18. Origines d’internet : la cybernétique Urfist de Rennes, 2011 1945 1958 1959-1960 1962 1968 1969 CYBERNETIQUE ASSOCIATIONNISME -HYPERTEXTE
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21. Origines d’internet : La cybernétique, 1945 - 50’s Urfist de Rennes, 2011 CYBERNETIQUE CADRE THEORIQUE : -Primat de la communication -Notion de Control And Command -Machines à communiquer CADRE « SOCIAL » : - influence sur chercheurs ( Licklider, Fano …) -Nouveau laboratoire -« Collège invisible » de chercheurs MIT Norbert Wiener
23. Origines d’internet : L’informatique interactive Urfist de Rennes, 2011 Nouveau modèle de l’ordinateur (début 60 ’s) Interactions hommes-machines « Man-Computer Symbiosis » (Licklider 1960) Technologie de l’intelligence : « L’Augmentation » de l’efficacité intellectuelle (Engelbart 1959-62) Recherches sur les interfaces (souris), l ’hypertexte... Partage des ressources, réseaux des « communautés en ligne » (Licklider, Fano 1963) Prémonition de la bibliothèque virtuelle (Licklider 1961-63) Ordinateurs en time-sharing
28. Origines d’internet : L’ARPA , 1958 Urfist de Rennes, 2011 Défi externe : Spoutnik Oct. 1957 Défi interne : Gestion de la recherche militaire (rivalités…) Création de l’ARPA ( Advanced Research Projects Agency ) Janvier 1958 Conquête spatiale ( août 58 NASA) Recherches militaires avancées (missiles, tests nucléaires…) Pilotage centralisé de la recherche militaire Navy Army US Air Force
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30. Origines d’internet : la transmission par paquets Urfist de Rennes, 2011 1945 1958 1959-1960 1962 1968 1969 CYBERNETIQUE INFORMATIQUE INTERACTIVE ARPA / IPTO TRANSMISSION PAR PAQUETS TIME-SHARING RESEAUX (Licklider) INTERFACES (Engelbart) ASSOCIATIONNISME -HYPERTEXTE
36. Emergence d’ARPANET : NWG et RFC comme symboles de la nouvelle culture Internet Urfist de Rennes, 2011 A. Serres, Urfist de Rennes, 2010 Le Network Working Group : une équipe de jeunes chercheurs (Cerf, Crocker…) Les RFC : un système inédit de communication scientifique Valeurs des 60 ’s Inventivité (recherches sur les protocoles) Souplesse de fonctionnement Liberté d’expression Communication non-hiérarchique « Méritocratie informelle » Fondements des valeurs de l’Internet Auto-organisation
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38. Emergence d’ARPANET : premières connexions de 1969 Urfist de Rennes, 2011 BBN Livraison des IMP SRI SDS-940 UCLA Sigma-7 UCSB IBM 360 Univ. Utah PDP-10 1ère connexion 21 novembre IMP n°2 1/10 IMP n°1 1/ 9 IMP n°4 1/12 IMP n°3 1/11
39. Emergence d’ARPANET : premières connexions de 1969 Urfist de Rennes, 2011 Source : SRI International Voir aussi les différentes cartes et schémas d’ARPANET sur l’Atlas of Cyberspaces
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41. 30 ans d’Internet Urfist de Rennes, 2011 Phil LEQUESNE infoTECHnet juin 08 1970 1980 1990 2000 2010 FTP mail scientifiques ISOC IETF 1 janv 1983 IP v4 500 ordi Sept 1969 ARPANET 4 ordi mi2008 1,3 Mutil IPv6 enfoui mobilité Web semantique Web 2.0 Blogs Grand public Google Web entreprises eBay Amazon Yahoo Fev 1993 MOSAIC Vint G CERF voIP Skype P 2 P 22 nov 77 internet
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43. Urfist de Rennes, 2011 Croissance, crise et fin d’ARPANET : e n 1971
51. Les protocoles de communication : une controverse sociotechnique Urfist de Rennes, 2011 Standard , légitimé par l’usage Architecture ouverte, protocole passerelle. Simplicité technique. Libre accès (1983) Transmission par paquets, « sans connexion » Norme internationale ISO Architecture OSI complexe (7 couches) « Circuit virtuel », approche « orientée-connexion », inspirée du téléphone TCP/IP X 25 Même objectif mais deux conceptions des réseaux ARPA, universités américaines, NSF ; Etats-Unis, réseaux américains Informaticiens UIT, Postes (France, GB, Japon, Canada...) Grandes entreprises... Europe, réseaux européens ; Ingénieurs des télécoms Des communautés différentes Des forces différentes
116. Evolutions en cours et à venir. Et 1… et 2… et 3… et 4. 0 ? Urfist de Rennes, 2011 Source : Livre Blanc Aproged)
117. J'ai tout compris au Web Sémantique ! Urfist de Rennes, 2011 Source : Autrans Atelier Web sémantique
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132. Evolutions en cours : les trois couches Urfist de Rennes, 2011 A. Serres, Urfist de Rennes, 2010
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136. Net – Web - Graph Urfist de Rennes, 2011 Seuil « technologique » Seuil d’interaction / de production Seuil de rétroaction / perméabilité GRAPH = Relations sociales WEB = plateforme de contenus NET = infrastructure
Sur les applications de web sémantique : encore assez rares sur le web ; qqs applications en cours dans le tourisme : projet Hi-Touch (cf Archimag) : projet financé par Commission Européenne, commencé en 2002, opérationnel en 2004 ; technologies du web semant. au service des acteurs du tourisme en Europe ; constat du manque de visibilité des ressources touristiques bases du projet : 2 éléments : construction d ’une ontologie commune sur le tourisme (référentiel de notions), permettant une indexation commune des objets touristiques, leur mise en relation… outil de recherche multilingue et intelligent, capable de recherches personnalisées entre les deux, un thesaurus du tourisme et des loisirs entreprise Mondeca comme fournisseur de logiciels de modélisation de connaissances…
Le « NET » = réseau, le « WEB » = toile et le « GRAPH » sont trois instanciations d’une même réalité interconnectée, hyperreliée. Il y a 2 manières de voir les choses : En pyramide classique : le Net est l’infrastructure technologique « sur laquelle » se déploient les contenus de la toile, contenus à partir desquels se tissent de relations sociales de participation, de coopération … - En pyramide inversée : si l’on change notre angle de vue, si l’on considère que les tuyaux, l’infrastructure technologique est « invisible » et qu’elle n’interfère plus avec les usages c’est alors le relations sociales, le GRAPH qui permet de caractériser l’essence de l’internet actuel. Par vocation, comme tout média, Internet est là pour entretenir un rapport au réel, pour créer du lien, de la dépendance sociale. Dans cette optique, les contenus restent l’élément central et le Net n’est plus que le point de passage; le canal de diffusion. Dans l’un comme dans l’autre cas, chacune de ces trois entités indissociables (NET, WEB, GRAPH) peuvent être caractérisées par une propriété fondamentale : Le NET est avant tout l’espace de stockage. Il est caractérisé par le franchissement toujours renouvelé d’un seuil, d’une barrière technologique (essentiellement aujourd’hui celle de la bande passante / VIDEO) le WEB est l’étage de la diffusion. Il se caractériser par le seuil d’interaction et de co-production que ses contenus autorisent. Le Web 1.0 était à sens unique (producteur => consommateur), le web 2.0 est à double sens. le GRAPH est l’étage de dissémination. Tels des insectes pollinisateurs, les internautes mais aussi leurs « agents », leurs « avatars » virtuels, leurs « agendas électroniques » vont donner une résonnance inédite aux contenus produits et diffusés. Il vont permettre de jouer sur la perméabilités des contenus, déplaçant par exemple vers la sphère publiques des contenus initialement produits ou diffusés « pour » et « dans » la sphère intime. C’est donc bien d’un écosystème que l’on parle quand on essaie d’approche la vraie nature de ces 3 notions. Un écosystème informationnel qui rend légitime et nécessaire la réflexion sur ce que Bateson appelait une écologie de l’esprit. ET LES MOTEURS DANS TOUT CA ???
le fossé d’intelligibilité : avec le temps, un contenu se décontextualise et la médiation culturelle devient de plus en plus difficile et spécialisée, pour ne plus être parfois assumée que par quelques experts ou universitaires (par exemple, les anciennes inscriptions et les paléographes, etc.). Le contenu devient inintelligible et perd sa lisibilité culturelle . le fossé d’obsolescence : les techniques et les appareils nécessaires à la maintenance et à l’accès au contenu ne font plus partie du système technique courant et nécessitent une