3. • Jack grandit entre un père
autoritaire et une mère
aimante, qui lui donne foi
en la vie. La naissance de
ses deux frères l'oblige
bientôt à partager cet
amour inconditionnel, alors
qu'il affronte
l'individualisme forcené
d'un père obsédé par la
réussite de ses enfants.
Jusqu'au jour où un
tragique événement vient
troubler cet équilibre
précaire...
4. Grand Prix Ex-aequo
LE GAMINAU VÉLO parJean-Pierreet Luc
DARDENNE
• Cyril, bientôt 12 ans, n'a
qu'une idée en tête :
retrouver son père qui l'a
placé provisoirement dans
un foyer pour enfants. Il
rencontre par hasard
Samantha, qui tient un
salon de coiffure et qui
accepte de l'accueillir chez
elle pendant les week-ends.
Mais Cyril ne voit pas
encore l'amour que
Samantha lui porte, cet
amour dont il a pourtant
besoin pour apaiser sa
colère ...
5. IL ÉTAITUNE FOISEN ANATOLIE
par NuriBilge CEYLAN
• La vie dans une petite
ville s’apparente à un
voyage au milieu des
steppes : l’impression
que quelque chose « de
nouveau et de différent »
va surgir derrière chaque
colline, mais toujours les
mêmes routes
monotones, effilées, qui
disparaissent ou
persistent, infailliblement
similaires...
6. Prix de la mise en scène
pourDRIVE,NicolasWINDINGREFN
• Drive est l'adaptation du livre éponyme écrit par
James Sallis ; c’est le scénariste Hossein Amini
qui a transformé le roman en scénario.
• C’est l’histoire d’un jeune homme solitaire,
"The Driver" (Ryan Gosling), qui conduit le jour
à Hollywood pour le cinéma en tant que
cascadeur et la nuit pour des truands. Il a pour
« principe » de ne participer aux crimes de ses
employeurs qu’en conduisant et de n’être jamais
armé. Sa route croise celle d’Irène (Carey
Mulligan) et de son jeune fils, ses voisins, et il
succombe rapidement au charme de l’un et
l’autre, et réciproquement. Lorsque le mari
d’Irène sort de prison et se retrouve enrôlé de
force dans un braquage pour s’acquitter d’une
dette, il décide pourtant de lui venir en aide.
L’expédition tourne mal… Doublé par ses
commanditaires, et obsédé par les risques qui
pèsent sur Irène, il n’a dès lors pas d’autre
alternative que de les traquer un à un…
A voir néanmoins pour les amateurs de séries
B auxquelles le film rend hommage, pour ceux
pour qui la virtuosité de la mise en scène
prédomine sur un scénario bancal, voire vide
(dans la deuxième partie), ce qui n’enlève certes
rien à la force de l’univers visuel de Nicolas
Winding Refn mais ce qui pour moi a gâché tout
le plaisir engendré par la première partie.