1. Etab=MK1, Timbre=H452, TimbreDansAdresse=Faux, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7
Direction de la Diffusion et de l'Action Régionale
Département Insee Info Service
Division Communication Externe
Bureau de presse
DOSSIER DE PRESSE
Dossier suivi par : SOUS EMBARGO JUSQU’AU 8 MARS À 00h00
Bureau de presse
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Fax : 01 41 17 68 95
Mél : bureau‐de‐presse@insee.fr
Paris, le 7 mars 2012
N° 056/DG75‐H452/
« Femmes et hommes ‐ Regards sur la Parité », édition 2012
Sommaire du dossier de presse
• Fiche 1 : Quels changements depuis vingt ans dans la vie des
hommes et des femmes ?
• Fiche 2 : Qualité de vie des hommes et des femmes
• Fiche 3 : Inégalités entre hommes et femmes au moment de la retraite
en France
• Fiche 4 : En 25 ans, moins de tâches domestiques pour les femmes,
l’écart de situation avec les hommes se réduit
Sommaire de l’ouvrage
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
2. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
Quels changements depuis vingt ans dans la vie des hommes et des femmes ?
Valérie Albouy, Catherine Beaumel, Pascale Breuil‐Genier, Fabienne Daguet, Zohor Djider
Alice Mainguené1
1. Les âges de la vie
• À partir du début des années 1990, l’écart d'espérance de vie entre hommes et femmes se réduit
L'espérance de vie des femmes est aujourd'hui de 85 ans et celle des hommes de 78 ans. Les femmes vivent
donc 7 ans de plus en moyenne que les hommes. Après avoir augmenté depuis la fin de la deuxième guerre
mondiale, cet écart se réduit depuis le début des années 1990. Entre 1990 et 2010, les hommes ont gagné 5
années de vie, les femmes, 4 années.
Ce rattrapage s’explique principalement par une baisse de la mortalité masculine aux âges jeunes (recul des
décès dus aux accidents et, dans une moindre mesure, aux suicides). En 2010, les taux de mortalité des
hommes restent cependant trois fois supérieurs à ceux des femmes autour de 20 ans, et deux fois supérieurs
entre 35 et 60 ans.
Mais les hommes et les femmes ont principalement gagné des années de vie après 60 ans (+3 ans entre 1990 et
2010), notamment grâce à la baisse marquée de la mortalité liée aux maladies cardio‐vasculaires. Les hommes
ont également commencé à bénéficier de la baisse de la mortalité liée aux tumeurs, baisse que connaissaient
déjà les femmes.
• Stabilité de l’âge de départ du foyer parental et mise en couple plus tardive
Les femmes franchissent les principales étapes de la vie familiale plus tôt que les hommes. Elles quittent le
foyer parental en moyenne deux ans plus tôt que les hommes. Les âges de départ du foyer parental ont par
ailleurs peu varié depuis 1990.
En revanche, par rapport à 1990, hommes et femmes s'installent plus tard en couple. L’âge où la moitié des
jeunes vit en couple a augmenté d’un an et demi pour les deux sexes : 24 ans et demi pour les femmes et 27
ans pour les hommes en 2008. De même, l’âge médian à la naissance des enfants a augmenté de deux ans.
Plus tardives, les unions sont aussi plus fragiles. Le nombre de familles monoparentales a connu une
progression très vive depuis 1990 : + 70 % entre 1990 et 2008. Les hommes vivent plus souvent que les femmes
avec des enfants dont ils sont beaux‐parents. En 2006, parmi les hommes vivant avec au moins un enfant
mineur, 7 % sont beaux‐parents d’au moins un enfant, contre 2 % des femmes.
• Les années de vie gagnées sont principalement des années vécues seul(e)
La durée de vie en couple est restée stable, autour de 37‐38 ans en 1990 et en 2008 : le report des âges de
mise en couple et la fragilisation des unions sont compensés par l'allongement de la vie. Ce dernier augmente
la durée de vie en couple après 60 ans.
Le nombre d'années passées à vivre seul augmente : + 3,6 ans entre 1990 et 2008 pour les hommes et + 3,2 ans
pour les femmes, principalement avant 60 ans. Avec les modes de vie de 2008, un homme passe 10 ans de sa
vie seul dans son logement (les deux tiers avant 60 ans), et une femme 15 ans (les deux tiers après 60 ans).
* Valérie Albouy, Pascale Breuil, Alice Mainguené, Zohor Djider, Insee
Femmes et Hommes ‐ Regards sur la parité 2012
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3. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
90
en années
80
15 ans (+ 3 ans)
seul 10 ans (+4 ans)
70
5 ans (+1 an) parent isolé 1 an
60
en couple
50
(37-38 ans)
40
30
autre (colocation, structures collectives…) 5 ans (+1 an)
6 ans
20
enfant
22 ans 24 ans
10
0
Femmes Hommes
Espérance de vie selon la situation familiale
Champ : France.
Lecture : si les hommes connaissaient, à chaque âge, la répartition par situation familiale et les conditions de mortalité de
2008, ils passeraient en moyenne 10 ans de leur vie seuls dans leur logement.
Source : Insee, recensements de la population 1990 (sondage au quart) et 2008 (exploitations complémentaires), statistiques
de l'état civil et estimations de population (calcul des auteurs).
2. À l'école : les filles creusent l'écart
Les filles réussissent mieux aujourd'hui à l'école que les garçons. Elles ont de meilleurs résultats, font des
scolarités plus longues, redoublent moins, et sortent plus diplômées du système éducatif. Depuis 20 ans, les
écarts se creusent entre les filles et les garçons, notamment sur le niveau de diplôme en sortie du système
éducatif.
Les jeunes femmes étaient déjà plus nombreuses à être diplômées du supérieur en 1991 mais en vingt ans,
l'écart s'est considérablement amplifié ; il est de plus de 10 points aujourd'hui. En 1991, la proportion de
femmes de 25 à 29 ans diplômées du supérieur était de 22 % ; elle est 48 % en 2010. Dans le même temps, la
proportion d'hommes de 25 à 29 ans détenant un diplôme du supérieur est passée de 20 % à 37 %. L'écart est
donc passé de 2 points en 1991 (22% contre 20%) à 11 points aujourd'hui (48% contre 37%).
3. Des femmes de plus en plus présentes sur le marché du travail
• Davantage de femmes sur le marché du travail, parmi les cadres mais aussi parmi l'emploi non
qualifié
L’écart de taux d’activité entre hommes et femmes était de 18 points en 1990, avec un taux d’activité de 76%
pour les hommes et de 59 % pour les femmes. En 2010, cet écart est de 9 points, le taux d’activité des femmes
étant de 66 % et celui des hommes de 75 %.
Les femmes sont donc de plus en plus présentes sur le marché du travail, avec une évolution à double
tranchant. De plus en plus qualifiées, les femmes représentent aujourd'hui 39 % des cadres contre 30 % il y a
vingt ans. Parallèlement, la structure de l'emploi non qualifié, qui regroupe un salarié sur cinq, a changé. De
plus en plus tertiaire, cet emploi est également plus féminin qu'il y a 20 ans. Il est occupé à 62 % par des
femmes aujourd'hui, contre 56 % en 1990.
Le marché du travail reste par ailleurs très clivé selon le sexe. Peu de métiers approchent la parité, et la mixité
a progressé lentement depuis vingt ans, surtout dans les métiers les moins qualifiés. Ce clivage que l’on
Femmes et Hommes ‐ Regards sur la parité 2012
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4. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
retrouve au niveau des grands secteurs d'activité s'est renforcé depuis 20 ans. L'emploi dans les services est
devenu de plus en plus féminin (55 % de femmes en 2010, 51 % en 1990). L'emploi industriel est devenu lui de
plus en plus masculin (28 % de femmes en 2010 contre 31% en 1990).
• Un emploi féminin marqué par l'importance du temps partiel et la fréquence des interruptions de
carrière
Les femmes se portent de plus en plus sur le marché du travail, se rapprochant des comportements d'activité
des hommes, mais elles s'interrompent plus fréquemment que les hommes, notamment pour s'occuper de
leurs enfants. Les écarts de taux d'activité entre hommes et femmes restent donc importants aux âges où les
personnes ont de jeunes enfants à charge. En 2010, entre 30 et 35 ans, par exemple, 18 % des femmes sont
inactives (au sens de l’activité professionnelle), contre 4 % des hommes.
L'emploi féminin est par ailleurs très marqué par le temps partiel. La proportion d'emplois à temps partiel a
augmenté entre 1990 et 2010, passant de 12 % à 17 %. Cette augmentation est concentrée dans les années
1990, où les emplois à temps partiel bénéficiaient d'abattements de charge spécifiques. Elle va de pair avec le
développement de certains emplois du tertiaire.
En 2010, 31 % des femmes salariées travaillent à temps partiel, contre 7 % de leurs collègues masculins. Cette
proportion est passé de 24 à 31% entre 1990 et 2010. L'importance du temps partiel dans l'emploi féminin
s'explique par leurs contraintes de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Elle est aussi liée aux
types d'emplois qu'elles occupent car le recours au temps partiel est fréquent dans les métiers peu qualifiés du
tertiaire, exercés surtout par des femmes. Avec ce temps partiel, souvent subi, les femmes et les hommes qui
occupent ces postes sont en sous‐emploi. En 2010, 9 % de femmes étaient en sous‐emploi, contre seulement
3 % des hommes.
• Les femmes restent surexposées au chômage, mais l'écart avec les hommes diminue nettement
Avec des taux de chômage respectifs de 6,2 % et 10,2 %, l’écart de taux de chômage entre hommes et femmes
s’établissait à 4 points en 1990. Il est de moins d’un point en 2010. Ce constat est encore plus marqué chez les
plus jeunes. En effet, chez les 20‐24 ans et les 25‐29 ans, les écarts de taux de chômage entre hommes et
femmes, qui se situaient dans une fourchette de 4 à 5 points en défaveur des femmes en 1990, sont presque
nuls en 2010.
• Un écart de revenu salarial de 29 % en 1991 et de 25 % en 2009
Les femmes ont des revenus inférieurs à ceux des hommes. Pour les non salariés, l’écart est de 27%. L'écart de
revenu salarial (total des salaires perçus sur une année) pour les salariés est de 25%. Cet écart provient
principalement de salaires horaires plus faibles. Le salaire à temps de travail égal (en équivalent temps plein)
des femmes est en effet inférieur à celui des hommes de20 % dans le privé et d’environ 15 % dans le public. Il
s'explique également par un nombre de jours travaillés inférieur sur l’année et par le temps partiel.
Cet écart salarial entre homme et femmes a légèrement diminué au cours des vingt dernières années. Il s'est
réduit au tout début des années 1990, dans le prolongement d'une longue tendance remontant aux années
1950. Il est ensuite resté stable entre 1995 et 2008. L’écart a de nouveau un peu diminué en 2009 avec la crise,
car la baisse des rémunérations variables a davantage concerné les hommes.
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5. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
Qualité de vie des hommes et des femmes
Valérie Albouy, Michel Duée, Pascal Godefroy
Si l’on parcourt les principales dimensions de l’existence qui façonnent la qualité de vie, les femmes sont
globalement plus souvent désavantagées que les hommes.
Elles sont plus exposées à des conditions de vie matérielles difficiles. Par ailleurs, elles disposent de moins de
temps de loisir et consacrent davantage de temps que les hommes aux activités domestiques. En termes de
représentation politique, les femmes restent très minoritaires au Parlement. Enfin, elles sont un peu plus
souvent victimes de violences physiques que les hommes.
À l'inverse, elles ont une espérance de vie plus grande (y compris en bonne santé), ce qui explique qu’elles
vivent plus souvent seules. Plus diplômées, elles sont également moins nombreuses à se trouver en difficulté
face à l’écrit que les hommes.
Cela étant, s’agissant de la satisfaction dans la vie, notion qui renvoie au bien‐être ressenti des personnes,
on n’observe pas d’écart entre les hommes et les femmes ; sur une échelle de 0 à 10, ils déclarent en
moyenne une satisfaction dans la vie de 7.
• Les femmes sont davantage exposées à des conditions de vie matérielles difficiles
En 2010, parmi l'ensemble des personnes de 18 ans et plus, 13 % des femmes vivent dans un ménage pauvre
en conditions de vie, contre 11 % des hommes. Ceci est lié pour partie à une situation moins favorable sur le
marché du travail, dont les répercutions se font sentir jusqu'à la retraite. Elles sont également plus souvent que
les hommes à la tête de familles monoparentales, et seules aux âges élevés.
• Les femmes disposent de moins de temps de loisir
En 2010, les hommes bénéficient en moyenne de 5h14 de temps libre (loisirs et temps de sociabilité) par jour,
soit une demi‐heure de plus que les femmes. Les différences sont particulièrement nettes pour les jeux et
Internet (+ 16 minutes pour les hommes), la télévision (+ 13 minutes) et le sport (+ 8 minutes). Les femmes
consacrent en revanche plus de temps aux relations avec la famille et les amis (+ 7 minutes).
Les femmes passent aussi un peu plus de temps (+ 12 minutes) aux activités productives (emploi et travail
domestique). Mais la répartition entre les deux activités est très différente chez les hommes et les femmes :
ces dernières consacrent plus de temps aux activités domestiques.
• Les femmes restent largement minoritaires à l’Assemblée nationale comme au Sénat
Aux élections législatives, la part des femmes parmi les élus est passée de 1% à 19% entre 1958 et 2007. La part
des femmes élues au Sénat a progressé sur la dernière décennie : 11 % en 2001, 17 % en 2004, 22 % en 2008 et
en 2011. Les femmes restent cependant nettement minoritaires à l’Assemblée nationale comme au Sénat.
• Les femmes sont un peu plus souvent victimes de violences physiques
Les femmes sont plus souvent victimes que les hommes de violences à l'intérieur de leur ménage (violences
physiques ou sexuelles : 2,5 % contre 1,3 % en 2009 ou 2010), ou de violences sexuelles hors de leur ménage
(1,0 % contre 0,3 %). Ces violences concernent surtout les jeunes femmes. 2 % des femmes de 20 à 30 ans
déclarent avoir été victimes d’au moins un acte de violence sexuelle hors ménage au cours des deux dernières
années, contre 1 % pour les femmes de 30 à 59 ans et 0,1 % pour celles de 60 ans ou plus.
Le sentiment d’insécurité est également nettement plus répandu chez les femmes que chez les hommes. En
2011, 14 % des femmes se sentent souvent ou de temps en temps en insécurité dans leur quartier, contre 7 %
des hommes. L’écart atteint même 10 points pour les personnes de moins de 30 ans (18 % pour les femmes
contre 8 % pour les hommes).
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6. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
• Le manque de reconnaissance au travail concerne autant les hommes que les femmes
Lorsqu'ils ont un emploi, hommes et femmes ne font pas face aux mêmes pénibilités au travail. Les hommes
travaillent davantage sur des postes physiquement exigeants (par exemple de nuit, ou exposés à des produits
toxiques) tandis que les femmes sont plus exposées aux pénibilités liées à des tâches répétitives.
Il y a en revanche peu d'écarts entre hommes et femmes pour ce qui concerne la pression ressentie au travail,
les difficultés avec les collègues ou un public lorsqu'ils sont concernés. Près d'une personne en emploi sur deux
pense que son employeur ne reconnaît pas son travail à sa juste valeur, et ce manque de reconnaissance
concerne autant les hommes que les femmes. Mais les femmes déclarent davantage ne pas avoir de
possibilités de promotion au sein de leur entreprise.
À l'inverse...
• Les femmes ont une espérance de vie plus grande, y compris en bonne santé
Les femmes ont une espérance de vie plus grande que les hommes, y compris pour le total des années « en
bonne santé ». Elles peuvent espérer aujourd'hui vivre en bonne santé 1 an et 7 mois de plus que les hommes
et 7 années de plus au total. En 2010, l'espérance de vie en bonne santé est ainsi de 64,2 ans pour les femmes
et 62,4 ans pour les homme. L'espérance de vie globale des femmes est de 85 ans contre 78 ans pour les
hommes.
En revanche, puisqu'elles vivent plus longtemps que les hommes en moyenne, les femmes sont davantage
confrontées aux pathologies liées au vieillissement. Elles ont également une perception moins bonne de leur
état de santé. À âge donné, les femmes se déclarent en moins bonne santé que les hommes.
• Plus diplômées, les femmes sont moins nombreuses à se trouver en difficulté face à l’écrit
Dans l'ensemble de la population, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir eu le baccalauréat
(ou équivalent). En 2010, 42 % des femmes sont titulaires du baccalauréat contre 39 % des hommes. De fait,
elles ont commencé à avoir de meilleures scolarités que les hommes dans les années 1970, ce qui a
progressivement réduit dans l’ensemble de la population l’écart de niveau d’éducation entre hommes et
femmes, jusqu’alors à l’avantage des premiers.
Les femmes sont un peu moins souvent en difficulté face à l’écrit que les hommes. En 2004, 11 % des femmes
de 18 à 65 ans ont des difficultés graves ou assez fortes dans les domaines fondamentaux de l’écrit (écriture,
lecture, compréhension d’un texte, etc.) contre 14 % des hommes. En revanche, les femmes sont plus
nombreuses que les hommes à avoir de sévères difficultés en calcul (16 % contre 11 %).
Malgré cela...
• En moyenne, hommes et femmes ont un niveau de satisfaction de leur vie comparable
Malgré des écarts de situations objectives dans la plupart des facteurs qui jouent sur la qualité de vie, hommes
et femmes déclarent en moyenne le même niveau de satisfaction global de leur vie. Sur une échelle de 0 à 10,
ils déclarent en moyenne une satisfaction dans la vie de 7.
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7. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
Inégalités entre hommes et femmes au moment de la retraite en France
Carole Bonnet et Jean‐Michel Hourriez, Ined, avec la collaboration de Marion Bachelet, Insee.
En dépit de la progression de l’activité féminine et de droits familiaux liés aux enfants, les niveaux de
pension de droit propre des femmes sont très inférieurs à ceux des hommes. Même si l’écart se réduit
progressivement, il devrait persister pour les générations de femmes actuellement actives.
L’acquisition de droits individuels à la retraite a toujours été et devrait demeurer plus difficile pour les
femmes, compte tenu de leur moindre présence sur le marché du travail et de leurs salaires plus faibles, en
raison notamment de leur implication plus importante dans les tâches domestiques et les soins aux enfants.
Pour autant, les femmes qui sont aujourd’hui à la retraite disposent d’un niveau de vie comparable aux
hommes puisqu’elles sont soit mariées soit veuves, auquel cas elles bénéficient de pensions de réversion.
Cependant, à l’avenir, le rôle protecteur des pensions de réversion et de la vie en couple va s’affaiblir avec la
fragilisation des parcours matrimoniaux et conjugaux.
I. Les pensions des femmes sont inférieures à celles des hommes et vont le demeurer
• En 2008, le montant moyen de la pension de droit propre s’élève à 833 € pour les femmes contre 1743 €
pour les hommes
Dans les générations actuellement à la retraite (nées avant 1944), les écarts de pension entre hommes et
femmes sont importants. En moyenne, la pension de droit propre (c’est‐à‐dire hors réversion) des femmes ne
représente que 48 % de celle des hommes.
• Les écarts de pension se réduisent au fil des générations mais vont persister
Le ratio rapportant la pension moyenne de droit propre des femmes à celle des hommes progresse au fil des
générations : de 44 % pour la génération 1924‐1928 à 56 % pour la génération 1939‐1943.
Dans les générations futures de retraités, ce ratio poursuivra sa progression sans atteindre la parité. Selon les
dernières projections, il progresserait d’abord rapidement, atteignant 70 % pour les générations nées dans les
années 1950, puis plus lentement, atteignant 80 % pour les générations nées dans les années 1970.
• Les écarts de pension reflètent les écarts sur le marché du travail, et ces derniers ne se réduisent plus
Trois facteurs : taux d’activité, durée du travail et salaire
Le taux d’activité des femmes est inférieur à celui des hommes
L’activité féminine continue de progresser. À tout âge, le taux d’activité des femmes tend à s’accroître au fil des
générations. Toutefois, pour les femmes de 25 à 45 ans, cette progression s’est fortement ralentie avec la
persistance des interruptions d’activité liées aux naissances.
Les femmes travaillent plus souvent à temps partiel
L’emploi à temps partiel est devenu plus fréquent. Au début des années 1980, 15 % des femmes étaient à
temps partiel. Depuis près de quinze ans, cette part s’est stabilisée autour de 30 %.
Les salaires des femmes demeurent inférieurs à ceux des hommes
Enfin, les écarts salariaux ont pratiquement cessé de se réduire depuis le milieu des années 1990. Les salaires
des femmes sont actuellement inférieurs de 20 % à ceux des hommes dans le secteur privé (en équivalent
temps plein) et d'environ 15% dans le secteur public.
La répartition des activités professionnelles et domestiques au sein du couple reste
dissymétrique
La persistance des écarts sur le marché du travail est liée à la dissymétrie des rôles conjugaux et parentaux. Le
temps qu’une femme consacre au total à son activité professionnelle entre 15 et 60 ans ne représente en
moyenne que 67 % de celui d’un homme.
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8. SOUS EMBARGO
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II. Le système de retraite compense davantage les écarts de durée que les écarts de salaire
La pension d’un assuré dépend principalement de sa durée d’assurance et de son salaire de référence. Or, les
femmes ont à la fois des durées d'assurance plus faibles que les hommes (activité plus réduite) et des salaires
plus faibles (temps partiel et écarts de salaire horaire).
• Les droits familiaux liés aux enfants compensent en partie les écarts de durée d’assurance
Le système de retraite inclut néanmoins des dispositifs de redistribution qui réduisent les disparités entre
hommes et femmes. Les femmes bénéficient en particulier de droits familiaux liés aux enfants : majoration de
durée d’assurance, assurance vieillesse des parents au foyer, etc. Ces droits majorent leur durée d’assurance et
compensent au moins en partie les écarts de durée.
• Les écarts de salaire vont devenir la cause principale des écarts de pension
Pour les générations futures de retraitées, avec la montée de l’activité féminine, la durée d’assurance des
femmes progressera, et les écarts de durée d’assurance entre hommes et femmes devraient disparaître ‐ voire
s’inverser ‐ grâce aux droits familiaux.
En revanche, les écarts de salaire ‐ intégrant les effets du temps partiel ‐ ne sont pas ou peu compensés et vont
persister à l’avenir. Ils deviendront ainsi la cause principale des écarts de pension entre hommes et femmes.
• À l’avenir, les femmes partiraient à la retraite au même âge que les hommes
Aujourd’hui, en raison d’une durée d’assurance insuffisante, les femmes attendent plus souvent l’âge du taux
plein pour liquider leur pension. Elles partent à la retraite en moyenne plus tard que les hommes : 61,8 ans
pour les femmes contre 61,4 ans pour les hommes en 2009 au régime général.
À l’avenir (au‐delà de 2020), en raison de la progression de la durée d’assurance des femmes, les femmes
partiraient à la retraite en moyenne au même âge que les hommes, voire plus tôt.
III. Les écarts de niveau de vie entre hommes et femmes retraités sont aujourd’hui limités
• Malgré des pensions faibles, les femmes seules à la retraite ont un niveau de vie proche de celui des
couples de retraités
Malgré les écarts importants de pension de droit propre entre hommes et femmes, le niveau de vie des
femmes âgées (65 ans et plus) vivant seules, qu’elles soient veuves, célibataires ou divorcées, n’est inférieur
que de 10 à 20 % à celui des hommes et des femmes vivant en couple.
Pour les veuves, les pensions de réversion jouent un rôle important. Les pensions de réversion permettent de
maintenir, en moyenne, le niveau de vie antérieur au décès de l’époux.
Les femmes divorcées ou célibataires à la retraite ont aujourd’hui en moyenne un niveau de vie comparable
aux couples parce qu’elles sont plus diplômées que les autres femmes de leur génération.
• À l’avenir, la situation des veuves deviendrait plus favorable que celle des retraitées célibataires ou
divorcées
Le niveau de vie des veuves devrait augmenter relativement aux couples, grâce à l’amélioration relative des
pensions féminines au fil des générations. Les veuves cumuleront notamment pensions de droit propre plus
élevées et pensions de réversion.
Le nombre de retraitées célibataires ou divorcées augmentera au fil des générations, avec la fragilisation des
parcours conjugaux (recul du mariage, montée de la cohabitation hors mariage, du PACS, augmentation des
divorces et des ruptures). Leur niveau de vie pourrait se dégrader par rapport à celui des couples. Parmi elles,
les femmes issues de catégories modestes ou peu diplômées pourraient être de plus en plus nombreuses.
Au total, des disparités croissantes pourraient être observées parmi les femmes retraitées vivant seules, selon
qu’elles aient connu ou non des unions stables.
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9. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
En 25 ans, moins de tâches domestiques pour les femmes,
l’écart de situation avec les hommes se réduit
Layla Ricroch, Insee
Depuis vingt‐cinq ans, l’écart de temps consacré aux tâches domestiques par les hommes et les femmes s’est
réduit, pour l’essentiel du fait de la diminution du temps passé par les femmes aux tâches domestiques, et
non d’une augmentation du temps masculin.
Cette réduction vient principalement du cœur des tâches domestiques que sont les tâches ménagères :
ménage, cuisine, linge et courses. D’autre part, le temps passé par les pères à s’occuper de leurs enfants a
augmenté durant les dix dernières années, mais les femmes s’en occupent plus également, si bien que l’écart
hommes‐femmes reste inchangé.
En général, les tâches ménagères ne sont pas très appréciées par les personnes qui les effectuent, et plus les
activités sont considérées comme des corvées par ceux qui les font, plus l’écart de participation entre les
hommes et les femmes est important.
Le dossier présente l’évolution du partage des tâches domestiques entre les sexes, en utilisant les enquêtes
Emploi du temps 1986, 1999 et 2010. Le champ de l’étude correspond aux personnes de 15 à 60 ans qui ne
sont ni étudiantes, ni retraitées.
• L'écart de temps consacré aux tâches domestiques se réduit car les femmes y consacrent une heure
de moins par jour qu'il y a 25 ans
L’écart du temps passé à effectuer des tâches domestiques entre les hommes et les femmes s’est réduit de 40
% en 25 ans : 3 heures en 1986 contre 1 heure et 48 minutes en 2010.
Cette baisse de l'écart provient pour l'essentiel d'une baisse du temps passé par les femmes aux tâches
domestiques. En 2010, les femmes consacrent en moyenne quatre heures par jour aux tâches domestiques,
soit une demi‐heure de moins qu’en 1999 et une heure de moins qu’en 1986.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse. Les normes sociales liées au travail domestique ont pu
évoluer. Les foyers sont de mieux en mieux équipés en électroménager et, du fait de la montée de l'emploi
féminin, les ménages pourraient davantage externaliser certains services.
Cependant, si le recours à certains services augmente effectivement (livraison de plats préparés), le recours à
d’autres sont restés stables (aide ménagère rémunérée). Ce recul du temps passé aux tâches domestiques
s'observe aussi nettement pour les femmes au foyer.
Femmes et Hommes ‐ Regards sur la parité 2012
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10. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
• Le temps que les hommes consacrent aux tâches domestiques est resté le même
En 2010, les hommes effectuent 2 heures et 13 minutes de tâches domestiques en moyenne par jour (contre
4h01 pour les femmes), soit une durée équivalente à celles effectuées en 1999 (2h13) et 1986 (2h07). Pourtant,
en 25 ans, leur durée moyenne de travail professionnel s’est écourtée de 32 minutes, en particulier sous l’effet
de la montée du chômage et du passage aux 35 heures.
• Pour les femmes, la baisse concerne surtout les tâches ménagères
Parmi les différentes tâches domestiques (tâches ménagères, soin aux enfants, activités de semi‐loisirs comme
le jardinage ou le bricolage), la baisse pour les femmes porte principalement sur les tâches ménagères. Durant
la dernière décennie, la diminution du temps accordé aux tâches domestiques se constate tout au long de la
journée. Elle est encore plus marquée les matinées des jours de week‐end. La cuisine et le ménage sont alors
moins souvent faits. Hormis les mères de familles nombreuses, le temps libre de la plupart des femmes a
augmenté.
• Statut quo des inégalités entre pères et mères pour les activités parentales
Lorsqu’ils vivent avec leurs enfants, les hommes passent un peu moins d’une demi‐heure par jour à s’en
occuper, contre une heure pour les femmes. Ils leur consacrent en moyenne 9 minutes de plus par jour qu’en
1999, mais l’écart hommes femmes reste stable car les mères leur consacrent aussi plus de temps. Cet écart
reste plus marqué pour les soins de base aux enfants (16 minutes pour les pères contre 46 pour les mères) que
pour les jeux et l’instruction (10 minutes pour les pères, 15 pour les mères).
• Plus les activités sont des corvées, plus ce sont les femmes qui les font
Les tâches ménagères sont aussi peu appréciées par les hommes que par les femmes. Plus de 4 personnes sur
10 qui ont fait du repassage dans la semaine précédant l’enquête jugent que c'est une corvée. Viennent
ensuite le ménage courant et la vaisselle, considérés comme des corvées par 30 % des personnes qui les font.
Faire les courses et la cuisine de tous les jours sont des activités jugées moins pénibles.
Les hommes et les femmes classent selon le même degré de pénibilité les différentes tâches. Ils les classent
également dans le même ordre qu'en 1999. Globalement, si l’on excepte la cuisine de tous les jours, plus les
activités sont considérées comme des corvées, plus les écarts de participation sont importants entre les
hommes et les femmes. Ainsi 66 % des femmes et seulement 14 % des hommes participent ainsi à
l’activité "repassage", considérée comme la plus déplaisante pour les deux sexes.
Femmes et Hommes ‐ Regards sur la parité 2012
07/03/12
11. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
Une majorité des bénéficiaires d’un CLCA à taux plein retravaillent
quelques mois après être sortis du dispositif
Solveig Vanovermeir, Drees
Le complément de libre choix d’activité (CLCA) à taux plein est une prestation familiale versée aux parents
qui ne travaillent plus pour s’occuper de leurs jeunes enfants. Si la plupart des bénéficiaires travaillaient
juste avant d’entrer dans le dispositif et retravaillent quelques mois après leur sortie, la proportion de
personnes occupant un emploi passe, malgré tout, de 72 % à 62 %.
Le retour à l’emploi est plus fréquent quand les personnes bénéficiaires sont diplômées ou qu’elles ont peu
d’enfants. Il est en revanche moins fréquent lorque l'emploi occupé antérieurement était précaire.
Retravailler à l’issue d’un CLCA à taux plein est également plus courant lorsque l’interruption d’activité s’est
faite dans le cadre un congé parental d’éducation. Enfin, le temps partiel est plus fréquent après un CLCA
qu’avant.
• 98 % de femmes, généralement moins diplômées que la moyenne des mères
Le Complément de libre choix d’activité (CLCA) à taux plein est une prestation forfaitaire ; il n’est pas soumis à
conditions de ressources mais le bénéficiaire doit remplir certaines conditions quant à son activité
professionnelle antérieure. La durée de perception du CLCA diffère très nettement selon le nombre d’enfants :
limitée à six mois pour le premier enfant, la prestation peut être perçue jusqu’aux trois ans du plus jeune
enfant à partir de deux enfants.
Bien qu’il ne leur soit pas exclusivement destiné, 98 % des bénéficiaires du CLCA à taux plein sont des femmes.
Les bénéficiaires sont plutôt moins diplômés que la moyenne des mères : 20 % sont au moins titulaires d’un
diplôme supérieur à bac + 2 contre 27 % de l’ensemble des mères de jeunes enfants. Plus les enfants sont
nombreux, moins les qualifications sont élevées.
• 62 % des bénéficiaires retravaillent quelques mois après leur sortie du dispositif
Juste avant leur entrée dans le CLCA, 72 % des bénéficiaires travaillaient alors que 28 % avaient déjà cessé leur
activité auparavant. L’éloignement initial du marché du travail est plus important pour les parents de familles
nombreuses et pour les peu diplômés.
Six à neuf mois après leur sortie du CLCA (entre août et octobre 2009), 62 % des bénéficiaires d’un CLCA à taux
plein retravaillent. Parmi les 38 % qui ne reprennent pas d’activité professionnelle, plus des deux tiers se
déclarent au chômage ou à la recherche d’un emploi.
Femmes et Hommes ‐ Regard sur la parité 2012
07/03/12
12. SOUS EMBARGO
JUSQU’AU 08 MARS À 00H00
La proportion de bénéficiaires retravaillant après le CLCA diminue sensiblement avec le nombre d’enfants. La
part des parents d’un premier enfant qui travaillent passe de 83 % avant le CLCA à 80 % après la sortie soit un
recul de 3 points. Ce recul est de 8 points pour les parents de deux enfants (70 % travaillaient avant, 61 %
après) et de 16 points pour les parents de trois enfants ou plus (65 % travaillent avant, 49 % après).
• Les facteurs clés du retour à l’emploi : la situation initiale d’emploi et le congé parental
Le retour à l’emploi après un CLCA à taux plein augmente avec le niveau de qualification du bénéficiaire (de
51 % pour les personnes sans le baccalauréat à 78 % pour ceux qui ont un diplôme supérieur à bac+2). Il est
moins important pour ceux qui avaient déjà cessé de travailler avant d’entrer dans le CLCA (44 % contre 73 %
de ceux qui ont cessé de travailler juste avant l’entrée).
Les bénéficiaires qui occupaient un emploi « stable » avant leur entrée retravaillent plus souvent quelques
mois après leur sortie : 68 % en CDI contre 46 % en CDD et 38 % de ceux qui avaient un contrat plus précaire
(intérim, stage rémunéré ou emploi aidé).
Le congé parental d’éducation est un dispositif du droit du travail qui permet à certains parents de suspendre
leur contrat de travail pour s’occuper de leurs enfants en ayant une garantie de retour à l’emploi auprès de leur
employeur initial. Ceux qui bénéficient d’un tel congé, en plus du CLCA, retravaillent effectivement plus
souvent après : 69 % contre 42 %.
• Plus de temps partiel après le CLCA à taux plein
Alors que 31 % des bénéficiaires travaillaient à temps partiel avant leur entrée dans le dispositif, ils sont 41 %
dans ce cas quelques mois après leur sortie du dispositif. Avant leur entrée, alors qu’ils n’avaient pas d’enfant,
16 % des bénéficiaires parents d’un premier enfant étaient à temps partiel contre 32 % à la sortie du CLCA. En
plus d'un retour à l’emploi bien moins important, le temps partiel, pourtant initialement plus élevé, augmente
également très sensiblement à partir du deuxième enfant : + 8 points pour les parents de deux enfants et + 7
points pour les parents de trois enfants ou plus.
Femmes et Hommes ‐ Regard sur la parité 2012
07/03/12
13. Profil couleur : Profil d’imprimante CMJN gØnØrique
Composite 150 lpp 45 degrØs
SOUS EMBARGO JUSQU’AU 8 MARS À 00h00
Édition
Femmes et Hommes
2012
Regards sur la parité
Vue d’ensemble
Les âges de la vie : vingt ans d’évolutions 9
Activité, emploi, salaires et retraites : la convergence des situations
entre hommes et femmes s’opère, mais parfois bien lentement 19
Qualité de vie des hommes et des femmes 27
Dossiers
Inégalités entre hommes et femmes au moment de la retraite en France 39
Une majorité de bénéficiaires de CLCA à taux plein retravaillent
quelques mois après être sortis du dispositif 53
En 25 ans, moins de tâches domestiques pour les femmes,
l’écart de situation avec les hommes se réduit 67
Fiches thématiques
1. Population, santé
1.1 Démographie 82
1.2 Couples 84
1.3 Ménages et familles 86
1.4 Immigrés 88
1.5 Santé et recours aux soins 90
1.6 Contraception et IVG 92
2. Éducation, formation
2.1 Scolarisation et orientation 96
2.2 Enseignement supérieur 98
2.3 Diplômes 100
2.4 Formation des adultes 102
sommaire.ps
N:H256STEzf3njy Pierre_donneesRSP_2012Sommairesommaire.vp
lundi 6 fØvrier 2012 16:54:43
14. Profil couleur : Profil d’imprimante CMJN gØnØrique
Composite 150 lpp 45 degrØs
SOUS EMBARGO JUSQU’AU 8 MARS À 00h00
3. Travail, emploi
3.1 Population active 106
3.2 Population active occupée 108
3.3 Chômage 110
3.4 Temps de travail 112
3.5 Conditions de travail et pénibilité 114
3.6 Métiers 116
3.7 Être salarié du privé 118
3.8 Être salarié du public 120
3.9 Travailler à son compte 122
4. Revenus, niveaux de vie
4.1 Salaires 126
4.2 Retraites 128
4.3 Allocations chômage et minima sociaux 130
4.4 Niveaux de vie et pauvreté 132
5. Conditions de vie
5.1 Articuler emploi et famille 136
5.2 Modes de garde 138
5.3 Personnes âgées et dépendance 140
5.4 Cadre de vie, insécurité et condamnations 142
5.5 Culture et loisirs 144
5.6 Vie associative 146
6. Pouvoir
6.1 Fonctions d’encadrement 150
6.2 Représentation politique 152
7. Cadrage européen
7.1 Population et famille 156
7.2 Santé 158
7.3 Éducation 160
7.4 Emploi, chômage, pauvreté 162
7.5 Articuler emploi et famille 164
7.6 Personnes âgées 166
7.7 Représentation politique 168
Annexes
Quelques dates dans l’histoire des femmes 173
Organismes cités dans l’ouvrage 181
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