Ludovic Queuille - ACFAS 2013 - Capitalisation d’un partenariat de recherche en faveur de l’utilisation des connaissances pour améliorer l’accès des populations vulnérables du Sahel
La situation sanitaire des pays d’Afrique de l’Ouest est mauvaise du fait notamment de l’accès extrêmement faible des populations aux services de santé. En 2008, le bureau d’aide humanitaire de la commission européenne (ECHO), l’ONG allemande HELP et la direction régionale de la santé (DRS) du Sahel au Burkina Faso ont décidé d’expérimenter l’exemption du paiement des soins en faveur des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes. L’objectif du projet était double : 1) prise en charge médicale de populations vulnérables (aide humanitaire) et 2) amélioration de la politique nationale de santé (transfert de connaissances). Pour ce dernier objectif, le projet a établi un partenariat scientifique avec l’Université de Montréal (CRCHUM). Le mandat du CRCHUM prévoyait i) l’identification et la priorisation des besoins en connaissances, ii) la production de connaissances, iii) la diffusion des connaissances produites et iv) des activités visant à en favoriser l’utilisation. En janvier 2013, ces quatre partenaires ont débuté la capitalisation de leur initiative conjointe de transfert de connaissances. Cette capitalisation porte sur 1) la collaboration (interdépendance dans le partenariat), 2) l’utilité du partenariat et 3) son processus de mise en œuvre. Les principales méthodes utilisées sont la cartographie conceptuelle, l’analyse réflexive, les processus délibératifs et l’écriture. Nous proposons de présenter les résultats de cette capitalisation.
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Ludovic Queuille - ACFAS 2013 - Capitalisation d’un partenariat de recherche en faveur de l’utilisation des connaissances pour améliorer l’accès des populations vulnérables du Sahel
1. Capitalisation de Knowledge
Mobilization pour améliorer l’accès
aux soins des populations vulnérables
du Sahel – Burkina Faso
L. Queuille, V. Ridde, F. Chiocchio, C. Dagenais, Gnanou S., Sedogo S., etc.
81ème congrès de l’ACFAS, Québec (Canada), 7 mai 2013
5. ECHO
BDF
DRS
MS
Recherche & application
des connaissances
5 ans, N = 129, 1,6 M$
CAD (14,5 M$), 16 articles,
2 livres, 25 notes, 5 films,
38 conférences, etc.
CRCHUM
RECHERCHE
HELP
ONG
8. CAPITALISATION
4 partenaires ; 7 parties prenantes (n=21
sur 129) ; 4 phases.
1)Selon vous, à quoi a servi le partenariat
DRS/HELP/ECHO/CRCHUM?
2)Quelles leçons tirer du processus de mise
en œuvre du partenariat
DRS/HELP/ECHO/CRCHUM?
3)Quel a été le niveau de collaboration entre
les partenaires?
9. Utilité
Cartographie conceptuelle (5 étapes).
Processus
4 dimensions ; analyse réflexive et processus
délibératif ; 2 niveaux d’analyse.
Collaboration
Exercice réflexif sur les interdépendances
(Contribution & Besoin).
20. La capitalisation: méthode adaptée pour
évaluer un partenariat de TC (limites)
Faible niveau de collaboration
opérationnelle reflétant le contexte
Réussite
Notes de l'éditeur
Le paiement direct et l’accessibilité financière aux services de santé en Afrique de l’Ouest.
Expérimentation de la suppression du paiement direct par la DRS Sahel, l’ONG HELP, le bureau d’aide humanitaire de la Commission Européenne (ECHO) et le CR CHUM (Sept-08) dans un contexte très conservateur (ARV, etc.)
Recherche et application des c.: 5 ans, 129 pax, 1,6 M $ CAD (14,5 M$ CAD),, 14 + 2 art. scientifiques, 1+1 livres, 25 notes, 5 films, 38 conférences, etc.
Préparation d’une politique nationale d’exemption du paiement des soins des enfants de moins de 5 ans et des accouchements.
CAPITALISATION = processus, démarche mise en place pour tirer et mémoriser des leçons à partir d’expériences de terrain
(expériences = connaissances, savoirs, savoirs faire acquis par la pratique)
1) Quelles actions mon groupe doit-il faire pour rendre le partenariat profitable aux autres partenaires (CONTRIBUTION)? 2) Quelles actions doivent faire les autres partenaires pour que notre groupe puisse rendre le partenariat profitable (BESOIN)?
Contributions Solitaires : ce que le partenaire a lui-même identifié comme rendant le partenariat profitable, mais qui ne correspondent pas à un besoin de l’autre partenaire. Accord sur l’interdépendance des contributions et des besoins : actions dentifiées comme celles que le partenaire avait lui-même identifiées comme faisable et qui étaient aussi identifiés par l’autre partenaire comme répondant à leurs besoins. Besoins Orphelins : actions que le partenaire a identifiées comme rendant le partenariat profitable de leur point de vue, mais qui n’ont pas été identifiées comme faisant partie des actions possibles à leur endroit.
IDENTIFIC./PRIORIS. DES B.
1) Etape la moins participative (CRCHUM + HELP D.) parce que complexe (méthode, ressources, etc.); difficultés de compréhesnion et d'appropriation; compenser par de la communication, voir de la pédagogie de la part du partenaire universitaire.
2) Contrainte de planification "saucissonnée" transformée en opportunité de souplesse, réactivité (au plus près des besoins selon évolution de la situation);
3) Considéré comme réussie étant donné que connaissances produites (résultats de recherches) répondent à quasiment toutes les questions.
PRODUCTION DES C.
1) Demande d'implication mais "compliqué" (externalité, compétences, disponibilité, etc.); Recherche action, partage d'expérience appréciées.
2) Mode opératoire plutôt efficace et efficient : DRS facilitatrice, HELP logistique (parfois complexe), réseau CRCHUM (jeunes professionnels et atmosphère très conviviale (intégration facilitée)
3) Frottements sur certains résultats de recherche (charge de travail des AS)
DIFFUSION DES C.
1) Du besoin de planification (et de ressources) et de l'obligation d'adapter les supports aux GC
2) Quelques frustrations d'authorships (confusion : autorisation, partenaire de meo, etc.)
3) Difficultés de vulgariser certains résultats et d'atteindre les "vrais" décideurs
UTILISATION DES C.
1) Utilisation interne (faire mieux) et externe des co., du local à l'international (Groupes de f., CoGes, DGSF, PNPS, Commissaire de l'AH, etc. de la CE)
2) Complexe (SP vs idéologique)
3) Limites de l'approche TC, du besoin d'alliances stratégiques (RAME, AI, ECHO), de relations humaines, etc.
cinq étapes dans cette étude : i) formulation des énoncés par remue méninge avec tous les participants afin de recueillir leur point de vue sur la question : « Selon vous, à quoi a servi le partenariat ? », ii) priorisation (selon leur importance et selon leur réussite) et regroupement (par thèmes qui font sens pour chaque participants) des énoncés individuellement, iii) saisie des données, traitement statistique (multidimenstional scaling, cluster analysis) et construction préliminaire de la carte par l’équipe du CRCHUM (entre les deux ateliers à l’aide de <logiciel…>), iv) interprétation des résultats et choix des étiquettes conceptuelles par consensus de groupe avec l’ensemble des participants et v) production de la carte finale.
L’importance donnée à l’énoncé et sa réussite sont assez fortement corrélés. 2 interprétations possibles: 1) les pax ont eu un peu de mal conceptuellement à différencier Importance et Réussite. 2) les pax ne sont pas enclin à l'autocritique.
Voyons les 13 énoncés qui ont obtenu des scores ≥ 4 à la fois pour leur importance et leur réussite.
Production et utilisation
Utilisation interne et externe
Des éléments hors du concept TC