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Plan de travail :
Introduction.
I. Aspect physique :
1. Situation
2. Morphologie
3. Climat
II. Présentation
III. Aperçu historique
IV. Aspect sociologique
1. La culture
2. Mode de vie
3. Organisation sociopolitique
4. Pratiques sociales
V. Interprétation des éléments sociologiques
physiquement
1. intimité
2. égalité sociale
3. Centralité
4. cohésion
VI. Le poids du changement
Conclusion
Bibliographie
1
Introduction :
Avec le temps qui passe, tout les objets du passé tels qu’ils en soient,
un trésor de fables et d’images ou une richesse d’objets et de matériels
devinent la mémoire de la nation, l’image de sa culture, ou simplement
son patrimoine. Et comme l’architecture a été toujours l’esprit,
L’essence de la culture, ne s’exprime à travers elle que cette mémoire
collective notamment par le vernaculaire, qui n’est que l’architecture du
peuple pour lui-même ou il inscrit tous ces besoins et désirs loin de toute
Ornement et sans se soucier trop des contrainte qu’impose la nature.
PROBLEMATIQUE :
Quelles sont donc les logiques d’implantations de ces habitations.
Et quels sont les éléments sociologiques les plus interprètes
à travers, et que reste-il aujourd’hui ?
I. ASPECT PHYSIQUE :
I. 1-Situation :
1) le m’zab:
La région de m’zab est située au nord du Sahara Algérien,
à 600 km au sud d’Alger, elle est délimité par :
 Laghouat au Nord,
 El beyed et Adrar à l’Ouest.
 Tamanrasset au sud,
 Ouergla a l’Est.
2
Elle est suporteé par le plateau de la hamada sur sa portion Nord
comprise entre 32° et 30° de latitude Nord et 3°, 45° de longitude
Est son altitude moyenne est se 500 m.
2) La Kabylie:
La Kabylie est localisée dans l’atlas au melieu du nord Algérien,
Délimitée par :
 La mer méditerranéenne au nord
 La Metija a l’ouest
 Skikda, au sud Ouest.
 le bassin de Bordj –bouaririd, le Nord de Bouira et Jijel et le
Nord Ouest de setif.
 au sud les montagnes de Tizi ouzou, Bejaia et à l’Est
boumerdes
I. 2-Morphologie :
1.1. La Kabylie :
La Kabylie est une région accidentée, parcourue d'ouest en est par
deux chaînes de montagnes se rejoignant à leurs extrémités. Composé
essentiellement de 59% de montagne avec bandes parallé le nord
Sud, 35% de collines dont les pentes sont supérieurs à 25°...
3
Dans la partie sud se dresse le massif le plus imposant, culminant à
Lalla-Khedidja (2 308 m). La seconde chaîne de montagnes de la
Kabylie, qui porte souvent le nom de tribus peuplant ses versants est
appelée communément chaîne du littoral, suit la côte entre Dellys et
le nord de Bejaia. Elle est moins imposante que la première dont elle ne
constitue que les prolongements en direction du nord. En effet, il n'y a
guère de véritables plaines (6% de plaines) entre ces deux massifs.
Chaînons et mamelons se rejoignent de part et d'autre, s'enchevêtrent et
se confondent de sorte que l'ensemble se présente sous la forme d'une
masse compacte, d'une vaste plate-forme à laquelle on accède par un
petit nombre de déchirures qui en constituent les vallées les plus larges.
Le sol en est pauvre, mais suffisamment arrosé pour permettre
une mise en valeur de chaque pouce de terrain par une population en
surnombre d'agriculteurs sédentaires.
1.2. Le M’Zab :
La vallée du M’Zab se situe sur un plateau rocheux appelé
« Hamada ».Ce plateau est formé par des calcaires durs,
il est découpé en vallées et ravins qui s’enchevêtrent les unes dans
les autres, c’est a ce phénomène que la vallée doit son nom de chebka
« filet ».ce plateau est ouvert du Nord-Ouest et du Sud-est, pour laisser
passer l’Oued du M’Zab
I. 3-Le climat:
4
1.3. Kabylie : la Kabylie est une région appartenante au climat
mediterranien, caractérise par deux grandes saisons :
• Hiver doux
• Eté chaud et sec (+ 40°C) correspondant aux plaines et
vallées.
• Dans la zone de montagne on voix des gelées fréquentes
en hiver (-5°C),
2) le M’Zab :
Le M’Zab est caractérisé par un climat aride et avare,
• Les températures moyennes journalières enregistrées
sont :10°C en Hiver, 33°C en été .avec amplitudes de 17°C.
La moyenne annuelle des pluits est de 20 à 30mm.
• Les vents d’hiver Nord-ouest sont froids et humides.
• Les vents d’été Nord-est sont secs et chauds.
• Les vents du sable du Sud-ouest.
Conclusion :
En analysant le site, la morphologie et le climat des deux régions,
en constate que les deux sites représentent plus de contraintes
naturelles que D’avantages.
Alors quelles sont les raisons qui ont poussées les deux peuples à
s’adapter à toutes ces contraintes ?
5
II. Présentation :
1)la Kabylie :
Les Kabyles vivent encore groupés en villages généralement assez
importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d'âmes et ne descendant
que rarement au-dessous de cinq cents, et bâtis sur les pitons de
montagnes ou sur les sommets de mamelons séparant les vallées. Qu'ils
soient de forme allongée ou circulaire, ils ont été conçus de façon à
pouvoir être efficacement défendus, du moins avant que l'artillerie ne
fasse son apparition. Ils portent le nom de touddar, pluriel de taddart
(vie, du radical dr, vivre, que l'on retrouve avec ce sens dans tous les
dialectes berbères). Les maisons, toutes en dur, généralement sans étage,
couvertes de tuiles rouges, s'écrasent les unes sur les autres au point que,
vues de loin, elles donnent l'impression de n'en former qu'une seule,
immense. Le village, zébré à l'intérieur par de nombreuses impasses,
souvent taillées dans la roche, ne s'ouvre sur l'extérieur que par deux ou
trois rues. Il est très rare qu'il soit entouré d'une muraille.
2)le m’zab :
Les Mozabites (ou Mzabites) occupent dans le Sahara septentrional
et central, à une centaine de kilomètres au sud-est de Laghouat,
un territoire de quelque 8 000 km2. La Chebka (filet), nom qui désigne
au sens géographique, un paysage original de plateau calcaire déchiqueté,
raviné par les vents de sable et par les eaux et parsemé d'entablements
6
résiduels. Cinq villes groupées sur neuf kilomètres le long de l'oued
M’Zab, constituent le M’Zab, proprement dit.
III. aperçu Historique
1) la Kabylie :
Habitée depuis la plus haute antiquité, la Kabylie recèle des vestiges
de toutes les civilisations préhistoriques, elle a vue Succéder toutes les
civilisations l’une après l’autre : les Phéniciens, les romains,
les vandales, les byzantins, les Arabes, les turques et enfin les français,
c’est dans le but de fuir Toutes ces occupations, qu’ils se sont réfugie
dans les Montagnes, et être obligés de s’adapter à ces dures Conditions
climatiques et morphologiques.
L'historien des Berbères, Ibn Khaldun, fournit des indications
précieuses sur la formation et l'évolution du bloc montagnard kabyle
entre le VIIIe et le XIVe siècle. Jusqu'au XIe siècle,
Le domaine kabyle s'étendait sur un vaste territoire compris entre
Annaba (Bône) et Cherchell au nord, et les monts sahariens au sud.
Trois groupements berbères importants s'y côtoyaient, unis par un même
dialecte et des alliances politiques plus ou moins durables : les Sanhadja
à l'ouest de Dellys, les Zouaoua à l'est jusqu'au port de Béjaia (Bougie)
et les Ketama entre ce dernier et celui de Annaba. À partir de la seconde
moitié du XIe siècle, il ne cessera de se rétrécir, d'abord sous les coups
de boutoir des Arabes (Banu Hilal et Banu Soulaym) venus d'Égypte,
7
ensuite sous la pression des dynasties berbères qui se succédèrent en
Afrique du Nord entre le XIIe et le XIVe siècle. Plus ouverts l'Est,
L’Ouest et le Sud en souffrirent tout particulièrement. À la fin du siècle,
il ne restait plus des trois grandes confédérations que celle du centre,
la Zouaoua, amputée de ses hauts plateaux, mais héritant sur ses flancs
de quelques débris des territoires peuplés par ses anciens alliés dont elle
reçut le flot de réfugiés. Elle occupait alors un quadrilatère compris entre
l'oued Agrioun à l'est, l'oued Boudouaou à l'ouest, la Méditerranée au
Nord, et une ligne allant de Sétif à Sidi-Aïssa au sud.
2) le M’Zab :
Les Mozabites sont une communauté religieuse créée par l'énergie
d'une petite secte, les ibadites (ibadiyya) ; celle-ci constitue l'une des
branches du kharidjisme (al-khawa rij, les sortants), le plus ancien
Schisme de l'islam, qui fut un temps la doctrine au nom de laquelle les
Berbères luttèrent contre les Arabes et redevinrent maîtres de la partie
orientale du Maghreb. Pourtant, dès 761, les ibadites du djebel Nefousa,
qui avaient triomphé sous la conduite de leur premier imam Abû
l-Khattab, perdaient l'Ifriqiya, ou Tunisie, d'où le schisme fut extirpé.
Chassés de Kairouan, les ibadites construisirent sous
L’imam Ibn Rostem un autre empire autour de Tahert, qui devait rester
l'« état de gloire » de la secte vouée par la suite à la « voie du secret ».
Après la chute de Tahert (910), les ibadites se retirèrent dans le Sahara
algérien et tunisien ainsi que dans l'île de Djerba; certains fondèrent dans
les environs de l'oasis d'Ouargla divers établissements, dont
8
Sed rata, qui fut, au Xe siècle, une capitale prospère. Chassés à nouveau,
les ibadites cherchèrent dans la Chebka du Mzab l'asile enfin inviolable.
Le pays était situé en dehors des courants d'échanges sahariens, mais les
Mozabites surent y attirer des caravanes et développer des palmeraies.
Ainsi purent-ils survivre.
L'isolement, l'interdiction faite aux femmes d'émigrer et l'exclusivisme
religieux imposant une stricte endogamie a fini par créer une ethnie au
type physique bien reconnaissable. Ce sont des berbérophones : leur
dialecte, qui appartient au groupe « zenatiya », ne s'écrit pas.
Beni M’Zab sont venu s’établir dans cette vallée Pratiquement vierge,
pour réaliser exigences d’une religion, d’une philosophie et d’une vie
sociale, donc concevoir un établissement humain.
Conclusion :
 sécuritaires, les kabyles, comme les
Mozabites ont été obligés de s’adapter à des conditions
assez durs pour bâtir des établissements où ils ont pu inscrire
toutes les spécificités sociales et culturelles.Mais qu’elles sont
ces spécificités ?
IV. aspect sociologique
A-la culture :
1) la Kabylie :
La Kabylie est une société musulmane, d’une langue berbère
Cette région est caractérisée par des mœurs et rites propres a elle.
Il règne dans cette société une solidarité chaleureuse et une vie
9
Commune des familles, en veillant bien sur à sauvegarder leur intimité
et traditions au cour des générations.
2) le M’Zab :
Les mozabites sont de dialecte berbère formant une minorité
religieuse La société est très soudée, très équilibrée et tous ça s’exprime
par L’unité, l’égalité sociale et religieuse.Les mozabites
tiennent à leurs signes distinctifs (tenue, langue, architecture, et mode de
vie).La vie est régie par des règles strictement respectées par tous ;
La famille est patriarcale, patrilinéaire et monogame ; Conservateurs : ils
cachent leurs femmes.
B- mode de vie :
1) la Kabylie :
La société kabyle a une forte relation avec son milieu. Elle a une
relation directe avec la nature, ça apparaît bien par :
- Le travail de la terre : l’agriculture et jardins potagers (tibhirt) ;
-l’élevage et la récupération des déchet animals pour l’agriculture ;
-l’utilisation de la terre et la pierre dans la construction ;
-l’utilisation de la laine animale et leur peau.
2) le M’Zab :
Les femmes mosabites ont toujours un espace réservé pour le
tissage à l’intérieur de la maison. Les hommes pratiquent souvent le
commerce dans la vallée, chaque maison réserve un petit endroit prés de
l’entrée pour la chèvre pour son lait et le ramassage des restes
alimentaires.
10
Conclusion :
Les conditions sociologiques et physiques, ont fait que les mozabites
n’ont pas une forte relation avec leur extérieur, contrairement aux
kabyles, qui ont une relation très forte avec celui-ci car, ils passent
la plus part de leur temps à l’extérieur.
c-Les pratiques sociales
1) la Kabylie :
Plusieurs espaces permettent aux kabyles de réaliser leurs
pratiques sociales :
a)tajmaat : lieu réservé aux hommes (discutions,
réunions, réception…)
b) tiwizi : c’est l’une des pratiques les plus importante, elle montre
bien la solidarité des kabyles.
c) l’djama ‫ع‬ (la mosquée) : endroit où se fait la pratique religieuse.
d) souk (le marché) : hebdomadaire, lieu d’echange commercial, il
réunit plusieurs villages.
e) tala (la fontaine) : c’est le lieu fréquenté par les femmes, leurs
permettant de discuter en faisant leurs travaux.
f) timaassart (huilerie traditionnelles) : le lieu où se fait la phase
finale de l’obtention de l’huile d’olive.
11
2) le M’Zab :
comme pratiques sociales on a :
a)la solidarité : c’est l’une des pratiques sociale les plus importante
qui montre bien l’application de la religion dans la vie en communauté.
b) la mosquée: c’est le cœur de la ville, de part sa situation et son rôle
sociologique (réunion, rendez-vous…)
c) le marché : c’est le lieu d’echange commercial, c’est aussi le lieu de
Communication pour les hommes.
d) la terrasse : c’est le lieu de rencontre pour les femmes.
e) le cimetière : c’est la ville des morts, située généralement en dehors
de la ville.
d- Organisation sociopolitique et politique ;
d-1 sociologique :
1) la Kabylie : L’unité de base, dans la formation de la société est
La famille dont le regroupement forme ce que l’on appelle
« adrum ».plusieurs iderman donnent naissance a « tadart » ou bien
le village, ensuite c’est l’aarch qui à son tour le regroupement plusieurs
villages.
2) Le M’Zab : tout comme la société kabyle, l’unité de base de
12
la société est la famille.L’ensemble des familles forment la « aachira ».
Plusieurs aachira forment l’ « aarch »
d-2 politique :
1) la Kabylie :
 Tajmaat : était l’institution politique qui régissait la vie
Communale, composé des vieillards et les chefs d’Iderman, car chaque
Adrum a un représentant appelé ttamen n wedrum, ensuite l’ensemble
est présidé par ttamen n taddart qui est l’un des leurs.ils ont
des assemblées chaque semaine au niveau de tajmaat, pour discuter des
différents problèmes et assurer la gestion des biens de l’ensemble
du village.
2) M’Zab : la ponsée politique occupe une place importante dans la
doctrine des Ibadites. C’est un véritable état qui tire ces lois de la
« Chariaa ».
Les institutions politiques qui guident le M’Zab sont :
 majlis ammi said : constitution confédérale qui gouverne à
L’échelle des 7 villes, composée de « cheiks »
El-Halaga : elle comprend ‘12’ membre, présidée par le cheik
Baba.Chacun se trouve chargé d’une responsabilité le mouadine,
Imam, Amin Al mal, le cadi, le mufti et quelques uns chargés de
l’instruction et du culte.
 Conseil Timsridines : Cette organisation féminine est régit par
13
La Halga. Elle s’occupe de l’instruction et des toilettes funéraires au
pris des femmes.
Conclusion :
Avec une organisation sociale presque similaire, Mozabites
contrairement aux kabyles, ont fondé un véritable état avec un système
democratique qui puise
ses lois de la chariaa, par contre les kabyles, n’ont mis en place qu’une
organisation villageoise.
V. interprétation des éléments
sociologiques physiquement
1-intimité :
1) La Kabylie
• Au niveau du village : l’intimité au niveau du village se
manifeste par plusieurs seuils :
 Premier seuil *tajmaat* : se trouve à l’entrée du village.
C’est l’espace d’accueil pour les étrangers et elle leurs sert d’abri.
 Deuxième seuil*l’hiérarchisation des voiries* : car on
trouve toujours la Rue principale qui mène généralement à
Tajmaat ou à la mosquée (espace public) qui, à son tour desserve
des ruelles qui mènent à « lehwari » (espace semi privé), puis vient
; les impasses qui mènent à « lhara » (espace privé).
14
2) le M’Zab :
• Au niveau de la ville
Comme la Kabylie, l’intimité au niveau du m’zab s’exprime par des
Seuils :
 Premier seuil * les portes de la ville* : le point
d’aboutissement des rues intérieurs et la route extérieure. Se sont des
filtres, point d’articulation de la ville et son extérieur.
 le deuxième seuil * marché* : c’est l’espace d’accueil de
la ville. Il joue le rôle d’une deuxième porte. Il est réservé aux hommes
et on ne peut pas le franchir si on n’est pas invité.
 troisième seuil * la hiérarchisation des voiries* :c’est à travers
un réseau assez étroit et sinueux que la circulation s’effectue.
Les voiries sont organisées radialement de haut en bas et
hiérarchisées en rues, ruelles et impasses.Les voiries sont plus au moins
circulaires, elles suivent le rythme de différentes assiettes à différents
niveaux.
• Au niveau de la maison :
Le concept d’intimité est aussi matérialisé au niveau de la maison,
que soit pour la Kabylie ou pour le M’Zab.
1) la Kabylie :
L’intimité est matérialisée par trois seuils :
premier seuil : c’est « askif ».
15
deuxième seuil : c’est « afrag ».
troisième seuil : c’est « amnar » avant de franchir
la porte de la maison.
On a aussi les ouvertures qui sont petites et hautes pour garder
l’intimité.
2) le M’Zab :
Marquée par plusieurs seuils :
 Premier seuil : une marche de 20cm qui marque l’entrée
 Deuxième seuil * la chicane * : l’entrée se fait toujours
en chicane, où l’homme doit donner signe avent d’entrer, elle
empêche en même temps que l’intérieur de la maison soit vu de
l’extérieur.
 Troisième seuil* la répartition des espaces*: c’est une
particularité de la maison mozabite où on trouve :
 salon des hommes : on y accède souvent par une
entrée séparée pour ne pas perturber la vie familiale.
 salon des femmes : (tizifri), il prolonge l’espace
centrale ; espace d’accueil pour les femmes.
 la terrasse : (tagharghart), l’accès est réservé
uniquement au femmes, ça leurs permet le regroupement et
la discussion. Si un homme doit monter pour des réparations il doit
16
donner signe.
 troisième seuil* les ouvertures* : car la porte d’entrée est la
plus importante de dimensions est marquée par un seuil.
Les fenêtres sont en haut, de très petites dimensions (60*60cm) dans
Le but de contrôler l’extérieur sans être vu. C’est aussi une réponse
climatique.
2)-la centralité :
1) la Kabylie :
La centralité architecturale au niveau du village kabyle n’est pas
respectée, car généralement c’est la morphologie du site qui dicte
l’organisation du village, mais on a toujours « tajmaat » qui représente le
centre sociologique et moral.
2) le M’Zab:
La centralité évoque la position privilégiée en Islam.
Ce concept est fortement interprété, tous les espaces s’articulent au tour
d’un centre à tous les niveaux :
o au niveau de la ville : la centralité est matérialisée par
la mosquée, toujours construite sur une colline ; c’est le centre physique
et moral de la ville.
o au niveau de la maison : elle est matérialisée par
« Amas n tadart » ; toutes les pièces s’articulent autour de ce dernier,
lieu où se déroule la vie domestique, son ouverture au plafond est aussi
une réponse climatique.
3)-l’égalité sociale :
1) la Kabylie :
Elle est matérialisée par l’homogénéité des maisons, avec
des façades aveugles, c’est-à-dire aucun signe de richesse n’apparaît.
Mais à l’intérieur, c’est qu’au nombre d’ikoufan et de l’ornementation
17
qu’on distingue les plus riches.
2) le M’Zab :
Puisqu’ils puisent leurs principes de la religion, aucun signe
de richesse ne doit apparaître de l’extérieur. Toutes les façades doivent
être traitées de la même manière. Ce n’est qu’on franchissant la porte
d’entrée que les signes de richesse apparairent.
4) -la cohésion :
1) la Kabylie :
Les kabyles vivent toujours groupés, ça est détecté au
niveau de l’organisation générale du village et au niveau de la grande
maison « lhara ».
1) le M’Zab :
Les maisons sont imbriquées les unes sur les autres, mais
par respect au voisins, aucune ne doit porter l’ombre sur l’autre ou avoir
une vue sur elle.
VI. Le poids du changement :
1) la Kabylie:
À nos jours, le village kabyle est très rare si ce n’est
introuvable, et le peu de maisons qui résistent encore, sont désertées par
leurs habitants. Et aujourd’hui, on assiste à un véritable rasage du village
ancien pour mettre en place des blocs de béton
2) le M’Zab :
Aujourd’hui, le M’Zab est classé patrémoine mondial par
L’UNESCO donc préservé mais la véritable cause pour laquelle il
persiste toujours est la préservation du mode de vie et d’organisation
social par les Mosabites.
Conclusion :
Lois de toute exhibition folklorique, on a cherché
aujourd’hui et à travers ce travail à comprendre notre passé, surtout à
apprendre comment maîtriser à la fois : le site et ses contraintes, le
passage du temps et ses empreintes, mais surtout à faire de nos
18
constructions les ambassadeurs de notre société et culture .
Autant qu’étudiant en architecture notre patrimoine aujourd’hui a besoin
de nous pour le faire sortir des archives et lui donner vie.
Bibliographie :
-Ravereau, le M’Zab une leçon d’architecture, Paris Sindbad 1981.
- Domadieu / didillon, habiter le désert, Bruxelles. Pierre
Mardaga1986.
- Laoust-chantereaux .G, Kabylie coté femmes, La vie féminine à
Ait hichem 1937.
-Brahim Benyoucef, Le M’Zab, espace et société,
- Aboudaoud, les pratiques de l’espace.
- sites internet :
- Www. google.fr.
- Www. yahoo.fr.
- Www. msn.fr.
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Exposé de sociologie

  • 1. Plan de travail : Introduction. I. Aspect physique : 1. Situation 2. Morphologie 3. Climat II. Présentation III. Aperçu historique IV. Aspect sociologique 1. La culture 2. Mode de vie 3. Organisation sociopolitique 4. Pratiques sociales V. Interprétation des éléments sociologiques physiquement 1. intimité 2. égalité sociale 3. Centralité 4. cohésion VI. Le poids du changement Conclusion Bibliographie 1
  • 2. Introduction : Avec le temps qui passe, tout les objets du passé tels qu’ils en soient, un trésor de fables et d’images ou une richesse d’objets et de matériels devinent la mémoire de la nation, l’image de sa culture, ou simplement son patrimoine. Et comme l’architecture a été toujours l’esprit, L’essence de la culture, ne s’exprime à travers elle que cette mémoire collective notamment par le vernaculaire, qui n’est que l’architecture du peuple pour lui-même ou il inscrit tous ces besoins et désirs loin de toute Ornement et sans se soucier trop des contrainte qu’impose la nature. PROBLEMATIQUE : Quelles sont donc les logiques d’implantations de ces habitations. Et quels sont les éléments sociologiques les plus interprètes à travers, et que reste-il aujourd’hui ? I. ASPECT PHYSIQUE : I. 1-Situation : 1) le m’zab: La région de m’zab est située au nord du Sahara Algérien, à 600 km au sud d’Alger, elle est délimité par :  Laghouat au Nord,  El beyed et Adrar à l’Ouest.  Tamanrasset au sud,  Ouergla a l’Est. 2
  • 3. Elle est suporteé par le plateau de la hamada sur sa portion Nord comprise entre 32° et 30° de latitude Nord et 3°, 45° de longitude Est son altitude moyenne est se 500 m. 2) La Kabylie: La Kabylie est localisée dans l’atlas au melieu du nord Algérien, Délimitée par :  La mer méditerranéenne au nord  La Metija a l’ouest  Skikda, au sud Ouest.  le bassin de Bordj –bouaririd, le Nord de Bouira et Jijel et le Nord Ouest de setif.  au sud les montagnes de Tizi ouzou, Bejaia et à l’Est boumerdes I. 2-Morphologie : 1.1. La Kabylie : La Kabylie est une région accidentée, parcourue d'ouest en est par deux chaînes de montagnes se rejoignant à leurs extrémités. Composé essentiellement de 59% de montagne avec bandes parallé le nord Sud, 35% de collines dont les pentes sont supérieurs à 25°... 3
  • 4. Dans la partie sud se dresse le massif le plus imposant, culminant à Lalla-Khedidja (2 308 m). La seconde chaîne de montagnes de la Kabylie, qui porte souvent le nom de tribus peuplant ses versants est appelée communément chaîne du littoral, suit la côte entre Dellys et le nord de Bejaia. Elle est moins imposante que la première dont elle ne constitue que les prolongements en direction du nord. En effet, il n'y a guère de véritables plaines (6% de plaines) entre ces deux massifs. Chaînons et mamelons se rejoignent de part et d'autre, s'enchevêtrent et se confondent de sorte que l'ensemble se présente sous la forme d'une masse compacte, d'une vaste plate-forme à laquelle on accède par un petit nombre de déchirures qui en constituent les vallées les plus larges. Le sol en est pauvre, mais suffisamment arrosé pour permettre une mise en valeur de chaque pouce de terrain par une population en surnombre d'agriculteurs sédentaires. 1.2. Le M’Zab : La vallée du M’Zab se situe sur un plateau rocheux appelé « Hamada ».Ce plateau est formé par des calcaires durs, il est découpé en vallées et ravins qui s’enchevêtrent les unes dans les autres, c’est a ce phénomène que la vallée doit son nom de chebka « filet ».ce plateau est ouvert du Nord-Ouest et du Sud-est, pour laisser passer l’Oued du M’Zab I. 3-Le climat: 4
  • 5. 1.3. Kabylie : la Kabylie est une région appartenante au climat mediterranien, caractérise par deux grandes saisons : • Hiver doux • Eté chaud et sec (+ 40°C) correspondant aux plaines et vallées. • Dans la zone de montagne on voix des gelées fréquentes en hiver (-5°C), 2) le M’Zab : Le M’Zab est caractérisé par un climat aride et avare, • Les températures moyennes journalières enregistrées sont :10°C en Hiver, 33°C en été .avec amplitudes de 17°C. La moyenne annuelle des pluits est de 20 à 30mm. • Les vents d’hiver Nord-ouest sont froids et humides. • Les vents d’été Nord-est sont secs et chauds. • Les vents du sable du Sud-ouest. Conclusion : En analysant le site, la morphologie et le climat des deux régions, en constate que les deux sites représentent plus de contraintes naturelles que D’avantages. Alors quelles sont les raisons qui ont poussées les deux peuples à s’adapter à toutes ces contraintes ? 5
  • 6. II. Présentation : 1)la Kabylie : Les Kabyles vivent encore groupés en villages généralement assez importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d'âmes et ne descendant que rarement au-dessous de cinq cents, et bâtis sur les pitons de montagnes ou sur les sommets de mamelons séparant les vallées. Qu'ils soient de forme allongée ou circulaire, ils ont été conçus de façon à pouvoir être efficacement défendus, du moins avant que l'artillerie ne fasse son apparition. Ils portent le nom de touddar, pluriel de taddart (vie, du radical dr, vivre, que l'on retrouve avec ce sens dans tous les dialectes berbères). Les maisons, toutes en dur, généralement sans étage, couvertes de tuiles rouges, s'écrasent les unes sur les autres au point que, vues de loin, elles donnent l'impression de n'en former qu'une seule, immense. Le village, zébré à l'intérieur par de nombreuses impasses, souvent taillées dans la roche, ne s'ouvre sur l'extérieur que par deux ou trois rues. Il est très rare qu'il soit entouré d'une muraille. 2)le m’zab : Les Mozabites (ou Mzabites) occupent dans le Sahara septentrional et central, à une centaine de kilomètres au sud-est de Laghouat, un territoire de quelque 8 000 km2. La Chebka (filet), nom qui désigne au sens géographique, un paysage original de plateau calcaire déchiqueté, raviné par les vents de sable et par les eaux et parsemé d'entablements 6
  • 7. résiduels. Cinq villes groupées sur neuf kilomètres le long de l'oued M’Zab, constituent le M’Zab, proprement dit. III. aperçu Historique 1) la Kabylie : Habitée depuis la plus haute antiquité, la Kabylie recèle des vestiges de toutes les civilisations préhistoriques, elle a vue Succéder toutes les civilisations l’une après l’autre : les Phéniciens, les romains, les vandales, les byzantins, les Arabes, les turques et enfin les français, c’est dans le but de fuir Toutes ces occupations, qu’ils se sont réfugie dans les Montagnes, et être obligés de s’adapter à ces dures Conditions climatiques et morphologiques. L'historien des Berbères, Ibn Khaldun, fournit des indications précieuses sur la formation et l'évolution du bloc montagnard kabyle entre le VIIIe et le XIVe siècle. Jusqu'au XIe siècle, Le domaine kabyle s'étendait sur un vaste territoire compris entre Annaba (Bône) et Cherchell au nord, et les monts sahariens au sud. Trois groupements berbères importants s'y côtoyaient, unis par un même dialecte et des alliances politiques plus ou moins durables : les Sanhadja à l'ouest de Dellys, les Zouaoua à l'est jusqu'au port de Béjaia (Bougie) et les Ketama entre ce dernier et celui de Annaba. À partir de la seconde moitié du XIe siècle, il ne cessera de se rétrécir, d'abord sous les coups de boutoir des Arabes (Banu Hilal et Banu Soulaym) venus d'Égypte, 7
  • 8. ensuite sous la pression des dynasties berbères qui se succédèrent en Afrique du Nord entre le XIIe et le XIVe siècle. Plus ouverts l'Est, L’Ouest et le Sud en souffrirent tout particulièrement. À la fin du siècle, il ne restait plus des trois grandes confédérations que celle du centre, la Zouaoua, amputée de ses hauts plateaux, mais héritant sur ses flancs de quelques débris des territoires peuplés par ses anciens alliés dont elle reçut le flot de réfugiés. Elle occupait alors un quadrilatère compris entre l'oued Agrioun à l'est, l'oued Boudouaou à l'ouest, la Méditerranée au Nord, et une ligne allant de Sétif à Sidi-Aïssa au sud. 2) le M’Zab : Les Mozabites sont une communauté religieuse créée par l'énergie d'une petite secte, les ibadites (ibadiyya) ; celle-ci constitue l'une des branches du kharidjisme (al-khawa rij, les sortants), le plus ancien Schisme de l'islam, qui fut un temps la doctrine au nom de laquelle les Berbères luttèrent contre les Arabes et redevinrent maîtres de la partie orientale du Maghreb. Pourtant, dès 761, les ibadites du djebel Nefousa, qui avaient triomphé sous la conduite de leur premier imam Abû l-Khattab, perdaient l'Ifriqiya, ou Tunisie, d'où le schisme fut extirpé. Chassés de Kairouan, les ibadites construisirent sous L’imam Ibn Rostem un autre empire autour de Tahert, qui devait rester l'« état de gloire » de la secte vouée par la suite à la « voie du secret ». Après la chute de Tahert (910), les ibadites se retirèrent dans le Sahara algérien et tunisien ainsi que dans l'île de Djerba; certains fondèrent dans les environs de l'oasis d'Ouargla divers établissements, dont 8
  • 9. Sed rata, qui fut, au Xe siècle, une capitale prospère. Chassés à nouveau, les ibadites cherchèrent dans la Chebka du Mzab l'asile enfin inviolable. Le pays était situé en dehors des courants d'échanges sahariens, mais les Mozabites surent y attirer des caravanes et développer des palmeraies. Ainsi purent-ils survivre. L'isolement, l'interdiction faite aux femmes d'émigrer et l'exclusivisme religieux imposant une stricte endogamie a fini par créer une ethnie au type physique bien reconnaissable. Ce sont des berbérophones : leur dialecte, qui appartient au groupe « zenatiya », ne s'écrit pas. Beni M’Zab sont venu s’établir dans cette vallée Pratiquement vierge, pour réaliser exigences d’une religion, d’une philosophie et d’une vie sociale, donc concevoir un établissement humain. Conclusion :  sécuritaires, les kabyles, comme les Mozabites ont été obligés de s’adapter à des conditions assez durs pour bâtir des établissements où ils ont pu inscrire toutes les spécificités sociales et culturelles.Mais qu’elles sont ces spécificités ? IV. aspect sociologique A-la culture : 1) la Kabylie : La Kabylie est une société musulmane, d’une langue berbère Cette région est caractérisée par des mœurs et rites propres a elle. Il règne dans cette société une solidarité chaleureuse et une vie 9
  • 10. Commune des familles, en veillant bien sur à sauvegarder leur intimité et traditions au cour des générations. 2) le M’Zab : Les mozabites sont de dialecte berbère formant une minorité religieuse La société est très soudée, très équilibrée et tous ça s’exprime par L’unité, l’égalité sociale et religieuse.Les mozabites tiennent à leurs signes distinctifs (tenue, langue, architecture, et mode de vie).La vie est régie par des règles strictement respectées par tous ; La famille est patriarcale, patrilinéaire et monogame ; Conservateurs : ils cachent leurs femmes. B- mode de vie : 1) la Kabylie : La société kabyle a une forte relation avec son milieu. Elle a une relation directe avec la nature, ça apparaît bien par : - Le travail de la terre : l’agriculture et jardins potagers (tibhirt) ; -l’élevage et la récupération des déchet animals pour l’agriculture ; -l’utilisation de la terre et la pierre dans la construction ; -l’utilisation de la laine animale et leur peau. 2) le M’Zab : Les femmes mosabites ont toujours un espace réservé pour le tissage à l’intérieur de la maison. Les hommes pratiquent souvent le commerce dans la vallée, chaque maison réserve un petit endroit prés de l’entrée pour la chèvre pour son lait et le ramassage des restes alimentaires. 10
  • 11. Conclusion : Les conditions sociologiques et physiques, ont fait que les mozabites n’ont pas une forte relation avec leur extérieur, contrairement aux kabyles, qui ont une relation très forte avec celui-ci car, ils passent la plus part de leur temps à l’extérieur. c-Les pratiques sociales 1) la Kabylie : Plusieurs espaces permettent aux kabyles de réaliser leurs pratiques sociales : a)tajmaat : lieu réservé aux hommes (discutions, réunions, réception…) b) tiwizi : c’est l’une des pratiques les plus importante, elle montre bien la solidarité des kabyles. c) l’djama ‫ع‬ (la mosquée) : endroit où se fait la pratique religieuse. d) souk (le marché) : hebdomadaire, lieu d’echange commercial, il réunit plusieurs villages. e) tala (la fontaine) : c’est le lieu fréquenté par les femmes, leurs permettant de discuter en faisant leurs travaux. f) timaassart (huilerie traditionnelles) : le lieu où se fait la phase finale de l’obtention de l’huile d’olive. 11
  • 12. 2) le M’Zab : comme pratiques sociales on a : a)la solidarité : c’est l’une des pratiques sociale les plus importante qui montre bien l’application de la religion dans la vie en communauté. b) la mosquée: c’est le cœur de la ville, de part sa situation et son rôle sociologique (réunion, rendez-vous…) c) le marché : c’est le lieu d’echange commercial, c’est aussi le lieu de Communication pour les hommes. d) la terrasse : c’est le lieu de rencontre pour les femmes. e) le cimetière : c’est la ville des morts, située généralement en dehors de la ville. d- Organisation sociopolitique et politique ; d-1 sociologique : 1) la Kabylie : L’unité de base, dans la formation de la société est La famille dont le regroupement forme ce que l’on appelle « adrum ».plusieurs iderman donnent naissance a « tadart » ou bien le village, ensuite c’est l’aarch qui à son tour le regroupement plusieurs villages. 2) Le M’Zab : tout comme la société kabyle, l’unité de base de 12
  • 13. la société est la famille.L’ensemble des familles forment la « aachira ». Plusieurs aachira forment l’ « aarch » d-2 politique : 1) la Kabylie :  Tajmaat : était l’institution politique qui régissait la vie Communale, composé des vieillards et les chefs d’Iderman, car chaque Adrum a un représentant appelé ttamen n wedrum, ensuite l’ensemble est présidé par ttamen n taddart qui est l’un des leurs.ils ont des assemblées chaque semaine au niveau de tajmaat, pour discuter des différents problèmes et assurer la gestion des biens de l’ensemble du village. 2) M’Zab : la ponsée politique occupe une place importante dans la doctrine des Ibadites. C’est un véritable état qui tire ces lois de la « Chariaa ». Les institutions politiques qui guident le M’Zab sont :  majlis ammi said : constitution confédérale qui gouverne à L’échelle des 7 villes, composée de « cheiks » El-Halaga : elle comprend ‘12’ membre, présidée par le cheik Baba.Chacun se trouve chargé d’une responsabilité le mouadine, Imam, Amin Al mal, le cadi, le mufti et quelques uns chargés de l’instruction et du culte.  Conseil Timsridines : Cette organisation féminine est régit par 13
  • 14. La Halga. Elle s’occupe de l’instruction et des toilettes funéraires au pris des femmes. Conclusion : Avec une organisation sociale presque similaire, Mozabites contrairement aux kabyles, ont fondé un véritable état avec un système democratique qui puise ses lois de la chariaa, par contre les kabyles, n’ont mis en place qu’une organisation villageoise. V. interprétation des éléments sociologiques physiquement 1-intimité : 1) La Kabylie • Au niveau du village : l’intimité au niveau du village se manifeste par plusieurs seuils :  Premier seuil *tajmaat* : se trouve à l’entrée du village. C’est l’espace d’accueil pour les étrangers et elle leurs sert d’abri.  Deuxième seuil*l’hiérarchisation des voiries* : car on trouve toujours la Rue principale qui mène généralement à Tajmaat ou à la mosquée (espace public) qui, à son tour desserve des ruelles qui mènent à « lehwari » (espace semi privé), puis vient ; les impasses qui mènent à « lhara » (espace privé). 14
  • 15. 2) le M’Zab : • Au niveau de la ville Comme la Kabylie, l’intimité au niveau du m’zab s’exprime par des Seuils :  Premier seuil * les portes de la ville* : le point d’aboutissement des rues intérieurs et la route extérieure. Se sont des filtres, point d’articulation de la ville et son extérieur.  le deuxième seuil * marché* : c’est l’espace d’accueil de la ville. Il joue le rôle d’une deuxième porte. Il est réservé aux hommes et on ne peut pas le franchir si on n’est pas invité.  troisième seuil * la hiérarchisation des voiries* :c’est à travers un réseau assez étroit et sinueux que la circulation s’effectue. Les voiries sont organisées radialement de haut en bas et hiérarchisées en rues, ruelles et impasses.Les voiries sont plus au moins circulaires, elles suivent le rythme de différentes assiettes à différents niveaux. • Au niveau de la maison : Le concept d’intimité est aussi matérialisé au niveau de la maison, que soit pour la Kabylie ou pour le M’Zab. 1) la Kabylie : L’intimité est matérialisée par trois seuils : premier seuil : c’est « askif ». 15
  • 16. deuxième seuil : c’est « afrag ». troisième seuil : c’est « amnar » avant de franchir la porte de la maison. On a aussi les ouvertures qui sont petites et hautes pour garder l’intimité. 2) le M’Zab : Marquée par plusieurs seuils :  Premier seuil : une marche de 20cm qui marque l’entrée  Deuxième seuil * la chicane * : l’entrée se fait toujours en chicane, où l’homme doit donner signe avent d’entrer, elle empêche en même temps que l’intérieur de la maison soit vu de l’extérieur.  Troisième seuil* la répartition des espaces*: c’est une particularité de la maison mozabite où on trouve :  salon des hommes : on y accède souvent par une entrée séparée pour ne pas perturber la vie familiale.  salon des femmes : (tizifri), il prolonge l’espace centrale ; espace d’accueil pour les femmes.  la terrasse : (tagharghart), l’accès est réservé uniquement au femmes, ça leurs permet le regroupement et la discussion. Si un homme doit monter pour des réparations il doit 16
  • 17. donner signe.  troisième seuil* les ouvertures* : car la porte d’entrée est la plus importante de dimensions est marquée par un seuil. Les fenêtres sont en haut, de très petites dimensions (60*60cm) dans Le but de contrôler l’extérieur sans être vu. C’est aussi une réponse climatique. 2)-la centralité : 1) la Kabylie : La centralité architecturale au niveau du village kabyle n’est pas respectée, car généralement c’est la morphologie du site qui dicte l’organisation du village, mais on a toujours « tajmaat » qui représente le centre sociologique et moral. 2) le M’Zab: La centralité évoque la position privilégiée en Islam. Ce concept est fortement interprété, tous les espaces s’articulent au tour d’un centre à tous les niveaux : o au niveau de la ville : la centralité est matérialisée par la mosquée, toujours construite sur une colline ; c’est le centre physique et moral de la ville. o au niveau de la maison : elle est matérialisée par « Amas n tadart » ; toutes les pièces s’articulent autour de ce dernier, lieu où se déroule la vie domestique, son ouverture au plafond est aussi une réponse climatique. 3)-l’égalité sociale : 1) la Kabylie : Elle est matérialisée par l’homogénéité des maisons, avec des façades aveugles, c’est-à-dire aucun signe de richesse n’apparaît. Mais à l’intérieur, c’est qu’au nombre d’ikoufan et de l’ornementation 17
  • 18. qu’on distingue les plus riches. 2) le M’Zab : Puisqu’ils puisent leurs principes de la religion, aucun signe de richesse ne doit apparaître de l’extérieur. Toutes les façades doivent être traitées de la même manière. Ce n’est qu’on franchissant la porte d’entrée que les signes de richesse apparairent. 4) -la cohésion : 1) la Kabylie : Les kabyles vivent toujours groupés, ça est détecté au niveau de l’organisation générale du village et au niveau de la grande maison « lhara ». 1) le M’Zab : Les maisons sont imbriquées les unes sur les autres, mais par respect au voisins, aucune ne doit porter l’ombre sur l’autre ou avoir une vue sur elle. VI. Le poids du changement : 1) la Kabylie: À nos jours, le village kabyle est très rare si ce n’est introuvable, et le peu de maisons qui résistent encore, sont désertées par leurs habitants. Et aujourd’hui, on assiste à un véritable rasage du village ancien pour mettre en place des blocs de béton 2) le M’Zab : Aujourd’hui, le M’Zab est classé patrémoine mondial par L’UNESCO donc préservé mais la véritable cause pour laquelle il persiste toujours est la préservation du mode de vie et d’organisation social par les Mosabites. Conclusion : Lois de toute exhibition folklorique, on a cherché aujourd’hui et à travers ce travail à comprendre notre passé, surtout à apprendre comment maîtriser à la fois : le site et ses contraintes, le passage du temps et ses empreintes, mais surtout à faire de nos 18
  • 19. constructions les ambassadeurs de notre société et culture . Autant qu’étudiant en architecture notre patrimoine aujourd’hui a besoin de nous pour le faire sortir des archives et lui donner vie. Bibliographie : -Ravereau, le M’Zab une leçon d’architecture, Paris Sindbad 1981. - Domadieu / didillon, habiter le désert, Bruxelles. Pierre Mardaga1986. - Laoust-chantereaux .G, Kabylie coté femmes, La vie féminine à Ait hichem 1937. -Brahim Benyoucef, Le M’Zab, espace et société, - Aboudaoud, les pratiques de l’espace. - sites internet : - Www. google.fr. - Www. yahoo.fr. - Www. msn.fr. 19
  • 20. 20
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