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Introduction :
Christian NORBERG-SCHULTZ né en 1926, diplôme en architecture à la ETH de
ZURICH en1949. Entre1952 et 1953 il fait des études avancées à Harvard university,
Puit à ROME entre 1956et1958 ; et Il devient éditeur de BYDEKUNST a partir de 1963 et
professeur d’architecture à OSLO depuis1966.
Parmi ses ouvrages «Michel-ange sum Arctic » en 1958, «Existence, Space and
architecture » en 1971, « Système logique de l’architecture » en 1963….
LE « GENIUS LOCI » en1979 fait suite à tous ces ouvrages -qui traitent la
question architectural de part son aspect pratique et fonctionnel seulement- en se
focalisant sur les effets psychiques de l’espace et des créations architecturales sur
l’homme, et les influences de l’environnement sur ses processus de production de ses
espaces de vie.
Cette question est développée dans huit chapitres qui s’intitulent:
I- Lieu ?
II-Le lieu naturel
III-Le lieu artificiel
IV-PRAGUE, V-KHARTOUM, VI-ROME (ces trois chapitres sont des exemples de lieus
différents qui nous aident à comprendre ce qui est précédemment développés)
VII-Le lieu
VIII-Le lieu aujourd’hui.
Ces chapitres sont aussi importants les uns que les autres mais le contenu des
trois premiers et des deux dernier m’ont permis de saisir le but et
l’essentiel de l’ouvrage.
I- LIEU ?
1- Le phénomène du lieu :
L’existence quotidienne est faite de phénomènes concrets, soient matériels ou
astres, et d’autres qui sont intangibles tel que les émotions.
Les phénomènes concrets peuvent être constitues d’autres phénomènes ce qui
fait d’eux des phénomènes complexes tel qu’un paysage; il comporte plusieurs
phénomènes complexes (des collines des villages des arbres etc.) et a son tour il fait
partie d’un un milieu plus complexe qui l’englobe avec d’autres paysages.
D’autre part, les faits, les actes et les évènements ne peuvent se concrétiser
qu’on les referant a un milieu ou un espace ou ils se sont déroules (on dit tel chose a
en lieu), cela donne a chaque espace un caractère d’ambiance. Cela fait que dans
l’ensemble du milieu et des faits qui s’y déroulent se forme le lieu.
Donc, le lieu est un espace caractérisé et l’ensemble des lieus forme les villes,
les villages etc.
Le caractère d’un lieu est donné par l’homme selon ses costumes, sa culture, ses
traditions et sa pratique du lieu en plus des données du site naturel. Ce pendant, les
fonctions et les besoins de l’homme sont différents et identifiés, même les plus
élémentaire (manger, dormir) donc les lieus humains aussi sont défirent et identifier. Une
approche analytique des lieus ne permit pas d’atteindre l’intérêt réel de l’architecture et
de l’urbanisme qui est la dimension de la vie quotidienne de l’homme. (Chose oubliée
par les fonctionnalistes).
D’autre part, les phénoménologues approchent la question du quotidien avec peu
de référence à l’architecture, seulement HEIDEGGER dans ses analyses nous permet
de faire la distinction entre les phénomènes naturel et artificiels d’un cote, et entre
l’intérieur et l’extérieur d’un autre cote, car toute construction humaine est une
implantation, un intérieur qui rassemble et qui s’ouvre sur l’extérieur, reliée aux lieu par
une solidité au sol et une élévation au ciel.
En fin, on a le caractère du lieu qui est déterminé par la manière dont les
choses sont faites. En saisissant ces trois points (les milieux, les implantations, les
manières de les réalises) on peut saisir l’esprit du lieu, Le GENIUS LOCI.
2-La structure de lieu :
On détermine la structure de lieu en terme de paysage et d’implantation analyse
selon l’espace et le caractère.
Alors que l’espace indique une organisation en 3D des éléments du lieu, le
caractère lui détermine l’atmosphère générale c’est a dire la propriété la plus
compréhensive de tout lieu, et l’ensemble de ces deux concepts nous forme l’espace
vécu avec leur interdépendance.
L’espace avec ces deux désignations géométriques en 3D et comme champ de
perception reste toujours abstrait, il lui manque l’expérience quotidienne qui lui permet
d’être un espace concret.
Kevin LYNCH définit la structure de l’espace concret par les concepts de nœud,
parcoure, limite et district (domaine, secteur administratif). Ces éléments constituent la
base de l’orientation de l’homme dans l’espace.
L’espace concret est caractérisé par le rapport intérieur- extérieur qui sous-
entend une possibilité d’extension propre aux paysages, et une fermeture qui est propre
aux implantations et qui implique l’existence de limites, ces deux dernières sont
déterminées par les ouvertures (les portes et les fenêtres).
HIEDEGGER dit « la limite n’est pas ce ou la chose cesse mais bien ce a partir
de quoi quelque commence a être ». La fermeture d’un paysage implique un centre a
partir du quel l’espace s’étend en divers directions avec une continuité variable (rythme).
Donc, un espace concret est caractérisé par le rapport intérieur extérieur, limite,
centralité, direction et rythme (aspect perdu dans l’espace des modernistes). Le
caractère dépens de comment les choses sont faites, il dénote l’atmosphère de chaque
lieu aux même temps il a une fonction temporelle induite par les différentes activités qui
s’y déroulent au cours du temps et qui lui donnent des caractères différents.
Les technologies répondent aux exigences pratiques sans prendre en charge le
caractère des lieux, au moment ou les lieux artificiels doivent se référer a la nature selon
les 4 modes suivants: visualiser, compléter, et symboliser, puis rassembler; qui forment
le processus général de l’implantation.
Les implantations et les paysages ont un rapport de figure fond qui est important
de maintenir pour préserver l’identité de l’implantation et celle du paysage.(l’image des
ZUHN nous montrent très bien cette identité perdue de l’espace artificiel et celle de
l’espace naturel les unes dans les autres). Et HIEDEGGER l’illustre bien dans son
analyse du « pont » et il montre que le but de l’architecture est de transformer les sites
en lieux.
La structure du lieu n’est pas une condition fixe, éternelle, les lieux se
transforment mais l’esprit lui reste. Et pour protéger et conserver l’esprit du lieu, il faut
concrétiser ce sens dans un contexte historique toujours nouveaux.
3- L’esprit du lieu :
Le génie du lieu est un concept romain d’âpres d’antiques croyances, chaque
être indépendant a son Genius .Cet esprit gardien l’accompagne dans toutes sa vie, et
même les lieus possèdent un esprit qui les spécifie.
Il fallait donc pactiser avec lui pour y vivre, mais l’homme moderne a longtemps
cru que la technologie l’a libéré de sa dépendance direct du lieu; mais les graves les
problèmes de pollution et de dégradation de l’environnement qu’il a lui-même provoqués
l’ont pousse à ramener le concept de lieu à sa propre place.
K.LYNCH dit « une bonne image du lieu donne à son détenteur un sens de
profonde sécurité émotive » et l’image d’un milieu est constituée par la relation
consciente entre les éléments structurants de la ville, soit les nœuds, parcours, districts
et limites.
D’autre part chaque culture développe un système d’orientation qui évite
l’angoisse de se sentir perdu dans un milieu donné. Et la qualité d’un milieu qui protège
l’homme de l’égarement est définie par K.LYNCH comme étant l’imagibilité : « cette
forme, couleur, ordonnance qui rend plus facile la construction d’image mentale du
milieu au point d’être bien identifier et structure donc assez utiles ».
Donc Il ne suffit pas, que la ville ou le milieu soit bien structuré spatialement pour
faciliter l’orientation et le déplacement de son usagé, mais ils doivent être faits d’objets
concrets qui permettent de s’identifier (éléments de repère).
Et par nature l’homme s’identifie à la partie du monde qui lui semble accessible
qu’il habite et qui définit son chez soi. L’appartenance a un lieu signifie le fait d’avoir un
point d’appuie existentiel dans un sens quotidien concret.
II- Le lieu naturel :
1- Les phénomènes du lieu naturel :
Le lieu naturel est tout espace compris entre la terre et le ciel. Et pour l’habiter
l’homme doit comprendre ces deux éléments et leurs interactions aux sens d’un concept
existentiel qui présuppose l’expression de la signification du milieu naturel en tans que
lieu structuré et organisé, lorsqu’un milieu est signifiant on se sent « chez soi ».
Le paysage naturel n’est pas un flot de phénomènes, mais il a des structures
signifiantes qui constituent les bases de l’habiter, et toute connaissance humaine de la
nature provient d’une expérience d’abord animiste puis objective ; mais il est important
de savoir que la connaissance mythique développée par les anciennes civilisations
(principalement grecque romaine et égyptienne) se regroupe autour de cinq catégories
d’objets fondamentales pour la connaissance concrète de la nature en soit.
Selon les mythes la nature se compose de la chose, l’ordre, le caractère, la
lumière et le temps.
1-La chose :
Elle regroupe les forces de la nature (tous ceux qui est matériel) qui sont en
relation avec les deux éléments de base, la terre et le ciel. Les croyances mythiques
envisageaient la création comme étant le mariage entre la terre et le ciel ; chez les
égyptiens la terre est l’agent porteur de la vie et le ciel a des implications cosmiques.
Dans la nature on concéderait d’abords les montagnes comme étant des
élévations de la terre vers le ciel, elle forme un point de fusion entre les deux, elle
concrétisent des centres donc des lieus, aux quels s’ajoute la consistance de leurs
roches qui les matérialisent; Puis on a la végétation qui est la manifestation de la vie sur
terre, sous diverses formes. Ses différents regroupements forment des lieus sauvages.
Et à l’opposé du lieu, l’eau appartient totalement à la réalité vivante et en tant que fertilité
elle devient symbole de la vie.
Donc la roche, la végétation et l’eau caractérisent le lieu naturel de manière
sacrée et deviennent des centres dans les milieux physiques et elles permettent
l’orientation et l’identification dans les milieux naturels.
2-L’ordre :
C’est l’abstraction d’un ordre cosmique systématique du flux des événements.
Cet ordre est basé sur la parabole solaire et les points cardinaux en principe et il peut
être en rapport avec certains éléments physique importants comme les fleuves les
dépressions de la nature tel que les falaises etc. le Nil qui était l’élément fondateur de
toute la civilisation égyptienne, et les romains ont bien concrétisé cet ordre cosmique
dans par leurs principe de création de toute ville nouvelle selon le traces orthogonales
du cardo et du documanus.
3-Le caractère :
C’est la propriété d’un milieu d’offrir une certaine sensation de protection ou de
menace et les grecs ont personnifie leurs dieux a chaque lieu selon que le lieu inspire de
la beauté, de la peur ou de la dominance...etc.
4-La lumière :
C’est le phénomène le plus en commun et le plus variable dans le temps, la
lumière de lobe et de midi n’est pas la même, et les inspirations qu’elle provoque diffère
constamment selon la quantité de lumière ressue par un milieu donne, elle peut donc
déterminer l’esprit de ce lieu. Elle inspiration du changement selon le temps, ce qui fait
d’elle un élément très rythmique.
5-Le temps :
C’est la dimension de la constance et du changement. Il faut partir d’une réalité
vivante, qui est continuellement représenté comme un lieu particulier, pour comprendre
les effets du temps sur les lieus, car toutes les données d’un lieu changent selon le
temps (les activités, les construction, les occupants etc.) et malgré ça l’esprit du lieu doit
rester.
2-la structure du lieu naturel :
Le lieu naturel se réfère à une série d’environnement a partir des continents et
des nations jusqu'à l’aire ombragée par un arbre; La qualité d’extension qui détermine le
caractère et la propriété spatiale d’un espace est variable. Elle dépend de la topographie
du terrain (le relief), un paysage se forme de lieus subordonnés se subdivisent en lieus
retires archi typiques.
Il est donc important de faire la différence entre la notion d’échelle du relief et de
la structure naturelle qui est décrite par les nœuds, parcours et domaine soit les collines,
les falaises,oued,bassins…etc.
Par contre la notion d’échelle est un moyen de distinction entre les trois niveaux
selon les quel on peut aborder un milieu soit macro, medio et micro, et le medio est
l’échelle humaine, la plus adaptée pour ses implantations. On ne peut ni s’identifier ni
s’orienter dans un milieu naturel que lorsqu’on expérimente ses lieus subordonnés.
3-L’esprit du lieu naturel :
En se basant sur les rapports d’interactions entre la terre et le ciel, on peut
déterminer quatre types de paysages, soient le paysage romantique, cosmique,
classique, et le paysage composite ces quatre ont des esprits et des caractères
atmosphériques différents.
1- le paysage romantique (paysage nordique) :
Caractérise par une terre variable; un ciel constamment changeant avec des
nuages et une lumière filtrée une omniprésence des eaux dans les lieus avec une
grande variété de l’air.
2-le paysage cosmique (le désert) :
Il est caractérise par l’immensité et l’étendu d’une terre dépolies sous un ciel
infinis sans nuage; avec une lumière sans ombre d’un soleil ardent; et un air chaud et
sec.
Ces conditions ont pousse l’homme à penser et à réaliser qu’il existe une force
majeure au-dessous de tous ça qui est le dieu. A ce propos les arabes disent «plus tu
pénètre dans le désert plus tu t’approche du dieu.»La terre du désert n’offre pas de prise
existentielle suffisante et ce qui lui permit d’être habitée ce sont les oasis qui forment
des centres avec toutes les caractéristiques des lieus naturels.
3-Le paysage classique (la compagne de France) :
C’est une composante intelligente entre le nord t le sud avec des montagnes, des
collines des forêts ou toutes les dimensions humaines sont respectes.
Le GENIUS LOC du ce type de paysage se manifeste dons les lieus naturels mis
en valeur par les soins de l’homme, comme les fermes les jardins les champs cultivés
etc.
4- le paysage composite (paysage méditerranéen) :
Compose des trois types précédents de paysage, qui se rassemblent pour faire
une totalité riche en sens.
L’idée du paysage détermine les significations existentielles; en générale, on se
sent perdu dans un paysage étranger, ce qui explique la claustrophobie pour les gents
des plaines qui se retrouvent entre des montagnes et la l’agoraphobie (sensation de
malaise prouvée par les gents des villes en se retrouvant a la compagne).
Seul le paysage classique permit une harmonie, un équilibre entre l’intérieur et
l’extérieur.
III-le lieu artificiel :
1- le phénomène du lieu artificiel :
Depuis le début du temps l’homme a comprit que le fait de créer des lieus n’est
que l’expression de l’essence de l’être et l’univers artificiel ou il vit ne résulte pas de
l’abstrait; Et il ne peut pas être seulement une repense aux exigences pratiques, mais il
doit posséder une structure et il doit incarner des significations qui reflètent sa vision des
milieux naturels en terme de choses, de d’ordre, de caractère, de lumière et de temps.
Le processus utilise pour la traduction de cette vision des lieus, est définit par ces
principaux concepts soit visualiser, compléter, et symboliser alors que le terme de
rassembler se refaire a la transformation du lieu artificiel en un microcosme (il doit
posséder les mêmes caractéristiques que le lieu naturel mais a un échelle réduite qui est
celle de l’homme).
Le rassemblement se fait sous plusieurs formes, les fermes, les villages, les
villes, et les milieux urbains, toutes ces formes peuvent être classes en deux
catégories : la première se rapporte directement a la terre or que la seconde a un
rapport faible voire complètement perdu avec la terre et ses racines semblent venir
d’ailleurs.
L’architecture vernaculaire a un GENIUS LOCI qui coréspandre a celui du lieu
naturel, or que la ville contient l’esprit du lieu et rassemble des significations des
symbolisations qui ont leurs racines ailleurs. Mais c’est tellement générique qu’elle
peuvent être appliquer a tous et a na importe quel lieus crée par l’homme.
2- la structure du lieu artificiel :
Lorsqu’on établie une hiérarchie du lieu artificiel, on trouve qu’a l’extérieur
l’implantation se lie dans sa totalité avec le paysage naturel ou culturel ou elle se trouve
et a son intérieur se trouvent des lieus subordonné soient des places, des édifices, des
rues, etc. qui sont a leur tour subdivises en plusieurs espaces intérieures très intimes,
ce qui implique la notion de prive et de public pour une meilleur connaissance du lieu
dans sa totalité.
La qualité évidente de tous lieu artificiel est bien la fermeture qui peut être plus
ou moins variable selon la concrétisation de ses limites .la fermeture détermine deux
aspects essentiels soit le degré de clôture et le degré d’orientation spatiale (il est
absolument impossible de s’orienter dans le désert sans aucun élément de repère).
Toutes les structures historiques se basent sur la centralité, la longitudinale et
leurs combinant l’ensemble est accentuée par la limitation supérieur des espace
(l’existence des plafonds accentue la troisième dimension de l’espace). Le GENIUS
LOCI des lieus fait par l’homme dépend du comment ces espaces sont-ils en terme
d’espace, de caractère, d’organisation et d’articulation.
3- l’esprit du lieu artificiel :
Il existe des lieus artificiels qui provoquent des sensations intenses et qui sont en
relation directe avec la variété et le mystère des forces de la nature. Ce qui fait qu’on se
retrouve devant des catégories romantiques, cosmiques, classiques, et composite ; bien
qu’elles soient abstraites elles expriment des tendances réelles et elles nous aident à
comprendre l’esprit local.
1- le lieu romantique :
Une variété de forme fantastique, une intimité; un caractère naturel se sont les
caractéristiques des lieus romantiques.
L’espace romantique n’est pas géométrique, il est topologique ; les espaces
urbains présentent des clôtures irrégulières, la ville médiévale et les villes nordiques sont
des exemples ou le caractère atteint son sommé avec les églises totalement en bois et
les maisons a toiture basse (L’architecture de ALVER ALTO).
2- le lieu cosmique :
Uniformité, ordre absolu, rationnel, ordre géométrique, ça caractérise les villes
islamiques, d’égyptiennes ancienne, et romaines. Ces espaces sont d’une grande
hiérarchisés avec une spécificité et une séparation nette entre les espaces publics et
privés de point de vue dimension et organisation.
Dans ces systèmes chaque lieus individuel fait partie d’un ensemble cosmique et
politique aux quel il faut obier.
3-lepaysage classique :
Caractérise par son ordre articule, son organisation compréhensible, architecture
objective avec une présence concrète ni statique ni dynamique. Son symbole est
l’architecture grecque.
4-le paysage composite :
En Europe les synthèses qui ont un intérêt particulier sont bien les cathédrales
gotiques et les palais baroques suburbain là ou les trois précédents types participent, et
le milieu urbain offre plusieurs possibilités d’identification.
Chaque ville doit posséder une catégorie de caractère pour qu’on puisse
s’identifier s’orienter et y habiter (se localiser dans le GENIUS LOCI naturel et le
GENIUS LOCI artificiel).
Ces choses sont bien illustres dans les trois chapitres qui suivent (IV, V, VI) qui
traitent chacun d’entre eux de la caractéristique de ces ville respectives PRAGUE
KHOURTOUME et ROME.
VII-Le lieu :
1-La signification :
Pour être signifiantes et significatives les inventions humaines doivent posséder
des propriétés formelles qui ont des structures semblables à d’autres aspects de la
réalité aussi qu’a l’organisation naturelle, sinon elle finissent par s’isolées a l’intérieur
d’un monde artificiel et perdent tous contacte avec la réalité jusqu’a leur disparition.
C’est réellement une conception grandiose que celle de pouvoir visualiser les
qualités d’un paysage par le moyen d’une structure artificielle et de pouvoir rassembler
plusieurs paysages dans un même lieu. On peut dire que les significations rassemblées
par le lieu constituent son genuis loci.
2-L’identité :
Pour que l’homme installe ses implantations il doit retrouver la notion de clôture
et la nature invite l’homme à s’implanter lorsque le lieu naturel comprend de différentes
choses signifiantes en tans que centralité, parcoure, arbre, eau, (le site naturel de
ROME).
3-L’histoire :
Les recherches démontrent que le monde mobile placerait l’homme à un stade
de développement égocentrique alors que le monde stable et structuré, libère ses
facultés mentales de cet attachement a soit même ce qui le pousse vers le changement
(un changement obligatoire).
Evolution oblige, rien n’est éternel tous change et tous se transforme on ne peut
garder des lieus et des établissements humains que l’esprit le genuis loci qui malgré tous
les changements il reste toujours le même. (exemple de PRAGUE la ou on fait
communiquer les ruelles parallèles pour plus de circulation mais on garde toujours le
même tracé historique de la ville).
Respecter le genuis loci ne signifie pas, recopier les modèles anciens, mais
mètre a jour l’identité du lieu et interpréter ses données de façon nouvelle ; c’est
uniquement ainsi, qu’on peut parler de tradition vivante.
VIII-Le lieu aujourd’hui :
1-La porte des lieux :
Le changement remonte à la deuxième guerre mondiale avec une partielle ou
totale altération des implantations humaines avec une disparition des clôtures et de
densité (rassemblement) dans les implantations modernes qui sont en générale des
édifices dans des espaces verts avec un réel manque de places et de rues (centralité et
longitudinale).
Le résultat général est un assemblage dépourvue d’unité avec une disparition
du rapport figure fond. La continuité des anciennes villes était interrompue, les nœuds,
les parcours et les structures urbaines traditionnelles.
La plus part des édifices modernes n’ont aucun rapport avec leurs environnement
ni leurs systèmes urbains. L’opinion générale des années 20 était « l’architecture
moderne ne doit avoir ni de caractère local ni régionales, elle doit être standard».
2-la redécouverte du lieu :
Après de austères critiques du mouvement moderne et du fonctionnalisme, la
deuxième phase de l’architecture moderne était consacrée a la transmission d’une
individualité aux édifices et aux lieux en tenant compte du milieu et de son caractère
local, (du GENIUS LOCI et de l’espace). ALVER ALTO est l’un des premiers qui ont
voulu donner un caractère local à leur architecture, l’architecture d’A. ALTO était
typiquement finlandaise elle a réussit a libérer l’architecture moderne des abstractions du
modernisme. (Il faut savoir que la Finlande et les USA étaient parmi les pays les moins
touche par le mouvement moderne en architecture).
c’est seulement a partir des années soixante que les maîtres du mouvement
moderne se sont remis en question a propos des réalisations du mouvement en cours,
en particulier LE CORBUSIER avec l’unité d’habitation et l’église de la chapelle qui ont
fait l’exception parmi ses réalisations jusque là, suivit de LOUIS KHAN avec sa fameuse
interrogation « que veut être l’édifice ?» La troisième phase du mouvement moderne a
réalise une série d’œuvres signifiantes qui incite a une récupération du lieu plus
intelligente.
Cela ne signifier pas que la situation actuelle est claire parce qu’elle s’est
soumise a plusieurs tendances d’évolution qui peuvent dégénérer. Joan ULZON a
prouver qu’il peut s’adapter de manière créative a des milieux de caractères diffèrent, et
c’est uniquement en comprenons nos lieus q’on peut participer a faire leurs histoires.
Conclusion :
L’implantation humaine est la concrétisation d’un lieu. Un espace concret est
caractérise par le rapporte intérieure extérieur, les lumière, les directions, la centralité et
le rythme.
Le processus de l’implantation humaine est base sur trois modélisés qui sont :
visualiser, compléter, et symboliser du lieu naturel. Cela oblige l’implantation a faire
l’objet d’une figure fond dans le paysage et qui est important de garder pour préserver
son identité et celle de son environnement a déférentes échelles.
La structure du lieu artificiel se base sur les concepts de nœuds, parcours, domaines et
limites, et la relation entre ces éléments développe un système d’orientation et
d’identification.
Chaque espace doit être dote du caractère de son environnement naturel et
culturelle donc, c’est une manifestation du genuis loci de chaque lieu, ce qui fait que le
but de l’architecture est de transformer des sites en lieus.
Toute ces caractéristiquement de l’espace et de la concrétisation du lieu sont
perdues dans l’architecture moderne qui a crée la majorité de nos espaces actuels, et
qui se développe hors de son contexte d’une manière standard.
En tenant compte de cette réalité et de ce qu’elle devait être, peut on remédier
nos villes ? Et peut on produire des espaces urbains selon les schémas Traditionnels de
la ville qui pourront satisfaire nos besoins pratiques et psychiques et qui pourront
contribuer a la satisfaction des besoins des générations futures ?

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Le lieu

  • 1. Introduction : Christian NORBERG-SCHULTZ né en 1926, diplôme en architecture à la ETH de ZURICH en1949. Entre1952 et 1953 il fait des études avancées à Harvard university, Puit à ROME entre 1956et1958 ; et Il devient éditeur de BYDEKUNST a partir de 1963 et professeur d’architecture à OSLO depuis1966. Parmi ses ouvrages «Michel-ange sum Arctic » en 1958, «Existence, Space and architecture » en 1971, « Système logique de l’architecture » en 1963…. LE « GENIUS LOCI » en1979 fait suite à tous ces ouvrages -qui traitent la question architectural de part son aspect pratique et fonctionnel seulement- en se focalisant sur les effets psychiques de l’espace et des créations architecturales sur l’homme, et les influences de l’environnement sur ses processus de production de ses espaces de vie. Cette question est développée dans huit chapitres qui s’intitulent: I- Lieu ? II-Le lieu naturel III-Le lieu artificiel IV-PRAGUE, V-KHARTOUM, VI-ROME (ces trois chapitres sont des exemples de lieus différents qui nous aident à comprendre ce qui est précédemment développés) VII-Le lieu VIII-Le lieu aujourd’hui. Ces chapitres sont aussi importants les uns que les autres mais le contenu des trois premiers et des deux dernier m’ont permis de saisir le but et l’essentiel de l’ouvrage.
  • 2. I- LIEU ? 1- Le phénomène du lieu : L’existence quotidienne est faite de phénomènes concrets, soient matériels ou astres, et d’autres qui sont intangibles tel que les émotions. Les phénomènes concrets peuvent être constitues d’autres phénomènes ce qui fait d’eux des phénomènes complexes tel qu’un paysage; il comporte plusieurs phénomènes complexes (des collines des villages des arbres etc.) et a son tour il fait partie d’un un milieu plus complexe qui l’englobe avec d’autres paysages. D’autre part, les faits, les actes et les évènements ne peuvent se concrétiser qu’on les referant a un milieu ou un espace ou ils se sont déroules (on dit tel chose a en lieu), cela donne a chaque espace un caractère d’ambiance. Cela fait que dans l’ensemble du milieu et des faits qui s’y déroulent se forme le lieu. Donc, le lieu est un espace caractérisé et l’ensemble des lieus forme les villes, les villages etc. Le caractère d’un lieu est donné par l’homme selon ses costumes, sa culture, ses traditions et sa pratique du lieu en plus des données du site naturel. Ce pendant, les fonctions et les besoins de l’homme sont différents et identifiés, même les plus élémentaire (manger, dormir) donc les lieus humains aussi sont défirent et identifier. Une approche analytique des lieus ne permit pas d’atteindre l’intérêt réel de l’architecture et de l’urbanisme qui est la dimension de la vie quotidienne de l’homme. (Chose oubliée par les fonctionnalistes). D’autre part, les phénoménologues approchent la question du quotidien avec peu de référence à l’architecture, seulement HEIDEGGER dans ses analyses nous permet de faire la distinction entre les phénomènes naturel et artificiels d’un cote, et entre l’intérieur et l’extérieur d’un autre cote, car toute construction humaine est une implantation, un intérieur qui rassemble et qui s’ouvre sur l’extérieur, reliée aux lieu par une solidité au sol et une élévation au ciel. En fin, on a le caractère du lieu qui est déterminé par la manière dont les choses sont faites. En saisissant ces trois points (les milieux, les implantations, les manières de les réalises) on peut saisir l’esprit du lieu, Le GENIUS LOCI. 2-La structure de lieu : On détermine la structure de lieu en terme de paysage et d’implantation analyse selon l’espace et le caractère. Alors que l’espace indique une organisation en 3D des éléments du lieu, le caractère lui détermine l’atmosphère générale c’est a dire la propriété la plus compréhensive de tout lieu, et l’ensemble de ces deux concepts nous forme l’espace vécu avec leur interdépendance. L’espace avec ces deux désignations géométriques en 3D et comme champ de perception reste toujours abstrait, il lui manque l’expérience quotidienne qui lui permet d’être un espace concret.
  • 3. Kevin LYNCH définit la structure de l’espace concret par les concepts de nœud, parcoure, limite et district (domaine, secteur administratif). Ces éléments constituent la base de l’orientation de l’homme dans l’espace. L’espace concret est caractérisé par le rapport intérieur- extérieur qui sous- entend une possibilité d’extension propre aux paysages, et une fermeture qui est propre aux implantations et qui implique l’existence de limites, ces deux dernières sont déterminées par les ouvertures (les portes et les fenêtres). HIEDEGGER dit « la limite n’est pas ce ou la chose cesse mais bien ce a partir de quoi quelque commence a être ». La fermeture d’un paysage implique un centre a partir du quel l’espace s’étend en divers directions avec une continuité variable (rythme). Donc, un espace concret est caractérisé par le rapport intérieur extérieur, limite, centralité, direction et rythme (aspect perdu dans l’espace des modernistes). Le caractère dépens de comment les choses sont faites, il dénote l’atmosphère de chaque lieu aux même temps il a une fonction temporelle induite par les différentes activités qui s’y déroulent au cours du temps et qui lui donnent des caractères différents. Les technologies répondent aux exigences pratiques sans prendre en charge le caractère des lieux, au moment ou les lieux artificiels doivent se référer a la nature selon les 4 modes suivants: visualiser, compléter, et symboliser, puis rassembler; qui forment le processus général de l’implantation. Les implantations et les paysages ont un rapport de figure fond qui est important de maintenir pour préserver l’identité de l’implantation et celle du paysage.(l’image des ZUHN nous montrent très bien cette identité perdue de l’espace artificiel et celle de l’espace naturel les unes dans les autres). Et HIEDEGGER l’illustre bien dans son analyse du « pont » et il montre que le but de l’architecture est de transformer les sites en lieux. La structure du lieu n’est pas une condition fixe, éternelle, les lieux se transforment mais l’esprit lui reste. Et pour protéger et conserver l’esprit du lieu, il faut concrétiser ce sens dans un contexte historique toujours nouveaux. 3- L’esprit du lieu : Le génie du lieu est un concept romain d’âpres d’antiques croyances, chaque être indépendant a son Genius .Cet esprit gardien l’accompagne dans toutes sa vie, et même les lieus possèdent un esprit qui les spécifie. Il fallait donc pactiser avec lui pour y vivre, mais l’homme moderne a longtemps cru que la technologie l’a libéré de sa dépendance direct du lieu; mais les graves les problèmes de pollution et de dégradation de l’environnement qu’il a lui-même provoqués l’ont pousse à ramener le concept de lieu à sa propre place. K.LYNCH dit « une bonne image du lieu donne à son détenteur un sens de profonde sécurité émotive » et l’image d’un milieu est constituée par la relation consciente entre les éléments structurants de la ville, soit les nœuds, parcours, districts et limites. D’autre part chaque culture développe un système d’orientation qui évite l’angoisse de se sentir perdu dans un milieu donné. Et la qualité d’un milieu qui protège l’homme de l’égarement est définie par K.LYNCH comme étant l’imagibilité : « cette
  • 4. forme, couleur, ordonnance qui rend plus facile la construction d’image mentale du milieu au point d’être bien identifier et structure donc assez utiles ». Donc Il ne suffit pas, que la ville ou le milieu soit bien structuré spatialement pour faciliter l’orientation et le déplacement de son usagé, mais ils doivent être faits d’objets concrets qui permettent de s’identifier (éléments de repère). Et par nature l’homme s’identifie à la partie du monde qui lui semble accessible qu’il habite et qui définit son chez soi. L’appartenance a un lieu signifie le fait d’avoir un point d’appuie existentiel dans un sens quotidien concret.
  • 5. II- Le lieu naturel : 1- Les phénomènes du lieu naturel : Le lieu naturel est tout espace compris entre la terre et le ciel. Et pour l’habiter l’homme doit comprendre ces deux éléments et leurs interactions aux sens d’un concept existentiel qui présuppose l’expression de la signification du milieu naturel en tans que lieu structuré et organisé, lorsqu’un milieu est signifiant on se sent « chez soi ». Le paysage naturel n’est pas un flot de phénomènes, mais il a des structures signifiantes qui constituent les bases de l’habiter, et toute connaissance humaine de la nature provient d’une expérience d’abord animiste puis objective ; mais il est important de savoir que la connaissance mythique développée par les anciennes civilisations (principalement grecque romaine et égyptienne) se regroupe autour de cinq catégories d’objets fondamentales pour la connaissance concrète de la nature en soit. Selon les mythes la nature se compose de la chose, l’ordre, le caractère, la lumière et le temps. 1-La chose : Elle regroupe les forces de la nature (tous ceux qui est matériel) qui sont en relation avec les deux éléments de base, la terre et le ciel. Les croyances mythiques envisageaient la création comme étant le mariage entre la terre et le ciel ; chez les égyptiens la terre est l’agent porteur de la vie et le ciel a des implications cosmiques. Dans la nature on concéderait d’abords les montagnes comme étant des élévations de la terre vers le ciel, elle forme un point de fusion entre les deux, elle concrétisent des centres donc des lieus, aux quels s’ajoute la consistance de leurs roches qui les matérialisent; Puis on a la végétation qui est la manifestation de la vie sur terre, sous diverses formes. Ses différents regroupements forment des lieus sauvages. Et à l’opposé du lieu, l’eau appartient totalement à la réalité vivante et en tant que fertilité elle devient symbole de la vie. Donc la roche, la végétation et l’eau caractérisent le lieu naturel de manière sacrée et deviennent des centres dans les milieux physiques et elles permettent l’orientation et l’identification dans les milieux naturels. 2-L’ordre : C’est l’abstraction d’un ordre cosmique systématique du flux des événements. Cet ordre est basé sur la parabole solaire et les points cardinaux en principe et il peut être en rapport avec certains éléments physique importants comme les fleuves les dépressions de la nature tel que les falaises etc. le Nil qui était l’élément fondateur de toute la civilisation égyptienne, et les romains ont bien concrétisé cet ordre cosmique dans par leurs principe de création de toute ville nouvelle selon le traces orthogonales du cardo et du documanus. 3-Le caractère : C’est la propriété d’un milieu d’offrir une certaine sensation de protection ou de menace et les grecs ont personnifie leurs dieux a chaque lieu selon que le lieu inspire de la beauté, de la peur ou de la dominance...etc.
  • 6. 4-La lumière : C’est le phénomène le plus en commun et le plus variable dans le temps, la lumière de lobe et de midi n’est pas la même, et les inspirations qu’elle provoque diffère constamment selon la quantité de lumière ressue par un milieu donne, elle peut donc déterminer l’esprit de ce lieu. Elle inspiration du changement selon le temps, ce qui fait d’elle un élément très rythmique. 5-Le temps : C’est la dimension de la constance et du changement. Il faut partir d’une réalité vivante, qui est continuellement représenté comme un lieu particulier, pour comprendre les effets du temps sur les lieus, car toutes les données d’un lieu changent selon le temps (les activités, les construction, les occupants etc.) et malgré ça l’esprit du lieu doit rester. 2-la structure du lieu naturel : Le lieu naturel se réfère à une série d’environnement a partir des continents et des nations jusqu'à l’aire ombragée par un arbre; La qualité d’extension qui détermine le caractère et la propriété spatiale d’un espace est variable. Elle dépend de la topographie du terrain (le relief), un paysage se forme de lieus subordonnés se subdivisent en lieus retires archi typiques. Il est donc important de faire la différence entre la notion d’échelle du relief et de la structure naturelle qui est décrite par les nœuds, parcours et domaine soit les collines, les falaises,oued,bassins…etc. Par contre la notion d’échelle est un moyen de distinction entre les trois niveaux selon les quel on peut aborder un milieu soit macro, medio et micro, et le medio est l’échelle humaine, la plus adaptée pour ses implantations. On ne peut ni s’identifier ni s’orienter dans un milieu naturel que lorsqu’on expérimente ses lieus subordonnés. 3-L’esprit du lieu naturel : En se basant sur les rapports d’interactions entre la terre et le ciel, on peut déterminer quatre types de paysages, soient le paysage romantique, cosmique, classique, et le paysage composite ces quatre ont des esprits et des caractères atmosphériques différents. 1- le paysage romantique (paysage nordique) : Caractérise par une terre variable; un ciel constamment changeant avec des nuages et une lumière filtrée une omniprésence des eaux dans les lieus avec une grande variété de l’air. 2-le paysage cosmique (le désert) : Il est caractérise par l’immensité et l’étendu d’une terre dépolies sous un ciel infinis sans nuage; avec une lumière sans ombre d’un soleil ardent; et un air chaud et sec. Ces conditions ont pousse l’homme à penser et à réaliser qu’il existe une force majeure au-dessous de tous ça qui est le dieu. A ce propos les arabes disent «plus tu pénètre dans le désert plus tu t’approche du dieu.»La terre du désert n’offre pas de prise
  • 7. existentielle suffisante et ce qui lui permit d’être habitée ce sont les oasis qui forment des centres avec toutes les caractéristiques des lieus naturels. 3-Le paysage classique (la compagne de France) : C’est une composante intelligente entre le nord t le sud avec des montagnes, des collines des forêts ou toutes les dimensions humaines sont respectes. Le GENIUS LOC du ce type de paysage se manifeste dons les lieus naturels mis en valeur par les soins de l’homme, comme les fermes les jardins les champs cultivés etc. 4- le paysage composite (paysage méditerranéen) : Compose des trois types précédents de paysage, qui se rassemblent pour faire une totalité riche en sens. L’idée du paysage détermine les significations existentielles; en générale, on se sent perdu dans un paysage étranger, ce qui explique la claustrophobie pour les gents des plaines qui se retrouvent entre des montagnes et la l’agoraphobie (sensation de malaise prouvée par les gents des villes en se retrouvant a la compagne). Seul le paysage classique permit une harmonie, un équilibre entre l’intérieur et l’extérieur.
  • 8. III-le lieu artificiel : 1- le phénomène du lieu artificiel : Depuis le début du temps l’homme a comprit que le fait de créer des lieus n’est que l’expression de l’essence de l’être et l’univers artificiel ou il vit ne résulte pas de l’abstrait; Et il ne peut pas être seulement une repense aux exigences pratiques, mais il doit posséder une structure et il doit incarner des significations qui reflètent sa vision des milieux naturels en terme de choses, de d’ordre, de caractère, de lumière et de temps. Le processus utilise pour la traduction de cette vision des lieus, est définit par ces principaux concepts soit visualiser, compléter, et symboliser alors que le terme de rassembler se refaire a la transformation du lieu artificiel en un microcosme (il doit posséder les mêmes caractéristiques que le lieu naturel mais a un échelle réduite qui est celle de l’homme). Le rassemblement se fait sous plusieurs formes, les fermes, les villages, les villes, et les milieux urbains, toutes ces formes peuvent être classes en deux catégories : la première se rapporte directement a la terre or que la seconde a un rapport faible voire complètement perdu avec la terre et ses racines semblent venir d’ailleurs. L’architecture vernaculaire a un GENIUS LOCI qui coréspandre a celui du lieu naturel, or que la ville contient l’esprit du lieu et rassemble des significations des symbolisations qui ont leurs racines ailleurs. Mais c’est tellement générique qu’elle peuvent être appliquer a tous et a na importe quel lieus crée par l’homme. 2- la structure du lieu artificiel : Lorsqu’on établie une hiérarchie du lieu artificiel, on trouve qu’a l’extérieur l’implantation se lie dans sa totalité avec le paysage naturel ou culturel ou elle se trouve et a son intérieur se trouvent des lieus subordonné soient des places, des édifices, des rues, etc. qui sont a leur tour subdivises en plusieurs espaces intérieures très intimes, ce qui implique la notion de prive et de public pour une meilleur connaissance du lieu dans sa totalité. La qualité évidente de tous lieu artificiel est bien la fermeture qui peut être plus ou moins variable selon la concrétisation de ses limites .la fermeture détermine deux aspects essentiels soit le degré de clôture et le degré d’orientation spatiale (il est absolument impossible de s’orienter dans le désert sans aucun élément de repère). Toutes les structures historiques se basent sur la centralité, la longitudinale et leurs combinant l’ensemble est accentuée par la limitation supérieur des espace (l’existence des plafonds accentue la troisième dimension de l’espace). Le GENIUS LOCI des lieus fait par l’homme dépend du comment ces espaces sont-ils en terme d’espace, de caractère, d’organisation et d’articulation. 3- l’esprit du lieu artificiel : Il existe des lieus artificiels qui provoquent des sensations intenses et qui sont en relation directe avec la variété et le mystère des forces de la nature. Ce qui fait qu’on se retrouve devant des catégories romantiques, cosmiques, classiques, et composite ; bien
  • 9. qu’elles soient abstraites elles expriment des tendances réelles et elles nous aident à comprendre l’esprit local. 1- le lieu romantique : Une variété de forme fantastique, une intimité; un caractère naturel se sont les caractéristiques des lieus romantiques. L’espace romantique n’est pas géométrique, il est topologique ; les espaces urbains présentent des clôtures irrégulières, la ville médiévale et les villes nordiques sont des exemples ou le caractère atteint son sommé avec les églises totalement en bois et les maisons a toiture basse (L’architecture de ALVER ALTO). 2- le lieu cosmique : Uniformité, ordre absolu, rationnel, ordre géométrique, ça caractérise les villes islamiques, d’égyptiennes ancienne, et romaines. Ces espaces sont d’une grande hiérarchisés avec une spécificité et une séparation nette entre les espaces publics et privés de point de vue dimension et organisation. Dans ces systèmes chaque lieus individuel fait partie d’un ensemble cosmique et politique aux quel il faut obier. 3-lepaysage classique : Caractérise par son ordre articule, son organisation compréhensible, architecture objective avec une présence concrète ni statique ni dynamique. Son symbole est l’architecture grecque. 4-le paysage composite : En Europe les synthèses qui ont un intérêt particulier sont bien les cathédrales gotiques et les palais baroques suburbain là ou les trois précédents types participent, et le milieu urbain offre plusieurs possibilités d’identification. Chaque ville doit posséder une catégorie de caractère pour qu’on puisse s’identifier s’orienter et y habiter (se localiser dans le GENIUS LOCI naturel et le GENIUS LOCI artificiel). Ces choses sont bien illustres dans les trois chapitres qui suivent (IV, V, VI) qui traitent chacun d’entre eux de la caractéristique de ces ville respectives PRAGUE KHOURTOUME et ROME.
  • 10. VII-Le lieu : 1-La signification : Pour être signifiantes et significatives les inventions humaines doivent posséder des propriétés formelles qui ont des structures semblables à d’autres aspects de la réalité aussi qu’a l’organisation naturelle, sinon elle finissent par s’isolées a l’intérieur d’un monde artificiel et perdent tous contacte avec la réalité jusqu’a leur disparition. C’est réellement une conception grandiose que celle de pouvoir visualiser les qualités d’un paysage par le moyen d’une structure artificielle et de pouvoir rassembler plusieurs paysages dans un même lieu. On peut dire que les significations rassemblées par le lieu constituent son genuis loci. 2-L’identité : Pour que l’homme installe ses implantations il doit retrouver la notion de clôture et la nature invite l’homme à s’implanter lorsque le lieu naturel comprend de différentes choses signifiantes en tans que centralité, parcoure, arbre, eau, (le site naturel de ROME). 3-L’histoire : Les recherches démontrent que le monde mobile placerait l’homme à un stade de développement égocentrique alors que le monde stable et structuré, libère ses facultés mentales de cet attachement a soit même ce qui le pousse vers le changement (un changement obligatoire). Evolution oblige, rien n’est éternel tous change et tous se transforme on ne peut garder des lieus et des établissements humains que l’esprit le genuis loci qui malgré tous les changements il reste toujours le même. (exemple de PRAGUE la ou on fait communiquer les ruelles parallèles pour plus de circulation mais on garde toujours le même tracé historique de la ville). Respecter le genuis loci ne signifie pas, recopier les modèles anciens, mais mètre a jour l’identité du lieu et interpréter ses données de façon nouvelle ; c’est uniquement ainsi, qu’on peut parler de tradition vivante.
  • 11. VIII-Le lieu aujourd’hui : 1-La porte des lieux : Le changement remonte à la deuxième guerre mondiale avec une partielle ou totale altération des implantations humaines avec une disparition des clôtures et de densité (rassemblement) dans les implantations modernes qui sont en générale des édifices dans des espaces verts avec un réel manque de places et de rues (centralité et longitudinale). Le résultat général est un assemblage dépourvue d’unité avec une disparition du rapport figure fond. La continuité des anciennes villes était interrompue, les nœuds, les parcours et les structures urbaines traditionnelles. La plus part des édifices modernes n’ont aucun rapport avec leurs environnement ni leurs systèmes urbains. L’opinion générale des années 20 était « l’architecture moderne ne doit avoir ni de caractère local ni régionales, elle doit être standard». 2-la redécouverte du lieu : Après de austères critiques du mouvement moderne et du fonctionnalisme, la deuxième phase de l’architecture moderne était consacrée a la transmission d’une individualité aux édifices et aux lieux en tenant compte du milieu et de son caractère local, (du GENIUS LOCI et de l’espace). ALVER ALTO est l’un des premiers qui ont voulu donner un caractère local à leur architecture, l’architecture d’A. ALTO était typiquement finlandaise elle a réussit a libérer l’architecture moderne des abstractions du modernisme. (Il faut savoir que la Finlande et les USA étaient parmi les pays les moins touche par le mouvement moderne en architecture). c’est seulement a partir des années soixante que les maîtres du mouvement moderne se sont remis en question a propos des réalisations du mouvement en cours, en particulier LE CORBUSIER avec l’unité d’habitation et l’église de la chapelle qui ont fait l’exception parmi ses réalisations jusque là, suivit de LOUIS KHAN avec sa fameuse interrogation « que veut être l’édifice ?» La troisième phase du mouvement moderne a réalise une série d’œuvres signifiantes qui incite a une récupération du lieu plus intelligente. Cela ne signifier pas que la situation actuelle est claire parce qu’elle s’est soumise a plusieurs tendances d’évolution qui peuvent dégénérer. Joan ULZON a prouver qu’il peut s’adapter de manière créative a des milieux de caractères diffèrent, et c’est uniquement en comprenons nos lieus q’on peut participer a faire leurs histoires.
  • 12. Conclusion : L’implantation humaine est la concrétisation d’un lieu. Un espace concret est caractérise par le rapporte intérieure extérieur, les lumière, les directions, la centralité et le rythme. Le processus de l’implantation humaine est base sur trois modélisés qui sont : visualiser, compléter, et symboliser du lieu naturel. Cela oblige l’implantation a faire l’objet d’une figure fond dans le paysage et qui est important de garder pour préserver son identité et celle de son environnement a déférentes échelles. La structure du lieu artificiel se base sur les concepts de nœuds, parcours, domaines et limites, et la relation entre ces éléments développe un système d’orientation et d’identification. Chaque espace doit être dote du caractère de son environnement naturel et culturelle donc, c’est une manifestation du genuis loci de chaque lieu, ce qui fait que le but de l’architecture est de transformer des sites en lieus. Toute ces caractéristiquement de l’espace et de la concrétisation du lieu sont perdues dans l’architecture moderne qui a crée la majorité de nos espaces actuels, et qui se développe hors de son contexte d’une manière standard. En tenant compte de cette réalité et de ce qu’elle devait être, peut on remédier nos villes ? Et peut on produire des espaces urbains selon les schémas Traditionnels de la ville qui pourront satisfaire nos besoins pratiques et psychiques et qui pourront contribuer a la satisfaction des besoins des générations futures ?