Pas une journée ne passe ces temps-ci sans que je ne lise un de ces articles annonçant la mort imminente de Facebook pour les marques. Ou, pire encore, un article incitant les marques à opter pour Google+ ou Twitter au lieu de Facebook. J’ai même lu un article soi-disant sérieux dans une prestigieuse publication américaine de l’industrie touristique, concluant que la récente baisse de portée naturelle des publications sur Facebook allait inciter les marques à réinvestir dans leurs propres outils: blogues, infolettres, site web, etc. Bon, on se calme le ponpon. Commençons d’abord par clarifier la situation avant de regarder quelques bonnes raisons de garder une présence dynamique sur Facebook.
1. 4 raisons de
maintenir votre
page
Facebook
Frédéric Gonzalo
2. Pas une journée ne
passe ces temps-ci sans
que je ne lise un de ces
articles annonçant la
mort imminente de
Facebook pour les
marques. Ou, pire
encore, un article
incitant les marques à
opter pour Google+ ou
Twitter au lieu de
Facebook.
3. J’ai même lu un article soi-disant
sérieux dans une prestigieuse
publication américaine de
l’industrie touristique, concluant
que la récente baisse de portée
naturelle des publications sur
Facebook allait inciter les
marques à réinvestir dans leurs
propres outils: blogues,
infolettres, site web, etc.
4. Bon, on se calme le
ponpon.
Commençons d’abord
par clarifier la situation
avant de regarder
quelques bonnes
raisons de garder une
présence dynamique
sur Facebook.
5. QUEL EST LE PROBLÈME?
Déjà à l’automne 2012, je vous
prévenais que Plus personne ne
lit votre page Facebook… à
moins de payer! Et à l’automne
2013, je vous posais même la
question à savoir Est-il temps
pour les PME de quitter le navire
Facebook?
6. Pourquoi ce
questionnement si
dramatique? On
réalise que la free ride
de Facebook est à
peu près terminée,
c’est-à-dire que les
pages de marque
doivent dorénavant
payer pour que leur
message se rende à
leur communauté.
7. Dans les faits, Facebook adopte un
modèle pay-to-play, où les marques qui
investiront obtiendront de meilleurs
résultats que celles qui misent uniquement
sur une portée organique pour leurs
publications, concours et photos.
9. On ne s’étonne donc pas de voir
qu’au fur et à mesure que la
portée naturelle des publications
de marque baisse sur Facebook,
on voit une réaction
diamétralement opposée au
niveau de sa valeur en bourse:
10. comme quoi forcer les marques à
dépenser en publicité et en
tactiques payantes s’avère une
stratégie gagnante pour Facebook,
du moins à court et à moyen terme!
11. 4 RAISONS DE RESTER SUR
FACEBOOK
1. Canal de choix pour
atteindre votre auditoire-cible
Aucun autre média social n’atteint
le niveau de pénétration de
Facebook dans l’ensemble des
pays occidentaux, pour la majorité
des groupes d’âge.
12. En 2013, près de 64% des
internautes américains
avaient une présence sur
Facebook, chiffre qui
passe à 66% au Québec
et à 70% au Canada.
13. Certains prophètes de
malheur vous diront que les
adolescents quittent le
navire Facebook déjà. C’est
vrai, comme en fait foi le
tableau suivant:
14.
15. Mais comme on le
voit, si votre groupe-cible
inclue des gens
qui ont 25 ans et
plus, Facebook
continue sa
croissance et
demeure très
populaire auprès de
ces groupes d’âge.
16. Non seulement y a-t-il plus
de 1.4 millards d’utilisateurs
sur Facebook, il s’agit de la
plateforme où l’on passe le
plus de temps. Considérez
d’ailleurs ces quelques
statistiques:
17. 58% des utilisateurs sont actifs sur
une base quotidienne
Plus d’un milliard d’utilisateurs
accèdent à Facebook à partir d’un
appareil mobile
L’utilisateur moyen passe plus de 7
heures par mois sur Facebook
Quel est le sujet le plus partagé sur
Facebook? Le voyage! ( lire Les
voyages, sujet de prédilection sur
Facebook! )
18. 2. Portée naturelle encore possible
Il est vrai que l’algorithme de
Facebook fait la vie dure aux
marques en réduisant de plus en plus
la portée naturelle, ou organique,
des publications. Mais ce n’est pas
une mauvaise chose pour l’utilisateur,
qui reçoit en moyenne plus de 1,500
interactions sur son fil de nouvelles.
19. Ce filtre permet ainsi une
consommation plus
ordonnées, et il est
normal que les messages
de vos amis les plus
proches soient priorisés,
au détriment parfois des
messages sans saveur de
marques qui ne font que
de l’auto-promotion.
20. Justement, les marques qui ont
compris ne font pas que de l’auto-promotion.
Il est encore possible
d’atteindre une portée naturelle
de 20%, 30% voire plus dans
certains cas, surtout quand le
message est pertinent pour la
communauté.
21. Cela demande néanmoins
une gestion en continu, avec
de la stimulation de
certaines publications de
temps à autre, question
d’assurer que votre marque
maintient un bon « score » au
niveau de l’algorithme
EdgeRank de Facebook.
22.
23. Dans cette publication
effectuée récemment sur ma
page d’entreprise sur
Facebook, je partageais un
article paru sur le site du Canal
Argent, au sujet de
l’importance du tourisme
américain pour l’industrie
québécoise.
24. Un message vu par 76
personnes. Comme j’avais
une base de 287
personnes sur ma page à
ce moment, on parle
donc d’une portée
naturelle d’environ 26%.
25. D’autres messages
effectués en mars et avril
on atteint plus de 50%,
parfois même 100% de la
base, sans avoir eu à
dépenser pour « stimuler »
lesdites publications.
26. 3. Vitrine peu dispendieuse
pour atteindre vos clients
Le fait de devoir payer
pour parler à une
communauté de gens
qui nous suivent ou qui,
dans certains cas, nous
suivent suite à des
investissements en
publicité sur Facebook,
peut se révéler frustrant.
27. Surtout qu’on l’a eu belle
entre 2008 et 2012, hein?
Mais bon, si on arrête de
regarder en arrière, on
réalise rapidement que le
coût en dépense
publicitaire sur Facebook
est somme toute assez
raisonnable.
28. Vous faites des campagnes
sur AdWords? Et alors, vous
en avez pour votre argent
compte tenu de ce que
vous dépensez?
29. Pour les PME, une fraction de la
dépense en AdWords peut contribuer
à obtenir des résultats surprenants sur
Facebook, surtout si vous organisez des
concours ou lancez des offres
promotionnelles, ce que trop peu
d’intervenants touristiques prennent le
temps de faire.
30. On peut d’ailleurs se fixer un
budget afin de respecter nos
moyens, que ce soit 5$ par jour ou
encore 10$ par semaine, pour
stimuler certaines publications ou
créer des offres promotionnelles.
Des budgets qui demeurent
accessibles pour une majorité
d’entreprises, surtout les plus
petites aux ressources limitées.
31. 4. Ciblage ultra-sophisitiqué
Par ailleurs, les
fonctions de ciblage
publicitaire sur
Facebook
permettent une
précision qu’on voit
rarement sur
d’autres
plateformes,
justement en raison
de la richesse des
données qu’on y
trouve.
32. On peut ainsi cibler selon un foule
de critères (liste non exhaustive) :
Langue
Sexe
Occupation
Emplacement géographique (ville, province,
pays)
Intérêts: voyages, littérature, sports, cinéma,
festivals, etc.
Salaire moyen
Niveau d’éducation
Liens et relations avec d’autres personnes ou
marques sur Facebook
33. Plutôt que de placer une offre
dans le Publi-Sac ou un envoi de
masse par publi-postage, on
peut donc cibler et ne payer
que pour des impressions et/ou
des clics auprès d’un public-cible
trié sur le volet, en fonction
de vos priorités et objectifs de
campagne.
34. LE MOT DE LA FIN
Dans le paragraphe
d’introduction, je soulevais
quelques questions
auxquelles je répondrai ici de
manière plus directe.
35. Devrait-on délaisser Facebook
pour Google+, Twitter ou une
autre plateforme?
Les quatre raisons
évoquées dans ce texte
devrait avoir répondu en
grande partie à cette
question.
36. Certains pensent que Google+
est gratuit, peut-être?
Il ne faut pas oublier que Google+,
c’est une extension de Google, ni
plus, ni moins. On y retrouve
néanmoins beaucoup moins
d’action que sur Facebook. Ce
n’est pas un ou l’autre, mais plutôt
une complémentarité qui devrait
s’installer dans votre approche
numérique.
37. Quant à l’autre point, qui
prétend qu’il vaudrait mieux
commencer à miser sur ses
propres outils plutôt que sur
Facebook… misère!
En 2014, doit-on encore avoir ce
débat? La vérité, c’est qu’on doit
toujours miser sur ses propres outils
AVANT de miser sur les médias
sociaux. Que certains en viennent à
tirer cette conclusion si tardivement
est un peu désolant.
38. Avoir un bon site web,
optimisé pour appareils
mobiles, avoir une approche
de marketing relationnel via
des bases de données
(courriels, infolettres), avoir un
blogue qui génère du
contenu… tout ça devrait être
une priorité depuis des lunes.
39. Votre présence sur
Facebook et les
autres médias
sociaux permettent
d’amplifier vos
contenus et
d’engager la
conversation avec
une communauté
grandissante de
voyageurs.
40. Mais encore faut-il que vous
ayez déjà une base bien
établie avec vos propres
outils avant de miser sur ces
outils sur lesquels vous avez
peu de contrôle.
41. Inscrivez-vous au blogue
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