Le paratexte des manuscrits médiévaux offre au lecteur des points de repère démarquent des limites textuels en lui rendent accessible les contenus divers. En ce sens là, ces indications paratextuels sont l'ancêtre du mot-dièse (#) et de l’arobase (@). Le paratexte qui constelle les romans en vers du moyen âge est typiquement articulé en systèmes qui différent d’un manuscrit à l’autre. Miniatures, rubriques, tituli, lettres et lettrines champies, feuillées, ou filigranées de module variable sont les éléments principaux, utilisées en combinaisons variables par copistes et éditeurs qui avaient certainement bien clair le plan de leur livre, la sériation et l’articulation des œuvres à copier. On pourra observer que le placement des tituli et des lettrines peut impliquer un certain degré de plasticité textuelle, en corroborant l’idée que le paretexte soit la mise en texte d’une divisio operis opérant au niveau conceptuel, c’est a dire la division de l’histoire en segments dues d’une consistance épisodique. En plus, on remarque que dans certaines manuscrits l’organisation du paratexte varie d’une oeuvre a l’autre, en dénotant de choix différents qui remontent éventuellement aux manuscrits-source desquels les compilateurs tirent les romans à publier dans leur livres.