Les associations médicamenteuses - Présentation de la 1ère édition du Cours international « Atelier Paludisme » - RANAIVO Louise Henriette, Chef Section Laboratoire, Min. Santé MADAGASCAR.
2. Qu’est ce qu’on entend par les
associations médicamenteuses ?
Utilisation simultanément de deux ou plusieurs
médicaments schizontocides avec des mécanismes
d’action différents (WHO/CDS/RBM/2001.33)
Présentation: combinés
séparés
3. Pourquoi changer de traitement ? (1)
Emergence de résistance
Quand faut-il modifier le traitement ?
(WHO/CDS/RBM/2001.33)
Taux d’échec du traitement:
5% : période de grâce
6 - 15% : période d’avertissement
16 - 24% : mesure de changement de protocoles et actions
concrètes engagées
≥ 25% : changement à prévoir à court terme
4. Pourquoi changer de traitement ? (2)
Traitement de 1ère ligne – janv2003
OMS invite les pays à adopter un
nouveau type d’associations de
médicaments (communiqué de presse OMS/31)
Buts:
- Exploiter le potentiel synergique de 2 ou
plusieurs médicaments, ACT
ACT
- Améliorer l’efficacité et protéger chaque Non ACT
SP
médicament contre le développement de CQ
la résistance, Not malaria
endemic
- Raccourcir la durée de traitement. Source : RBM data
(AFRICA MALARIA REPORT 2003)
5. Comment choisir ?
Efficacité et innocuité de nouveaux protocoles proposés
Adhérence potentielle au traitement liée à sa facilité
d’utilisation, son acceptabilité
Répercussions financières du changement de protocole
sur le système de santé, coût direct et coût indirect
6. Exemples d’association de médicaments (1)
Médicaments utilisés dans le passé et le présent
Chloroquine + Sulfadoxine/pyriméthamine
Artésunate + Chloroquine (Burkina Fasso et Côte d’Ivoire)
Artésunate + Amodiaquine (Gabon, Kenya et Sénégal)
(Adjuik M et al)
7. Exemples d’association de médicaments (2)
Autres types d’associations ne répondant pas à la
définition OMS
Chloroquine + antihistaminiques - augmentation de sensibilité CQ
(BIAM)
Quinine + Antibiotiques (cyclines) - Thaïland et Brésil
Antipaludiques + adjuvants - traitement du paludisme sévère
8. Conclusion (1)
Pas d’échec thérapeutique: Mayotte - 2002 (Coartem®)
Associations en vue avec de nouvelles molécules en
phase de développement
Stratégie au long cours: surveillance continue de la
chimiosensiblité - lutte anti-vectorielle
Poursuite de recherches opérationnelles (médicaments)
9. Conclusion (2)
Très chers mais prix abordables si demande augmente:
dans les 5 pays d’Afrique de l’Est, 19.1 millions dollars
US vs 6.3 millions dollars US en 2004
Engagement actif des gouvernements
Prise de décision à des fins de santé publique
10. Références
WHO. The use of antimalarial drugs. Report of a WHO Informal Consultation.
WHO/CDS/RBM/2001.33, pp 141. Nov 2001.
Schwobel B et al. Therapeutic efficacy of chloroquine plus sulphadoxine/
pyrimethamine compared with monotherapy with either chloroquine or
sulphadoxine/pyrimethamine in uncomplicated Plasmodium falciparum malaria
in Laos.Trop Med Int Health 2003; 8 :19-24
Sowunmi A et al. Enhanced efficacy of chloroquine-chlorpheniramine
combination in acute uncomplicated falciparum malaria in children. Trans R
Soc Trop Med Hyg 1997,91: 63-7
Dorsey G et al. Sulfadoxine/pyrimethamine alone or with amodiaquine or
artesunate for treatment of uncomplicated malaria: a longitudinal randomised
trial. Lancet 2002; 360: 2031-8
Adjuik M et al. Amodiaquine-artesunate versus amodiaquine for uncomplicated
Plasmodium falciparum malaria in African children: a randomised, multicentre
trial. Lancet 2002, 359: 1365-72
Zoguéreh D et al. Les médicaments antipaludiques et leurs modes d'emploi en
milieu africain. Cahiers Santé 2000; 10; 425-33