2. 1.Définition de la croissance
urbaine
-La notion de croissance comprend l’analyse des
phénomènes d’extension et de densification des
agglomération .
-l’observation des agglomération passe par plusieurs
stades successifs pour atteindre leur état actuelle.
C’est objectifs :
1-la compréhension de la structure urbaine et son
fonctionnement .
2-permet d’avoir une vision globale sur la ville.
4. 1-Croissance linéaire:
• La croissance de l’ensemble s’effectue selon une
direction déterminée (axe de croissance).
• Définition de la ligne de croissance:
C’est le support d’une croissance qui s’effectue selon
une seule direction.
Ligne de croissance
5. Vue aérienne d'Anvers
La cathédrale Notre-dame
d'Anvers est l'une des plus
grandes églises de style
gothique de Belgique
6. Types de lignes de croissance:
La ligne
effectuer selon une seul direction
la route le long
de laquelle croit
l’agglomération
rivière
canal,voie
ferrée,autoroute
vallée
7. • Types de lignes de croissance:
– a)Lignes de croissance naturelles:
• Elle sont inscrites dans le site avant que la croissance ne
s’effectue.
• Exemple :
• Le rôle des anciens chemins dans la forme ultérieure des
agglomérations.
– b)Lignes de croissance artificielles:
• Elle sont projetées et réalisées au début d’une phase
d’extension.
8. – b)La croissance multidirectionnelle
(polaire ):
-La croissance s’effectue à partir d’un pôle.
• C’est l’origine ,le 1er groupement à partir duquel va
s’opérer le développement de l’agglomération ,et le point
de référence du développement .en général le centre
d’une ville est un pôle ,il peut être un monument ou un
carrefour .
10. c) Combinaison et conflit:
• Dans la réalité ces deux modes peuvent s’appliquer au même
territoire:
• 1-à des niveaux différents (combinaison)
• Parmi les multiples directions possibles, certaines sont déterminées
et ordonnent le tout( croissance radioconcentrique), la croissance
de l’ensemble est diffuse mais chaque partie est réglée par une
croissance linéaire.
• Sur un axe général de croissance les sous-ensembles se
développent dans toutes les directions.
• La croissance de l’ensemble est linéaire et saccadée (urbanisation
en grappe).
• 2-au même niveau (conflit)
• Il y a concurrence locales deux modes de croissance.
11. Les limites de la croissance:
- Barrières de croissance.- Barrières de croissance. Bornes deBornes de
croissance.croissance.
Barrière
géographique
Barrière
artificielle
Barrière
administrative
Seuils deSeuils de
croissancecroissance
12. Barrières de croissance
• Une barrière est un obstacle à une croissance
organique ou à une somme de croissance linéaires,
elle s’oppose à la propagation du tissu. Elle peut
être constituée par:
• un obstacle naturel (ligne de relief, cours d’eau, lac,
forêt, etc.)
• un obstacle artificiel (enceinte fossé, route, voie
ferrée, ligne HT, conduite forcée, etc.)
• un obstacle administratif et juridique (changement
de commune ou de département, grand domaine,
zone protégée, zone non aedificandie, périmètre
ZAD,etc.).
• une autre agglomération.
13. Exemple de: barrière géographique
la mer.
Exemple de: barrière
administratives
Carte de B.E.O limite administrative Exemple de barrière
géographique: « Oued El
Hamiz »
Carte de Bordj El Kiffan.
ECH:1:7000
14. Une borne
• est un obstacle à une croissance linéaire;de façon
générale, un accident sur un axe de croissance joue le
rôle de borne pendant une période donnée.
• Elle peut être constituée par:
• Un accident naturel (gué, rupture de pente) ou créé
(détour, carrefour, édifice,etc.) c’est souvent le point de
franchissement de la barrière (porte de ville, pont,etc.).
• Le pôle de croissance opposée (hameau, gare,etc.).
born
e
15. 2.a.Le seuil de croissance:
• Chaque type d’agglomération est compris dans une
fourchette de population à l’intérieur de laquelle
l’équilibre entre les distances, les équipements, la
situation démographique s’établit harmonieusement.
Une structure propre à chaque type permet cet équilibre.
La borne supérieure de l’intervalle correspond à un seuil
au-delà duquel l’agglomération change de nature et
modifie sa structure.
16. Franchissement de l’obstacle:
• C’est le passage d’une coupure ville / compagne
à ville/ faubourg.
• Ce passage est du à la saturation du tissu
ancien à l’intérieur,ou toutes possibilités de
croissance interne sont bloquées ,par contre
l’extérieur est un tissu nouveau encore lâche.
• Éclatement au-delà de la borne d’une
croissance linéaire et ordonnée.
• Bourgeonnement sur la borne.
18. Suppression de la barrière:
1-La barrière est supprimée après la création du
quartier extérieur sans un aménagement spécifique,
la coupure persiste.
2-Après la création du quartier extérieur, la barrière est
remplacée par un élément structurant qui ordonne
l’espace urbain et relie les quartiers de part et
d’autre (enceinte remplacée par boulevard, canal ou
voie ferrée recouverte,etc.)
3La barrière est supprimée avant la création du
quartier extérieur et remplacée par un élément
structurant qui ordonne la nouvelle croissance .
19. • a)changement de structure :
– le passage d’une structure à pôle unique à une
structure à plusieurs pôles et du à la transformation
de borne en un pôle .
20. Les modes de croissance :
Croissance continue:
• Elle se caractérise par le fait qu’à chaque stade du
développement, les
extensions se font en prolongement directe des
parties déjà construites.
• La forme de l’agglomération reste unique,
déterminée par une limite identifiable.
• L’extension se fait dans une direction principale ou
dans de multiples directions
21. Croissance discontinue:
• Elle se présente comme une
organisation plus globale du territoire,
ménageant des coupures (végétales/
agricoles) entre les parties anciennes et
les extensions, et par l’éclatement de la
ville dans l’urbain.
22. Changement de structure et modification
de la barrière:
• a)changement de structure :
– le passage d’une structure à pôle unique à une
structure à plusieurs pôles et du à la transformation
de borne en un pôle .
• b)Modification de la barrière:
– Les différents cas lors du franchissement de la
barrière:
– 1) l’extension de l’agglomération s’effectue sans
modification ,la barrière subsiste et introduit une
coupure dans le tissu,la parti la plus récente
s’organise de façon autonome à partir des tracés
antérieurs.
24. Bab el oued Bab el Bahr
Bab Djezira Bab Azzoun
Bab Djedide
25. • BAB EL OUED : LE FAHS (AVANT1830) :
• Avant 1830, B.E.O n’était qu’un territoire extra-
muros, le Fahs détient son nom de la porte Nord
Ouest de la Médina. A partir de laquelle partait
deux routes ; l’ancien chemin romain, qui est la
route de Cherchell (actuel Avenue commandant
Mira), et la route de la Bouzareah, (actuelle
Avenue colonel Lotfi). A cette époque le fahs
était constitué de vastes terrains agricoles, la
seule construction fut la maison du Dey,
entourée par ses jardins, sur l’emplacement
actuel de l’hôpital Maillot.
26. Rempart
Fort Neuf
Fort des 24h
Cimetière Juif
Embouchure
du Oued
Jardin du Dey
Fort des Anglais
Amirauté et phare
29. Durant cette période, l’unique centre urbain était la Médina,
l’actuel Casbah, ceinturée par des murailles. Bab El
Oued n’était qu’un territoire extra-muros, le Fahs
constitué de vastes terrains non urbanisés qui
communiquaient avec médina par sa porte. La seule
construction importante étant la maison de campagne du
Dey, entourée de ces Jardins.
30. • -Du coté défensif, présence de deux forts : Fort
des 24 h, Fort des Ordures ainsi que des
Batteries de défenses.
• -L ‘existence de deux axes : Chemin front de
mer, Chemin
31. • Bâb El Oued dont le nom nous vient de “Oued M’Ghessel” était
considéré comme la campagne a vocation agricole .Cependant on
y trouve la demeure secondaire du Dey avec l’hôpital, et toutes les
activités commerciales nuisibles pour la ville ainsi qu’un ensembles
de cimetières juif, chrétien et musulman
• On notera la présence d’une préstructure qui conditionnera la
future structure de Bâb el oued
• La route de Cherchell « act : Avenue Commandant Mira » ancien
chemin romain qui longe le front de mer pour relier la médina a
l’ouest du pays
• La route de Bouzarèha « act : avenue colonel Lotfi » reliant la
médina au hauteur de Bouzarèha
• On relevra la présence de deux forts
• le fort des 24h « Bordj Boulila »
• le fort des Ordures et le fort des Anglais
• Se qui confère a Bâb El Oued un rôle défensif et périphérique
32. • 1-2-2 BAB EL OUED LE FAUBOURG
(1830 – 1890)
• Après l’occupation d’Alger en 1830 un
nouveau régime avec un nouveau mode
urbain et architectural s’imposa en Algérie
33. • 1834 nominations du gouverneur d’Alger confirmé en
1841
• 1839 la décision est prise d’étendre les limites de la ville
• 1841 la nouvelle enceinte la porte d’Isly à 1km du coté
sud jusqu’a la nouvelle porte de Bâb El Oued a 500m du
coté nord
• 1843 recouvrement de oued M’Ghessel et édification du
lycée impérial « act lycée Emir Abdel Kader » ainsi que
la plantation du jardin des Condamnés (marengo)
• 1845 destructions du mur du fort des 24h remplacé par
L’Arsenal1848 l’édification de la cité Bugeaud le 24 mai
1848 date a la qu’elle le ministre donna son Approbation
du plan Guiochin avec le développement de Bâb Azoun
–Bâb El Oued- Isly
• 1849 l’édification de l’hôpital militaire
• 1871 inaugurations du chemin de fer pour relier Alger à
Oran et pour désenclaver Bâb El Oued
34. BAB EL OUED 1950-2003
Après la seconde guerre mondiale, la crise de logements s’intensifie, la solution fut
de construire sur des terrains peu coûteux et accidentés, ceux des hauteurs.
1950 : Construction de la piscine d’El Ketteler
Création du plateau Ferhani
1954 : Construction de la Cité Eucalyptus
1980 : Construction de l’hôtel El Kettani
1998 : Aménagement d’une promenade front de mer
2001 : Bab El Oued a connu l’une des plus grandes catastrophes naturelles dues
aux intempéries. Ses pluies diluviennes ont emporté des centaines de morts vers
la mer. Nous commérons désormais cette fatidique date pour rendre hommage
aux morts.
2002 : Les destructions provoquées car ses inondations se trouvent
essentiellement au niveau de la Cité Bugeaud, le plus ancien tissu du quartier, ou
passait l’Oued M’ghassel recouvert depuis 1873.
Ses poches vides au niveau du quartier, ont été remplacés par des places qui se
trouvent toute limitées à ouest par l’avenue colonel Lotfi :la place du Triolet, la
place des trois horloges ainsi qu’une autre place se trouvant à mis chemin de ces
dernières.
2003 : Stade Ferhani, projet en cours par le BEREP