1. Henri de
Toulouse
Lautrec
Création de
Claude JaCquemay août 2010
2. Henri Raymond de
Toulouse Lautrec de
Montfa nait à Albi le 24
novembre 1864, fils de la
comtesse Marquette
Tapié de Céleyran. Ses
parents sont cousins
germains d’une des plus
grandes familles
françaises descendants
des comtes de Toulouse
puissants féodaux du
XIII ème siècle.
3. Il passe ses jeunes
années entre Albi et les
châteaux du Bosc et
Céleyran appartenant à
ses grands parents
5. Ce portrait est celui qu’il a fait de sa Mère.
Après la séparation de
ses parents il reste
sous sa garde, mais à
l’âge de 10 ans dès
1874 une maladie
affecte le
développement de ses
os. En 1878 et 1879
victime de fractures de
ses deux fémurs il
cesse de grandir alors
que son torse garde
une taille normale.
6. Le château de Celeyran
situé à Salles d’Aude
près du massif de la
Clape, où s’ est mariée la
comtesse se trouvait
autrefois dans le fief de
ses ancêtres les vicomtes
de Narbonne. Le
domaine est
actuellement tenu par
les descendants de la
famille de Saint-Exupéry.
8. Comme il montre très
jeune des aptitudes
pour le dessin son
oncle le met en
contact avec René
Princeteau un peintre
animalier sourd et
muet qui l’initie à la
peinture.
9. En1880 alors qu’ il n’ a
que seize ans il a déjà
exécuté 2400 dessins en
utilisant toutes sortes
de techniques.
10. A Toulouse en 1881 il
réussit au
baccalauréat. Il se
passionne pour les
chevaux mais en
raison de son
handicap, soutenu par
son oncle il va se
consacrer entièrement
au choix d’une vie
d’artiste.
11. Sous l’influence de son
premier maître il
commencera par
peindre ou dessiner
toutes sortes d’animaux.
12. des chats et des chiens
mais aussi des chevaux
des scènes de chasse, de
cirque et autres.
22. En 1881 il reste peu
de temps dans
l’atelier du peintre
académique
Bonnat mais
s’intéresse déjà à
l’art japonais. Il
rejoint l’atelier de
Cormont à
Montmartre en
1882 et peint le
portrait de son ami
Emile Bernard ci-
contre.
23. Il y rencontre
également Vincent
Van Gogh avec
lequel il se lie
d’amitié et peint
aussi son portrait.
24. En 1883 il peint à
Malromé le portrait d’
Adèle de Toulouse
Lautrec. Cette même
année il vit une
première aventure
avec Marie Charlet un
jeune modèle de dix
sept ans.
25. La grosse Maria la
Vénus de Montmartre
(1884). Il s’affranchit
de l’académisme et
s’installe au cœur de la
vie nocturne de
Montmartre. Il fait la
connaissance d’Edgar
Degas dont l’atelier
est voisin du sien.
26. Suzanne Valadon vue ci-
contre par Renoir sera le
modèle d’une très grande
beauté et la maîtresse de
Toulouse Lautrec de 1883
à 1888. Fille de lingère et
ancienne acrobate de
cirque jusqu’à 15 ans elle
devient alors modèle
d’artistes par suite d’une
chute de trapèze qui
l’oblige à changer de
métier vers 18 ans. Elle
figure dans de nombreux
tableaux de l’auteur.
29. Comme elle sait
observer et qu’elle
possède quelques
facilités à dessiner,
Toulouse Lautrec lui
donne des cours et
l’initie à la peinture. Elle
deviendra plus tard
elle-même un peintre
célèbre.
30. Autre portrait de
Suzanne Valadon.
Il semble qu’en
dehors de sa mère
ce soit la seule
femme pour
laquelle il eut un
véritable sentiment
profond.
31. Son fils naturel Maurice Valadon né en décembre
1883 alors qu’elle n’a que 18 ans deviendra
peintre mais se fera appeler Utrillo alors que son
père biologique serait Toulouse Lautrec.
32. En 1885 il fréquente le Moulin de la Galette et les
autres cabarets de Montmartre.
34. En 1889 il participe au salon des
indépendants et passe ses vacances à
Arcachon où il est vainqueur d’une régate à
la barre du yacht « Damrémont ». Le 5
octobre après l’ouverture du Moulin-Rouge
il en devient un habitué avec une table
réservée et y expose ses œuvres.
36. En 1890 il fait la
connaissance de Jane Avril
la reine du French-Cancan,
qui deviendra son égérie
et peint le dressage des
nouvelles par Valentin le
désossé au Moulin-Rouge.
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38. La danseuse Yvette
Guilbert dite La Goulue
peinte à l’entrée du
Moulin-Rouge sera son
modèle aussi mais il
s’en détachera en raison
de son caractère et sa
vulgarité.
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41. 1891
il réalise sa première
gravure « A la Mie » et
la fameuse affiche du
Moulin-Rouge qui le
rend célèbre dans le
tout Paris du jour au
lendemain. On le
considère comme
l’inventeur de l’art et
de la technique de
l’affiche.
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47. Avec humour il n’hésite
pas à s’auto caricaturer
dans le « Mirliton »,
« Le rire »
ou « Le Figaro Illustré »
49. Toulouse Lautrec a
toujours mené une vie
sexuelle débridée.
Familier de « salons »
des maisons closes de la
rue des Moulins il va
même y séjourner dès
1892 sans l’hypocrisie
d’un motif artistique.
Malgré son infirmité il
était paraît-il
généreusement doté
d’un organe très
dimensionné.
50. A ce propos ces dames
qui en avaient vus
tellement d’autres le
nommaient « Monsieur
de la Tour ». Il respectait
cependant les
prostituées avec
lesquelles il devenait le
confident l’ami
généreux qui apporte
des cadeaux, qui les sort
et les distrait.
51. En raison de son infirmité
il se sentait proche de ces
pauvres femmes, pour
lesquelles il avait en
commun ce tréfonds de
souffrance provoqué par
un mépris de leur dignité
dû à leur condition.
52. En évitant le voyeurisme
lubrique ou la vulgaire
pornographie, il retient
surtout des attitudes
mélancoliques d’intimité
et de tendresse assez
souvent saphiques.
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56. L’alcoolisme et la Syphillis
conjugués le détruisent peu à peu.
Par suite de crises de paranoïa et
d’hallucinations il est interné dans
une clinique de Neuilly en 1899.
Il meurt deux ans plus tard à l’âge de 37 ans
laissant une profusion d’oeuvres:
737 peintures, 275 aquarelles, 369
lithographies et environ 5000 dessins.
57. On peut le considérer
comme l’âme de
Montmartre à la belle
époque. Son libre choix
présente des personnes
de tout ordre, une vaste
gamme de classes
sociales, nobles, artistes
écrivains, sportifs,
médecins, prostituées et
figures pittoresques, avec
un sens profond
d’humanité et sans
rancœur.