A Dakar, Eric Abadie a découvert une architecture aux multiples facettes mêlant une tradition africaine ancestrale à une architecture plus moderne symbole d’une démocratie impulsée par Léopold Senghor. C’est au Sénégal aussi qu’il a pu arpenter les nombreux marchés traditionnels, véritables mines d’authenticité culturelle et qui sont pour Eric Abadie toujours le moyen de s’imprégner de l’ambiance d’une ville ou d’un village sénégalais. De l’île de Gorée et de la Maison des Esclaves, il garde un souvenir ému. La Tunisie, destination incontournable du Maghreb est cependant le pays qui enchante Eric Abadie et où il aime aller se ressourcer. La ville de Monastir et ses charmes pittoresques qui égrainent le site archéologique de la Ruspina, l’ancienne forteresse du Ribat ou encore la mosquée Saida l’envoûtent lors d’un premier voyage. Dans la Medina de Monastir les étals d’épices mêlant mille senteurs subtiles au foisonnement des couleurs, éblouissent le voyageur et le convainquent que ce périple ne sera pas le dernier. Passionné d’histoire, il apprécie particulièrement la ville de Tunis. Celle-ci s’est retrouvée au fil des siècles sous l’influence de nombreuses civilisations. Berbères, Phéniciens, Grecs, Romains, Arabes, Espagnols et Ottomans ont tour à tour dominé la capitale tunisienne née au IVe siècle avant J.C. et c’est donc une culture très cosmopolite qu’Eric Abadie a découvert dans cette ville qui compte plus de deux millions d’habitants. Lorsqu’il visite Tunis, cet homme avide de culture aime se rendre au Centre des Arts et Traditions Populaires de Dar Ben Abdallah en se frayant un chemin au travers les différents souks de la ville, vaste réseau de boutiques et d’ateliers regroupés en rues et ruelles par corps de métiers.