20. Les morts
ressuscitent,
réveillés par les
anges soufflant dans
les trompettes.
Saint Pierre
guide les
élus vers le
paradis.
Les damnés
sont
conduits
vers l’enfer.
Jésus trône en majesté
au paradis.
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28. Cérémonie au cours de laquelle
on devient chrétien.
Il peut s’administrer aux enfants ou aux adultes. Il consiste en
une forme de purification par l’eau (l’aspersion remplace
l’immersion au Moyen-Âge).
Sacrement fortifiant le baptême. Elle est donnée à partir de l’âge de raison.
Pour expier les faute commises
après le baptême.
Trois étapes : contrition (regretter ses péchés par amour de
Dieu) ; confession ; œuvrer pour réparer ou expier : prières,
flagellation, jeûne…
Commémore la Passion de Jésus. Les fidèles communient autour du corps et du sang.
Confère sa fonction de ministre
de Dieu, à un clerc.
Union d’un couple devant Dieu. A partir du XIIe, 14 ans pour garçons, 12 ans pour les filles.
Aux fidèles en danger de mort, puis aux mourants.
29. 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500
Âge des églises romanes
Âge des églises gothiques
30. A l’approche de la troisième année après l’an mil, dans presque toute la terre,
surtout en Italie et dans les Gaules, on se mit à reconstruire les églises. Bien
qu’elles fussent dans un état convenable et n’en eussent pas besoin, on vit
cependant le peuple chrétien tout entier rivaliser pour la possession des églises
les plus belles. Et ce fut comme si le monde lui-même, secouant les haillons de
sa vieillesse, se couvrait de toutes part d’une éblouissante robe d’églises.
Raoul GLABER, Histoires, III, 13, première moitié du XIe siècle.
900 1000 1100 1200 1300 1400 1500
Âge des églises romanes
Âge des églises gothiques
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32. Jusqu’au XIe S., la plupart des églises ont une toiture
en bois.
.
33. Puis, les architectes recherchent la monumentalité :
voûtes de pierre et larges portails deviennent les
caractéristiques de l’art roman.
34. Puis, les architectes recherchent la monumentalité :
voûtes de pierre et larges portails deviennent les
caractéristiques de l’art roman.
La construction, entre 1088 et
les années 1120, de la
troisième église abbatiale de
Cluny, avec ses 150 mètres de
long, fixe ainsi pour cinq
siècles, jusqu’à l’achèvement
de Saint-Pierre de Rome, un
modèle insurpassé de
gigantisme.
35. Dans le nord de la France, au XIIe siècle, des architectes utilisent une
nouvelle technique de voûtage en employant des arcs croisés en
diagonale.
Désormais, les piliers suffisent à porter
les nervures de la voûte et les pierres qui
forment les voûtes triangulaires ne sont
plus que du remplissage. Il n’est plus besoin
de murs massifs entre les piliers.
L’édifice est devenu une espèce
d'armature de pierre. On peut évider les
intervalles sans compromettre la solidité de
l'ensemble et remplacer les murs de pierre
par d'amples fenêtres. C’est là que les
vitraux colorés trouvent leur place.
On aboutit ainsi à une église d'un type
tout à fait nouveau : un édifice de pierre et
de verre comme le monde n'en avait jamais
connu.
36. Dans le nord de la France, au XIIe siècle, des architectes utilisent une
nouvelle technique de voûtage en employant des arcs croisés en
diagonale.
Désormais, les piliers suffisent à porter
les nervures de la voûte et les pierres qui
forment les voûtes triangulaires ne sont
plus que du remplissage. Il n’est plus besoin
de murs massifs entre les piliers.
L’édifice est devenu une espèce
d'armature de pierre. On peut évider les
intervalles sans compromettre la solidité de
l'ensemble et remplacer les murs de pierre
par d'amples fenêtres. C’est là que les
vitraux colorés trouvent leur place.
On aboutit ainsi à une église d'un type
tout à fait nouveau : un édifice de pierre et
de verre comme le monde n'en avait jamais
connu.
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40. Aucun de nos monastères ne doit être construit
dans les cités, les châteaux, les villes, mais dans
des lieux à l'écart de la fréquentation des
hommes. […] Il est établi en premier lieu que
la Règle de saint Benoît sera connue de tous de la
même façon et observée de la même façon.
Un vêtement simple et de matière fruste, tel
enfin que le décrit la règle. La nourriture des
moines de notre Ordre doit provenir du travail
manuel, de la culture des terres, de l'élevage du
bétail ; il nous est donc permis de posséder à
notre usage propre des eaux, des forêts, des
vignes, des prés, des terres éloignées de
l'habitation des hommes du siècle, et des
animaux. Pour pratiquer ces travaux des champs
et cet élevage et en conserver les fruits, nous
pouvons avoir des granges.
Extraits des statuts de l’ordre cistercien, 1134
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50. Que ni homme ni femme n’en attaque un autre, ni
n’attaque un château, un village, du mercredi au
coucher du soleil au lundi à l’aurore. Que si quelqu’un
venait à enfreindre cette trêve, qu’il soit excommunié
par Dieu et exclu de la chrétienté toute entière.
L’évêque du diocèse de Thérouanne (Pas-de-Calais), en accord
avec le comte de Flandre, 1063.
Eléments qui montrent une volonté de contrôler et d’être obéi.
Eléments qui montrent que l’on est dans un cadre religieux.
Tout fidèle de l’un et l’autre sexe qui a atteint l’âge de
raison devra confesser ses fautes à son propre prêtre
au moins une fois chaque année. Il devra accomplir,
dans la mesure de ses moyens, la pénitence qui lui a
été imposée. Il devra communier au moins à Pâques.
Sinon, qu’il lui soit interdit d’entrer dans une église et
qu’il soit privé de sépulture chrétienne à sa mort. Que
ce décret soit lu souvent publiquement dans les
églises pour que personne ne l’ignore.
D’après le quatrième concile de Latran, 1215.
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53. Eléments qui montrent une volonté de contrôler et d’être obéi.
Eléments qui montrent que l’on est dans un cadre religieux.
54. Eléments qui montrent une volonté de contrôler et d’être obéi.
Eléments qui montrent que l’on est dans un cadre religieux.
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57. Eléments qui montrent une volonté de contrôler et d’être obéi.
Eléments qui montrent que l’on est dans un cadre religieux.
Au nom de Seigneur. Moi Raimond, par la grâce de Dieu
comte et marquis de Provence, pour le rachat de mes péchés
et le salut de mon âme et de celle de mes parents, je donne au
Seigneur Dieu, à sa mère Marie et à saint Victor martyr et aussi
au seigneur Richard abbé du monastère de Marseille et à tous
les moines qui s’y trouvent présents et à venir tous les usages
ou rentes que j’ai ou semble avoir sur les radeaux descendant
la Durance ou le Rhône et les nefs remontant ces fleuves soit
avec du sel soit avec toute espèce de marchandise, de sorte
que, de ce jour et par la suite, les nefs et les radeaux
appartenant en propre audit monastère montant ou
descendant ne payent aucun tribut que ce soit sur l’eau ou sur
terre.
Fait le 5 des calendes d’août, l’an du Seigneur 1094.
Extrait du Cartulaire de Saint-Victor de Marseille n°686.
Traduction M. Zerner, Université de Nice.
58. Eléments qui montrent une volonté de contrôler et d’être obéi.
Eléments qui montrent que l’on est dans un cadre religieux.
Nous statuons que dans chaque paroisse,
les archevêques et les évêques obligent sous
serment un prêtre et deux ou trois laïcs de
bonne opinion, ou plus si nécessaire, à
rechercher les hérétiques fidèlement,
diligemment, et fréquemment, en fouillant
maisons et chambres souterraines connues
pour être suspectes, perquisitionnant les
appentis, les constructions ajoutées sous les
toits, et toute autre cachette que nous
ordonnons de détruire.
Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio.
Traduction M. Zerner, Université de Nice.
Le chevalier Arnaud Hélie ayant prêté
serment de dire la vérité sur lui-même et
d’autres en matière d’hérésie, a dit :
- « A Fontausié, près de l’église, j’ai vu des
cathares, Bernard de la Peyre et son
compagnon. Il y a 12 ans. Et j’ai entendu une
prédication et je croyais que ce qu’ils disaient
était vrai. Je leur ai entendu dire que le
baptême de l’Eglise n’était pas valable pour le
salut, que le mariage n’était rien, que l’hostie
consacrée n’était pas le corps du Christ, qu’il
n’y avait pas de résurrection des corps. Il y a
sept ans que j’ai cessé de croire les cathares. »
Et il a abjuré et juré de se tenir aux ordres de
l’Eglise et des inquisiteurs.
Témoignage recueilli par l’inquisiteur dominicain
Bernard de Caux, près de Toulouse, vers 1245.