Le monde entier plonge dans l’ère digitale. Nos villes,
nos entreprises, nos foyers sont chaque jour un peu plus
informatisés et connectés. A l’échelle historique nous
ne sommes qu’au début de cette révolution, pourtant le
fardeau environnemental se fait déjà sentir : épuisement
des ressources naturelles, consommation d’énergie,
déchets toxiques... Les enjeux sont vitaux et les impacts augmentent
chaque année. Ce progrès technologique est-il synonyme de régression
écologique ? Pas nécessairement. Depuis les smart-grids jusqu’aux
outils de collaboration à distance, les applications sont infinies et
renferment nombre d’opportunités d’oeuvrer pour un monde plus
durable. Les technologies de l’information ne sont intrinsèquement ni
un progrès ni une régression écologique, l’important réside dans les
applications que l’on en fait.
Aujourd’hui, face à ces écueils et malgré l’extrême rapidité de ce
développement technologique, il nous faut penser et maîtriser ce progrès
pour éviter ses pièges. Modeste pierre à l’édifice, notre enquête présente
pour la troisième fois la place du Green IT dans les organisations. Sa
portée grandissante, avec plus de 250 organisations représentées,
nous permet de vous offrir un baromètre passionnant de cette prise de
conscience et des actions bien concrètes qui lui sont associées.
Vous trouverez dans les pages suivantes les résultats détaillés illustrés de
nos commentaires et de ceux de nos partenaires. Je profite de cette tribune
pour leur souhaiter la bienvenue dans cette aventure et pour remercier
chaleureusement tous ceux qui ont oeuvré pour que ce rapport existe.
Devoteam green it survey - Quelles technologies pour un développement durable - 2012
1. Devoteam Green IT Survey
Quelles technologies pour un développement durable ?
Edition 2012
Connecting Business & Technology
2. le groupe devoteam
We help our clients improve their performance
in connecting Business and Technology
Fondé en 1995
5 000 collaborateurs
23 pays en Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord
Consulting Solutions Expertise
Conseil sur des Développement et Multi-spécialiste reconnu
problématiques IT intégration de projets pour sa fiabilité et sa
complexes IT à forte envergure et compétence
complexité
Centré sur l’innovation la Intervention en délégation
transformation du système Capacité à délivrer – de ressources au sein des
d’information méthodologies éprouvées équipes de nos clients
et forte expérience
2
3. edito
Le monde entier plonge dans l’ère digitale. Nos villes,
nos entreprises, nos foyers sont chaque jour un peu plus
informatisés et connectés. A l’échelle historique nous
ne sommes qu’au début de cette révolution, pourtant le
fardeau environnemental se fait déjà sentir : épuisement
des ressources naturelles, consommation d’énergie,
déchets toxiques... Les enjeux sont vitaux et les impacts augmentent
chaque année. Ce progrès technologique est-il synonyme de régression
écologique ? Pas nécessairement. Depuis les smart-grids jusqu’aux
outils de collaboration à distance, les applications sont infinies et
renferment nombre d’opportunités d’œuvrer pour un monde plus
durable. Les technologies de l’information ne sont intrinsèquement ni
un progrès ni une régression écologique, l’important réside dans les
applications que l’on en fait.
Aujourd’hui, face à ces écueils et malgré l’extrême rapidité de ce
développement technologique, il nous faut penser et maîtriser ce progrès
pour éviter ses pièges. Modeste pierre à l’édifice, notre enquête présente
pour la troisième fois la place du Green IT dans les organisations. Sa
portée grandissante, avec plus de 250 organisations représentées,
nous permet de vous offrir un baromètre passionnant de cette prise de
conscience et des actions bien concrètes qui lui sont associées.
Vous trouverez dans les pages suivantes les résultats détaillés illustrés de
nos commentaires et de ceux de nos partenaires. Je profite de cette tribune
pour leur souhaiter la bienvenue dans cette aventure et pour remercier
chaleureusement tous ceux qui ont œuvré pour que ce rapport existe.
Bonne lecture !
Thomas de Lacharrière, Associate Partner, Devoteam Consulting
3
4. Méthode panel
Note méthodologique
Etude réalisée par Devoteam pour la 3ème année consécutive.
Données recueillies à l’aide d’une plate-forme web durant 2 mois.
Questionnaire disponible en 7 langues pour la première fois :
Au français et à l’anglais proposés les autres années se sont rajoutés l’allemand, le néerlandais, l’arabe,
le suédois et le danois.
356 répondants, depuis 22 pays dont 11 pays européens.
6 pays majoritairement représentés :
France, Belgique, Royaume-Uni, Maroc, Autriche, Allemagne.
270 organisations représentées, de toutes tailles et de tous secteurs d’activité.
80% des résultats
Nature du panel interrogé
Taille de l’organisation Secteurs d’activité Profil des personnes interrogées
28% 22%
33% 39%
29%
10%
11%
24% 19% 24% 61%
Plus de 10 000 salariés Télécom / Informatique Direction informatique
1 000 à 10 000 salariés Energie / Industrie / Transport / Santé Autres directions
100 à 1 000 salariés Banque / Assurance
Moins de 100 salariés Secteur public
Autre
4
5. LE GREEN IT AUJOURD’HUI
Le Green IT : un sujet considéré de plus en plus sérieusement
Perception du Green IT par les répondants
Un enjeu important pour le développement durable 78%
Des économies d'énergie 71%
Une meilleure image auprès de nos clients 35%
Ne concerne que les fabricants de matériel informatique 12%
Un prétexte à la mode pour réduire les coûts 9%
Jamais entendu parler 7%
La grande majorité des répondants considère le Green IT comme un enjeu important pour le développement
durable. Le message est plus optimiste que l’année dernière puisque 9% seulement des répondants le
qualifient d’effet de mode contre 15% en 2011.
Dans l’ensemble, le Green IT est de plus en plus connu et reconnu en entreprise. A noter, la forte
augmentation (20%) au niveau des objectifs d’économie d’énergie.
En guise d’illustration, vous trouverez ci-dessous les principales motivations qui poussent les organisations
à lancer leurs programmes Green IT.
Green IT, quels retours sur investissement ?
• Image attractive
• Énergie
• Communication interne
• Transports • Processus optimisés et externe
• Achats • Echanges facilités • Motivation du personnel
Financier Performance Symbolique
Innovation Environnement Conformité
• Nouvelles offres • CO2 • Déchets électroniques
de service
• Déchets • Fiscalité carbone
• Outils pour les
innovations produits • Gestion des ressources • Renforcement de la
règlementation
“ Les entreprises et les employés sont de plus en plus conscients de l'importance du Green, que ce soit
pour réduire leurs dépenses ou pour améliorer leur image. L'éco-conduite, la virtualisation et le travail à
distance ne sont plus seulement des mots à la mode, mais deviennent de plus en plus un standard dans
la manière de travailler et de se comporter. Cependant, il reste encore de nombreux progrès à faire dans
ce domaine. ”
Dirk Pauwels – Senior Consultant, Devoteam Belgique
dirk.pauwels@devoteam.com
5
6. notre vision
Green for IT IT for Green
ou comment réduire l’impact de ou comment l’informatique contribue
l’informatique sur l’environnement au développement durable
Engager l’organisation dans Créer de nouvelles
une démarche de opportunités économiques
développement durable et écologiques
- Stratégie Carbone - Eco-innovation
- Stratégie Green IT - Eco-conception
- Organisation du pôle DD - Optimisation de chaîne logistique
- Reporting environnemental - Bâtiments intelligents
Green Business
RSE* Usages
Technologies
Réduire l’impact des Changer nos manières de
technologies sur travailler pour une activité
l’environnement responsable
- Optimisation d’architecture SI - Collaboration à distance
- Performance énergétique - Dématérialisation
- Achats responsables - Télétravail
- Gestion des Déchets Electroniques
* Responsabilité Sociétale
des Entreprises
6
7. 80% des grands groupes initient un programme Green IT
Mais les PME semblent peu sensibles au sujet
La part des répondants connaissant l’existence d’un programme Green IT au sein de leur organisation augmente
avec la taille de l’entreprise.
Le Green IT semble beaucoup moins pris en compte dans les PME. En effet, 77% des personnes travaillant
en PME avouent ne pas connaître le Green IT contre seulement 4% des personnes travaillant dans une grande
entreprise. De fait, les PME, de par leur taille et leurs enjeux disposent de moins de capacités de retour sur
investissement sur ces sujets.
A noter que les entreprises du secteur informatique sont plus sensibilisées avec des résultats supérieurs aux
autres secteurs.
Organisations initiant un programme Green IT
82%
74%
Moyenne : 63% 52%
44%
Moins de 100 à 1 000 à Plus de
100 salariés 1 000 salariés 10 000 salariés 10 000 salariés
Les DSI prennent majoritairement en charge les programmes Green IT
Entités responsables du programme
Green IT de l’entreprise
“ Le Green IT s’installe dans les grandes organisations,
12%
le défi est de lui donner de l’envergure, de l’ambition et
de l’intégrer aux projets et aux objectifs des
30%
collaborateurs. Pour cela, on constate chez nos clients
l’importance d’un sponsorship fort de la démarche par
le management, et de son intégration dans une
démarche développement durable à l’échelle de
58%
l’entreprise. ”
Departement IT
Claire Allain –
Département
Développement Durable
Consultante, Devoteam France
claire.allain@devoteam.com
Autre
Le Département Informatique des entreprises est, dans près de 60% des cas, en charge de la mise en place et
du suivi des programmes Green IT. Cela s’explique par le fait que ce sont eux qui possèdent l’expertise technique
et sont le plus à même de réduire l’impact environnemental de leur activité (Green for IT). Il est néanmoins
important d’avoir une bonne synergie entre cette Direction et le Département Développement Durable pour
intégrer le Green IT à la stratégie RSE de l’entreprise. Cela permet le développement d’une informatique au
service du Développement Durable (IT for Green), sujet souvent oublié des politiques Green IT.
7
8. éNERGIE
L’énergie, le nerf de la guerre des datacenters
Le manque d’électricité devient un frein au développement des datacenters. Avant de s’installer, les
opérateurs des datacenters réservent auprès de leur fournisseur d’électricité une quantité d’énergie
souvent bien supérieure aux besoins réels. Leur objectif est d’anticiper d’éventuelles augmentations
de la demande et d’alimenter le dispositif assurant la redondance des alimentations des équipements
informatiques. Cette quantité d’énergie réservée est bloquée et ne peut être utilisée par d’autres
particuliers ou professionnels. On arrive donc aujourd’hui à une pénurie virtuelle d’énergie, qui repousse
parfois même l’installation de nouveaux datacenters. De fait, l’énergie devient la clé d’un marché des
datacenters en croissance de 25% par an.
Organisations connaissant la facture électrique de leurs datacenters
83%
75% 78%
65%
Moyenne : 63%
37% 39%
Belgique Maroc France Autriche Royaume Allemagne
Uni
Les résultats de cette année ne présentent pas d’amélioration notable en France par rapport à l’année
dernière. Cela s’explique par le prix de l’énergie qui reste un des plus bas d’Europe et la possibilité de
réserver des capacités de puissance bon marché. Dans ce contexte, les entreprises ne sont pas incitées
à investir dans des solutions pour suivre et optimiser la consommation de leurs bâtiments et de leurs
équipements.
A contrario, l’Allemagne affiche un prix du kWh très élevé, et nous constatons qu’elle prend la tête des
entreprises connaissant leur facture. Le Royaume-Uni occupe la deuxième position. Avec des objectifs
ambitieux de réduction de 80% des émissions carbone d’ici à 2050, et face à une dépendance importante
d’approvisionnement en énergie auprès d’autres pays, les Anglais sont particulièrement sensibilisés au sujet
de la consommation énergétique.
“ Le prix de l’électricité a fortement augmenté en Allemagne ces dernières années, il est maintenant
nettement plus élevé que la moyenne européenne. Cela est dû à l’augmentation des charges publiques,
du fait de la législation sur les Energies Renouvelables, (Erneuerbaren Energien Gesetz ). Ces prix élevés
incitent les opérateurs de datacenter à maîtriser leur facture d’électricité. ”
Günther Pfleger – Head of BU Region South, Devoteam Consulting Germany
guenther.pfleger@devoteam.com
8
9. La facture électrique reste majoritairement du ressort
des services généraux
Pourtant, il est capital d’intégrer le coût de l’énergie au prix des services informatiques
afin de faire de leur réduction un objectif partagé au sein de l’entreprise
Cette année encore, on remarque une tendance homogène à la prise en charge de la facture électrique
du datacenter par les services généraux. Pourtant, lorsque c’est la direction informatique qui paye la
facture, on constate un meilleur suivi de celle-ci (+ 30 points). Cela militerait pour une affectation plus
systématique de cette facture au budget de la Direction Informatique.
Plus généralement, les grands groupes sont confrontés à une problématique d’optimisation de la
consommation électrique. Ainsi, leur première difficulté vient du fait que ce n’est pas celui qui paie la
facture qui mène les projets pour la réduire. Il faut donc trouver des moyens de répercuter les coûts de
l’énergie sur le prix des services informatiques.
Entités payant la facture électrique
du datacenter
“ Au Maroc, nous remarquons que la gestion des
dépenses d’hébergement est souvent confiée aux
16% entités en charge des Moyens Généraux. Ces
dépenses sortent donc du radar de la DSI. Aussi la
9%
valorisation de la prestation de l’hébergement n’est
pas systématiquement réalisée et ne met pas en
évidence l’importance des coûts de l’énergie, et la
nécessité de les optimiser. Ou alors, l’estimation du
22% 53%
coût d’hébergement est trop approximative, et est
donc difficilement comparable aux offres des
Services généraux spécialistes du marché. ”
Département IT
Lina Berrada –
Département métier
Consultante Senior, Devoteam Maroc
Autre lina.berrada@devoteam.com
Point de repère
• 510 000 datacenters dans le monde 26 millions m2 plus de 3 300 stades de football
• Environ 275 milliards de kWh/an en 2010 entre 1,1 et 1,5 % de la consommation
électrique mondiale
• Augmentation de la consommation électrique des datacenters :
- Entre 2000 et 2005 : +100%
- Entre 2005 et 2010 : +56 %
Source : Jonathan G. Koomey, Stanford University
Emerson Network Power
9
10. Un pas en avant vers une meilleure gestion de l’énergie
Bonnes pratiques mises en place pour les datacenters
2012 55%
Virtualisation des serveurs
2011 48%
46%
Rationalisation et consolidation des équipements
42%
33%
Optimisation du refroidissement et de la distribution électrique
34%
28%
Monitoring de la consommation électrique
19%
7%
Refacturation de la consommation électrique
6%
12%
Aucune
9%
Le marché de la virtualisation continue son développement accompagné des projets de rationalisation et de
consolidation. Le contexte économique actuel pousse en priorité les entreprises vers ces projets à fort ROI financier.
Cette année est marquée par l’augmentation significative du suivi de la consommation électrique des
datacenters, principalement lorsque c’est la Direction Informatique qui paye la facture. Une bonne
application de l’adage « on ne peut pas gérer ce qu’on ne mesure pas » devrait permettre l’émergence
de nouveaux projets et une meilleure optimisation énergétique des datacenters.
La refacturation de l’énergie reste faible, elle devrait être permise par le monitoring énergétique. Tout comme
de plus en plus de Directions Informatiques refacturent le service d’impression à la consommation de papier,
les services d’hébergement pourront être facturés au prorata de l’énergie consommée.
10
11. Point de r
repère
Le code de conduite européen pou les datacenters
te pour
C’est un engagement volontaire des entreprises à réduire la consommation
énergétique de leurs datacenters à travers la fixation d'objectifs. Ces objectifs et le
plan d’actions associé portent sur les thématiques suivantes :
• Gouvernance, planning, exploitation
• Equipements et services IT
• Refroidissement
• Alimentation électrique
• Eclairage
• Bâtiments
• Monitoring
On dénombre deux types d’adhérents au code de Conduite :
• Participants : Toutes entreprises propriétaires et opérateurs de
datacenters
• Porteurs : Vendeurs, Consultants, Opérateurs, Organismes publics, etc.
Ce label permet à toute entreprise de justifier en interne et auprès de ses clients de
la démarche Green IT de ses datacenters. Par ailleurs, il peut être utilisé pour
comparer les fournisseurs d’hébergement.
11
12. Des datacenters optimisés, mutualisés dans le Cloud,
mais qui doivent faire face à une explosion de la demande
Les répondants sont nombreux à mentionner des initiatives de Cloud computing. Cela s’inscrit dans
une logique de mutualisation qui, grâce à la virtualisation par exemple, permet de réduire les ressources
nécessaires à la fourniture d’une unité de stockage ou de calcul. Cela dit, le Cloud ne sera vert que s’il est
conçu et géré de façon éco-responsable et s’il tire profit d’un maximum de mutualisation. Externaliser dans
un Cloud sous-utilisé ou alimenté par une électricité très carbonée n’aura pas un impact environnemental
positif.
L’amélioration de l’efficacité des datacenters ne réduira pas leur impact environnemental global si la
demande continue à croître à ce rythme. Ainsi, des initiatives comme le Cloud computing améliorent les
performances mais s’accompagnent, par effet rebond, d’un accroissement de la demande, lié à la facilité
de mise en œuvre et à la réduction des coûts. Il apparaît donc important de maîtriser la demande en
capacité de calcul et de stockage. Plusieurs pistes existent telles que l’optimisation des codes sources
de nos logiciels, ou l’alignement des critères de disponibilité et de redondance sur les besoins réels des
utilisateurs.
“ Dans les entreprises du tertiaire, l'efficience énergétique du système d'information contribue pour une
part importante à la réduction des coûts de fonctionnement et des émissions de gaz à effet de serre de
l'entreprise. Avec une pression réglementaire toujours plus forte (article 75 du Grenelle II) et
l'augmentation de plus de 30 % du prix du kWh électrique d'ici 4 ans, l'efficience énergétique du
système d'information s'impose comme un projet Green IT prioritaire. ”
Frédéric Bordage – fondateur de GreenIT.fr
fbordage@greenit.fr
12
13. Une nette émergence du monitoring énergétique des
postes de travail
Organisations ayant mis en place un logiciel de gestion de l’énergie des postes de travail
41% 43%
18% 19% 21%
Moyenne : 23%
12%
Autriche Maroc France Belgique Royaume Allemagne
Uni
Les solutions de gestion de l’énergie des postes de travail sont en nette progression, passant de 12%
à 24% depuis l’année dernière. Cela reste encore limité mais devrait continuer à augmenter du fait de
l’intégration de plus en plus fréquente des modules de gestion de l’énergie dans les outils de gestion de
parc. Cette tendance est matérialisée par les multiples partenariats observés récemment sur ce marché.
Comme pour la connaissance de la consommation électrique du datacenter, on retrouve en tête
l’Allemagne et le Royaume-Uni pour la gestion d’énergie des postes de travail. Une fois encore, le coût
de l’énergie et les lois contraignantes au Royaume-Uni sur les émissions CO2 sont des accélérateurs forts
des actions en faveur du Green IT.
“ La municipalité de Fredericia au “ Avec la hausse des coûts de l'énergie au
Danemark a travaillé avec CA Technologies Royaume-Uni dans une période d'austérité,
et Devoteam Danemark pour mettre en les organisations sont parfaitement
œuvre notre solution de gestion d’énergie conscientes de la nécessité d'économiser
« ecoDesktop ». Piloter les paramètres l'énergie tout en réduisant les émissions de
d'alimentation de ses 1 600 ordinateurs a carbone. Notre solution unique de gestion
permis à la municipalité de réduire sa d’énergie « ecoDesktop », se révèle un outil
consommation d'énergie de 700 kWh, performant pour pousser les organisations
soit une économie de près de 70 000€ au changement avec des résultats
par an. ” remarquables en matière d’économie
d'énergie. ”
Sonny Masero – Roddy Maclennan –
Vice President, Sales and Marketing Director,
EMEA Business Unit Strategy, Devoteam UK
CA ecoSoftware roddy.maclennan@devoteam.com
sonny.masero@ca.com
13
14. Le sujet des impressions est largement abordé par les
entreprises
Une importante sensibilisation des utilisateurs au sein des organisations
Avec une moyenne de 31 pages imprimées par jour et par employé en Europe, les impressions ont un
impact conséquent sur l’environnement.
Bonnes pratiques mises en œuvre pour les impressions
Sensibilisation des utilisateurs 63%
Consolidation et généralisation des MFP* 62%
Réglages économes par défaut 56%
Tri sélectif du papier et des consommables 42%
Utilisation de papier recyclé 37%
Monitoring et reporting 26%
Mise en place de quotas par utilisateur 6%
Aucune initiative 6% *MFP = Imprimante Multifonction
La sensibilisation des utilisateurs aux impacts et aux bonnes pratiques arrive en tête des actions initiées
par les organisations pour réduire l’empreinte environnementale de leurs impressions. Cette prise de
conscience s’accompagne de l’évolution du tri sélectif (42% en 2012 contre 33% en 2011) ainsi que de
celle de l’utilisation du papier recyclé (36% en 2012 contre 27% en 2011).
Sensibilisation des utilisateurs aux impacts
et aux bonnes pratiques d’impressions
Allemagne 94% Point de repère
e repère
re
Royaume-Uni 68%
France 65%
Belgique 56%
Autriche 55%
1 arbre 5L de 200L d'eau 8000
Maroc 33% pétrole feuilles A4*
* Suivant la qualité du papier
La palme du pays où les utilisateurs ont été les plus sensibles aux impacts et aux bonnes pratiques
d’impressions revient à l’Allemagne qui a su faire évoluer les mentalités et instaurer de nouvelles pratiques
pour en tirer tous ses bénéfices.
14
15. DÉCHETS ÉLECTRONIQUES
La gestion des DEEE*, un sujet qui préoccupe encore peu
les organisations
Part des organisations connaissant leur volume
69%
de déchets électroniques
des entreprises
31% n’ont pas connaissance des
volumes de déchets générés.
Oui Un chiffre qui ne présente
aucune évolution par rapport à
Non
l’année dernière.
69%
Une majorité des organisations ignore le poids des DEEE qu’elles génèrent, un taux comparable à celui
de l’année 2011. Seule l’Allemagne semble sortir du lot : une organisation sur deux a déclaré maîtriser le
volume de déchets électroniques et une entreprise sur trois a indiqué en plus suivre leur fin de vie (notion
de traçabilité). A l’opposé, les entreprises marocaines paraissent encore loin de ces préoccupations (19%).
Chaque année, ce sont toujours plus d’équipements qui sont mis sur le marché avec comme conséquence
une augmentation des DEEE associés. Ce volume croît particulièrement rapidement, de l’ordre de 2 à 3%
par an (source : ADEME). Au-delà de la gestion des déchets, il est donc primordial de travailler en amont à
la réduction des volumes d’équipements achetés.
Durée moyenne d’utilisation d’un
équipement selon les répondants
Point de repère
En France en 2010
Ordinateur 3,5 ans • Volume d’équipement électronique mis en service : 24 kg par
an par habitant
Téléphone • Volume collecté : 6,5 kg par an et par habitant
portable 2,5 ans Une partie des déchets restants rejoindrait les décharges,
serait cannibalisée (démontée pour récupérer les pièces) ou
exportée en dehors de l’UE.
Avec une durée de vie moyenne relativement faible, la phase de production représente le plus gros des
impacts du cycle de vie des équipements électroniques. Pour les téléphones portables, utilisés pendant
2,5 ans, la fabrication représente jusqu’à 80% de l’empreinte écologique. Ainsi, pour diminuer l’impact
global d’un produit, il faut amortir le coût environnemental de la production et donc allonger les durées
d’utilisation.
*DEEE= Déchets d’Equipements Electroniques et Electriques
15
16. Près de 40% des organisations interrogées n’ont aucune
initiative pour la gestion des DEEE
Ce chiffre est identique à celui de l’année dernière et traduit le peu de progrès dans ce domaine. Pourtant, les
dispositifs existent, que ce soit par l’intermédiaire du producteur, dont la responsabilité élargie lui impose de
prendre en charge la collecte et le traitement des déchets ou par l’intermédiaire d’associations ou organismes
agréés.
Vers une nouvelle réglementation européenne
Depuis 2012, la révision de la Directive DEEE prévoit entre autres d’imposer aux états membres de
collecter 85% des DEEE d’ici 2019, ainsi que des mesures permettant de limiter l’export des déchets
électroniques et électriques hors de l’Union Européenne.
En parallèle, dans un certain nombre de pays européens comme la France, la filière des DEEE
professionnels se structure : à l’instar de ce qui a été mis en place pour les DEEE ménagers, les éco-
organismes agrées par l’Etat pourraient à leur tour participer à la collecte et au traitement de ces déchets.
Actions mises en place pour gérer les DEEE
Collecte par un organisme spécialisé 27%
Reprise par le fabricant 22%
Reconditionnement 13%
Revente à bas prix aux salariés 12%
Revente à un broker 9%
Autre 6%
Aucune 39%
“ Après une étude menée en 2011 auprès de plus de
Point de repère 400 entreprises et administrations, nous avons
constaté le défaut de solutions réellement adaptées
Eco-organisme : structure qui aux problématiques des entreprises. C'est-à-dire une
assume la responsabilité financière organisation mutualisée, simple, opérationnelle qui
et organisationnelle des producteurs garantit tous les critères de qualité. Ecologic accompagne
pour la gestion des produits en fin les entreprises dès l’achat des équipements et propose
de vie tels que les équipements un guichet unique pour gérer efficacement l’enlèvement
électriques et électroniques, les des DEEE. ”
véhicules, les papiers, les ampoules,
etc. Pénélope Guy –
Responsable Grands Comptes, Ecologic
p.guy@ecologic-france.com
16
17. ACHATS VERTS
Les organisations adoptent progressivement une politique
d’achat éco-responsable
L’adoption de critères environnementaux dans les grilles de notation des appels d’offres se généralise.
Près de deux tiers des entreprises utilisent ces critères dans leur notation, avec en tête de liste, l’Allemagne
où 80% de répondants ont intégré cette pratique.
A titre d’illustration, trois catégories de critères de notation sont couramment utilisés :
- Produit : Evaluer les impacts environnementaux du produit ou du service vendu tout au long de son
cycle de vie (conception, production, distribution, usage, fin de vie). Les écolabels sont un moyen
efficace d’évaluer ces critères techniques.
- Entreprise : Estimer la politique de développement durable de l’Entreprise dans sa globalité (trois piliers
à considérer : Economique, Ecologique, Social). Cette évaluation peut être faite à partir des rapports
RSE ou de barèmes publiés par des organismes.
- Engagements : Engagements spécifiques liés au contrat, par exemple la durée de la garantie, la reprise
en fin de vie.
Poids des critères environnementaux dans la notation
des propositions commerciales
10%
Forte (plus de 20%)
Près de 2/3 des entreprises
utilisent des critères
Moyenne (entre 10% - 20%) environnementaux dans leurs
23%
Faible (moins de 10%) politique d'achats.
Non pris en compte
31%
36%
Point de r
repère
De l'eco-consommation à l'eco-con
nsommation l'eco-conception
La mise en œuvre d’une politique d’achat responsable
permet d’initier un cercle vertueux dans lequel les
fournisseurs conçoivent année après année des services
et produits écologiquement plus responsables.
17
18. Une forte progression dans l’utilisation des écolabels
Le nombre d’organisations utilisant au moins un écolabel est en augmentation de plus de 20 points par
rapport à l’année dernière. Néanmoins, encore 32% des organisations interrogées ne les prennent pas en
compte. Un effort de sensibilisation et d’information est donc nécessaire. Energy Star reste en tête avec
une utilisation dans près de 34% des organisations.
Les écolabels se divisent en deux catégories pouvant éclairer les responsables informatiques sur l’impact
environnemental des produits qu’ils achètent :
- Les certifications : les produits ou services sont préalablement testés.
- Les auto-déclarations : les organisations enregistrent elles-mêmes leurs produits et services.
Les auto-déclarations se développent plus facilement que les certifications, qui sont cependant considérées
comme plus fiables.
Ecolabels utilisés
Energy Star 67%
32% FSC 38%
TCO 33%
EPEAT 19%
68%
PEFC 18%
Blue Angel 13%
European Ecolabel 11%
Au moins un Aucun Autre 7%
“ TCO Certified est une certification durable pour les produits informatiques. Ses critères couvrent trois
domaines principaux : l'éco-conception du point de vue du cycle de vie global, la qualité visuelle,
sanitaire et sécuritaire, et la responsabilité sociale de la chaine d'approvisionnement. Ces critères sont
élaborés dans une démarche ouverte comprenant des acheteurs, des experts, des chercheurs de
l'industrie. Ils sont testés en coopération avec 13 laboratoires accrédités, puis vérifés à nouveau après
mise sur le marché. ”
Stephen Fuller – Business Area Manager for Displays, TCO
steve.fuller@tcodevelopment.com
18
19. Les écolabels les plus répandus
Création
Nom Type Critères Périmètre
et Pays
1992 Auto- Evalue les modèles les plus efficaces en 3 950 marques - 15 550
USA déclaration termes de rendement énergétique. équipements IT
Évalue les impacts environnementaux des
2 910 équipements IT :
Auto- équipements informatiques sur tout leur cycle
2006 PC bureau, écrans et
déclaration de vie.
portables.
Trois types : Bronze - Silver – Gold
Évalue les impacts environnementaux des 1 300 équipements IT
1990
Certification équipements informatiques sur tout leur cycle Principalement des
Suède
de vie. écrans
4 000 produits et
1977 Evalue les impacts environnementaux d’une services.
Allemagne Certification gamme variée de produits, durant tout leur Bonne base
cycle de vie ainsi que de services. d’imprimantes et de
consommables
1 140 produits et services
Évalue les impacts environnementaux d’une
1992 classés en 50 catégories
Certification gamme variée de produits durant tout leur
Europe Aucun équipement IT
cycle de vie, ainsi que de services.
pour le moment
Assure que la production de bois ou d’un
Plus de 127 millions
produit à base de bois a respecté des
d’hectares de forêt dans
1993 Certification procédures garantissant la gestion durable
80 pays
des forêts.Trois types en fonction du
pourcentage de papier recyclé.
Garantit que le produit en bois ou à base de
234 millions d’hectares
1999 Certification bois est constitué d’au moins 70% de bois
dans 35 pays
issu de forêts gérées durablement.
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20. usages
Les solutions de réunions à distance s’imposent comme
alternative aux déplacements professionnels
Selon une étude WWF, 50% des émissions CO2 des organisations proviennent des déplacements
professionnels. Dans une économie de plus en plus mondialisée, les solutions de réunion à distance sont
essentielles pour limiter les trajets et favoriser les échanges.
Part des entreprises ayant mis en place des solutions de réunion à distance
Audioconférence 64%
Visioconférence 53%
Webmeeting 45%
Télépresence 20%
Aucune 9%
Ces technologies sont aujourd’hui très largement répandues avec en moyenne 90% des entreprises qui
disposent d’au moins une solution. Au-delà des gains environnementaux, diminuer le nombre de trajets
des collaborateurs permet d’améliorer l’efficacité de l’organisation en réduisant le temps perdu dans les
transports.
Nombre d’heures hebdomadaires de réunion à distance par personne
6,9
5,3
3,3 3,2
Moyenne : 3,6h
2,5
1,1
Royaume Allemagne Maroc France Belgique Autriche
Uni
20
21. Des technologies de plus en plus matures et acceptées
Freins à l’utilisation des solutions de réunion à distance
2012 44%
Perte de convivialité
2011 62%
30%
Manque d'équipements
42%
22%
Mauvaise qualité image et son
34%
23%
Compléxité d'utilisation
31%
En un an, la situation a considérablement évolué avec une diminution de 15 points des freins à l’usage
des technologies de réunion à distance. D’un côté, les solutions sont de plus en plus performantes et
faciles d’utilisation, de l’autre leur usage fait aujourd’hui partie du quotidien des collaborateurs.
Le problème principal remonté par l’enquête est la perte de convivialité. Bien que rien ne puisse égaler
la réunion physique, des solutions telles que la téléprésence offrent une qualité d’image, de son et
des possibilités de partage de documents rendant l’expérience de plus en plus réaliste. Par ailleurs, le
second problème concerne le manque d’équipement. De ce côté là, la généralisation des webcams déjà
largement utilisées dans la vie privée, devrait apporter des solutions.
“ La communauté de vente de Belgacom utilise actuellement deux outils pour les réunions
hebdomadaires et mensuelles. Cela nous permet d‘éviter beaucoup de déplacements et de gagner du
temps, mais aussi d’avoir moins d'exigences de salles de réunion et de problèmes de stationnement.
Certains des avantages ajoutés sont le partage de fichiers, d’ordinateurs et la messagerie instantanée,
tandis que les participants peuvent participer à partir de leur voiture ou de leur domicile. ”
Loïc Lauwers – Key Accounts Sales Unit Manager, Belgacom (Belgique)
loic.lauwers@belgacom.be
21
22. Des organisations qui évoluent pour intégrer le travail à
domicile
L’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’accès à internet à haut
débit, la pression de la compétitivité dans les entreprises et la conscience écologique ont fait émerger un
nouveau mode de gestion du travail : le télétravail.
Il comporte de multiples facettes : travailler à domicile, dans les transports ou dans des espaces collectifs.
En travaillant depuis son domicile 2 jours par semaine en moyenne, un employé pourrait diminuer son
empreinte carbone de 10%.
Proportion de personnes travaillant régulièrement depuis leur domicile
82% 82%
72%
54% 51%
Moyenne
58%
en 2012
10%
16%
Allemagne Royaume Autriche Belgique France Maroc en 2011
Uni
L’Allemagne et le Royaume-Uni arrivent en tête de la liste des pays où la proportion de télétravailleurs est
la plus importante.
La France reste à la traîne de cette tendance au regard de ses voisins européens. Ce retard peut
s’expliquer notamment par un manque de confiance des managers dans ce dispositif, mais aussi par des
obstacles juridiques, notamment sur la question des accidents de travail.
“ Les télécentres sont des lieux de travail mutualisés, situés stratégiquement plus près des lieux
résidentiels ou de zones mieux desservies. Equipés des dernières technologies de travail à distance et
proposant des services complémentaires (secrétariat, juridiques, etc.), ils fournissent aux travailleurs un
environnement confortable aussi efficace qu’un bureau traditionnel. Ces télécentres contribuent à
désengorger les agglomérations et réduisent l’empreinte environnementale de chaque individu. ”
Stéphanie Thirion – Operations Manager Euro Green IT Innovation Center
stephanie@eurogreenit.eu
22
23. GREEN BUSINESS
Pas d’évolution des bilans carbone depuis 3 ans
Organisations ayant déjà réalisé Si oui, de quelle manière?
un bilan carbone
30% 30%
Suivi avec un outil
de gestion du carbone
70% Oui 27%
Régulièrement
Oui Une seule fois
Non 43%
Cette année encore, on constate que la part des organisations ayant effectué un bilan carbone n’évolue
pas. Cet essoufflement est à mettre en phase avec une stagnation réglementaire et une communauté
internationale qui peine à trouver une seconde vie au protocole de Kyoto. La conférence de Durban
regroupant 194 pays autour des enjeux climatiques a convenu de la préparation d’un accord légalement
contraignant de réduction des émissions d’ici à 2015. Il prendra effet au plus tard en 2020. En attendant
ce nouvel accord, l’extension du protocole de Kyoto a été décidée pour une 2ème période de 5 à 8 ans.
Il se voit cependant affaibli par le refus de poursuivre d’ores et déjà affiché par le Japon, la Russie et le
Canada.
Mais la responsabilité n’incombe pas uniquement aux Etats. Les organisations peuvent être à la
manœuvre. Avec moins de 10% des répondants à utiliser un outil de gestion du carbone, la trajectoire vers
une maîtrise des émissions ne se généralise pas. Pourtant, investir aujourd’hui dans la mise sous contrôle
de ses émissions, c’est anticiper et mieux se préparer aux enjeux environnementaux et économiques de
demain. En outre, l’entrée en vigueur du Grenelle II implique dès la fin de l’année l’obligation d’un bilan
carbone pour toutes les entreprises françaises de plus de 500 salariés.
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24. Point de repère
Deux méthodologies de bilan d’émission de gaz à effet de serre de l’activité
an
informatique des organisations viennent de voir le jour :
En France : Guide sectoriel TIC de l’ADEME-Cigref :
• Créé par l’ADEME et le CIGREF
• Publié en 2012
• Le guide présente :
- Les émissions de Gaz à Effet de Serre
relatives à l’utilisation ou à la production de
service des Technologies de l’Information et
de la Communication ;
- Les méthodes d’évaluation de ces émissions
ainsi que les données nécessaires à ces
évaluations ;
- Les actions et les pratiques à mettre en place
pour optimiser voire réduire l’impact CO2 de
ces activités.
A l’international : Déclinaison ICT du GHG Protocol
Le GHG* Protocol est développé en partenariat avec
des entreprises, des ONG et des gouvernements, afin
de créer un cadre commun de comptabilité et de
reporting, et des outils de mesure et d’action pour
lutter contre le changement climatique.
C’est actuellement la méthode la plus utilisée à
l’échelle internationale.
Dans une initiative similaire à celle de l’ADEME et du CIGREF, la méthode et les facteurs
d’émission de l’activité IT ont été publiés sous la forme d’un supplément sectoriel au
GreenhouseGas (GHG*) Protocol Product Accounting and Reporting standard en 2012.
* GHG = Greenhouse Gas – gaz à effet de serre
24
25. Le reporting environnemental et le smart building
sont les principales applications des technologies au
développement durable
Solutions déployées par les entreprises
Gestion du carbone et de l'énergie 35%
Gestion intelligente de bâtiments 35%
Reporting sur l'utilisation des ressources 28%
E-commerce et e-catalogue 24%
Smart Grid 23%
Smart Logistic 9%
Aucune 15%
La diminution des impacts de l’informatique sur l’environnement est le volet le plus largement considéré
dans les politiques Green IT. Cependant, un second volet majeur est la contribution des nouvelles
technologies au développement d’une activité durable et responsable. Le potentiel de gain de l’outillage
des activités métier est largement supérieur aux impacts de l’informatique elle-même.
Les technologies au cœur de la professionnalisation du développement durable
Les outils de gestion du carbone, de l’énergie et des ressources sont déployés dans plus de 30%
des organisations. Cette tendance confirme la professionnalisation du développement durable
avec des reportings passant d’un simple tableur à un système d’évaluation industriel de l’empreinte
environnementale des produits. Cette évaluation est basée sur un recueil de données traçables et
auditables sur le modèle des reportings financiers.
Au-delà du suivi, ce sont des outils d’aide à la décision précieux qui apportent des informations concrètes
sur les impacts environnementaux des scénarii stratégiques : sélection des matières premières, choix des
lieux d’approvisionnements, choix des modes de transport, modification des processus industriels, etc.
Un vaste champ d’applications au cœur des métiers
Chaque métier trouve ses propres applications. La plus largement répandue (35%) est la gestion
intelligente des bâtiments, permettant une automatisation de l’extinction des lumières, de la régulation de
la ventilation, du chauffage et de la climatisation. Le secteur de la distribution n’est pas en reste avec une
généralisation du commerce en ligne. D’autres sujets plus novateurs tels que le smart grid dans le secteur
de l’énergie concentrent toutes les attentions et devraient apporter des changements conséquents dans
les années à venir. Les applications sont multiples et le potentiel d’innovation colossal.
Et vous, qu’allez-vous faire dans votre entreprise?
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26. CONTRIBUTEURS
Devoteam CA
France Sonny Masero - Vice Président, EMEA Business
Thomas de Lacharrière - Associate Partner Unit Strategy - sonny.masero@ca.com
thomas.delacharriere@devoteam.com Viki Paige - CA ecoSoftware Product Marketing
Claire Allain - Consultante - claire.allain@devoteam.com viki.paige@ca.com
Manon André - Consultante Marianne Kantor - Marketing Manager EMEA
manon.andre@devoteam.com marianne.kantor@ca.com
Farah Belkadi - Consultante
farah.belkadi@devoteam.com Belgacom
Mac-Coy Pham - Principal Loïc Lauwers - Key Accounts Sales Unit Manager
mac-coy.pham@devoteam.com loic.lauwers@belgacom.be
Antoine Campenon - Responsable Marketing et
Communication - antoine.campenon@devoteam.com
Euro Green IT
Allemagne Stéphanie Thirion - Operations Manager
Günther Pfleger - Head of BU Region South stephanie@eurogreenit.eu
guenther.pfleger@devoteam.com
Autriche
GreenIT.fr
Frédéric Bordage - Fondateur
Martin Esslinger - Partner
fbordage@greenit.fr
martin.esslinger@devoteam.com
Belgique STC
Pierre Dewez - Consulting Business Manager Majed Abdulaziz Al Otaibi - Marketing GM
pierre.dewez@devoteam.com Enterprise business unit - majedotaibi@stc.com.sa
Dirk Pauwel - Senior Consultant
dirk.pauwel@devoteam.com
TCO
Danemark Anna Pramborg - Communications Manager
Teddy Shou - Sales Director anna.pramborg@tcodevelopment.com
teddy.schou@devoteam.com Stephen Fuller - Business Area Manager for
Displays - stephen.fuller@tcodevelopment.com
Maroc
Mahdi Bouzoubaa - Consulting Manager Deputy
Managing Director - mahdi.bouzoubaa@devoteam.com Ecologic
Lina Berrada - Consultante Senior Romuald Ribault - Directeur Marketing
lina.berrada@devoteam.com rribault@ecologic-france.com
Pénélope Guy - Responsable Grands Comptes
Moyen Orient p.guy@ecologic-france.com
Ghada Al Ikhwan - Marketing Communication
Coordinator - gikhwan@devoteam.com
Royaume-Uni
Roger O’Kelly - Marketing Manager
roger.okelly@devoteam.com
Roddy MacLennan - Sales and Marketing Director
roddy.maclenna@devoteam.com
Suède
Thomas Cuenant - Consultant
thomas.cuenant@devoteam.com
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