ? )
« A défaut de chantres salariés,
les plus belles - ou plutôt les plus
fortes - voix de la noce ont
entamé le Veni Creator ;
complétant
cet
hommage
musical, très bruyant sinon très
harmonieux, le bedeau a fait
retentir le bourg du plus galant
carillon qui ait jamais salué deux
nouveaux époux. Cependant, tout
le monde s'est dirigé vers la
sacristie où, , après avoir signé un
serment déjà écrit dans le ciel, on
attaque les viandes froides et les
bouteilles de vin qui avaient été
déposées entre les mains du
bedeau. Cet espèce de repas sacré
est tout aussi nécessaire pour
rompre le jeûne des nouveaux
époux que celui du prêtre qui les
a mariés. Cet usage remonte aux
temps primitifs du christianisme... » A. BOUËT - O.
PERRIN
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