3. Les situations personnelles
Vous êtes ?
•
•
•
•
Commerçant
Artisan
Prestataire de services
Profession libérale
34
10
8
6
Le total de 58 (au lieu de 48) s’explique par le fait que certaines activités sont
pluralistes (commerçant et prestataire de service par exemple).
Dans le panel retenu, les commerçants représentaient le plus grand nombre des
personnes contactées (environ 60%) mais leurs réponses correspondent à 75% des
retours. Ceci montre donc qu’ils sont plus sensibles que d’autres à la situation locale et
ont peut-être été plus réceptifs à notre démarche.
3
4. Les situations personnelles
En activité depuis ?
•
•
•
Moins d’un an
Entre 1 et 5 ans
Plus de 5 ans
4.16 %
27.01%
68.75%
On voit nettement, dans ces réponses, que les activités récente voire très récentes
sont peu nombreuses. C’est le signe d’une corporation qui se renouvelle assez peu
et lentement. Ce n’est pas obligatoirement l’indication d’une population vieillissante
car on s’intéresse ici à la longévité dans l’activité et non à « l’âge du capitaine ».
4
5. Les situations personnelles
Vous êtes plutôt ?
• En début de carrière 25%
• En fin de carrière
• Période intermédiaire
29%
46%
Ces chiffres sont intéressants car il montrent une répartition très arithmétique
avec environ un quart de débutants, un quart de pré-retraités (si l’on peut dire) et
la moitié dans la phase intermédiaire.
On peut y voir une forme d’homogénéité et se dire qu’il est important d’avoir
majoritairement des personnes en plein cœur de leur cursus et a priori
accrochés à la pérennité de leur activité.
En effet, quand on débute, on peut se dire que si l’expérience ne réussit pas il
sera encore possible de changer de voie et à l’inverse, en fin de carrière, penser
que finalement le plus dur a été accompli et qu’on réussira bien à aller jusqu’au
bout. Pour ceux qui s’estiment au milieu du gué, il est capital d’avoir une vision la
plus claire possible de la situation.
5
6. Les situations personnelles
Depuis 5 ans (si vous êtes concernés) votre activité est plutôt ?
•
•
•
Stable
En progression
En régression
25%
25%
50%
Là encore, la répartition est remarquable par sa symétrie. Il est inquiétant de
constater que la moitié s’estime en perte de vitesse. On peut aller plus loin et
s’intéresser à ce résultat en fonction des réponses à la rubrique précédente.
6
7. Les situations personnelles
Pour ceux qui sont en début de carrière :
•
4.35% s’estiment en situation stable
•
17.4% en progression
•
4.35% en régression
( 16.7% )
( 66.6% )
( 16.7% )
Période intermédiaire
•
13% s’estiment en situation stable
•
13% en progression
•
17.4% en régression
( 30% )
( 20% )
( 40% )
Fin de carrière
•
4.35% s’estiment en situation stable
•
0 % en progression
•
26.01 % en régression
( 14% )
( 0% )
( 86% )
Ce sont donc les actifs en fin de carrière qui s’estiment majoritairement dans la
position la plus défavorable (suivis d’assez près par la catégorie « intermédiaire »).
C’est un mauvais indicateur dans l’optique de la cessation de l’activité, de la
valorisation du fonds de commerce et de sa transmission.
Les chiffres entre parenthèses s’appliquent à chaque « groupe/période »
7
8. Les situations personnelles
Selon vous, cela est-il généralisable à l’ensemble de votre profession ?
•
•
•
Oui
Non
Pas d’avis
37.5%
41.6%
20.9%
Un peu plus d’ un tiers voit ici une particularité catégorielle. Il serait intéressant
(mais on n’a pas l’information) de savoir si cela correspond à des activités plus
précises comme l’alimentaire, l’habillement etc. ou s’il s’agit d’un phénomène plus
général. Une part sensiblement plus importante (41.6 contre 37.5) ne fait pas le lien
avec la spécificité de sa propre activité pour expliquer ce phénomène récessif.
8
9. Les situations personnelles
Généralisable à la situation Loudunaise dans son ensemble ?
•
•
•
Oui
Non
Pas d’avis
54.5%
18.2%
27.3%
Nous avons là une réaction massive pour estimer qu’il s’agit d’une situation très
représentative de notre ville. C’est un signe très alarmant, tant pour les structures
associatives regroupant les professionnels que pour la municipalité elle-même.
Il ne faut pas conclure, bien entendu, que seule Loudun est dans ce cas, mais
pour les interlocuteurs, élus ou interprofessionnels, cela doit être une interpellation
particulièrement criante.
9
10. Arrivée de la zone commerciale
L’offre commerciale devrait être renforcée sur Loudun par l’implantation d’une zone
commerciale. Cela correspond-il à votre attente ?
En tant que consommateur ?
• Oui
43.5%
• Non
52.2%
• Pas d’avis
4.3%
Il est étonnant de voir qu’il y a presque une égalité entre les pour et les contre avec cependant un
avantage aux opposants. Cela montre, à l’évidence, la reconnaissance d’un déficit de l’offre
commerciale, même si la solution proposée peut paraître critiquable.
En tant que professionnel ?
Oui
21.7%
Non
65.3%
Pas d’avis
13.0%
Le score est sans appel. Une large majorité redoute l’arrivée de cette zone. Il
semble évident que pour beaucoup, cela pose la question de savoir si en dehors
d’activités actuellement absentes en centre ville et dont l’arrivée peut se justifier,
on ne va pas également voir apparaître des enseignes concurrençant celles déjà
présentes localement ou précipiter des déménagements entre le centre et la
périphérie, vidant ainsi un peu plus ce qu’il reste de nos rues commerçantes.
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11. Les pistes à exploiter
La dynamisation de vos différentes activités et le renforcement de leur attractivité
dépendrait selon vous (plusieurs réponses possibles) ?
•
•
•
•
•
De la municipalité
37.8%
D’un regroupement des différents acteurs
27.0%
D’interventions extérieures par des professionnels de la communication
D’actions ciblées et répétitives
Pas d’avis
5.4%
21.6%
8.1%
Ici, les % ont été calculés à partir du cumul des propositions, plusieurs réponses étant
possibles. Il est clair que les professionnels attendent beaucoup de leur municipalité pour
les accompagner, les aider et les soutenir. Il lui demandent de faire preuve d’engagement
et d’imagination, sans doute, en lien avec une union efficace entre les différents acteurs.
C’est vraisemblablement le sentiment que la corporation et la ville ont encore beaucoup de
progrès à faire pour que des actions communes portent leurs fruits. L’animation est
également un facteur déterminant. Je pense qu’ici, le souvenir du succès d’actions déjà
réalisées est présent et qu’on en souhaite la pérennisation. Sans doute un bon point pour
la FAE et les instances qui l’ont précédée et peut-être une incitation à pousser plus loin la
réflexion.
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12. Les Relations entre professionnels
•
•
•
•
•
•
La relation entre les différents acteurs économiques du Loudunais vous
paraît-elle ?
Réelle et efficace
6.5%
Insuffisante et peu visible
35.5%
A améliorer
45.2%
Sans effet dans tous les cas
12.8%
Pas d’avis
0%
Ce résultat est également très parlant. Il y globalement peu de monde à nier
l’existence d’un lien entre les acteurs économiques : 1 personne sur 10,
seulement, semble penser que l’interaction entre professionnels , le
regroupement, est inefficace. Mais, pour plus de 50%, elle est insuffisante ou à
améliorer. Ceci laisse penser que toute la place n’est pas prise pour des actions
communes, des développements au travers des associations professionnelles,
des actions et décisions communes.
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13. Lien avec la municipalité
La relation entre les différents acteurs économiques et la municipalité vous parait-elle ?
•
•
•
•
Efficace
Insuffisante
Inexistante
Pas d’avis
8.7%
56.5%
34.8%
0%
La réponse est ici sans appel. Avec plus de 90% des personnes interrogées qui
répondent que cette relation est insuffisante ou inefficace, nous avons la
démonstration que la municipalité a manqué son objectif. Ce chiffre est à
rapprocher du discours du maire de Loudun lors de ses vœux à la population le
14 janvier 2014 où il a affirmé que la municipalité faisait tout ce qui était de sa
compétence pour accompagner, aider et soutenir le commerce local. Il y a une
distorsion énorme entre les assertions du maire et le ressenti des intéressés.
J’imagine ici, que si le litige né du déménagement du marché forain est sousjacent à ces réponses, le mal est beaucoup plus profond. Il n’y a pas eu de réelle
politique municipale en faveur du commerce de proximité, de la fréquentation du
13
centre ville, du développement commercial en boutiques.
14. Lien avec la municipalité
Aimeriez-vous qu’elle vous apporte son concours dans vos relations avec
l’administration, les banques,les organismes sociaux etc..
•
•
•
Oui
Non
Pas d’avis
40.1%
27.9%
32.0%
On sent une forme de regret par rapport au constat de la question précédente :
« C’est vrai que notre relation avec la municipalité est trop distante, mais la
faute lui en incombe. Nous serions heureux de profiter de son aide et soutien
(40.1%) dans de nombreuses occasions et, peut-on supposer, surtout au
moment de l’installation, de la création ».
14
15. Lien avec la municipalité
Aimeriez vous être concertés plus souvent sur :
•
•
•
Les calendrier des manifestations
Les plans de circulation et leurs modifications
Autres propositions
48.3%
48.3%
3.4%
La réponse est on ne peut plus claire. Il y a un important déficit de
communication tant sur le calendrier des manifestations que sur la circulation.
C’est encore la preuve d’une trop grande distance entre la municipalité et les
acteurs économiques, d’un manque important de concertation pour engager des
actions.
Notons que les 3.4% ayant coché « autres propositions » les ont gardées pour
eux et que nous ne pouvons pas en faire état.
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16. L’approche géographique et son impact
La géographie particulière de Loudun et l’accès à son centre vous paraissent-ils ?
•
•
•
•
•
Un handicap
Un atout
Une réalité à exploiter
Une situation sans solution
Pas d’avis
36%
2%
60%
1%
1%
Auriez-vous des suggestions, des propositions, des idées à soumettre aux élus ?
•
•
Oui
Non
69%
31%
C’est de nouveau une rubrique avec des résultats sans équivoque. Deux réponses se
détachent nettement : « handicap » et « réalité à exploiter ». Elles sont à rapprocher de la
rubrique « situation personnelle » (début de carrière, fin ou période intermédiaire).
Pour ceux qui voient un « handicap » dans la situation géographique de note ville, 60% sont
en début de carrière, 20% en fin et 20% en période intermédiaire. Pour ceux qui y voient une
réalité à exploiter, 21% sont débutants, 36.7% en période intermédiaire et 43% en fin de
carrière. J’imagine que plus on reste à Loudun, plus on aime cette ville et plus on devient
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optimiste.
18. IMAGE
-Le sentiment général est qu’il faut rendre à Loudun l’image qu’elle mérite, que nos concitoyens en soient
fiers.
ATTRAIT
-Rendre la ville plus attirante et accueillante pour y favoriser l’accès touristique. A ce niveau, les remarques
fusent sur les problèmes de circulation. Il y a la remarque initiale, plusieurs fois reprise, considérant
qu’actuellement on empêche les automobilistes d’accéder au centre ville. Une fois sur place, se pose le
problème de la circulation et du stationnement. Pour certains, qui voyaient dans une question précédente,
un handicap à la situation géographique de la ville, cette situation a été aggravée par les municipalités
successives qui ont empilé les incohérences.
COMPORTEMENTS
-On en appelle à la discipline individuelle de ceux qui travaillent en centre ville en leur demandant de
stationner leurs véhicules personnels un peu plus loin et laisser un maximum de places disponibles sur les
parkings au profit des touristes et clients potentiels.
AMENAGEMENTS
-Le choix des poteaux et jardinières dans les rues le plus commerçantes est critiqué On suggère leur
suppression et des possibilités de stationnement minute, éventuellement en épi, là où c’est possible.
-Les changements périodiques et inopinés des sens de circulation sont également un sujet d’exaspération
et un frein à l’envie de venir en centre ville.
18
19. Repenser tout cela pourrait permettre de développer ou faire revenir des activités manquantes ou
disparues : poissonnerie, primeurs, végétaux, comme de nouvelles activités (les deux commerces de
cigarettes électronique récemment ouvertes en sont un exemple).
QUARTIERS
-Il faut chercher à recréer une vie de ‘cœur de ville’ mais aussi de quartiers. Loudun Centre ne se résume
pas aux rues Porte de Chinon, Carnot, des Marchands et de la Mairie. D’autres quartiers doivent retrouver
une atmosphère, une âme : Place Porte de Chinon (il n’y a pas que le marché du mardi qui compte), Place
Porte de Mirebeau, Portail Chaussée par exemple. Nous devons nous creuser les méninges pour imaginer
des animations, des interventions qui s’inscrivent dans la durée et la répétition afin de reconstituer du lien.
EXISTANT
-Réfléchir à une politique du bâti inoccupé. Y-a-t-il des solutions pour que la municipalité, en accord avec
les propriétaires créent une sorte de fond d’aide à l’aménagement qui permettrait la remise en état de
boutiques vides pour les mettre à disposition de jeunes entrepreneurs à des conditions locatives
raisonnables ?
ANIMATION
-Malgré la richesse de l’offre en matière de manifestations de tous ordres (expos, concerts, cinéma, etc.)
certains pensent qu’il y a un déficit à ce niveau en direction des jeunes et des jeunes adultes. L’action des
associations apparaît ici désordonnée et sans concertation. Ce reproche est immédiatement suivi de la
remarque sur les innombrables demandes de partenariat ou de soutien faites par ces mêmes associations
auprès des commerçants qui ne voient pas bien souvent les quémandeurs revenir chez eux comme clients.
19
20. PROFESSIONNALISME
-On nous invite à gérer l’activité économique (que ce soit la ville ou des
organismes associatifs) de façon plus professionnelle. Sans doute une façon
élégante pour ne pas dire que certains comportements frisent l’amateurisme
(je pense que cette remarque était plus particulièrement formulée en direction
de la municipalité).
Il y a aussi tout naturellement l’idée de faire venir d’autres entreprises,
créatrices d’emplois , mais c’est ici un souhait que tout le monde formule. Il y a
sans doute beaucoup à réfléchir en direction des PME, TPE, de l’artisanat ou
des services dans cette optique.
Une remarque enfin, gardée pour la fin et qui s’adresse à tous ceux qui sont
en responsabilité ou qui le deviendront : « Ne pas faire de promesses que l’on
ne saura pas tenir ».
20
21. Implication dans la vie publique Locale
Seriez-vous prêt à soutenir une liste de candidats aux
prochaines élections municipales ?
• Oui
• Non
• Pas d’avis
15%
48%
37%
Ces dernières prises de position sont tout naturellement les conséquences de
tout ce qui vient d’être dit. Le sentiment de ne pas être écouté et encore moins
compris par les élus (toutes tendances confondues) aboutit à ce fossé et le
désintérêt des acteurs économiques envers ceux qui se réclament d’une
légitimité à gérer leur quotidien.
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22. Implication dans la vie publique Locale
A vous engager sur une liste ?
• Oui
• Non
0%
100%
C’est l’échec des « politiques » (politiques s’entendant ici comme le terme
désignant ceux qui gèrent la chose publique). La crise de confiance est réelle et
rejoint ce que j’avais dit il y a quelques temps, pensant aux prochaines échéances
électorales, qu’il faudrait en premier lieu restaurer la confiance pour faire renaître
l’espoir ( et je me classe au nombre de ceux qui n’y ont pas réussi pendant le
mandat qui s’achève).
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23. Implication dans la vie publique Locale
S’il s’agissait de ma propre liste ?
•
•
•
Oui
Non
Pas d’avis
18%
59%
23%
Comparées aux précédentes réponses , celles-ci m’ont laissé perplexe. Une liste
« Agir pour Loudun » recueillerait à peu près le même pourcentage d’avis
favorables (18 contre 15 pour une liste non authentifiée) mais susciterait plus
d’avis défavorables (59 contre 48). Notre seul mérite serait donc de réduire le
nombre des indécis. C’est un résultat qui va imposer de larges plages de
réflexion dans les semaines qui viennent.
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