1. Formation des PLC 1 Documentation 2008-2009 IUFM de Haute-Normandie 11 février 2009 Nouvelles modalités de l’information scientifique Alexandre Serres URFIST de Rennes
11. 1.5 LE CYCLE DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE D’après un schéma fait par Gabriel Gallezot . (In Les chercheurs et la documentation numérique , Cercle de la Librairie, 2002, p. 230)
12. 1.5 LE CYCLE DE L’IST et LES DISPOSITIFS INFORMATIONNELS D’après un schéma de Gabriel Gallezot . (In Les chercheurs et la documentation numérique , Cercle de la Librairie, 2002, p. 244) Bases de données bibliographiques Bases de données en texte intégral, factuelles… Revues : - papier -électroniques - préprint Colloques : - communications E-discussion : - listes de diffusion - forums - messagerie Réunions de labo Documents primaires : livres, articles, thèses... Archives ouvertes Cognition : -lecture -interprétation - écriture... Logiciels : - bureautiques - analyse lexicale - analyse statistique - analyse d’images - cartographie de l’information Techniques informatiques : - SGBD - extraction d’information - présentation, visualisation de l’information
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15. 1.6 Introduction : la chaîne traditionnelle de l’édition D’après support de T. Chanier
24. Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée à la revue où il est publié Le post-tirage est accepté, validé et publié par une revue LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE : La recherche se fait Le chercheur écrit le « prétirage » de son article Le prétirage est soumis à une revue Le prétirage est évalué par un comité de lecture Le prétirage corrigé par l’auteur devient un «post-tirage» 12-18 Mois Accès restreint -- Impact Restreint (d’après support Eprints en libre accès) NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes
25. Accès maximal -- Impact maximal partout, en tout temps (d’après support Eprints ) NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : Les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée Le post-tirage est accepté, validé et publié par la revue LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE : La recherche se fait Le chercheur écrit le « prétirage » de son article Le prétirage est soumis à une revue Le prétirage est évalué par un comité de lecture Le prétirage corrigé par l’auteur: devient un « post-tirage » 12-18 Mois Le pré-tirage est auto-archivé sur le site Web de l’établissement où travaille le chercheur Le post-tirage est publié dans une revue à accès libre ou auto-archivé sur le site Web de l’établissement du chercheur NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT L’impact scientifique des articles de recherche libres d’accès s’accroît et s’accélère grâce à l’augmentation de l’accès
17ème siècle = période clé de l’histoire des sciences : marque la naissance de la science moderne. Création des 1ères académies savantes (1660 = Académie des sciences de Paris, créée par Colbert) ; les pratiques de communication des sciences s’institutionnalisent. Le métier de chercheur n’existe pas ; on parle de savants, d’érudits. Echanges épistolaires : les travaux scientifiques et leur avancement ne sont connus qu’à travers les lettres de leurs auteurs (cf. B. Pascal et Pierre Fermat : théorie des probabilités, calcul différentiel). Inconvénients : petits groupes restreints + pas de recns des priorités sur les découvertes. C’est plutôt au sein des académies et avec la parution de qques ouvrages que s’élaborent les avancées scientifiques. Ex : Lavoisier présente en 1787 « La méthode de nomenclature chimique » à l’Académie des sciences. La publication du « traité élémentaire de chimie » aura lieu ensuite en 1789. Apparition des 1ères revues dans lesquelles les lettres de lecteurs et les correspondances sont la principale source d’information. Mais avantage = certification des droits de propriété des savants sur leurs découvertes. 19ème siècle = A partir du 18e siècle, la revue scientifique devient un élément central de la communication des sciences. Le 19e siècle est l’époque de la multiplication des journaux scientifiques, et en particulier des journaux américains. L’augmentation considérable de la masse d’information devient difficilement gérable ; création de publications dites «secondaires ». Ex : Pharmazeutisches en 1830 ; Science Abstracts en 1898 (deviendra ensuite Physics Abstracts, puis Inspec). Ces revues offrent au lecteur une synthèse des contributions récentes et significatives dans un champ donné. Elles se développent en parallèle des revues primaires en focalisant l’attention sur une partie de leur contenu : recensement des articles (titres, auteurs, revue et parfois résumé).
D’autres types de publications secondaires se sont mis en place au 20e siècle, tjs dans une logique de compression et de compilation des contenus primaires. Ex : - revues de synthèse (review journals) = récentes avancées dans un domaine particulier. Fait le point sur un domaine en s’appuyant sur des textes déjà publiés et considérés comme des articles de référence dans le domaine étudié. - revues de sommaires - revues d’indexation Revues bibliographiques désormais classées par thèmes ( Chemical Abstracts en 1905 ; Biological Abstracts en 1920…) 2ème GM : importance des applications scientifiques (ex : bombe atomique) ; institutions créées pour développer la recherche (CNRS, CEA, …). Les chercheurs deviennent des professionnels embauchés ; la recherche devient un vrai projet. Après 1945 = Explosion du nombre de périodiques : En 1700 = 30 journaux scientifiques ; En 1885 = 5105 ‘’ ‘’ ; En 1963 = recensement d’une liste mondiale de 50000 périodiques scientifiques parus depuis le 17e siècle, dt 30000 encore édités ; Actuellement , doublement du nombre total de revues et d’articles scientifiques tous les 10 à 15 ans. Plusieurs facteurs : augmentation du nombre de chercheurs, Implication grandissante d’acteurs commerciaux dans la production et l’édition de revues, Importance croissante de la publicisation comme critère fondamental de l’évaluation des chercheurs Fin des années 90 = révolution avec le Web
En 2005 dans le monde : 5 millions de chercheurs ont publié 25 millions d’articles scientifiques, dans 200 000 revues scientifiques (=100 000 communications par jour ouvrable) Plus de la ½ ne sont jamais cités.
La révision par les pairs implique l’évaluation par des experts. Les données de base à évaluer sont l’intérêt général de l’article, s’il est approprié et intéressant pour la communauté scientifique. S’il s’agit d’une étude, il faut déterminer si les résultats sont valides. Il faut aussi évaluer : la présentation : titre, résumé, structure générale de l’article La qualité de la langue utilisée Les méthodes, dont les éléments éthiques et statistiques en jeu L’expression des résultats, l’exactitude des calculs, la pertinence et la lisibilité des figures et tableaux, la justesse de la conclusion, la qualité des références. Un questionnaire est envoyé aux pairs pour juger de l’intérêt de publier l’article. Seuls 10 à 20% des articles sont acceptés.