1. 1
LSMF2007
Gestion du changement
Analyse, Mobilisation, Mise en oeuvre
Année académique 2012-2013
Professeur Alain Vas
Rappel séance
Outil n°4 de diagnostic du contexte interne: le modèle du champ de forces de
Lewin
Illustration: Cas Debut
Outil n°5 de diagnostic du contexte interne: la cartographie des détenteurs
d’influence.
L’analyse stratégique des acteurs (Crozier et Friedberg)
Illustration: le cas roulements à bille.
2. 2
Analyse du contexte du changement: conclusions
Pourquoi est-ce important d’établir un bon diagnostic du contexte avant de se lancer
dans un projet de changement?
Outils d’analyse du contexte externe: ce qui ont été vus
1. PESTEL
2. Modèle 5 forces Porter
3. SWOT (Opportunités-Menaces)
Outils d’analyse du contexte interne: ceux qui ont été vus
1. Le kaléidoscope du changement de Balogun et Hailey
2. Le modèle des 7S de Waterman et al.(McKinsey)
3. Le paradigme organisationnel et le Web culturel de Johnson et al.
4. Le modèle du champ de forces de Kurt Lewin
5. La cartographie des détenteurs d’influence (DI)
Le changement organisationnel
LE CONTENU DU
CHANGEMENT
1. Micro-changement vs. macro changement
2. Changement de type I ou de type II
3. Les 4 types de changements de Balogun et Hailey
4.Le cube du changement de Mintzberg et Westley
5. Le modèle de Nadler et Tushman
6. Les stratégies d’action de Grouard et Meston
7. Modèle de Mc Calman et Paton: changement hard ou soft + Test TROPICS
3. 3
1. Micro-changement vs. macro changement
Le micro-changement concerne l’intérieur de l’organisation (redéfinition
des tâches, développement d’un nouveau produit, etc.)
Le macro-changement concerne l’organisation dans son ensemble, dans
toutes ses dimensions (stratégique).
Cependant, un micro-changement peut avoir des macro-conséquences.
2. Changement de type I ou de type II?
Changement de type I: correction d’un déséquilibre par un retour à la
norme initiale.
Changement de type II: transformation de la structure même du système
organisationnel.
4. 4
Video: John Kotter, Harvard university on “big changes”
L’ampleur des changements et leur vitesse ont fondamentalement changé.
http://www.youtube.com/watch?v=KweYUD888mg&feature=related
3. Les 4 types de changements de Balogun et Hailey
Adaptation Evolution
Reconstruction Révolution
Réalignement Transformation
Incrémentale
(Progression)
Radicale
(Explosion)
Nature du
changement
(vitesse)
Ampleur du changement (type I ou type II)
Source: Johnson et al., 2005
5. 5
Les 4 types de changement de Balogun et Hailey
L’évolution
- Changement de paradigme mais de façon progressive et très articulée (//organisation
apprenante).
L’adaptation
- Changement sans modification de paradigme et obtenu de façon progressive, incrémentale.
- Forme de changement la plus courante dans les organisations.
La reconstruction
- Changement rapide, pouvant provoquer de réels bouleversements sans pour autant
nécessiter une évolution fondamentale du paradigme.
- Ex. Programme de réduction des coûts.
La révolution
- Changement radical, qui se réalise sur une période de temps rapide (+-18 mois).
- Changement souvent réactif, forcé à cause d’un paradigme existant et de routines
organisationnelles
- Ex. Risque de faillite ou d’OPA imminentes
Source: Johnson et al., 2005
Exercice
Identifiez parmi les différents cas de quel type de changement il s’agit
6. 6
4. Le cube du changement de Mintzberg et Westley
1. Le changement organisationnel peut se caractériser par un degré plus ou moins
élevé d’abstraction (voir schéma slide suivant, cercles rouges).
Niveau conceptuel, « abstrait » et large.
Ex. Changement de culture ou de vision stratégique.
Niveau concret et plus étroit.
Ex. Mettre une nouvelle personne à un poste de travail.
2. Un changement peut également avoir lieu au niveau de l’organisation en elle-
même ou au niveau de sa stratégie (voir schéma slide suivant, cercles jaunes).
3. Le changement peut être plus ou moins formel (voir schéma slide suivant, cercles
bleus).
Ex. People can be changed formally through education or informally through coaching
and mentoring.
Mintzberg and Westley, SMJ, 1992
Le cube du changement de Mintzberg et Westley
(Perspective stratégique)
Mintzberg and Westley, SMJ, 1992
7. 7
Le cube de Mintzberg et Westley: différents niveaux d’abstraction
Au niveau le plus « abstrait », une organisation peut décider de redéfinir sa vision
stratégique. (« rethinking » or « reconceiving ») ou de modifier sa culture
(« reenergizing » or « revitalizing »).
A un niveau en dessous, l’organisation peut opérer un changement au niveau de ses
positions stratégiques (« repositioning » or « reconfiguring ») ou de sa structure
(« reorganizing » or « reducing »).
Encore plus bas, un changement peut être opéré au niveau des programmes ou du
design des systèmes, des procédures organisationnelles (« Reworking »,
« reprogramming », « reeengineering”).
Enfin, à un niveau tout à fait concret, un changement peut être opéré au niveau des
produits ou au niveau des employés (« Redesigning », « retraining », « replacing »).
Mintzberg and Westley, SMJ, 1992
Le cube de Mintzberg et Westley: intégration des différents niveaux
Plus le changement est haut dans l’échelle (abstrait), plus il doit être intégré et ce,
tant au niveau horizontal que vertical:
Niveau horizontal:
Ex. Un changement de culture doit être accompagné d’un changement de
vision stratégique.
Ex. Un changement de people ne nécessite pas un changement dans les
« facilities ».
Niveau vertical:
Un changement de culture doit être accompagné d’un changement aux niveaux
de la structure, des systèmes et des gens.
Un changement au niveau des people n’implique pas forcément un changement
des niveaux supérieurs (systèmes, structure, culture).
Mintzberg and Westley, SMJ, 1992
8. 8
Le cube de Mintzberg et Westley: changement déductif ou inductif
Changement déductif: partir de l’abstrait pour aller vers le plus concret.
From “thought to action”.
Broad changes in concepts or perception are worked through deductively to their most
tangible manifestations.
“Nested change” (changement “imbriqué”).
Changement inductif: part du concret pour aller vers le plus abstrait.
The implications of tangible changes are generalized into broader perceptions, whether
deliberately or in emergent fashion.
Ex. A discovery in a laboratory can remake a company, developing a new strategic
position that can alter culture and vision.
Grass roots revolution: une accumulation de changements concrets qui conduit au
final à un changement abstrait.
Vidéo: Henry Mintzberg expliquant le lien entre le niveau opérationnel et le niveau
stratégique et comment des changements fondamentaux peuvent aussi venir des
niveaux opérationnels (inductif).
http://www.youtube.com/watch?v=4srFC0de4ww
Mintzberg and Westley, SMJ, 1992
Modèle de Mintzberg et Westley: schéma récapitulatif
Formel ou informel
9. 9
5. La matrice de Nadler et Tushman
Mise au point (tuning) Ré-orientation
Adaptation Re-création
Proactif
Réactif
Incrémentale Radicale
Nature du changement
(source du changement)
Envergure du changement
Nadler et Tushman (1989), AME, 3(3), 194-204
5. La matrice de Nadler et Tushman
Mise au point (tuning): Small changes, usually at the operational level, in anticipation of
future environmental changes.
Ex.self-assembly furniture realizes that customers are loosing interest in DIY and offers an assembly
service.
Ré-orientation: A change in direction in anticipation of changes elsewhere and can involve
widespread internal changes
Ex.High street bank that moves from branch services into telephones and Internet banking because of
anticipated growth in internet shopping.
Adaptation: small, gradual changes, usually in response to changes in the org.’s environment
and mostly involving only change to selected organizational parts.
Ex. Adding a customer service department
Re-création: usually involves a complete re-think of the org.’s strategy, in order for it to
become a different type of organization, and can affect all of its parts.
Ex. A building society that becomes a public company in order to transform itself into a high street
bank
Derek Rollinson (2008), Organisational Behaviour and Analysis
10. 10
6. Les stratégies d’action de Grouard et Meston
Assurer la
consolidation
Gérer la rupture
Eviter l’abandon
(Par manque d’intérêt)
Eviter l’enlisement
Grande
Faible
Superficielle En profondeur
Rapidité du changement
Profondeur du changement
Grouard et Meston, L’entreprise en mouvement, 1998
7. Modèle de Mc Calman et Paton: changement hard ou soft
100%
0%
100%
People/System
interface
Soft/complex
Hard/Mechanistic
Flexi/Grey
Complexity and variability of the change environment
Mc Calman et Paton, 2002
11. 11
7. Modèle de Mc Calman et Paton: changement hard ou soft
Problems displaying “hard complexity” can be defined clearly, are well-
bounded, lend themselves to quantification and have optimal solutions.
Establishing cause and effect, with respect to management actions and their
consequences is not a problem.
The effective management of hard complexity, in pursuit of uncontested and
mainly quantifiable goals, relies on a systematic combination of evidence,
reasoning and calculation.
Problems displaying “soft complexity” have competing definitions, are not well-
bounded, defy quantification, and generate dispute over appropriate solutions.
Establishing cause and effect, with respect to management actions and their
consequences is problematic.
The effective management of soft complexity, in pursuit of contested and mainly
qualitative goals, relies on a subtle combination of emotional, social and
political issues as well as on evidence.
Modèle de Mc Calman et Paton: Test TROPICS
Mc Calman et Paton, 2002
12. 12
Exercice: The Nature of change: difficulties (hard) and messes (soft)
Draw on the knowledge and judgement of your group to locate the following
situations along a continuum that classifies them as either mainly difficulties (hard
problems) or mainly messes (soft problems). Be ready to argue and justify your
categorisations.
Le changement organisationnel
LE PROCESSUS DU
CHANGEMENT
1. Changement programmé ou émergent?
A. Les huit étapes pour piloter le changement (J.Kotter)
B. Les six étapes pour induire le changement (Beer et al.)
2. L’individu face au changement
A. Les sept phases de préoccupation des destinataires du changement (C.Bareil)
B. Etude de cas: le cas Orbite
13. 13
1. Changement programmé ou émergent?
Le manager a un rôle à jouer dans les deux modèles mais il exercera sa mission différemment
Changement programmé Changement émergent
Principe fondateur Déséquilibre situation actuelle Déformation progressive et
continue
Objectifs Saut important dans la
performance rapidement
Apprentissage continu et
amélioration progressive de la
performance
Démarche TOP-DOWN BOTTOM-UP
Rôle du management Définir la VISION
Planifier et suivre l’exécution
Créer les conditions
d’apprentissage
Coaching
Risques potentiels Résistances fortes
Sous-estimation des moyens
nécessaires
Evolution trop lente par
rapport à l’environnement
Changement programmé ou émergent: caractéristiques
14. 14
A. Piloter le changement-John Kotter (modèle descendant)
Les huit étapes pour piloter le changement de J.Kotter
1. Créer un sentiment d’urgence
Examiner le marché, la concurrence, identifier les crises potentielles, les opportunités.
2. Former une puissante coalition de direction
Créer des groupes cross-fonctionnels, multi-niveaux qui ont assez de pouvoir pour mener
le changement.
3. Créer une vision
Créer une vision et des plans stratégiques pour guider le processus de changement.
4. Communiquer la vision
Utiliser tous les médias disponibles pour communiquer la nouvelle vision et les
nouvelles stratégies.
5. Déléguer le soin d’agir en fonction de la vision
Eliminer les barrières au changement. Modifier les systèmes et les structures qui
bloquent la vision. Encourager la prise de risques, les idées, les actions non-
conventionnelles.
15. 15
Les huit étapes pour piloter le changement de J.Kotter-suite
6. Générer des succès à court terme
Planifier des opérations de performance bien visibles, créer ces améliorations,
reconnaitre et récompenser les intervenants.
7. Consolider les gains et prévoir les nouveaux changements
S’appuyer sur une crédibilité accrue pour modifier les systèmes, les structures, les
politiques qui ne cadrent pas avec la vision.
Embaucher, promouvoir et former les personnes susceptibles de réaliser la vision et de
revigorer le processus
8. Institutionnaliser la nouvelle méthode dans la culture
Articuler les rapports entre les nouveaux comportements et les succès de l’entreprise,
créer les moyens d’assurer le développement et la succession de l’équipe de pilotage.
B. Induire le changement-Beer et al.(modèle ascendant)
16. 16
Les six étapes pour induire le changement de Beer et al.
1. Créer l’engagement par un diagnostic conjoint des problèmes de l’entreprise
sur le terrain
Aider les gens à dresser un diagnostic commun de ce qui ne va pas et imaginer ce qui
peut être amélioré.
2. Créer une vision commune
Suite à l’analyse précise des problèmes par un petit groupe, amener à réfléchir sur les
solutions opérationnelles (rôles, ...)
3. Encourager l’adoption de la nouvelle vision
Donner les compétences pour la réaliser et la cohésion pour la faire avancer.
4. Répandre la revitalisation dans tous les services sans l’imposer du sommet
Ne pas imposer mais laisser chaque service “réinventer la roue”, càd tracer sa propre
voie vers la nouvelle organisation.
Les six étapes pour induire le changement de Beer et al.-suite
5. Institutionnaliser la revitalisation par les structures formelles
Utiliser les politiques, les systèmes et les structures formels comme des facilitateurs.
6. Contrôler et ajuster la stratégie de changement
Le but est de créer une entreprise apprenante capable de s’adapter à l’environnement.
Contrôle du processus partagé (Top-Bottom).
17. 17
2. L’individu face au changement
Rappel: les trois niveaux de l’approche systémique
18. 18
A. Les sept phases de préoccupation des individus pendant le
changement (Bareil, 2004)
1. Aucune préoccupation
2. Préoccupations centrées sur le destinataire
3. Préoccupations centrées sur l’organisation
4. Préoccupations centrées sur le changement
5. Préoccupations centrées sur l’expérimentation
6. Préoccupations centrées sur la collaboration
7. Préoccupations centrées sur l’amélioration du changement
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
1. Aucune préoccupation
Bien que le changement ait été annoncé, celui-ci ne se sent pas concerné et semble
indifférent.
Il poursuit l’exécution de ses tâches quotidiennes, se montre indifférent et agit
« comme si de rien n’était ».
On peut qualifier cette première phase de « phase de déni ».
Action :
Bousculer le statu quo et initier une pression à changer.
Faire prendre conscience aux destinataires de la réalité du changement en leur
fournissant quelques données concrètes et objectives qui confirmeront la nécessité et la
volonté ferme de l’organisation de se transformer.
Ne pas submerger les employés d’informations à ce stade.
19. 19
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
2. Préoccupations centrées sur le destinataire:
Le destinataire prend conscience de la réalité du changement.
Ses préoccupations s’orientent immédiatement sur lui-même.
Impact du changement sur sa vie, son emploi, son statut, ses responsabilités, son réseau
et ses zones de contrôle et de pouvoir au sein de l’organisation.
Ces craintes font naître un sentiment d’incertitude et d’inconfort chez le destinataire.
Action :
Rassurer le destinataire.
Légitimer ses préoccupations personnelles.
Répondre, autant que faire se peut, aux questions.
Fournir une information claire et transparente, même si elle implique des propos durs à
entendre (rumeurs).
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
3. Préoccupations centrées sur l’organisation
Le destinataire s’interroge sur le sérieux du projet, sur la volonté et la capacité de son
entreprise à changer (légitimité du changement).
Exemples: « Est-ce que le changement est-il vraiment là pour durer ? »; « Ce projet va-
t-il nous apporter du positif, s’avérera-t-il rentable ? »; « l’investissement (temporel,
émotionnel, intellectuel) pour changer en vaut-il la peine ? ».
Préoccupations d’autant plus fortes que l’entreprise a vécu des changements douloureux,
voire des échecs dans le passé.
Il en est également de même si l’organisation « a connu une période de grande stabilité
ayant donné lieu à une inertie puissante ».
Action :
Clarifier les enjeux et les raisons ayant motivé le choix du changement.
Convaincre les acteurs organisationnels de la crédibilité du projet et de la volonté ferme
de l’organisation et de ses dirigeants à le mettre en œuvre.
Fixer des objectifs clairs et des résultats concrets à atteindre.
20. 20
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
4. Préoccupations centrées sur la nature du changement:
Le destinataire étant maintenant convaincu de la nécessité, de l’occurrence et de la
légitimité du changement, celui-ci va souhaiter obtenir des informations détaillées sur le
projet.
Exemples: « De quoi s’agit-il exactement ? »; « Pourriez-vous m’expliquer en détail la
nouvelle procédure ? »; « Quels seront les délais d’implémentation du projet ? »; « Quels
sont les avantages et les inconvénients de cette nouvelle technologie ? ».
Action :
Commencer à livrer plus en détails le contenu et la forme que prendra le changement.
Exploration plus minutieuse du plan de mise en œuvre.
Explications en profondeur quant aux nouvelles techniques ou procédures à implémenter.
Partage d’expérience avec des personnes ayant déjà vécu un changement similaire.
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
5. Préoccupations centrées sur l’expérimentation:
Ayant perdu les repères et façons de faire sur lesquels il se coordonnait et s’identifiait
jusqu’alors, le destinataire se sent perdu, maladroit et incompétent.
Il doute de sa capacité personnelle (ou de ses collègues) à réussir ce qui est attendu de
lui.
Il s’interroge sur le temps, les conditions et le soutien qui lui sont offerts.
Exemples: « Je ne suis pas sûr d’être capable de réaliser ce qu’on me demande »; « Va-
t-on me former et me fournir le soutien suffisant que pour pouvoir développer mes
nouvelles compétences ? »; « Serai-je capable de faire face au changement ? ».
Action :
Apaiser le sentiment d’incompétence et rassurer quant aux moyens (matériels, humains
et temporels) qui seront mis à disposition
Encourager, écouter, conseiller et former les employés.
Fournir un soutien adapté aux besoins de chaque collaborateur.
21. 21
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
6. Préoccupations centrées sur la collaboration:
Une fois le changement implémenté, certains destinataires se révèlent curieux de
partager avec leurs collègues des informations sur la façon dont le changement a été mis
en œuvre dans les autres départements,
Ils veulent échanger les bonnes pratiques.
Action:
Encourager le partage d’idées et d’expérience.
Repérer les personnes désireuses de s’impliquer davantage dans le changement.
Les pousser à devenir des ambassadeurs du changement au sein de l’organisation.
Les sept phases de préoccupation des individus pendant le changement
(Bareil, 2004)-suite
7. Préoccupations centrées sur l’amélioration du changement:
Bien que le changement soit effectif, certains collaborateurs souhaitent encore
progresser, affiner et améliorer certains aspects du projet.
Ils proposeront par exemple de nouvelles applications du changement ou l’amendement
de l’une ou l’autre procédure afin de la rendre davantage effective.
Action:
Ecouter et d’encourager ceux-ci à tester les innovations et améliorations proposées.
Ces individus représentent une ressource clé pour les responsables du projet puisqu’ils
possèdent une connaissance fine du changement mis en place.
22. 22
Le modèle des sept phases de préoccupation: conclusion
Le modèle des 7 phases de préoccupations de Savoie et Bareil possède deux vertus
importantes dans l’aide au pilotage du changement:
1. Il remet en question les théories traditionnelles en matière de résistance au changement.
Le véritable obstacle lors de la mise en œuvre du changement ne réside pas tant dans la « résistance
des individus » mais plutôt dans l’absence de réponse adéquate aux préoccupations et angoisses
légitimes qu’ils peuvent éprouver.
2. Il souligne la nécessité d’adapter les actions managériales en fonction des phases dans
lesquelles se situent les destinataires.
Par exemple, il ne sert à rien de fournir une grande quantité d’informations détaillées quant à la
mise en œuvre du projet si les destinataires sont dans une phase exclusivement centrée sur eux-
mêmes et leur devenir dans l’organisation.
Lorsqu’un concepteur du projet de changement communique aux employés sur ce projet, il doit
prendre en considération qu’il est déjà dans une autre phase de préoccupation, plus avancée.
B. Etude de cas: le cas Orbite
CAS ORBITE
Jeu de rôles