Ce document du RNDDH présente les détails des attaques, répressions et crimes systématiques contre la presse Haïtienne. L'ancien President Jean Bertrand Aristide et son parti Lavalas ont été places par reporters sans Frontières comme un des 37 dictateurs classes comme prédateurs de la presse a travers le monde.
La Presse Haïtienne dans le Collimateur de Lavalas Ennemi de la démocratie
1. La
Presse
Haitienne
dans
le
Collimateur
de
Lavalas
Ennemi
de
la
Démocratie
La
NCHR
(RNDDH)
analyse
le
caractère
systématique
des
attaques
dirigées
contre
la
presse
depuis
le
retour
au
pouvoir
de
Jean
Bertrand
Aristide
Posté
le
October
25th,
2003
http://www.rnddh.org/article.php3?id_article=106
English:
http://www.rnddh.org/article.php3?id_article=112
Depuis
le
retour
au
pouvoir
en
février
2001
du
Président
Jean
Bertrand
ARISTIDE
et
compte
tenu
du
contexte
dans
lequel
ce
retour
a
eu
lieu,
la
presse
indépendante
est
mise
sur
la
sellette.
Tout
est
entrepris
au
niveau
du
pouvoir
en
vue
d'imposer
le
culte
de
la
pensée
unique.
En
plus
des
médias
d'Etat,
le
pouvoir
s'attribue
suivant
diverses
stratégies
plusieurs
stations
privées
de
télévision
et
de
radios,
achètent
des
temps
d'antenne
par-‐ci
et
par-‐là.
Une
vaste
machine
de
propagande
est
donc
mise
en
place
aux
frais
de
l'Etat.
Parallèlement,
il
se
développe
un
climat
d'intolérance
vis-‐à-‐vis
de
la
presse
libre
qui
est
accusée
de
tous
les
péchés
d'Israël
quand
elle
refuse
de
s'aligner
sur
la
politique
du
Gouvernement.
Pourtant
dans
les
discours
officiels,
le
pouvoir
se
dit
respectueux
de
la
liberté
d'expression.
Le
21
septembre
2003,
le
masque
est
tombé.
Dans
une
émission
diffusée
en
réseau
sur
des
chaînes
de
télévision
et
de
radios
de
la
capitale,
les
invités
du
pouvoir,
le
Ministre
de
la
Justice,
Me
Calixte
DELATOUR,
le
Secrétaire
d'Etat
à
la
Communication,
Monsieur
Mario
DUPUY
et
le
Directeur
Général
du
Conseil
National
de
Télécommunication
(CONATEL),
Monsieur
Jean
Harry
CEANT
ont
menacé
sans
ambages
les
médias
indépendants
d'application
du
décret
du
12
octobre
1977
du
Président
à
vie
Jean-‐Claude
DUVALIER
sur
la
presse.
Il
faut
rappeler
que
ce
décret
se
situe
dans
le
contexte
des
pleins
pouvoirs
accordés
au
président
à
vie
de
la
République
en
période
de
vacances
parlementaires.
Ce
décret
prévoyait
en
ses
articles
51
et
53
que
:
«
…
les
informations
diffusées
doivent
être
exactes,
objectives
et
impartiales,
elles
doivent
provenir
de
sources
autorisées
à
indiquer
au
moment
de
la
2. transmission.
Les
responsables
des
émissions
contrôlent
les
programmes
pour
s'assurer
que
des
informations
mêmes
exactes
ne
puissent
nuire
à
la
population
ou
l'alarmer
par
leur
forme,
leur
présentation
ou
opportunité
;
les
stations
émettrices
constitueront
une
chaîne
pour
l'émission
de
programmes
officiels,
lorsque
les
pouvoirs
publics
le
requièrent
»
De
telles
dispositions
vont
à
l'encontre
des
articles
28-‐1,
28-‐2,
245
de
la
Constitution
qui
condamnent
la
censure,
protège
la
source
des
journalistes
et
l'entreprise
privée.
Il
va
sans
dire
que
ce
décret,
restreignant
arbitrairement
les
libertés
et
les
droits
fondamentaux
des
citoyens
est
de
nul
effet
parce
que
contraire
aux
dispositions
des
articles
296
et
297
de
la
Constitution
en
vigueur
et
à
la
Déclaration
de
Chapultepec
du
11
mars
1994
qui
stipule
en
son
article
premier
:
«
aucun
peuple
ni
société
ne
peut
être
libre
sans
liberté
d'expression
et
de
la
presse.
L'exercice
de
cette
liberté
ne
se
donne
pas
par
les
autorités,
c'est
un
droit
inaliénable
du
peuple
».
Pourquoi
des
officiels
du
Gouvernement
ont-‐ils
tenté
de
faire
revivre
un
décret
obsolète,
abrogé
par
la
Constitution
?
Quel
est
le
message
à
tirer
de
cette
tentative
de
musellement
de
la
presse
survenue
après
la
décision
d'engager
arbitrairement
le
processus
d'amendement
de
la
Constitution
?
Les
partisans
de
la
liberté
et
de
l'Etat
de
droit
n'ont-‐t-‐ils
pas
de
bonnes
raisons
de
s'inquiéter
?
La
volonté
de
réduire
la
presse
au
silence
est
aussi
confirmée
par
d'autres
événements
tels
:
1.
les
menaces
proférées
contre
des
journalistes
et
des
médias
indépendants
à
la
veille
du
douzième
anniversaire
du
sanglant
coup
d'Etat
du
30
septembre
1991
;
2.
la
promesse
non
tenue
du
Secrétaire
d'Etat
à
la
Sécurité
Publique
de
placer
des
agents
de
police
en
des
points
stratégiques
le
30
septembre
2003
écoulé
en
vue
de
garantir
la
sécurité
des
médias
ciblés
;
3.
la
manifestation
organisée
contre
la
presse
par
des
partisans
du
pouvoir
ayant
à
leur
tête
un
ancien
ambassadeur
itinérant
du
Gouvernement
Lavalas,
Benjamin
DUPUY;
4.
les
pancartes
arborées
au
cours
de
la
manifestation
du
30
septembre
2003
tendant
à
assimiler
certains
médias
indépendants
à
des
médias
macoutes
comme
s'il
y
avait
une
différence
entre
macoutes
et
lavalassiens
dans
la
manière
de
gouverner.
Si
vraiment
il
y
a
une
différence,
comment
expliquer
la
tentation
des
officiels
du
gouvernement
à
faire
revivre,
à
leur
profit,
le
décret
du
12
octobre
1977
concocté
3. par
des
esprits
macoutes
dans
le
but
de
garantir
le
pouvoir
à
Jean-‐Claude
Duvalier
tant
qu'il
serait
encore
parmi
les
hommes
?
Les
radios
Caraïbes,
Galaxie,
dont
les
Directeurs
(Jacques
Gary
Siméon
alias
Jacky
Caraïbes
et
Félix
LAMY)
ont
été
assassinés
après
le
coup
d'état
du
30
septembre
1991
pour
leur
indépendance
d'esprit,
Kiskeya
dont
les
propriétaires
ont
connu
l'exil
durant
le
règne
des
macoutes,
Métropole,
Vision
2000
et
la
chaîne
de
télévision
par
câble
Télé
Haïti
qui
se
caractérisent
par
leur
souci
d'objectivité
sont
accusées
de
médias
macouto-‐bourgeois
parce
qu'ils
refusent
de
faire
de
la
propagande
stérile
pour
le
pouvoir.
Pourtant
beaucoup
d'anciens
macoutes
connus
siègent
au
Conseil
des
Ministres
et
occupent
les
avenues
du
pouvoir.
La
situation
de
tension
dans
laquelle
la
presse
évolue
n'est
pas
l'effet
du
hasard,
elle
fait
partie
d'un
projet
politique.
Analysons
mois
par
mois
les
péripéties
de
la
presse
indépendante
depuis
le
retour
au
pouvoir
de
Jean
Bertrand
ARISTIDE.
Janvier
2001
Avant
même
la
prestation
de
serment
du
Président
Jean
Bertrand
ARISTIDE,
les
menaces
contre
la
presse
ont
débuté.
A
Belladère
:
Les
journalistes
de
Radio
Rotation
F.M
ont
fait
l'objet
de
menaces
et
de
pression
de
la
part
du
Magistrat
lavalas
de
la
ville.
Dans
le
sud
:
Des
journalistes
de
Radyo
Vwa
Peyizan
Sid
ont
été
menacés
par
le
député
Jean
CANDIO
de
la
circonscription
de
Saint
Louis
du
Sud-‐Cavaillon
et
le
Maire
Bally
VINCENT
pour
l'utilisation
de
l'étiquette
d'«
élu
contesté
».
A
Port-‐au-‐Prince
:
Le
9
janvier
2001,
Paul
RAYMOND
et
René
CIVIL,
deux
(2)
militants
d'organisations
populaires
proches
du
pouvoir
ont
proféré
des
menaces
de
mort
publique
contre
des
personnalités
de
plusieurs
secteurs
de
la
vie
nationale
dont
Liliane
PIERRE
PAUL
deRadio
Kiskeya
et
Max
CHAUVET
du
quotidien
le
Nouvelliste.
Un
jour
après
de
la
gazoline
et
des
tracts
hostiles
aux
journalistes
ont
été
jetés
sur
la
cour
de
Radio
Kiskeya.
A
Anse
d'Hainault
Le
journaliste
Pierre
Marcelin
LAMARRE
de
Radio
Haïti
Inter
a
été
sauvagement
battu
par
des
policiers.
4. Février
2001
Peu
après
l'investiture
du
Président
Jean
Bertrand
ARISTIDE
en
février
2001,
les
journalistes
Marvel
DANDIN
et
Lilianne
PIERRE
PAUL
de
Radio
Kiskeya
qui
commentaient
la
cérémonie
avaient
fait
allusion
aux
contestations
entourant
les
élections
de
l'année
2000
ayant
abouti
au
retour
du
Président
Aristide
au
pouvoir.
Ils
ont
reçu
des
appels
téléphoniques
anonymes
leur
faisant
savoir
que
:
«
Radio
Kiskeya
s'amuse
à
parler
de
parlementaires
contestés
sans
parler
de
Président
contesté
pour
le
Président
Georges
Bush
aux
Etats-‐Unis
qui
a
volé
la
victoire
des
démocrates.
Si
elle
refuse
au
Président
Aristide
de
passer
les
cinq
(5)
ans
de
son
mandat
au
pouvoir,
Radio
Kiskeya
et
ses
journalistes
seront
sautés
!
»
Mars
2001
Les
journalistes
Valéry
NUMA,
Jean
SEVERE,
Marc
Sony
Jean
BAPTISTE,
Yves
Clausel
ALEXIS
et
Robert
PHILOME
de
Radio
Vision
2000
ont
été
agressés
physiquement
par
des
militants
lavalas
au
moment
de
couvrir
une
manifestation.
Avril
2001
Deux
(2)
attaques
à
main
armée
ont
été
perpétrées
contre
les
antennes
des
radiosLumière
et
Vision
Nouvelle
situés
à
Ménélas,
au
Nord
de
Port-‐au-‐Prince.
Fritz
Antoine
JEAN,
gardien
de
Radio
Vision
Nouvelle
est
tué
à
coups
de
machettes
et
Alcis
DELCE
s'en
est
tiré
avec
de
graves
blessures.
Félix
JEAN
CHARLES
de
Radio
Lumière
en
est
sorti
également
blessé.
Les
installations
de
ces
radios
sont
mises
hors
service
et
des
matériels
ont
été
emportés.
Les
pertes
ont
été
estimées
à
plusieurs
centaines
de
milliers
de
dollars
américains
Mai
2001
Des
menaces
sont
proférées
à
l'encontre
du
journaliste
Michel
SOUKAR
de
Signal
F.M
par
des
inconnus.
Juin
2001
Le
Journaliste
Fritzson
ORIUS
de
Radio
Haïti
Inter
a
été
attaqué
à
Delmas
par
des
individus
armés
qui
l'ont
poursuivi,
intercepté
sa
voiture,
brisé
ses
pare-‐brise
et
l'ont
forcé
à
donner
les
numéros
de
ses
pièces
d'identité
(passeport,
carte
d'identité
fiscale).
Roosevelt
Benjamin,
Directeur
à
l'Information
de
Radio
Signal
F.M
animateur
de
l'émission
«
Moment
Vérité
»
a
reçu
des
menaces
anonymes
de
mort
après
avoir
mis
en
doute
la
crédibilité
de
certains
Sénateurs
de
FANMI
LAVALAS.
Juillet
2001
5. Les
journalistes
de
Radio
Rotation
F.M.
Rénold
LIBERUS
et
Claude
FRANÇOIS
de
Belladère
ont
été
arrêtés
et
maltraités
par
des
policiers
de
la
commune
de
Belladère
qui
tentaient
de
récupérer
les
bandes
magnétiques
des
interviews
réalisées
avec
des
présumés
auteurs
d'une
série
d'attaques
perpétrées
à
l'encontre
des
postes
de
police
de
Port-‐au-‐Prince
et
du
Plateau
Central.
Septembre
2001
Jean
Marie
MAYARD,
correspondant
de
Radio
Métropole
à
St
Marc
est
agressé
par
des
membres
de
l'organisation
«
BALE
WOUZE
»
au
moment
où
il
couvrait
un
meeting
du
Président
Aristide.
Son
magnétophone
a
été
brisé.
Octobre
2001
Le
journaliste
Jean
Robert
DELCINE
de
Radio
Haïti
Inter
a
été
violemment
frappé
à
Cité
Soleil
par
l'Inspecteur
de
Police
Irvens
CESAR
qui
a,
de
plus,
confisqué
son
magnétophone.
Le
Journaliste
avait
mené
une
enquête
autour
du
meurtre
d'un
adolescent
de
seize
(16)
ans,
Mackenson
FLEURIMOND,
perpétré
par
la
Police.
Jean
Ronald
Dupont,
Journaliste
de
Radio
Maxima
F.M.
est
blessé
à
la
tête
alors
qu'il
couvrait
une
manifestation
se
déroulant
au
Cap-‐Haïtien.
Novembre
2001
Au
cours
du
mois
de
novembre
2001
plusieurs
cas
d'agressions
exercés
contre
des
journalistes
ont
été
répertoriés
:
Francelyne
LEONARD,
correspondante
de
Radio
Métropole
aux
Cayes
a
été
agressée
par
des
membres
d'organisations
populaires
proches
du
parti
au
pouvoir
au
moment
de
couvrir
le
lancement
de
la
campagne
d'alphabétisation
dans
le
Sud.
Georges
VALENS,
correspondant
de
Radio
Haïti
Inter
aux
Cayes,
a
été,
par
la
même
occasion
malmené.
Euvrard
SAINT-‐ARMAND,
journaliste
de
Radio
Kiskeya
a
été
frappé
par
un
policier
en
civil
à
la
rue
Duffort
à
Port-‐au-‐Prince.
Des
agents
de
la
PNH
en
uniforme
ont
ensuite
brisé
son
magnétophone
et
l'ont
accusé
du
meurtre
qu'il
allait
couvrir
avant
de
le
conduire
au
commissariat
de
Port-‐au-‐Prince.
Ulrick
JUSTIN,
correspondant
de
Radio
Vision
2000
à
Léogâne
a
été
menacé
de
mort
par
des
partisans
du
pouvoir
pour
avoir
diffusé
des
informations
relatives
à
l'affaire
de
Panel
RENELUS
(Ti
Panel).
Ce
dernier,
accusé
d'implication
dans
6. l'assassinat
du
journaliste
Jean
Léopold
DOMINIQUE,
a
été
lynché
au
Sous-‐
commissariat
de
Police
de
Léogâne
peu
après
avoir
été
livré
à
la
foule
par
les
policiers.
Ernst
OCEAN,
correspondant
de
Radio
Vision
2000
à
St
Marc
a
vu
les
pneus
de
sa
voiture
éclatés
par
des
militants
de
l'organisation
«
BALE
WOUZE
»
tandis
que
les
parois
externes
de
la
voiture
sont
couvertes
de
graffitis
favorables
au
Président
Aristide.
Il
a
été
reproché
à
Monsieur
Océan
de
n'avoir
pas
diffusé
des
nouvelles
favorables
au
Gouvernement
Lavalas.
Jean
Mary
MAYARD,
correspondant
de
Radio
Métropole
à
St
Marc
qui
couvrait
une
manifestation
de
l'opposition
dispersée
par
les
partisans
du
pouvoir
a
été
menacé
de
mort
par
des
membres
de
«
BALE
WOUZE
».
Le
lendemain,
soit
le
29
novembre,
il
a
été
menotté
par
des
membres
du
Corps
d'Intervention
de
Maintien
de
l'Ordre
(CIMO)
après
s'être
identifié
comme
correspondant
de
Radio
Métropole.
Des
menaces
de
mort
publiques
ont
été
proférées
contre
le
journaliste
Brignol
LINDOR
par
Monsieur
Dumay
BONY,
Maire
assesseur
de
Petit-‐Goâve
qui
au
cours
d'une
conférence
de
presse
réclama
contre
lui
l'application
de
la
formule
«
zéro
tolérance
».
Décembre
2001
Le
journaliste
Brignol
LINDOR,
Directeur
de
la
salle
des
nouvelles
de
Radio
Echo
2000,
est
tué
à
l'Acul,
1ère
Section
Communale
de
Petit-‐Goâve,
à
coups
de
piques
et
de
machettes.
Cette
mort
violente,
d'une
sauvagerie
innommable
est
survenue
quelques
jours
après
que
le
Maire
Adjoint
de
FANMI
LAVALAS
à
Petit-‐Goâve,
Dumay
BONY,
eut
réclamé
l'application
de
la
formule
«
zéro
tolérance
»
contre
Brignol
LINDOR.
Plusieurs
autres
journalistes
ont
été
agressés
par
des
membres
d'OP
Lavalas
durant
le
même
mois.
Il
s'agit
de
:
·
Thony
BELIZAIRE,
Photographe
de
l'AFP
·
Jean
Gérin
ALEXANDRE,
Jean
Elie
MOLEUS,
journalistes
de
Radio
Caraïbes
·
Maxeau
EXIL,
HPN
·
Alix
Michel
FELIX,
Directeur
de
Radio
Grande-‐Anse.
Les
vitres
des
voitures
des
Stations
des
Radios
Caraïbes
et
Métropole
et
de
la
chaîne
de
Télévision
TELEMAX
sont
brisées.
7. Suite
aux
rumeurs
de
coup
d'état,
le
17
décembre,
des
stations
de
Radios
ont
dû
fermer
leurs
portes
ou
suspendre
provisoirement
leurs
programmes
d'information,
en
raison
de
menaces
et
du
climat
général
d'insécurité.
Il
s'agit
de
:
RADIO
VISION
2000
RADIO
CARAÏBES
F.M.
RADIO
ECHO
2000
RADIO
IBO
RADIO
METROPOLE
RADIO
KISKEYA
RADIO
GALAXIE
RADIO
SIGNAL
FM
RADIO
TELE
CONTACT
DE
PETIT-‐GOAVE
RADIO
ROTATION
F.M.
DE
BELLADÈRE
RADYO
VWA
PEYIZAN
PAPAY
RADIO
MAXIMA
DU
CAP-‐HAÏTIEN
Janvier
2002
8. Le
journaliste
Joseph
Guyler
C.
DELVA,
Secrétaire
Général
de
l'Association
des
Journalistes
Haïtiens
(AJH),
a
été
menacé
de
mort
par
des
militants
de
«
BALE
WOUZE
»
à
Saint
Marc
ainsi
que
par
les
chefs
d'OP
Lavalas
René
CIVIL
et
Paul
RAYMOND.
Bernard
BAPTISTE
de
Tropic
F.M.
a
été
agressé
physiquement
par
le
Commissaire
de
Police
de
Pétion-‐Ville,
Carlo
LOCHARD.
Des
journalistes
de
Signal
F.M.
ont
été
agressés
par
un
individu
à
bord
d'un
véhicule
du
Palais
National.
Mathieu
PRUD'HOMME
de
Haitian
Press
Network
(HPN)
a
été
attaqué
à
Cité
Soleil.
Février
2002
Le
mois
de
février
2002
est
marqué
par
l'arrestation
du
journaliste
Genel
MORRIN,
Rédacteur
en
Chef
à
Radio
Magic
Stéréo,
sous
l'accusation
de
kidnappeur.
Il
est
libéré
quelques
jours
plus
tard
suite
à
l'intervention
de
l'AJH.
Immacula
LOUISY
ST
CIMA
de
la
même
station
de
Radio
a
été
agressée
physiquement
par
des
hommes
armés.
Mars
2002
Joseph
HARRY,
correspondant
de
Radio
Galaxie
au
Cap-‐Haïtien
et
Mirbel
CHARLES
de
Radio
Hispaniola
ont
été
agressés
par
des
membres
d'OP
pro-‐Lavalas.
A
Cayes-‐Jacmel,
le
Maire
Lavalas
de
la
ville
a
menacé
de
fermer
Radyo
Flanbo,
une
station
membre
de
REKA
(Rezo
Radyo
Kominotè
Ayisyen).
Avril
2002
Le
journaliste
Ernst
CADICHON
a
échappé
de
justesse
à
une
tentative
de
kidnapping
perpétrée
par
des
individus
lourdement
armés
montés
à
bord
d'une
Nissan
Patrol
blanche
à
vitres
teintées
sans
plaque
d'immatriculation.
Des
journalistes
de
Radio
Plus
ont
dénoncé
des
menaces
dont
ils
font
l'objet.
Brigitte
LOUIS,
Jose
PHILOGENE
et
Isnas
PHILOGENE
de
Radio
Jupiter
de
Limbéont
dénoncé
des
actes
d'intimidation
proférées
à
leur
encontre
par
des
individus
armés
qui
ont
de
plus
menacé
d'incendier
la
station
de
radio.
Mai
2002
Darwin
SAINT-‐JULIENE,
du
journal
Haïti
Progrès
et
Allan
DESHOMMES
reporter
àRadio
Atlantique
au
Cap-‐Haïtien
ont
été
arrêtés
à
Guacimal,
dans
la
Commune
de
Saint-‐Raphaël.
Ils
ont
été
gravement
blessés,
mais
s'étaient
vu
refusés
après
leur
9. mise
en
détention,
les
soins
dont
ils
avaient
pourtant
besoin.
Ces
journalistes
couvraient
un
mouvement
de
protestation
ouvrier
à
la
plantation
de
Guacimal
organisé
par
des
syndicats
paysans
affiliés
à
«
BATAY
OUVRIYE
».
Juin
2002
Acte
de
sabotage
perpétré
contre
Radio
Voix
des
Travailleurs
par
un
groupe
d'hommes
armés
qui
ont
emporté
un
émetteur
évalué
à
trois
mille
deux
cents
dollars
américains(US$
3200).
Juillet
2002
Israël
Jacky
CANTAVE,
journaliste
à
Radio
Caraïbes
F.M.
a
été
enlevé,
frappé
et
malmené
ainsi
que
son
cousin
Frantz
AMBROISE.
Ils
devaient
être
retrouvés
quelques
jours
plus
tard
dans
un
piteux
état.
Les
ravisseurs
du
journaliste
l'ont
accusé
«de
déranger
le
gouvernement
».
Août
2002
Le
correspondant
de
Radio
Galaxie
à
Miragoâne,
Lequel
ALTIDOR
a
été
physiquement
agressé
par
des
agents
du
Corps
d'Intervention
pour
le
Maintien
de
l'Ordre
(CIMO)
venus
de
Port-‐au-‐Prince
pour
réprimer
une
manifestation
des
habitants
de
Miragoâne
qui
exigeaient
des
autorités
l'accès
aux
services
de
base
tels
que:
électricité,
eau,
route.
Le
Maire
de
Gand-‐Goâve
a
giflé
en
plein
Tribunal
le
journaliste
Claudy
MILORD
deRadio
Saka,
membre
du
REKA.
Septembre
2002
La
correspondante
de
Radio
Vision
2000
à
Miragoâne,
Anne
Myriam
LOISEAU,
a
été
giflée
chez
elle
par
un
agent
du
CIMO
après
s'être
identifiée.
Le
policier
faisait
partie
d'un
contingent
de
cinq
(5)
policiers
qui
circulaient
à
bord
d'un
véhicule
immatriculé
4346.
Le
Président
de
la
République
a
fait
des
déclarations
menaçantes
contre
la
presse
indépendante.
Au
cours
d'une
réunion
avec
les
membres
de
FANMI
LAVALAS
dans
l'ancien
Ranch
de
l'ex-‐dictateur
Jean-‐Claude
DUVALIER,
le
Président
a
qualifié
les
journalistes
de
la
presse
indépendante
comme
des
ennemis
à
abattre
en
les
comparant
aux
militaires
putschistes
de
1991.
Octobre
2002
Tentative
d'incendie
à
Radio
Kiskeya.
Des
tracts
et
de
la
gazoline
ont
été
jetés
sur
la
cour
de
la
station.
10. Le
journaliste
Bidry
DORSAINVIL,
Secrétaire
adjoint
et
porte-‐parole
de
l'Association
des
Journalistes
Haïtiens,
branche
Nord,
a
vu
sa
maison
saccagée
par
des
policiers
de
l'Unité
Départemental
pour
le
Maintien
de
l'Ordre
(UDMO)
après
une
émission
réalisée
avec
le
Juge
Smith
TURENE
relative
à
ses
tracasseries
avec
des
policiers
de
l'UDMO
sur
les
ondes
de
Radio
Ave
Maria
du
Cap-‐Haïtien.
Novembre
2002
Le
mois
de
novembre
2002
est
surtout
marqué
par
les
agressions
perpétrées
par
«
L'ARMEE
CANNIBALE
»
aux
Gonaïves
contre
les
journalistes
Esdras
MONDELUS,
PDG
de
Radio
Etincelle;
René
JOSUE,
Fleurimond
HENRY,
Jean
Robert
FRANÇOIS,
correspondants
respectifs
des
Radios
:
Signal
F.M.,
Kiskeya,
Métropole
;
Guerino
JANITON
et
Gédéon
PRESANDIEU
de
Radio
Etincelle.
Ils
ont
tous
été
contraints
de
quitter
la
ville.
Décembre
2002
Tentative
d'assassinat
contre
la
veuve
Jean
L.
DOMINIQUE,
Michèle
MONTAS
et
assassinat
de
son
garde
du
corps
Maxime
SEÏDE.
Menaces
de
mort
contre
des
journalistes
de
Caraïbes
F.M.dont
:
Prisca
JEAN
VILFORT,
Serge
PIERRE
LOUIS,
Jean
Elie
MOLEUS,
Euvrard
ST
ARMAND,
Paulette
Tyl
LAFOREST.
Les
signataires
de
la
lettre
anonyme
adressée
aux
journalistes
leur
ont
reproché
leur
attitude
critique
vis-‐à-‐vis
du
Président
Aristide
et
ont
promis
de
leur
faire
subir
le
«
sort
de
Brignol
LINDOR
»
au
cas
où
ils
n'abandonneraient
pas
Radio
Caraïbes.
Janvier
2003
Le
journaliste
Rony
MATHIEU
de
Magik
Stéréo
est
blessé
à
la
tête
par
des
tessons
de
bouteille
suite
à
l'intervention
brutale
des
militants
Lavalas
qui
voulaient
perturber
la
marche
organisée
par
le
secteur
syndical
en
vue
de
protester
contre
la
hausse
du
prix
de
l'essence
à
la
pompe.
Les
émetteurs
de
Radio
Maxima
au
Cap-‐Haïtien
ont
été
sabotés
par
des
inconnus
armés.
Février
2003
A
Petit-‐Goâve,
au
cours
des
funérailles
de
Mickey
FLEURILUS
alias
Poto,
militant
lavalas
assassiné
le
2
février,
les
journalistes
Montigène,
David
et
Melissa
Marie
Josette
SINCERE
ont
été
agressés.
La
maison
de
Montigène
SINCERE
a
été
incendiée.
La
direction
de
Radio
Métropole
à
Port-‐au-‐Prince
a
dû
suspendre
ses
émissions
d'information
pendant
vingt
quatre
heures
(24)
pour
protester
contre
les
menaces
qui
pèsent
sur
ses
journalistes.
Les
menaces
visaient
plus
spécifiquement
Jean
Numa
11. GOUDOU
dont
le
véhicule
a
été
incendié
chez
lui,
dans
son
parking,
François
Junior
ROTCHILD,
Marie
Archille
LOUIS,
Nancy
ROCK,
Romney
CAJUSTE,
et
Roosvelt
COSSY.
Radio
Haïti
Inter
dont
le
Directeur
Jean
L.
DOMINIQUE
et
un
gardien
de
la
station
Jean
Claude
LOUISSAINT
avaient
été
assassinés
sur
la
cour
de
la
station
le
3
avril
2000
a
été
obligée
d'éteindre
ses
antennes.
La
veuve
du
journaliste
a
annoncé
dans
un
éditorial
lu
sur
les
ondes
de
la
Radio
que
cette
décision
faisait
suite
aux
menaces
constantes
dont
le
personnel
fait
l'objet.
Mars
2003
Les
journalistes
François
JEAN
BAPTISTE
(Vision
2000),
Rodson
JOSEPH
(HPN),
Roosevelt
COSSY
et
Romney
CAJUSTE
(Métropole)
ont
été
sévèrement
maltraités
par
des
policiers
en
face
de
l'Ambassade
de
France
à
Port-‐au-‐Prince
alors
qu'ils
venaient
de
couvrir
une
manifestation
des
étudiants
de
l'Université
d'Etat
d'Haïti
(UEH).
Avril
2003
Liliane
PIERRE
PAUL
de
Radio
Kiskeya
a
reçu
une
lettre
par
la
poste,
dans
laquelle
est
insérée
une
cartouche
pour
arme
à
feu
de
calibre
12.
Cette
correspondance
qui,
à
la
fois,
fait
promotion
pour
«
le
père
Lebrun
»
et
la
campagne
de
restitution
de
la
dette
de
l'indépendance
estimée
à
vingt-‐et-‐un
milliards
six
cent
quatre-‐vingt-‐cinq
millions
cent
trente-‐cinq
mille
dollars
américains
(US$21,685,135.
00)
réclamée
du
gouvernement
Français
par
le
pouvoir
Lavalas,
lance
un
ultimatum
en
ces
termes
:
«Lilian'n
ou
gen
pou
li
lèt
sa
a
pandan
4
jou,
mèkredi
30,
jedi
1er
me,
vandredi
2
me,
lindi
5
me
e
si
ou
pa
li
l
nap
rezève
yon
sipriz
pou
ou
madi
6
me.
Sa
ou
wè
nan
anvlop
la
se
yon
echantiyon
nan
sipriz
la
».
Une
autre
correspondance
datée
du
même
mois
reçue
à
Radio
Kiskeya
dit
ceci
:
«
Nou
pat
bezwen
jounalis
pour
1804,
nou
pa
bezwen
jounalis
pou
2004.
Lilianne,
Marvel
ak
Sony
pap
wè
2004".
Mai
2003
Sony
BASTIEN,
Directeur
de
Radio
Kiskeya
a
fait
l'objet
de
deux
(2)
mandats
de
comparution
signés
du
Juge
d'Instruction
Bredy
FABIEN
pour
venir
s'expliquer
sur
le
contenu
d'une
interview
accordée
par
son
prédécesseur,
Me
Henry
Kesner
NOËL
au
moment
de
partir
pour
l'exil
pour
protester
contre
l'orientation
politique
du
dossier
du
massacre
de
Piatre
confié
à
sa
charge.
Le
caractère
arbitraire
de
ces
mandats
a
été
reconnu
par
le
doyen
du
Tribunal
de
Première
Instance
de
Saint
Marc,
Me
René
SYLVESTRE
qui,
dans
une
décision
sur
le
recours
exercé
par
les
avocats
du
PDG
deRadio
Kiskeya,
a
rappelé
que
:
«
Le
journaliste,
comme
le
médecin
ou
l'avocat,
ne
peut,
sans
violer
les
règles
de
la
déontologie
professionnelle,
dévoiler
une
parole
à
lui
confiée
».
12. Les
émissions
«
Impasse
quelle
Issue
»
et
«
PROFIL
»
de
TELEMAX
sont
suspendues
suite
aux
rumeurs
faisant
état
que
la
majorité
des
actions
(69%)
de
la
seule
chaîne
de
télévision
indépendante
émettant
par
ondes
à
Port-‐au-‐Prince
avaient
été
achetées
par
le
Président
Jean
Bertrand
ARISTIDE.
Menaces
de
mort
contre
le
correspondant
de
Radio
Kiskeya
à
Jérémie,
Charles
Emile
JOASSAINT.
Juin
2003
Le
Journaliste
Franckel
MAGINAIRE
et
son
collègue
de
Radyo
Tèt
Ansanm
de
Jérémie
ont
été
sévèrement
battus
par
des
hommes
armés
accompagnant
Jean
Claude
JEAN
BAPTISTE,
ancien
Directeur
de
la
PNH,
Secrétaire
d'Etat
au
Travail.
Monsieur
Jean
Baptiste
tenait
une
rencontre
à
huit-‐clos,
au
foyer
culturel
de
Jérémie,
avec
des
militants
Lavalas.
Il
a
été
reproché
aux
journalistes
de
suivre
à
distance
cette
rencontre.
Plusieurs
journalistes
de
TELEMAX
ont
été
remerciés.
C'est
l'aboutissement
du
plan
du
pouvoir
de
prendre
le
contrôle
total
de
cette
chaîne
de
télévision
qui
avait
fait
un
effort
d'équilibre.
Ce
plan
avait
débuté
en
2001
quand
environ
quinze
(15)
journalistes,
chroniqueurs
sportifs
et
techniciens
de
TELEMAX
avaient
bouclé
leurs
valises
pour
se
rendre
à
la
chaîne
de
Télévision
de
la
Fondation
Aristide
Télé
Timoun
et
au
service
de
presse
de
la
présidence.
Juillet
2003
Des
membres
d'OP
lavalas
ont
menacé
d'incendier
la
Radio
Télédiffusion
Mirebalésienne
pour
protester
contre
la
tenue
de
l'émission
«
Grand
Débat
»
considérée
comme
un
espace
critique
pour
le
pouvoir.
Rigaud
DELICE,
Chroniqueur
sportif
à
Caraïbes
F.M.
a
trouvé
la
mort
dans
un
accident
suspect
de
la
circulation
survenu
vers
onze
(11)
heures
du
soir
à
Delmas
33
et
dans
lequel
est
impliqué
le
véhicule
du
Directeur
Général
du
Ministère
de
l'Intérieur,
Bell
Angelot.
Plusieurs
journalistes
ont
été
maltraités
à
Cité
Soleil
par
des
partisans
du
pouvoir
au
moment
de
couvrir
une
manifestation
du
groupe
des
184.
Les
journalistes
agressés
répondent
aux
noms
de
:
Kenson
JEAN
LOUIS
(Radio
Signal
F.M.),
Desrameau
D.
JOSEPH
(Radio
Phare),
Osnel
VANCOL,
Joël
DERIFONCE
(K-‐Dans
F.M.)
Août
2003
Le
Curé
de
la
Paroisse
de
Léogâne,
Fritz
SAUVAGERE,
responsable
local
de
FANMI
LAVALAS,
aidé
de
deux
(2)
agents
de
sécurité
du
Palais
National
a
expulsé
de
l'église
les
journalistes
de
Radio
Vision
2000
et
Passion
F.M.
de
Léogâne
au
cours
d'une
messe
célébrée
en
présence
du
Chef
de
l'Etat
à
l'occasion
de
la
fête
patronale
de
la
13. ville.
Le
curé
s'en
est
vivement
pris
à
la
presse
indépendante
pour
ses
analyses
critiques
contre
le
pouvoir.
Le
correspondant
de
Radio
Vision
2000
à
Léogâne,
Peterson
MILORD
a
été
quelque
jours
après
kidnappé
puis
libéré
et
sa
maison
incendiée.
Le
Directeur
de
Radio
Peredo
Inter,
Monsieur
Johnson
JOSEPH,
a
été
roué
de
coups
jusqu'au
sang
par
un
policier
du
commissariat
de
Marigot.
Septembre
2003
A
l'occasion
du
douzième
anniversaire
du
coup
d'état
du
30
septembre
1991
des
menaces
ont
été
proférées
contre
des
médias
indépendants
dont
Radio
Vision
2000,Radio
Métropole,
Caraïbes
F.M.,
Radio
Kiskeya
et
Télé
Haïti.
Une
manifestation
organisée
par
le
dirigeant
du
PARTI
POPULAIRE
NATIONAL
(PPN),
dirigé
par
Benjamin
DUPUY
et
des
militants
lavalas
en
faveur
du
maintien
au
pouvoir
de
Jean
Bertrand
ARISTIDE
fait
état
dans
des
pancartes
et
déclamations,
de
l'aspect
déstabilisateur
des
médias
indépendants
qualifiés
de
«
médias
macouto-‐bourgeois
».
Le
Secrétaire
d'Etat
à
la
Sécurité
Publique
avait
promis
à
l'Association
Nationale
des
Médias
Haïtiens
(ANMH)
de
mettre
une
patrouille
policière
omniprésente
devant
ces
médias
ciblés.
Mais
cette
promesse
n'a
pas
été
tenue.
Le
chef
du
cabinet
du
Secrétaire
d'Etat
à
la
Sécurité
Publique,
M.
Dany
Fabien
et
le
porte-‐parole
de
la
Police
Madame
Daphney
ORLANDO
s'attaquent
au
journal
Le
Nouvelliste
qu'ils
accusent
d'avoir
truqué
une
prise
de
vue
de
policiers
publiée
en
première
page
du
journal.
Ce
cliché
montrait
des
policiers
en
train
de
lever
une
barricade
aux
Gonaïves.
Pourtant
la
photo
prise
par
le
photographe
de
l'AFP
est
conforme
à
la
vérité.
Dans
la
foulée,
il
convient
de
signaler
que
plus
d'une
trentaine
de
journalistes
ont
été
contraints
à
l'exil
depuis
le
retour
au
pouvoir
de
Jean
Bertrand
ARISTIDE.
On
peut
citer
:
Henry
FLEURIMOND,
Radio
Kiskeya
Josué
RENE,
Signal
F.M.
Jean
Robert
FRANÇOIS,
Radio
Métropole
Renel
Noël
JEUNE,
Radio
Etincelles
des
Gonaïves
14. Gédéon
PRESENDIEU,
Radio
Etincelles
des
Gonaïves
Guérino
JEANTON,
Radio
Etincelles
des
Gonaïves
Ernst
OCÉAN,
Radio
Vision
2000
Romain
WILFRID,
Radio
Caraïbes
Dominique
BEAUPLAN,
Radio
Ibo
Abel
DESCOLLINES,
Radio
Galaxie
Gaston
JANVIER,
Radio
Galaxie
Arthus
WEBERT,
Radio
Caraïbes
Carlo
SAINRISTIL,
Radio
Caraïbes
Gary
BELIZAIRE,
Signal
F.M.
Francelyne
LEONARD,
Radio
Métropole
Ulrick
JUSTIN,
Radio
Vision
2000
Marc
Sony
JEAN
BAPTISTE,
Radio
Vision
2000
Yves-‐Clausel
ALEXIS,
Radio
Vision
2000
Pharès
DUVERNE,
Radio
Vision
2000
Robert
PHILOME,
Radio
Vision
2000
15. Jean
Samuel
TREZIL,
Radio
Caraïbes
Duc
Jonathan
JOSEPH,
Radio
Métropole
Zachary
NAZAIRE,
Radio
Vision
2000
Israel
Jacky
CANTAVE,
Radio
Caraïbes
Ansy
LOUIS,
Radio
Vision
2000
Jean
Numa
GOUDOU,
Radio
Métropole
Michel
MONTAS,
Radio
Haïti
Inter