VISION AUJOURD'HUI DE ABASSI MADANI RAHIMAHOU ALLAH .
Algeria : Critiques des réserves de change de l’Algérie. ( MARS 2012 )
1. Algeria 2 :
L'économie algérienne consolide sa position financière externe en 2011 :
Résultats prometteurs ouada-yazid.com
D.R L'économie algérienne a consolidé en 2011 sa position financière externe,
soutenue par une forte accumulation de ses réserves de changes et une réduction de
sa dette extérieure...
8 commentaires
Abdelaziz ZEGGAGH • Je ne crois pas que l'accumulation des réserves soit un
critère de performance pour notre économie, quand on n'arrive même pas à faire face
à une semaine de froid.
ouada yazid • Les réserves de changes sont une garantie pour le parachèvement des
projets d'investissement structurants que l'Algérie a engagé dans le cadre du plan
quinquennal à horizon 2014 et dont a besoin notre économie pour décoller.
il y a 1 jour• J'aime
sadek KHEDDACHE • Il n'y a eu aucun investissement productif et d’intégration
économique, il y'a eu les infrastructures sur lesquelles on verra dans 5 ans des
chameaux et des chèvres circuler au lieu de camions de marchandises d'entreprises
nationales.
On décollera l'économie avec quoi, quand tout a été détruit ? L’échelle des valeurs
inversée, le niveau universitaire des plus médiocres dans le monde, une bureaucratie
2. paralysante, la désignation et nomination des dirigeants d'entreprises et des
institutions par piston ...
Abdelaziz ZEGGAGH • Ces projets structurants vont forcément engendrer, à cours
termes, des couts d'entretiens supplémentaires exorbitants au lieu et place de la
création de valeur.
Cela ne veut pas dire qu'ils ne soient pas nécessaires, mais que la priorité aurait pu
être donné à des investissements productifs et à la formation et au développement
des ressources humaines, véritables garant du développement économique.
sadek KHEDDACHE • Pour décoller une faut une politique économique, il faut une
régulation économique, il faut une démocratie économique comme en chine, Il faut
réhabiliter le mérite comme valeur dominante dans les processus de promotion
sociale, politique et économiques, il faut une justice au dessus de tous , il faut intégrer
le knowledge management de la Présidence au P/ APC et dans toutes les institutions
et entreprises nationales , il faut éradiquer la corruption , il faut au moins 25 % de
démocratie modèle USA , il faut réhabiliter la peine de mort pour les graves crimes
économiques, et la liste est très longue encore . Donc on est comme en 1962, rien n'a
été fait, au contraire certaine nobles valeurs ont été détruites.
Les réserves de change peuvent fondre comme neige sous soleil , par des catastrophes
naturelles graves , par un embargo pétrolier , par une guerre , par une chute brutale
du dollar et du pétrole comme en 1985/86 , par le besoin démographique galopant ,
par une inflation des prix à l'import et comme nous dépendons à 80 % de l'extérieur ,
imaginez la catastrophe , par Dieu qui les a données car ce n'est pas des produits que
le parti unique ou le régime actuel ont créé , etc ...Tout peut arrivé et ce sera le chaos ,
d'autant plus que l'injustice , la corruption ,la misère créée , sont partout .
3. ouada yazid • Je partage parfaitement vos analyses, je milite pour ma part pour
l'émergence d'une économie de production et pour le décollage économique de nos
PME.
Les programmes et/ou mécanismes développés en Algérie ne semblent pas suffisant
compte tenu des difficultés que rencontrent nos entreprises et ce, en dépit des
moyens colossaux déployés par notre pays.
Je vous invite à consulter mon site www.ouada-yazid.com, dédié à une économie hors
hydrocarbures, soit à une économie de production.
sadek KHEDDACHE • Yazid , Croyez moi que j'aimais mon pays ( Enfin je ne
l’aime plus ; a travers ses gouvernants ) , c'est l'état déplorable dans lequel il est qui
me fait parler ainsi . Croyez moi, que je sais qu'il y ' a en Algérie des hommes ou
Obama et sarkozy ne seront même pas accepté chez eux comme élèves. L'énorme
potentiel dont nous disposons notamment celui financier et humain, nous permet de
rattraper très vite le retard et même devenir un pays émergent aux cotés des BRICS (
Brésil , Russie , Inde , Chine et Afrique du sud ) .Ceci est- possible à condition qu'on
change très vite de politique . Que le régime reste au pouvoir ce n'est pas un problème
, le problème qu'il soit nationaliste et patriotique , qu'il aime son pays , qu'il soit
motivé et qu'il ait de la volonté pour le développement en faisant tous les efforts pour
accéder a un mieux être qu’en France ou aux USA , arrêtons la corruption et
l'import-import ; qu'il change de politique économique , qu'il change la médiocrité
cravatée qui pousse le pays vers le chaos , voilà ce que nous cherchons . Regardez
aussi comment avance et se développe le Vietnam avec presque rien comme
ressources !
Ce qui nous fait très mal, c'est l’énorme, l'énorme gâchis d’argent, de temps et de
toute une génération en compromettant l’avenir de celle future.
4. Fairouz BETTAYEB • Une économie qui est basée sur le prix du baril décidé par les
bourses mondiales et sur lequel nous n'avons aucune influence....n'est pas une
économie...!!! Pour les projets appelés structurants, il y’a qu' a voir leur couts
intolérable par rapport a leur qualité et leur plus value, et qui n'apporte absolument
rien de nouveau pour un développement économique productif..... Si on parle de
projets structurants une autoroute, ou un barrage, ou quelques logements sur une
période de 13 ans et avec nos finances, je crois que c'est vraiment décevant comme
résultats..!!!! Une autoroute, un barrage, un village etc...Devrait se faire en même
temps et en parallèle d'une véritable politique économique de production, ou de
transformation ou de services...etc.... les infrastructures doivent suivre les besoins qui
s'expriment au fur et à mesure que l'économie évolue ......
sadek KHEDDACHE • La logique économique comme le dit Fairouz , c'est bien
l'engagement en parallèle d'une nouvelle politique économique d'intégration des
importations , avec les infrastructures . 12 ans après la concorde civile donc l'affaire
sécuritaire était bien réglée, c'est le statu quo .Mais la situation est bien grave. Toutes
les entreprises économiques publiques sont en faillite ou en liquidation. Leurs relance
est pratiquement impossible pour plusieurs raisons. D'ailleurs la liquidation urgente
est bien la meilleures des solutions pour ces cadavres économiques .Le choix
stratégique de création et de lancement de nouvelles entreprises, nécessite une étude
pertinente et des compétences particulières que l'Algérie n'en a plus .Vous connaissez
bien la marginalisation des compétences qui est un vieux phénomène politique chez
nous. Ces études ne peuvent pas être faites par les pouvoirs publics car il n'en existe
aucune compétence à leur niveau. La majorité des postes stratégiques et importants
ont été attribués par désignation à certains proches du pouvoir, sans aucune
compétence ou mérite du poste .Ce qui fait que tout est compromis. On ne peut ni
redresser les entreprise en faillite, ni lancer de nouvelles .On compte alors sur le
privé. Le privé algérien, c'est bien le trabendo, le business, la fraude, l'évasion fiscale,
...il ne joue pas du tout son rôle d'acteur économique .Alors l'état ne peut pas aussi
baser son plan de développement sur ces voyous de l'économie .C'est pour cela que ça
stagne, mais ça pourri aussi, et le pourrissement commence à sentir très mauvais.
5. sadek KHEDDACHE • J'ajoute a ce qui a été dit précédemment que même les
producteurs privés commencent a subir la concurrence rude des importations de
camelotes et de contrefaçons. Bientôt ils baisseront aussi le rideau et deviendront
aussi des importateurs en mettant les quelques millions de travailleurs sans Sécurité
Sociale a la rue. La rue regorge actuellement de chômeurs, le taux réel est de plus de
45 %. Sur les 9 millions d’employés, il y'a 5 millions chez le privé qui sont précaires et
temporaires, et ne sont pas déclarés à la Sécurité Sociale, et dont les postes sont en
rotation avec les licenciements et les remplacements permanents.
Fairouz BETTAYEB • L'économie est le moteur de fonctionnement et de
développement d'un pays ou société. Si un gouvernement n'a aucune stratégie
économique, soit par paresse, ou incompétences ou soit par volonté...C'est qu'il a
décidé implicitement de son échec... Les pouvoirs publics peuvent ils programmer
volontairement leurs échecs ???
Faisons le raisonnement basique d'une ménagère 'sans les grande théorie
économiques', qui a une bourse qu'elle doit gérer, elle organisera ses dépenses et les
besoins de sa famille selon le contenue de cette bourse, et commencera même a
essayer a arrondir ses moyens par des travaux domestiques ou artisanaux qu'elle
essayera de revendre . Elle créera une micro activité économique selon ce qu'elle sait
faire ....c'est le raisonnement basique de survie humaine....n'est ce pas ???
Comment à l'échelle d'un gouvernement on ne peut pas avoir juste un raisonnement
vital ??? C’est un peu tirer par les cheveux...non ??? A moins que si le gouvernement
n'est pas maitre de ses décisions et n'est pas souverain...... c'est pourquoi je repose la
question qu'elle est notre veritable degré d'indépendance de décision et du choix de la
gestion de nos affaires de nos finances et de notre destin ????...on doit connaitre la
vérité.... pour pouvoir assoir un raisonnement ou des idées...
Pour les entreprises déficitaires elles sont tout simplement entre de mauvaises
mains...est ce voulu ??? Suivant une logique managériale il suffit de léguer/vendre/
louer/ou...etc ces boites a des vrais industriels ou entrepreneurs et on verra
rapidement leurs transformations ..... Apparemment c'est la volonté politique qui ne
suit pas ....est ce voulue aussi ??? Ou peut être on a pas de souveraineté sur ce volet
????
Beaucoup de points doivent être clarifies...... il y’a des chefs de gouvernements qui
sont passé par la, pourquoi ne disent ils pas tout simplement la vérité, ou sont ils liés
par un contrat de silence ????? Au détriment de leur pays...... et leur conscience et
leurs morales....que deviennent elles...et leurs histoires ????
6. Abdelaziz ZEGGAGH • Bonjour,
@Fairouz; j'aime bien ton exemple sur la ménagère, qui se démène pour répondre
aux besoins de sa famille, je dis bien de sa famille, avec les moyens du bord, tu as
touchée, je crois, à quelque chose de sensible.
C'est un problème crucial avec nos gouvernants, cette relation qui lie les enfants à
leur maman n'existe pas avec eux, ils sont là à la solde de ceux qui les ont placé, leurs
enfants sont à l'abri ailleurs dans les meilleures écoles, leur seul souci est de servir et
de se servir en accumulant le maximum de richesse en un laps de temps le plus court.
Ils ne sont pas là pour servir le peuple, d'ailleurs ils ne sont même pas ses
représentants légitimes, ils sont complètement déconnectés de la réalité du terrain,
d'ailleurs ils ne se soucient même pas des préoccupations des citoyens parce qu'ils
n'ont pas d'attachement comme celui de la ménagère à ses enfants..
Fairouz BETTAYEB • Donc @Abdelaziz tu rejoins mon opinion que nous sommes
surement gouvernes par une entité étrangère, qui a place des gens pour son service,
en leur laissant la liberté de se servir, sachant que ce qu'ils prennent est peut être une
goutte d'eau de l'océan de nos richesses détournées ???? Qui nous gouverne
réellement ??????? Je pense que le président doit y répondre, ou va t il y répondre un
jour contraint par les événements ou une crise ou autres ???? Pourquoi attendre des
conditions pareilles ???
7. sadek KHEDDACHE • Vous avez dit : à moins que le gouvernement ne soit pas
souverain et maître de ses décisions. Il ne l'est pas .C'est le pouvoir occulte qui dirige
les affaires du pays. Les ex chefs de gouvernements ont beaucoup parlé sur la gestion
opaque et le pouvoir des hommes de l'ombre .Notamment je cite sid ahmed
GHOZALI , ahmed BENBITOUR , et bien d'autres .Mais le pouvoir en place adopte
actuellement à toutes les critiques ( quoique constructives ), la position : les chiens
aboient , la caravane passe; ou encore ; il faut faire et laisser braire. . Un jour un
bonhomme du FLN m'avait dit à ce propos : c'est une question de volonté politique .je
lui ai répondu, on économise une bonne volonté politique au détriment du bien être
social ??? Et il m'a répondu : quel social ???...Ils prennent les algériens pour des
moutons de panurge , des bipèdes qui ne savent pas prendre leurs destins en main ,
...En Algérie , on gouverne pas , on profite du poste pour s’enrichir et préparer son
exil doré , en Algérie , Parler comme nous sommes entrain de le faire , ça veut dire
h'na t'nouha ( On est pas opportunistes comme eux ) .
sadek KHEDDACHE • J'ajoute qu'on stigmatise uniquement le pouvoir, Pensez
vous que ce peuple n'est pas aussi responsable ? Ne mérite-il pas cette dictature et
cette misère ???
Fairouz BETTAYEB • @Sadek, le pouvoir occulte ou hommes de l'ombre, qui sont
ils, ils ont bien un nom, un visage...pourquoi on ne les identifie pas ??? En Italie la
mafia est identifiée par ses parrains qui sont bien connus par tous, en Colombie,
Nicaragua, ...en Russie, en Chine ...etc.... partout les maffias et leurs parrains sont
connus à l'échelle mondiale..... La maffia algérienne est certainement connue aussi et
a l'échelle internationale..... Alors pourquoi continuer a designer ces personnes par
hommes de l'ombre ???? Maintenant comment cette mafia a pris la direction du pays
??? Partout ailleurs la mafia peut tourner autour des pouvoirs politiques mais ne peut
jamais être le pouvoir même dans les pays les plus opaques en termes de démocratie
et de transparence?????
8. sadek KHEDDACHE • Qui va les identifier ??? vous savez bien qu'est ce qu'un
système .Les éléments visibles du système ( Ministres , walis , P-DG des Banques , P-
DG des grandes entreprises publiques, DG des douanes , DGSN , Généraux , etc ) ne
sont acceptés dans le système que s' ils souscrivent à un cahiers de charges politique
informel ( La vraie politique c'est dans les coulisses , dans l'informel ,...) . Et dans les
frontières rouges, il y 'a un interdit : " ne pas déranger la mafia ".