Le RDTR, Réseau de Développement Touristique Rural au Maroc, était présent, avec un stand. Cet évènement, le Festival du Miel, s'est déroulé à Imouzzer des Ida Outanane, où nous comptons plusieurs membres !
1. Lundi 26 Août 2013
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L'opinion
Régions
Ce22 août 2013 a eu lieu l’inauguration of-
ficielle et l’ouverture du Festival du Miel
d’Imouzzer. Le Wali de la région Souss Massa
Drâa, en compagnie des officiels et de nombreux
représentants d’associations et de sociétés ont par-
ticipé à cet évènement.
Depuis plusieurs années, ce festival est une vé-
ritable vitrine pour l’arrière pays d’Agadir. La région
d’Imouzzer des Ida Outananes fait partie de ces
merveilles du terroir marocain, qu’il faut absolument
promotionner. Tant au niveau du tourisme, qu’au ni-
veau des productions locales, telles le miel, l’argan,
et bien d’autres trésors.
Le tourisme rural et l’écotourisme sont en pleine
expansion au niveau mondial. Le Maroc à beau-
coup d’atouts dans ce domaine. A seulement 60
kilomètres d’Agadir on se trouve plongé dans une
autre monde. Un monde rural, fort de ses traditions,
de son folklore, de ses paysages, qui valent le dé-
tour.
Cette année, l’exposition des producteurs de
miel et des produits du terroir a pris place sous un
chapiteau, protégeant tous les exposants de l’ar-
deur du soleil. Un concours du meilleur miel à été
mis en place, sous la supervision de spécialistes.
Des tables rondes et des formations sont proposés
aux producteurs, les aidants à valoriser au mieux
leur récolte.
Le festival du miel c’est aussi un Moussem et un
marché à ciel ouvert, où les habitants des douars
des alentours descendent pour participer à la fête,
acheter ou vendre différents produits, ou simple-
ment profiter de l’ambiance festive. Des groupes et
musiciens locaux et nationaux participent à l’anima-
tion de la fête.
Les enfants n’ont pas été oubliés, avec un es-
pace qui leur est totalement dédié, avec de nom-
breux jeux et animations, sous la surveillance d’ani-
mateurs dévoués.
Une magnifique ambiance donc, qui va se pro-
longer jusqu’au 25 Août inclus. Et si malheureuse-
ment vous avez raté le festival, ce n’est pas une
raison pour ne pas visiter cette magnifique région,
en toute période de l’année. Voici un aperçu des
possibilités.
Escapade à Imouzzer
Découverte de l’Hôtel «Les Cascades»…
Niché dans un écrin de verdure, perdu au milieu
des forêts de pins, l’hôtel « Les Cascades » est
l’un des joyaux de la commune rurale d’Imouzzer
des Ida Outananes. Au départ d’Agadir, une bonne
heure de route vous permet de rejoindre Imouzzer.
Cette route en elle-même est déjà une invitation
à la découverte et à la promenade. Elle serpente
entre bord de mer, gorges profondes, cols de mon-
tagne,…
En quittant Agadir, en direction du Nord, par la
route d’Essaouira, on suit le bord de mer et l’Océan
jusqu’à la bourgade d’Aourir, surnommée Banana
Beach, en raison de la culture des bananes pra-
tiquée à cet endroit. De nombreux marchands en
bord de route vous proposent leur récolte. Ces pe-
tites bananes sont absolument délicieuses. Après
la traversée du village d’Aourir, la route monte vers
les montagnes. Rapidement le paysage change et
les arganiers se font de plus en plus présents. La
route suit un oued, passe un premier col et des-
cends ensuite vers une magnifique palmeraie.
La route du miel
Des gorges profondes, offrant de magnifiques
falaises, longe la rivière qui deviens torrent. De
superbes piscines naturelles offrent des dizaines
de haltes possibles pour se rafraîchir dans leurs
eaux cristallines. Des petits établissements offrent
des jus de fruits frais dégustés sur leurs terrasses
improvisées au bord de l’eau. Peu après on arrive
au parking d’accès de la vallée du Paradis.
Cette vallée porte bien son nom. Depuis les an-
nées 70 elle est l’un des lieux préférés des hippies.
On y accède par une petite marche sur un sentier
aménagé. L’été, les jeunes et les familles y vont
pour se baigner dans les énormes piscines natu-
relles qu’on y trouve.
Après, la route monte encore, pour franchir un
nouveau col. On accède alors aux villages et aux
cultures des hauts plateaux. Les oliviers et les ca-
roubiers cèdent la place aux arganiers. Il n’est pas
rare de croiser les habitants se rendant ou revenant
des champs en compagnie de leur mule ou de leur
âne. Des petits établissements offrent des rafraî-
chissements ou des tajines en bord de route. La
région est aussi connue pour sa production de miel
naturel, à base de thym ou d’euphorbe.
Au fur et à mesure que l’on monte encore,
avec le passage d’un dernier col, on accède à un
autre type de paysage, où les pins dominent. On
approche d’Imouzzer ! Le haut du village est un
petit bourg, abritant les bâtiments des autorités et
quelques maisons. Un souk hebdomadaire et plu-
sieurs petits commerces. La rue principale est ty-
pique des petites bourgades des montagnes maro-
caines. Après avoir traversé tout le village, l’entrée
du domaine de l’hôtel « Les Cascades » se trouve
sur votre gauche.
L’hôtel des cascades est une ancienne demeure
en pierre du pays datant de l’époque du protectorat.
Les propriétaires actuels ont rajouté une aile desti-
née aux 37 chambres. Certaines chambres peuvent
loger trois ou quatre personnes. Les chambres sont
spacieuses, avec salle de bain attenante, terrasse
balcon et petit coin salon.
L’hôtel est situé au cœur d’un domaine arboré,
avec d’énormes massifs floraux. On serpente dans
le domaine au grès de chemins et d’escaliers en
pierre. En contrebas, on trouve la magnifique pis-
cine alimentée à l’eau de source, sans chlore. Et
encore un peu plus bas un terrain de tennis. Le do-
maine permet d’accéder au sommet des cascades
et un sentier amène au sommet d’une colline où l’on
bénéficie d’un panorama sur tout le bas de la vallée.
L’ancienne bâtisse sert de lieux communs, avec
la réception, les salons, le restaurant et la cuisine.
Une magnifique terrasse aménagée permets de
prendre les repas en plein air, en admirant la vue
incomparable, qui par temps clair donne jusqu’à la
mer, distante de 25 kilomètres.
Tout dans cet hôtel est conçu pour vous trans-
porter hors du temps. Depuis la décoration, réso-
lument « années 70 », le fait qu’il n’y a ni télé, ni
autres sources de nuisance sonores, on passe
les soirées à discuter, à lire, a rêver… C’est le lieu
idéal pour des vacances ou un séjour de relaxation
intense.
Un guide naturaliste et herboriste, Mbark,
vous propose des randonnées à la découverte de
la région. Il vous raconte un tas d’histoires, vous
explique chaque plante et les bienfaits qu’elle peut
vous apporter. Il est incollable sur tout ce qui touche
à la botanique, la géologie, les animaux et la culture
berbère.
Une excursion au bas des cascades est abso-
lument conseillée. Le panorama y est totalement
différent. Si vous avez la chance de venir à une
période où l’eau coule, le spectacle est impression-
nant. Le « voile de la mariée » est une draperie de
calcaire, qui recouvert d’eau ruisselante est merveil-
leux à admirer. En général c’est au printemps que
le niveau d’eau est le plus important. Mais souvent,
les cascades ne coulent pas. Au pied des cascades
on trouve de nombreux bassins aux eaux turquoise.
De nombreuses autres visites et randonnées
sont possibles dans la région, vers un ancien fort,
ou vers des grottes naturelles. Ou encore pour les
coopératives des femmes qui proposent les spécia-
lités régionales : huile d’argan, miel, herbes aroma-
tiques,…
Une escapade qui en vaut la peine, à Imouzzer
et cette région des Ida Outananes, pour tous les
amoureux de la nature, du calme et des randon-
nées.
Texte et photos :
Marc d’Haenen
Souss Massa Drâa
LeFestivalduMield’Imouzzerbatsonplein…
Dans le cadre de la commémoration du
60ème anniversaire de la Révolution du Roi
et du peuple dont le leader fut Feu SM Mohammed
V que Dieu ait son âme en Sa Miséricorde, 20 Août
1953, et le 50ème anniversaire de la Fête de la Jeu-
nesse, 21 Août 1963, l’autorité provinciale de Sidi
Kacem, Gouverneur et Secrétaire général, a procé-
dé à l’inauguration et au lancement des travaux de
plusieurs projets à caractère socio-économique à
la ville de Sidi Kacem et dans plusieurs communes
rurales.
Ainsi, dans la matinée du lundi 19 Août, il a été
procédé à la ville de Sidi Kacem à l’inauguration du
siège de la délégation provinciale du secteur de la
jeunesse et sports, et ce, en présence du Délégué
Provincial, pour un coût de 2.176.000,00 dirhams
financé par le budget général de l’Etat, ainsi que la
grande salle de la province après son réaménage-
ment pour un coût de 695.760,00 dirhams financé
par le budget provincial.
La part du lion revient cette fois-ci à l’ONE.
Pour un coût de 24.287.124,00 Dh financé par
l’Office National de l’Electricité, et en présence de
M. Zakaria Kadmiri, Directeur Provincial de ce sec-
teur, ont été lancés les travaux d’électrification de
30 douars relevant des communes rurales de Bab
Tiouka, Selfat, Zegotta, Bni Oual et Dar Al Aslou-
ji. Et, pour un coût de 451.086,00 Dh financé par
l’INDH, et en présence de M. Mohamed Jerrah,
Chef de ce service, ont été lancés les travaux de
construction d’un centre d’éducation et de formation
à la Commune Rurale de Bir Taleb.
L’après-midi du lendemain, mardi 20 Août,
dans la grande cour du siège de la Province, il a été
procédé à la remise de 4 camions d’assainissement
liquide dont deux au profit de la ville de Sidi Kacem
et deux au profit de celle de Had Kourt pour un coût
de 3.050.000,00 Dh financé par l’Office National de
l’Eau Potable, et ce, en présence de M. Ouaissa
Directeur Provincial de l’ONEP.
Pour un coût de 2.908.800,00 Dh financé par
l’Initiative Nationale du Développement Humain, il a
été procédé à la remise de 6 mini-bus pour le renfor-
cement du transport scolaire dont deux au profit de
la commune rurale de Dar Al Aslouji, un pour celle
de Haouafat, un pour celle de Rmila, un pour celle
de Sid El Kamel et le denier pour celle de Sidi Amar
Al Hadi.
Après la cérémonie de remise des véhicules
sus-désignés, une réception a eu lieu au siège de la
province au cours de laquelle a été décoré M. Abde-
lilah Asbane, Directeur provincial de l’Agriculture à
Sidi Kacem suivie du mot de la délégation provin-
ciale des anciens résistants et membres de l’Armée
de libération clôturé par des invocations à l’atten-
tion de feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II,
pour le repos de Leurs âmes et des vœux de bonne
santé, de prospérité, de bien-être et de longue vie
pour SM le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie.
Les activités des 19 et 20 Août se sont dérou-
lées en présence des élus des communes concer-
nées, les autorités provinciales et locales dont le
Pacha de la ville de Sidi Kacem et plusieurs per-
sonnalités civiles et militaires dont M. Mohamed
El Mounir, Directeur Provincial de l’Equipement et
du Transport, M. Mohamed Hmimar Commissaire
Divisionnaire Chef du District Provincial de Police,
le Colonel Houcine Gaamouz Cdt de Région de
la Gendarmerie Royale et le Lt/Colonel Rachid
Hamraoui Cdt Provincial des Forces Auxiliaires et
le Docteur Yassine Aqachmar Médecin Chef du
SIAAP à la Délégation Provinciale du Ministère de
la Santé de Sidi Kacem
Ali CHEBIHI QUADOURI
Sidi Kacem
Electrification de 30 Douars
et renforcement du transport scolaire
Ils sont nombreux les résidents marocains à
l’étranger à opter pour leur retour via le port
de la ville de Tanger qui se situe à 14 kilomètres
de Tarifa. Cet itinéraire est assuré par quatre
ferries appartenant à deux compagnies de navi-
gation l’une est marocaine alors et une autre est
allemande.
Le choix de ce port est dû essentiellement
à la durée du trajet qui n’est que de trente-cinq
minutes quand la mer est calme. Les usagers
peuvent profiter le temps de la traversée d’aires
de repos et d’installions hôtelières accessibles
à toutes les bourses ; spécialement ceux qui
se retrouvent accompagnés de leurs familles et
qui sont contraints à de longues attentes avant
l’embarquement.
Cependant, l’afflux massif des départs a at-
teint un point culminant depuis jeudi dernier ce
qui a engendré une perturbation du trafic por-
tuaire ; sachant que la capacité de remorquage
est de soixante véhicules par ferry ; à l’exception
d’un seul ferry qui possède une capacité de cent
voitures.
Il faut également préciser que les ferrys ne
peuvent amarrer dans les quais du port qui sont
trop occupés par des embarcations de plai-
sance. Cette situation n’a pas été prise en consi-
dération par la capitainerie du port qui aurait dû
opter pour le quai Est pour l’accostage touristique
uniquement.
Devant cette perturbation de l’accostage, la
circulation routière vers l’Ouest de la corniche
s’est étalée sur de grandes distances pour
constituer des sortes de files ininterrompus de
voitures ; au point que la route vers l’Ouest de
la corniche a été carrément bloquée, provoquant
un concert de klaxons en guise de protestation.
Seule la patience était l’arme des autorités qui
ont essayé de calmer les esprits avec beaucoup
sagesse.
A. Chaâbaoui
Tanger / OpérationTransit 2013 - Retour
Longues files d’attente
et accostage difficile des ferrys