2. Lutte contre la rouille blanche du chrysanthème
J. Guerrand1, M. Aljabal1, A. Lebihan1, O. Stapel2, S. Hallier1
1.
Bretagne Biotechnologie Végétale (BBV), Penn-ar-prat, F-29250 Saint-Pol de léon
2
STEPP Bretagne, 52 Rue de St Ilan, 22360 Langueux, France.
Contact : guerrand@bbv.fr
RÉSUMÉ :
La rouille blanche du chrysanthème, causée par Puccinia horiana, est un parasite
fongique obligatoire.
Depuis 2006, sur une dérogation du SRPV-Bretagne, BBV mène en partenariat avec
Astredhor un programme de recherche appliquée dans le but d’identifier des produits
phytosanitaires alternatifs contre ce pathogène. Les expérimentations réalisées en
milieu confiné et en conditions contrôlées ont permis de mettre en évidence l’intérêt de
l’utilisation de différents produits alternatifs aux produits phytosanitaires conventionnels
et notamment des stimulateurs de défenses naturelles des plantes (SDN ou éliciteurs)
ainsi que des produits issus de préparations naturelles, pour prévenir l’infestation du
chrysanthème par la rouille blanche.
Depuis fin 2008, les expérimentations sont réalisées au sein du nouveau laboratoire
NS3 de BBV.
Mots-clés : Chrysanthème, rouille blanche, culture ornementale, test de pathogénie,
éliciteur.
SUMMARY:
The chrysanthemum white rust, caused by Puccinia horiana, is an obligate fungus
parasite.
Since 2006, thanks to dispensation let to the SRPV-Bretagne, BBV leads an applied
research programme in partnership with Astredhor, that aims at identifying alternative
phytosanitary products to prevent the disease. Experiments performed in confined
space and in controlled conditions helped to rise the interest of using different
alternative products such as natural plant defence elicitors and natural concoction-
based products, in order to prevent from the infestation of chrysanthemum by the white
rust.
Since the end of 2008, experiments are performed in the new 3rd level of quarantine
security laboratory of BBV.
Key-words: Chrysanthemum, white rust, ornemental crop, pathogeny test, elicitor.
3. OpenFLUID® : une plateforme pour la modélisation des flux dans les
paysages
- la modélisation comme outil d'aide au diagnostic de pollution
diffuse par les pesticides -
Auteurs : Jean-Christophe Fabrea, Xavier Loucharta, Laurent Crotetb, Lionel Bouvetab
a
: UMR LISAH, INRA/IRD/SupAgro, 2 place Viala 34060 Montpellier, France
b
: Envilys, Domaine du Chapitre, 170 Bvd du Chapitre, 34750 Villeneuve-lès-
Maguelone, France
E-mail : laurent.crotet@envilys.com
Mots Clés : modélisation, flux, bassin versant agricole, pesticides.
Présentation
OpenFLUID® est une plateforme logicielle de modélisation et de simulation des flux
dans les paysages, développée par le Laboratoire des Interactions Sols, Agrosystèmes
et Hydrosystèmes (LISAH). Cette plateforme peut simuler différents flux (eau, masse,
énergie...), à différentes échelles spatio-temporelles suivant différents modèles de flux.
Le LISAH avait précédemment développé un modèle hydrologique pluie-débit,
MHYDAS, maintenant reconstruit sur la base de la technologie OpenFLUID® et
amélioré par l'intégration des processus hydrologiques, d'érosion, de polluants.
Fond scientifique
Afin de modéliser les flux spatialement distribués, prenant en compte l'hétérogénéité
spatiale et les discontinuités du paysage, le LISAH a développé une approche originale
combinant i) une représentation numérique du paysage basée sur des unités
homogènes connectées et paramétrées, ii) une simulation des flux entre ces unités. Les
unités homogènes sont obtenues par superposition de couches géographiques
hiérarchiques, puis catégorisées. Cette méthode d'abstraction mène ainsi à une
discrétisation non contrainte du paysage. Le modèle de flux définit les processus à
simuler au sein et entre chaque classe d'unités homogènes définie par la discrétisation
du paysage. Les unités sont paramétrées et connectées entre elles selon le modèle de
flux défini. La simulation est alors effectuée sur une représentation numérique du
paysage physique afin de calculer des flux distribués dans le temps.
Un partenariat pour l'évaluation de la qualité de l'eau
La plateforme OpenFLUID® et le modèle MHYDAS font l'objet d'un transfert de
technologie entre INRA Transfert et Envilys, prestataire de service en qualité agri-
environnementale. Le but de ce partenariat est de rendre OpenFLUID® et MHYDAS
accessibles aux gestionnaires et décideurs de l'aménagement du territoire pour
modéliser et simuler les flux de polluants au sein des bassins versants. Les enjeux sont
une meilleure gestion du territoire (aménagements, pratiques culturales) pour réduire
l'impact de l'agriculture sur l'environnement, de manière durable. Au travers de ce
partenariat, le projet OpenFLUID® bénéficie de l'expertise d'Envilys et de cas d'étude
dans la gestion de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture.
4. Références Bibliographiques :
Louchart, X. & Lalauze, S. 2009. Modélisation du transfert des pesticides dans les
bassins versants méditerranéens. Séminaire final du projet LIFE Aware, Conseil
Général de l'Hérault, Montpellier, 23 janvier 2009.
Moussa, R.; Voltz, M. & Andrieux, P. 2002. Effects of the spatial organization of
agricultural management on the hydrological behaviour of a farmed catchment during
flood events. Hydrological Processes, 16, 393-412.
Schulz, M. & Matthies, M. 2007. Runoff of pesticides: achievements and limitations of
modelling agrochemical dislocation from non-point sources at various landscape related
scales. Living Reviews in Landscape Research, 1, 1-28.
OpenFLUID: Software Environment for Modelling Fluxes in Landscapes,
http://www.umr-lisah.fr/openfluid/.
5. DISP’eau : un nouvel outil pour la gestion de la ressource en eau en
viticulture (pilotage de l’irrigation, sélection parcellaire en fonction
des itinéraires hydriques)
Valérie Auffray
ITK, 5 rue de la Cavalerie, Montpellier, France
valerie.auffray@itkweb.com
Mots-clés : viticulture de précision, irrigation, sélection parcellaire, modélisation
Pour rester compétitive, la viticulture du Languedoc doit s’adapter au marché mondial
en produisant des vins conformes aux attentes des consommateurs et d’une qualité
régulière d’une année à l’autre. Cela suppose une bonne maitrise du stress hydrique,
de plus en plus difficile à atteindre vu l’évolution climatique actuelle.
Le projet DISP’eau permettra de quantifier ce stress hydrique au niveau de la plante en
continu et de faire le lien avec la qualité potentielle du produit final grâce à la
modélisation du continuum Sol-Vigne-Atmosphère (Jourdan et Rey, 1997, Gérard et al.,
2004, Louarn et al 2008). Ce modèle sera couplé à une grille de diagnostic permettant
de faire le lien entre le stress hydrique de la vigne et la qualité du raisin ainsi qu’à un
système expert. Au final, l’outil permettra de piloter les itinéraires hydriques ou le mode
de conduite de la vigne, dans les régions où l’irrigation est impossible, en fonction d’un
objectif de qualité des raisins. L’optimisation des trajectoires hydriques grâce à l’outil
permettra de substantielles économies d’eau dans les zones déjà irriguées, et de
dimensionner au mieux les aménagements hydrauliques d’irrigation.
Ce projet sur 3 ans est porté par ITK, start-up issue du CIRAD, et rassemble des
organismes :
- scientifiques : CIRAD, INRA et CEMAGREF
- acteurs du développement agricole : Chambre d’Agriculture de l’Hérault, Association
Climatique de l’Hérault
- des caves coopératives : Vignobles Foncalieu et Sieur d’Arques
- des industriels : Netafim France (filiale française du leader mondial de la micro-
irrigation) et Geocarta (spécialiste de la cartographie des sols en 3D par résistivité
électrique).
Il a été labellisé par le Pôle de Compétitivité Q@limed, et cofinancé par le FUI (Fonds
Unique Interministériel), la Région Languedoc-Roussillon,le fond européen FEDER. et
France AgriMer
Références :
Jourdan C, Rey H. 1997. Modelling and simulation of the architecture and development
of the oil-palm (Elaeis guineensis Jacq.) root system. I. The model. Plant Soil
190:217 – 233.
Louarn G, Lecoeur J, Lebon E. 2008. A 3D reconstruction model of grapevine (Vitis
vinifera L.) simulating canopy structure variability within and between
cultivars/training system pairs. Annals of Botany 101: 1167-1184.
Gérard F., Tinsley M., and Mayer K. U. (2004) Preferential flow revealed by hydrologic
modeling based on predicted hydraulic properties. Soil Sci. Soc. Am. J. 68, 1526-
1538.
6. PROMETE associe Météo Agricole et Outils d’Aide à la Décision.
Edouard LOISEAU
Société PROMÉTÉ, Narbonne, France
info@promete.fr
Mots clés : météo, outils d’aide à la décision, modélisation, protection phytosanitaire
PROMETE propose aux agriculteurs une large gamme de stations météo et de
conseils agricoles, grâce à des Outils d’Aides à la Décision traitant ces données
objectives collectées automatiquement sur l’exploitation.
Les stations météo sont autonomes (équipées d’une batterie rechargée par
panneau solaire) et personnalisables (plus de 30 capteurs disponibles selon les
besoins). La transmission des données se fait par le réseau téléphonique sans fil
(GPRS) vers un serveur où elles sont consultables en temps réel.
L’agriculteur peut définir des seuils d’alertes sur l’ensemble des capteurs et ainsi
recevoir des alertes par sms (risques de gelées, vitesse du vent,…). Il lui est ainsi
possible de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent ou d’actionner à
distance des relais (allumage de systèmes de lutte anti-gel, alarmes, ouvrants de
serre,…)
PROMETE propose également un vaste choix de modèles (maladies fongiques et
insectes) pour toutes les filières. Basés sur les dernières connaissances
épidémiologiques et physiologiques de chaque couple hôte-pathogène, ces Outils
d’Aide à la Décision informent sur le risque de développement des maladies et
aident à anticiper les stades critiques (sporulation, contamination, sortie de
tâches,…). Ces OAD intègrent également un suivi des traitements à la parcelle et
permettent donc de suivre la ‘couverture phyto’, l’alternance des molécules et le
lessivage. L’objectif est donc bien d’appliquer le bon produit, au bon moment, avec la
bonne dose.
Enfin, le module de suivi de l’irrigation collecte les données nécessaires au calcul de
l’ETP, ainsi qu’un état des réserves hydriques. En fonction des besoins de la culture
(Kc) et de la stratégie de l’agriculteur, une utilisation efficace et durable de l’eau
devient possible afin d’éviter les effets négatifs d’un excès de stress hydrique
(diminution du rendement, pertes de qualité organoleptique,…) ainsi que ceux liés à
un excès d’eau (lessivage des intrants, développement de maladie et gaspillage de
la ressource).
Les services de PROMETE sont donc des Outils d’Aide à la Décision
Economiques (protection de la culture, utilisation optimale des intrants, qualité et
quantité de récolte) mais ce sont également des Outils d’Aide à la Décision
Ecologiques (réduction de l’impacte environnementale de l’activité agricole).
7. Les Polyphénols, indicateurs innovants de santé des plantes
V. Martinon
Force-A, Centre Universitaire Paris-Sud, bât. 503, F-91893 Orsay cedex
vincent.martinon@force-a.fr
Tel : 01-69-35-88-96
Fax : 01-69-35-88-97
Ptle : 06-59-91-37-28
Mots-clés : capteurs, polyphénols, chlorophylle, diagnostic, modulation
RESUME :
FORCE-A propose des solutions optiques de diagnostic et de gestion en temps réel
pour l’agriculture durable et les sciences du végétal.
Ces capteurs optiques mettent en œuvre la fluorescence des végétaux pour quantifier
les polyphénols et la chlorophylle des plantes, indicateurs de l’état nutritionnel, de
qualité et de santé des cultures.
La mesure non destructive en temps réel en plein champ des polyphénols et de la
chlorophylle permet d’introduire des solutions innovantes pour la modulation des intrants
en viticulture, arboriculture et plantes maraîchères.
La mesure de ces nouveaux indicateurs avec les capteurs optiques Dualex® et
Multiplex® sur différentes plates-formes expérimentales ont permis de :
1- mettre en évidence des différences variétales sur salades et vigne. Des teneurs en
chlorophylle et en polyphénols différentes confèrent aux variétés des sensibilités
différentes à des carences ou des attaques de pathogènes.
2- suivre le statut azoté de cultures maraîchères et sur vigne. La mesure du statut azoté
permet ainsi de gérer la fertilisation azotée des cultures ou d’estimer l’azote des moûts.
3- détecter la présence ou l’absence de pampres et de végétation sur vigne. La
détection de végétation ou de pampres permet de moduler les apports d’herbicides.
4- suivre la maturité des fruits et l’influence de traitements sur la maturité. Le suivi de la
maturité permet de gérer les dates de récolte et certaines molécules (comme l’etheflon)
peuvent influencer cette maturité.
5- mesurer l’attaque de pathogènes sur feuilles de vigne.
Ces capteurs sont aujourd’hui utilisés par des sélectionneurs pour caractériser leurs
variétés. Ces outils de diagnostics innovants permettent d’innover pour la gestion des
intrants tant à l’échelle parcellaire qu’intra-parcellaire.
Bibliographie :
Ben Ghozlen N., Moïse N., Latouche G., Martinon V., Mercier L., Besançon E., Cerovic
Z.G., sous presse – Assessment of grapevine maturity using a new portable sensor :
non-destructive quantification of anthocyanins. Macrowine 2008 (sous presse).
Cerovic Z.G., Ounis A., Cartelat A., Latouche G., Goulas Y., Meyer S., Moya I., 2002 -
The use of chlorophyll fluorescence excitation spectra for the non-destructive in situ
assessment of UV-absorbing compounds in leaves. Plant, Cell and Environment, 25,
1663-1676.
Poutaraud A., Latouche G., Martins S., Meyer S., Merdinoglu D., Cerovic Z.G., 2007 –
Fast and local assessment of stilbene content in grapevine leaf by invivo fluorometry. J.
Agric. Food Chem., 55, 4913-4920.
8. Oenoview® : application de l’imagerie satellitaire et aérienne à la
viticulture de précision et à la maîtrise des intrants
Jacques ROUSSEAU*, Eric BONTEMPS*, Cédric HALLEREAU*, Henri DOUCHE**,
*Groupe ICV / Lattes France **INFOTERRA / Toulouse France
oenoview@icv.fr
Imagerie aérienne et satellitaire, viticulture de précision,
Co-développé par le Groupe ICV et INFOTERRA France (Filiale d’Astrium), Oenoview®
est un service tout à fait spécifique basé sur l’analyse d’images satellites ou aériennes
qui permet de suivre avec précision le développement des vignes, d’identifier les
différences de qualité du raisin entre différentes parcelles, et au sein d’une même
parcelle.
Grâce à une technologie innovante et unique, Infoterra fournit - à partir de l’analyse
d’images satellite très haute résolution - des données sur l’état physiologique des
vignobles au travers d’indices de couvert végétal. Ces données, restituées sous forme
de cartes, sont alors analysées par les consultants du Groupe ICV pour aider le
producteur à gérer au mieux ses travaux (taille, apport d'engrais, irrigation,
vendanges…). Elles participent à améliorer la connaissance de vignoble et affinent les
critères d’allotement. In fine, Oenoview® permet une optimisation de la valorisation
qualitative de la production ainsi qu’une meilleure maîtrise des coûts de production en
proposant d’ajuster les pratiques culturales en fonction des besoins de la vigne en tout
point de la parcelle.
Le raisonnement des apports d’intrants est une des applications de ces cartes. A partir
d’applications GPS ou de réglages manuels, les quantités d’intrants sont adaptées aux
différentes zones de la parcelle identifiées par Oenoview®. Les utilisateurs témoignent
d’une réduction en 2009 et grâce à cette technique, de 30% des apports d’engrais sur
leurs exploitations.
Un partie du développement d’Oenoview® a été cofinancé dans le cadre du projet de
recherche collaborative VINNOTEC, labellisé par le pole de compétitivité Q@LI-
MEDiterranée et cofinancé par le Fonds Unique Interministériel, Le conseil Régional
Languedoc Roussilon, OSEO et le Fonds structurel européen FEDER.
9. BIOPROTEC
Plateforme d’aide au développement
d’agents biologiques de protection des cultures
Assia BELHADJ
Association Bordeaux Montesquieu
1 allée Jean Rostand
33 650 MARTILLAC
E-mail : a.belhadj@technopole-bordeaux-montesquieu.com
Mots-clés : grenelle de l’environnement, plan écophyto 2018, protection des cultures,
solutions alternatives, agents de biocontrôle
A l’heure actuelle, la France se situe dans le groupe de tête des consommateurs
mondiaux de produits phytosanitaires et plus particulièrement en 1ère position en
Europe avec 75 000 tonnes de pesticides utilisés par an.
De nombreuses études démontrent les risques que représentent ces pesticides sur la
santé humaine et l’environnement. Afin d’adhérer aux objectifs définis par le grenelle de
l’environnement, qui prévoit de réduire de 50% (si possible) l’utilisation des intrants
phytosanitaires (Plan Ecophyto 2018), l’Association Bordeaux Montesquieu envisage la
création d’une plateforme technologique (BIOPROTEC) qui a pour but d’aider au
développement d’agents biologiques de protection des cultures (biopesticides) en tant
que solutions alternatives à la lutte chimique classique. Ces produits d’origine naturelle,
plus respectueux de l’environnement et de la santé des utilisateurs et des
consommateurs, pourront aussi être introduits dans des programmes de traitements
pour permettre de diminuer l’apport d’intrants chimiques.
Cette plateforme sera à destination des laboratoires de recherche et des entreprises et
aura pour objectif de promouvoir l’apparition de nouveaux produits naturels sur le
marché. Elle pourra s’appuyer, sur un réseau déjà existant de compétences
scientifiques et d’industriels pouvant s’impliquer dans le développement d’agents
biologiques de protection des cultures.
La plateforme permettra ainsi de structurer la filière « biopesticides » et de favoriser
l’émergence et la concrétisation de projets. Elle fournira également une offre intégrée
de prestations de recherche et développement. L’avantage de la création d’une telle
structure est de pouvoir apporter une offre globale aidant les différents utilisateurs à
tous les niveaux du développement de produits naturels de protection des cultures.
10. La résistance naturelle aux nématodes comme alternative à la lutte
chimique chez les plantes pérennes : les exemples
Meloidogyne/Prunus et Xiphinema index/vigne
Daniel Esmenjaud,1 Elisabeth Dirlewanger,2 Marc Kleinhentz,2 Nathalie Ollat3 et Alain
Bouquet4,5
1
Inra, UMR "Interactions Biotiques et Santé Végétale" (IBSV), Equipe Interactions Plantes-Nématodes,
2
Sophia Antipolis, France ; Inra, "Unité de Recherche sur les Espèces Fruitières" (UREF), Villenave
3
d’Ornon, France ; Inra, UMR "Ecophysiologie et Génomique Fonctionnelle de la Vigne" (EGFV),
4
Villenave d’Ornon, France ; INRA, UMR "Diversité et Adaptation des Plantes Cultivées" (DiAPC),
5
Montpellier, France, Décédé le 12-05-2009
Daniel.Esmenjaud@sophia.inra.fr
Mots-cles : durabilité, porte-greffe, pyramiding
Face aux nématodes, la stratégie ‘résistance naturelle’ est l’alternative la plus
prometteuse aux nématicides. Mais en cultures pérennes la création de porte-greffe à
résistance durable chez les Prunus vis-à-vis de Meloidogyne spp. ou chez la vigne vis-
à-vis de Xiphinema index est délicate du fait que la durée du cycle de ces plantes
accroît fortement les risques de contournement. Toutefois la faible mobilité propre des
nématodes dans le sol et la reproduction principalement parthénogénétique des
espèces concernées sont des particularités biologiques favorables à cette stratégie.
Chez les Prunus, plusieurs gènes forts et à spectre complet [Ma ; prunier myrobolan
(M)] ou plus restreint [RMia chez le pêcher (P) et RMja chez l’amandier (A)] ont été
caractérisés. La création de porte-greffe interspécifiques [M x P, M x A et M x (A x P)]
vise à développer un matériel polyvalent au niveau adaptatif et pyramidant Ma et l’un
des autres gènes (par sélection assistée par marqueurs) pour mieux garantir la
durabilité de la résistance. Le gène Ma, cloné pour ses propriétés remarquables par
rapport au gène Mi de la tomate, appartient à un cluster de gènes de type TIR-NBS-
LRR. Chez la vigne, le nématode ectoparasite migrateur X. index transmet le Grapevine
fanleaf virus (GFLV), virus principal du court-noué. A ce jour, une résistance élevée au
nématode n’a été trouvée que chez l’espèce Muscadinia rotundifolia, voisine des Vitis.
Une première génération de matériel hybride intergénérique Vitis-Muscadinia impliquant
cette source a permis d’identifier plusieurs individus F1 et un individu BC1 (Nemadex ;
en cours d’inscription, obtenu par retrocroisement par hybride interspécifique de Vitis
sensible) qui présentent un bon niveau de résistance à plusieurs lignées isofemelles de
X. index d’origine géographique très variée. L’objectif est désormais d’améliorer ce
niveau en cumulant la résistance muscadine et la meilleure résistance partielle qui sera
caractérisée dans le matériel Vitis.
Esmenjaud D. and Bouquet A. 2009. Selection and application of resistant germplasm for grapevine
nematodes management. In: A. Ciancio and K. G. Mukerji (eds.). Integrated Management of Fruit
Crops and Forest Nematodes. Springer Science+Business Media B.V. pp. 195-214.
Esmenjaud D. and Dirlewanger E. 2007 Genome mapping and molecular breeding in plum, In: Kole C
(ed). Genome Mapping and Molecular Breeding in Plants (Vol. 4: Fruits and nuts). Springer Verlag,
Heidelberg, pp 119-136.
Esmenjaud, D., Voisin, R., Van Ghelder, C., Bosselut, N., Lafargue, B., Di Vito, M., Dirlewanger E.,
Poëssel, J.L. and Kleinhentz, M. 2009. Genetic dissection of resistance to root-knot nematodes
Meloidogyne spp. in plum, peach, almond and apricot, from various segregating interspecific Prunus
progenies. Tree Genetics and Genomes 5:279-289.
11. Une fertilisation durable issue de la valorisation des
coproduits de la distillation.
Sylvain LOZANO, Nelly URBAN
Groupe Grap’Sud, CRUVIERS-LASCOURS, France, slozano@grapsud.com
Mots clés : fertilisation organique, valorisation de coproduits, engrais NFU 42 001.
Grap’Sud est une union de distilleries coopératives, spécialisée depuis plus de quarante
ans, dans la fabrication et la commercialisation de produits dérivés du raisin pour
répondre aux marchés spécifiques de :
- l’agriculture et l’agro-industrie
- l’œnologie
- l’agroalimentaire
- la nutraceutique
Pour Grap’Sud, qui puise dans le raisin sa raison d’exister, respecter l’environnement
est tout naturel.
L’utilisation massive d’engrais minéraux pendant des décennies, l’appauvrissant en
matière organique des sols et la volatilité des prix sur le marché des engrais, nous ont
conduit à proposer une offre alternative.
En plus du traditionnel amendement organique issu du marc de raisin, nous avons
développé un engrais organique liquide issu du raisin, élargissant ainsi notre gamme
FERTIRAISIN®.
Cet engrais organique complet et naturel issu à 100% du raisin, NPK 1,5–0,5–5,
apporte 30% de matière organique, et garantit la restitution des oligo-éléments au sol.
L’utilisation comme fertilisant de cet engrais issu de la valorisation de coproduits
viticoles permet de ramener à la terre des éléments issus de la terre. Il est en ce sens
cohérent avec le développement d’une agriculture durable et est utilisable en agriculture
biologique.
Le développement de cette activité de valorisation est passé par l’analyse et
l’amélioration des process de production afin de garantir l’homogénéité de l’engrais. Les
essais agronomiques sur vigne ont démontré l’efficacité du produit. L’apport conseillé
de 3T/ha a permis d’assurer les mêmes rendements et la même maturité de récolte
qu’une dose similaire d’engrais minéral, pour un coût à l’hectare en adéquation avec
l’utilisation d’une ressource locale. Le développement de matériel d’épandage
spécifique à la vigne a permis de faciliter son utilisation et de proposer une mise en
marché, conformément à la norme NFU 42 001.
Le développement commercial a ouvert d’autres perspectives avec de nouvelles
applications en arboriculture, maraichage, et grandes cultures.
12. Les outils issus des nouvelles technologies au service d'une
agriculture durable
Projet TICSAD
V. de RUDNICKI1, B. RUELLE1, L. SCHEYER1 et 2
1
Cemagref – UMR ITAP- Montpellier - France
2
EPLEFPA MOH - Etablissement d'enseignement agricole de Montpellier - France
laurent.scheyer@cemagref.fr
TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), Produits phytosanitaires,
Traçabilité, Agriculture de précision, Agriculture durable
Le projet baptisé TICSAD : "les Technologies de l’Information et de la Communication
au Service d’une Agriculture Durable", consiste à donner aux agriculteurs des solutions
simples pour faire évoluer les pratiques agricoles. L’objectif est d’améliorer la rentabilité
économique des exploitations agricoles et diminuer l’impact environnemental de ces
pratiques. Il s’agit d’une part, de mettre à profit les possibilités offertes par les nouvelles
technologies pour développer des outils innovants en s’appuyant sur un partenariat
chercheurs – formateurs – entrepreneurs - professionnels agricoles, et d’autre part, de
former les professionnels à l’utilisation de ces outils.
Parmi ces outils, un système électronique embarqué avec des capteurs installés sur le
pulvérisateur sera utilisé dans 20 sites dont 5 lycées agricoles. Il permet une analyse
précise des différents paramètres géoréférencés et caractérisant la qualité d’un
traitement phytosanitaire (débits, niveau de cuve, données climatiques, etc.). L’analyse
des données intraparcellaires acquises par le Système TICSAD met en évidence les
pistes d’amélioration des traitements.
La géomatique, le GPS et les outils de traçabilité sont de plus en plus utilisés par les
entreprises travaillant dans le secteur agricole. Nombreux sont aujourd’hui les
employeurs qui recherchent des compétences dans ces domaines. Ces outils
permettent de gagner du temps, de simplifier et de sécuriser l’enregistrement des
pratiques culturales. Ils sont une aide à la décision permettant d’optimiser les
interventions tant au niveau économique qu’environnemental. Ils sont un moyen de
répondre aux exigences de traçabilités réglementaires et commerciales. Dans le cadre
du projet TICSAD et pour répondre à ces attentes, l’établissement de formation
agricole de Montpellier propose des formations sur l’utilisation de ces outils issus des
nouvelles technologies. Ce sont des formations courtes et longues à destination des
jeunes et des adultes.
Ce projet initié par le Lycée agricole de Montpellier et le Cemagref, est porté par la
Chambre régionale d'agriculture du Languedoc-Roussillon au côté d'une vingtaine de
partenaires.
V. de Rudnicki, B. Ruelle, M. Douchin; 2008 : Reducing pesticide-related water
pollution by improving crop protection practices: the use of ICT technologies; 13th
IWRA World Water Congress 2008
B. Ruelle, V. De Rudnicki & all; 2008 Reducing pesticide-related water pollution by the
embedded information and communication technologie ; Euroageng 2008
13. Proposition de communication POSTER
Les rencontres Q@Li-MEDiterranée 2009
Montpellier SupAgro-INRA, 6 nov. 2009
Stimulation des Défenses Naturelles des plantes : un engouement
indéniable malgré un manque de connaissances préjudiciables à leur
efficacité !
E. Pajot1
Valinov- Centre d’Innovation et de Transfert du Végétal Spécialisé - 3 rue Alexandre
Fleming, 49066 Angers Cedex 1 – France.
1: correspondance à emmanuel.pajot@valinov.fr
Résumé :
La Stimulation des Défenses Naturelles des Plantes (SDN) apparaît comme une
stratégie de protection des cultures séduisante (Pajot et Regnault-Roger, 2008).
Cependant, son efficacité semble trop souvent aléatoire notamment lors de la mise en
place d’expérimentations de terrain. Aujourd’hui, pour que cette stratégie prenne toute
la place qu’elle mérite dans le secteur de la protection intégrée des cultures, le principal
enjeu est d’identifier les différents freins jouant sur l’efficacité des SDN. La
communication proposée présente un certains nombre de leviers identifiés à ce jour et
sur lesquels des efforts de recherche doivent être fait :
- La réceptivité de la plante (génétique, âge, organe cible, interactions potentielle
stress abiotiques/biotiques…) ;
- Les bio-agresseurs cibles (Genres, espèces, pathovars et isolats, pressions
parasitaires…) ;
- Le mode d’action des substances élicitrices (Préventif, systémie du signal,
cinétique d’induction, variabilité des réponses de défenses mises en jeux,
variabilité et concentrations des métabolites secondaires accumulés…) ;
- La formulation du produit commercial (bio-disponibilité des substances
actives, stabilité, compatibilité en mélange…).
Dans ce contexte, les compétences scientifiques présentent au sein du pôle de
compétitivité du végétal spécialisé, Végépolys, et travaillant sur le sujet des éliciteurs
(UMR PaVé, Valinov…) ont initié, avec le soutient de Végépolys et de ses filières
végétales, une réflexion sur ce sujet. Valinov, Centre de transfert de technologies,
travail depuis près d’un an sur la conception d’un projet collaboratif, DEFI-STIM, pour
« Développer l’efficacité des SDN et stimuler le marché de ces produits ». Ce
projet, en cours de montage, sera déposer au 10ème AAP du FUI (avril 2010) avec la
volonté de l’ouvrir, au travers de co-labellisations, à d’autres pôle de compétitivité
travaillant sur cette thématique (Q@LIMEDiterranée, PCIAR…).
Mots clés : Eliciteur, SDN, Efficacité, stress abiotiques
Référence bibliographique :
- E. Pajot et C. Regnault-Roger (2008) - Stimulation des défenses naturelles des
plantes et résistance induite : une nouvelle approche phytosanitaire ?
Biopesticides d’origine végétale – Editions Tec & Doc – Lavoisier, 576 pages,
2008 - ISBN : 978-2-7430-1081-2.
14. Gestion allégée de la protection tavelure (venturia inaequalis) en
fonction de la sensibilité variétale du pommier
Xavier Crété, Claude Tronel*, Gérard Ferré
CEHM, *CEHM/Ctifl, Marsillargues, France.
xcrete@cehm.net
Mots clef : tavelure du pommier, prophylaxie, sensibilité variétale
La tavelure du pommier est la maladie qui nécessite le plus de traitements chimiques
sur cette culture (entre 8 et 12 en moyenne dans le Midi méditerranéen). Pourtant, du
fait des spécificités climatiques de ce secteur, un allègement de la lutte chimique est
possible à certains moments clés et à certaines conditions :
Se limiter aux variétés peu (ou moyennement) sensibles
Bien connaître l’inoculum de la parcelle
Mettre en œuvre une prophylaxie rigoureuse et systématique
Utiliser les outils d’aide à la décision disponibles sur ce sujet (modèles
mathématiques, thermohumectographes, pièges à spores…)
Une expérimentation a été mise en place sur 22 parcelles de producteurs du secteur
Marsillargues – St. Just – Mauguio. Les variétés retenues étaient Reine des Reinettes,
Granny Smith et Belchar.
Chaque verger était séparé en deux parties
Une partie recevant le programme de protection fongicide
classique, géré par le producteur
Une partie recevant le programme « allégé » piloté par le CEHM
L’essai a permis une réduction significative du nombre de fongicides appliqués à la
culture (4 au lieu de 10 en moyenne) ainsi que du nombre de passages (4 au lieu de 9).
Aucun cas d’échec de protection n’a été observé.
Néanmoins, les comptages d’inoculum en fin de période végétative montrent une légère
augmentation de l’inoculum dans les parcelles à lutte réduite. Cette observation
confirme l’absolu nécessité d’envisager une prophylaxie rigoureuse pour espérer
maintenir une telle stratégie sur plusieurs années.
15. NéoLég : vers une nouvelle configuration des agrosystèmes
maraîchers méditerranéens sous abri pour une gestion durable des
bioagresseurs telluriques
Tchamitchian M.1, Caporalino C.2, Castagnone P.2, Collange B.1, Crestin J-M.3,
Mateille T.4, Navarrete M.1, Risso S.5, Taussig C.3, Védie H.6
1
Ecodéveloppement, INRA Domaine St Paul 84914 Avignon CX 9, France
2
IBSV, INRA 400 route des Chappes, BP 167, 06903 Sophia Antipolis, France
3
APREL, Route de Mollégès, 13210 St Rémy de Provence, France
4
IRD, UMR CBGP, Campus de Baillarguet, CS30016, 34988 Montferrier-sur-Lez CX,
France
5
Chambre d’Agriculture 06, MIN Fleurs 17, Box 85, 06286 Nice CEDEX 3, France
6
GRAB, Maison de la Bio, Agroparc BP 1222, 84911 Avignon CX 9, France
Marc.Tchamitchian@avignon.inra.fr
Mots-clés : bioagresseurs telluriques, approche systémique, protection intégrée
L’ambition innovante de ce projet est d’élaborer de nouvelles configurations des
systèmes de culture maraîchers sous abri permettant la gestion durable des ravageurs
et maladies du sol. L’enjeu est d’arriver, par une approche systémique, à limiter
fortement le recours aux pesticides de synthèse, tout en conservant un haut niveau de
production. Nous supposons que cette gestion sera permise par la combinaison de
méthodes, dites alternatives, aujourd’hui insuffisamment efficaces pour être utilisées
seules. Le premier axe de ce projet vise à acquérir des connaissances sur ces
combinaisons, par expérimentation et analyse des connaissances des conseillers et
producteurs. Le deuxième axe vise à évaluer les performances de systèmes innovants
candidats pour faciliter la conception avec les conseillers de nouveaux systèmes qui
seront ensuite évalués par expérimentation.
Le suivi des infestations dues aux nématodes phytoparasites à galles sur des systèmes
sans méthodes de gestion agronomique ou au contraire incluant soit une ou plusieurs
méthodes (engrais-vert nématicide, amendement organique, solarisation) montre que
ces techniques permettent, en association, le contrôle de ces infestations dont le niveau
est faible ou moyen (Collange et al. 2008). Pour de fortes infestations, il est nécessaire
de modifier plus profondément le système, par exemple en diversifiant les rotations ou
en utilisant des plantes non-hôte ou résistantes. Les essais réalisés en laboratoires
avec des variétés de piment sélectionnées pour leur résistance aux nématodes à galle
montrent une forte réduction de l’infestation après cette culture. Différentes rotations
construites autour d’engrais-vert non sensibles (céréales par ex.) ou ayant des
propriétés nématicides (moutarde brune), ou autour d’espèces légumières réputées peu
sensibles sont en cours d’étude. Un travail bibliographique a été réalisé pour construire
un système d’évaluation multicritère de la sensibilité d’un système de culture maraîcher
sous abri aux nématodes et aux champignons du collet, un prototype pour les
nématodes à galle ayant déjà été construit (Tchamitchian et al. 2009).
16. Références
Collange B., Peyre G., Tchamitchian M., Navarrete M. 2008. Chemical alternative
techniques: promising results for the root-knot nematode control. 8th International
Conference on Pests in Agriculture, 9 pp
Tchamitchian M., Collange B., Navarrete M., Peyre G. 2009. Multicriteria evaluation of
the pathological resilience of in-soil vegetable protected cropping systems. In Gosselin,
A. & Dorais, M. (ed.) GreenSys 2009, Quebec City, Canada.
Remerciements
Le projet NéoLég est un projet du GIS PIClég et est financé par l’INRA dans le cadre de
ce GIS. Le programme national de recherches PIClég (Production Intégrée en Cultures
Légumières) a pour objectif de produire les connaissances nécessaires à l’élaboration,
la mise en oeuvre et l’évaluation des systèmes de Production Intégrée en cultures
légumières de plein champ et sous abri pleine terre, préservant l’environnement et
assurant la qualité des produits pour les consommateurs. Ce programme est porté par
un GIS créé en 2007 qui regroupe 10 partenaires : INRA, Légumes de France, CTIFL,
APCA, UNILET, MAP, France AGRIMER, FELCOOP, INTERFEL, FEDECOM. Pour en
savoir plus : <http://www.picleg.fr/>
17. Précovision, un outil d’élaboration du conseil agronomique pour la
réduction de l’impact des intrants
Agnès Mechin
Agrosud, Montpellier, France
agnes.mechin@agrosud.com
Mots-clés : préconisation, protection des cultures, intrants, environnement, informatique
Références bibliographiques :
Résumé :
Les agriculteurs doivent de plus en plus tenir compte de l’impact de leurs pratiques sur
l’environnement et la santé. Cela se traduit réglementairement par des nouvelles
exigences issues du Grenelle de l’environnement, en particulier en ce qui concerne la
réduction des impacts des produits phytosanitaires. Parallèlement, il est nécessaire de
conserver le même niveau d’efficacité des solutions préconisées en protection des
cultures afin de maintenir la rentabilité des exploitations.
L’objectif du projet est de faire évoluer la préconisation en protection et nutrition des
cultures de façon à concilier cette double exigence en matière d’environnement et santé
et en matière d’efficacité. Différents partenaires de la distribution, de l’agronomie et de
la recherche : Agrosud, Cemagref, Envilys, Ifv, Itk, SupAgro sont mobilisés. L’objectif
est de faire progresser le niveau d’expertise de la préconisation proposée aux
agriculteurs. Il s’agit de construire un outil informatique de conception des itinéraires
culturaux dont l’impact environnemental est réduit tout en prenant en compte la
dimension technico-économique. L’innovation introduite dans cet outil permettra de faire
progresser le niveau d’expertise agronomique, d’optimiser le temps d’élaboration des
préconisations et le suivi d’un plus grand nombre d’agriculteurs.
Précovision sera un outil destiné à l’usage quotidien des techniciens pour générer,
documenter, fiabiliser leurs préconisations. L’outil comportera des fonctionnalités de
trois types :
- Gestion de l’information
- Contextualisation de l’information
- Génération automatisée d’itinéraires culturaux personnalisés en fonction des
critères propres à chaque agriculteur
Il assurera en outre la conformité à la réglementation professionnelle en cours de
réforme.
18. AkiNaO, natural products for the future
Annabel SIMON-LEVERT et Cédric BERTRAND
AkiNao. Centre de Phytopharmacie / Université de Perpignan Via Domitia
52 avenue Paul Alduy, 66860 Perpignan Cedex.
Tel: 04 68 66 20 73 Fax: 04 30 19 81 38 www.akinao-lab.com
annabel.simon@akinao-lab.com
Mots clés: AkiNaO, produits naturels, valorisation, biopesticides, agrochimie.
L’objectif d’AkiNaO, start-up en cours d’incubation (LRI et PSE) au sein de
l’Université de Perpignan Via Domitia est de valoriser les substances naturelles en
agrochimie.
Un projet de développement de nouvelle préparation ?
Nous pouvons vous accompagner en vous offrant un service de R&D efficace
Industriels, vous commercialisez des préparations naturelles ? Agriculteurs, vous
utilisez des préparations naturelles ? Techniciens, vous testez des préparations
naturelles ?
Pour vous, AkiNaO développe, à façon, des systèmes d’analyses en laboratoire,
permettant de mettre en évidence:
la composition chimique qualitative et quantitative de vos préparations.
Parce que la connaissance de la composition d’une préparation est essentielle à la
connaissance de son efficacité, nous vous proposons de développer des systèmes
d’analyses chimiques en laboratoire pour un suivi qualité.
les activités in-vitro et in-vivo de vos préparations
Vous développer un nouveau fongicide ? un nouvel herbicide …? Avec vous,
nous mettons au point des tests ciblés pour caractériser vos activités.
les activités au champ
Parce que nous savons que l’extrapolation du laboratoire au champ n’est pas
toujours évidente, nous travaillons en collaboration avec des instituts techniques et/ou
des agriculteurs pour tester vos nouvelles préparations.
19. Intérêt des produits alternatifs face aux maladies des plantes
S. Hallier, C. Monot, M-C. Carrara, K. Craddock et J. Guerrand (1)
(1) Bretagne Biotechnologie Végétale (BBV), Pen-ar-prat, F-29250 St-
Pol-de-Léon, France
Contact : hallier@bbv.fr
RÉSUMÉ :
BBV travaille depuis plus de 10 ans à l’étude en conditions contrôlées de produits de
protection des plantes susceptibles d’apporter une alternative intéressante aux produits
phytosanitaires conventionnels. Nombre de ces produits, et en particulier certains
stimulateurs de défense, ont été évalués sur plus d’une dizaine de couples
plante/pathogène. Les études réalisées à BBV englobent également la compréhension
du mode d’action du produit, et notamment sa capacité à induire des mécanismes de
défense de la plante, son potentiel effet biocide, sa persistance d’action et sa possible
systémie (ou systémie d’une résistance induite). Cette communication présente notre
avis sur les limites et les avantages des produits alternatifs, et en particulier des
stimulateurs de défense des plantes.
Mots-clés : maladies des plantes, tests en conditions contrôlées, produits alternatifs,
éliciteurs, mode d’action.
SUMMARY:
Interest of alternative phytosanitary products towards plant diseases.
BBV has been working for more than 10 years on studying under controlled conditions
phytosanitary products potentially able to bring an interesting alternative to conventional
plant protection. Those products, especially elicitors of plant defence, have been
evaluated on more than 10 different plant diseases. Studies done at BBV include also
the understanding of the action mode of the product, such as its ability to stimulate plant
defence, its potential biocide effect, its persistence of action, and its possible systemic
protection (or systemic induced resistance). This paper presents our point of view on
the limits and advantages of the alternatives products, more specifically regarding
elicitors of plant defence.
Key words: plant disease, tests under controlled conditions, alternative products,
elicitors, action mode.
1
20. Des réseaux de capteurs au service de l'agronomie.
Guillaume Fernandez
Agriscope, Lunel (France) , guillaume.fernandez@agriscope.fr
Agriculture de précision, capteurs, intrants, irrigation, agro météorologie
La généralisation du processus d'optimisation des itinéraires de culture demande la
connaissance d’informations essentielles recueillies au plus proche des cultures, au
coeur des parcelles de production.
La solution présentée permet de déployer des réseaux de capteurs agronomiques
temps réel sur une ou plusieurs parcelles, permettant la couverture d'un bassin de
production. Cette solution englobe une gamme d'outils informatiques autorisant l'accès
aux données sur internet et la création de ponts applicatifs vers des logiciels métiers
(Logiciels d'irrigation, de modélisation, de gestion des exploitations…).
Les Agri-bases (les noeuds du réseau) peuvent embarquer de nombreux capteurs
standards (température, hygrométrie,…) et peuvent également être équipées de
capteurs plus spécifiques (mesure de la température des feuilles, de la dilatation des
ceps... suivant les besoins des utilisateurs). Les données relevées par les capteurs sont
communiquées à distance et en temps réel par radiofréquence libre et ligne adsl vers
un serveur central. Cette chaîne de mesure est entièrement autonome, peu énergivore
et économique.
Le serveur permet aux utilisateurs de disposer de données brutes ainsi que de repères
agronomiques recalculés. (Degrés jour, point de rosée, ETP, algorithme
personnalisés....).
Les exploitants agricoles ont la possibilité de visualiser les données de leurs parcelles
au travers d'une interface web intuitive, permettant entre autres une planification de
leurs interventions en fonction de données directement issues de leurs parcelles.
Les conseillers et les centres techniques disposent d’un accès à l'ensemble de leur
réseau et peuvent ainsi alimenter leurs outils internes avec des données provenant des
parcelles agricoles.
Les éditeurs de logiciels agricoles peuvent créer de nouvelles applications métier
branchées 'en direct' sur les parcelles de leurs clients.
Cette hiérarchisation de l'accès permet de mutualiser l'information et d'impliquer les
exploitants agricoles au coeur du processus d'optimisation des itinéraires de cultures.
Elle ouvre la voie au partage des savoir-faire et à l’expérimentation de nouvelles
pratiques.
21. Le projet LIFE AWARE: optimiser les techniques d’application des
produits phytosanitaires pour limiter la pollution de l’eau
B.Ruelle1, V. De Rudnicki1 , O Liet1, C Sinfort2, L Scheyer 1 et3
1
: Cemagref, UMR – ITAP, Montpellier, France
bernadette.ruelle@cemagref.fr
2
: Montpellier SupAgro, UMR – ITAP, Montpellier, France
3:
EPLEFPA MOH - Etablissement d'enseignement agricole de Montpellier - France
Mots-clés : produits phytosanitaires, techniques d’application, TIC (Technologies de
l’Information et de la Communication), pollution de l’eau
Le projet AWARE1 montre comment l’optimisation des techniques d’application des
produits phytosanitaires en viticulture permet de limiter la pollution de l’eau. Il s’est déroulé
de 2006 à début 2009 sur le bassin versant de la Vaillelle, à Neffiès dans l’Hérault. Il a
bénéficié du soutien financier du programme européen LIFE environnement.
Piloté par le Cemagref de Montpellier (UMR ITAP), il regroupe un partenariat public-privé
complémentaire : Conseil Général et Chambre d’Agriculture de l’Hérault, UMR LISAH,
Montpellier SupAgro, 2 entreprises privées (VOE-Développement et ERECA) et 2
partenaires étrangers (CISA en Italie et IRTA en Espagne) avec la participation active des
viticulteurs de la cave coopérative « les Coteaux de Neffiès ».
Le Cemagref a développé un système prototype d’enregistrement embarqué sur les
pulvérisateurs mesurant les paramètres d’application des produits (débits, volume,
météo). Une traçabilité intraparcellaire georéférencée des traitements est ainsi mise en
place. D’autre part cet outil apporte une aide au travail en direct lors du traitement par
l’affichage de ces données. Une quinzaine de viticulteurs du bassin ont été équipés de ces
systèmes.
En parallèle les pratiques d’application des pesticides sont étudiées. Un modèle de
transfert des pesticides à l’échelle du bassin versant (MHYDAS/INRA) est utilisé pour
étudier l’impact à long-terme de différents scénarios de pratiques sur la qualité de l’eau.
Des prélèvements sont réalisés sur la rivière pour connaître l’état initial du milieu et suivre
son évolution.
Les principaux points d’intérêt du projet sont :
- Mener une étude pluridisciplinaire globale alliant chercheurs, conseillers,
techniciens et acteurs locaux pendant 3 années pour concilier activité agricole et
respect de l’environnement.
- Sensibiliser les agriculteurs aux problèmes de pollution de l’eau par les produits
phytosanitaires et améliorer les pratiques.
- Connaître les performances environnementales des différents équipements utilisés
pour guider les décideurs dans leurs choix.
1
AWARE : A Water Assessment to Respect the Environment
22. - Générer des données géoréférencées à destination des professionnels agricoles,
des décideurs publics et des scientifiques à l’échelle d’un bassin versant.
- Approfondir les connaissances sur la dérive des produits phytosanitaires en fonction
des techniques d’application.
DE RUDNICKI, V, RUELLE, B, DOUCHIN, M. - 2007. Optimiser les pratiques de
pulvérisation en vigne avec les TIC pour limiter la contamination de l'environnement.
Cahier technique 2007, Euroviti , Institut Français de la Vigne et du Vin, p. 141 - 148
DE RUDNICKI, V, RUELLE, B., DOUCHIN, M., SINFORT, C. - 2009. Utilisation des NTIC
pour optimiser les pratiques de pulvérisation et limiter la contamination de l'environnement
l'exemple du projet AWARE. STIC & Environnement, Calais,12 p.
SINFORT, C, COTTEUX E, RUELLE B, DE RUDNICKI V, BONICELLI B -2009. Une
méthodologie pour évaluer les pertes de pesticides vers l’environnement pendant les
pulvérisations viticoles. STIC & Environnement, Calais, 14 p.
23. Trichoderma atroviride, un agent microbien à bien identifier pour
optimiser la croissance et la protection des plantes
Benoît PLANQUES1, Renaud CANAGUIER2
1
GITEN France - Sophia-Antipolis – F, 2Laboratoire NIXE - Sophia-Antipolis – F
benoit.planques@giten.fr
Mots clés : Trichoderma atroviride, sol, fertilisation, protection des cultures, TIFI
Les Trichoderma sont des champignons microscopiques caractérisés par une
grande capacité d’adaptation et une croissance rapide. Les espèces et les variétés de
Trichoderma sont nombreuses : plusieurs espèces spécifiques du sol, possèdent à des
degrés divers, des propriétés stimulatrices du développement végétal et des propriétés
antagonistes des champignons phytopathogènes.
Les souches telluriques les plus recherchés en agriculture ont un comportement
quasi-symbiotique avec les plantes. la présence de ces champignons dans
l’environnement immédiat des racines améliore le développement et l’état sanitaire des
végétaux sans nuire aux organismes bénéfiques, tels les champignons mycorhiziens et
les bactéries associés aux racines.
Le Trichoderma atroviride MUCL45632 exerce son action dans la rhizosphère :
amélioration de levée des graines, amélioration de croissance, assainissement des sols
et des supports de culture, réduction du risque d’infection de champignons pathogènes
du sol (Armillaria, Rhizoctonia, Sclerotinia, Fusarium, Phytophtora, Botrytis).
L’application au sol ou dans les terreaux de T. atroviride MUCL45632 stimule le
développement des plantes par émission des facteurs de croissance aisément
absorbés par les racines. Les effets sont d’autant plus spectaculaires que l’application
est précoce, l’idéal étant le traitement au semis. L’association T. atroviride MUCL45632
et Glomus intraradices, présents dans le TIFI, aide à la solubilisation et au transport des
nutriments minéraux, (azote, phosphore, potassium, oligo-éléments).
Le champignon assainit le sol par différents mécanismes de compétition ou de
potentialisation des défenses naturelles des plantes.
La souche MUCL45632 isolée et brevetée par le laboratoire NIXE (groupe
GITEN) se distingue par sa stabilité dans le sol et les supports de culture, sa grande
adaptabilité à l’environnement et sa reproductibilité élevée. Le tout se traduit par une
action plus rapide et plus efficace ainsi que par une plus grande persistance, grâce à sa
capacité à vivre en occupant la rhizosphère et en colonisant le cortex radiculaire des
plantes herbacées ou ligneuses.
Références Bibliographiques :
Avis T J, Gravel V, Antoun H, Tweddell R J (2008), Multifaceted beneficial effects of
rhizosphere microorganisms on plant health and productivity, Soil Biol. Biochem, 40,
1733-1740
Canaguier R, Braquet S, De Raco C (2008), Souche de Trichoderma atroviride – son
utilisation comme stimulant de la germination et/ou de la croissance des plantes,
demande de brevet EP1876232A1, publ. 09.01.2008
24. La symbiose mycorhizienne, pour une amélioration de la croissance
des plantes et la qualité des sols
Benoît PLANQUES1, Renaud CANAGUIER2
1
GITEN France - Sophia-Antipolis – F, 2Laboratoire NIXE - Sophia-Antipolis – F
benoit.planques@giten.fr
Mots clés : mycorhize, sol, fertilisation, Glomus spp., AEGIS
« MYCORHIZE » désigne l’association mutuelle entre les racines de la majorité
des végétaux supérieurs, cultivés ou sauvages, et certains champignons du sol. Il s’agit
d’une symbiose pratiquement universelle. Les champignons mycorhiziens relient
littéralement la plante au sol. Le champignon arrive à se propager de plante à plante et
crée même des ponts entre des plantes identiques ou différentes.
Les pratiques d’agriculture moderne gênent la formation ou détruisent les
mycorhizes : les excès d’engrais, de phosphates solubles, d’antifongiques, mais aussi
le labour, l’érosion et la désinfection (fumigation, vapeur)…
Les deux grandes familles de mycorhizes d’intérêt agricole peuvent être classées
selon des critères structurels et fonctionnels :
Ectomycorhizes des plantes ligneuses où le champignon forme une
gaine extérieure à la racine avec des ramifications internes dans les
cellules du cortex de la racine,
Endomycorhizes des plantes herbacées et ligneuses où le
champignon se développe essentiellement dans la racine (par
exemple, Glomus spp.),
A l’exception des Chenopodiacées et de Brassicacées, toutes les plantes
cultivées tirent de l’association, des avantages qui se traduisent par une amélioration de
leur état, d’autant plus spectaculaire que le sol est plus pauvre et moins propice à leur
développement. Les effets généraux de la mycorhization sur l’enracinement et la santé
des plantes sont caractéristiques en terme de :
Stimulation : amélioration de la levée des semis, de la reprise et de la
vigueur des plants et des rendements qualitatifs et quantitatifs,
Nutrition : réduction des besoins en eau, meilleure utilisation du
phosphore et des oligo-éléments du sol,
Protection : amélioration de la résistance aux pathogènes et aux
adventices, réduction de la « fatigue des sols », amélioration de
l’aération et du drainage des sols.
Dans les conditions normales de culture en plein champ, une inoculation
artificielle par des champignons mycorhizogènes AEGIS (Glomus intraradices) aura
beaucoup d’effets bénéfiques dont une amélioration de rendement et de qualité.
Références Bibliographiques :
ESTAUN V, CALVET C, CAMPRUBI A, HERNANDEZ A (2006) Les micorizes
arbusculars : aplicacions micoriziques en sistemes de conreu sostenibles, Agrocultura,
n° 24
HERNANDEZ A (2002) Micorrizas arbusculares en el marco de la produccion ecologica
e integrada, Phytoma Espana, n°135
25. Chitine et chitosan pour le contrôle des phytopathogènes d’origine
fongique ou bactérienne du sol ou foliaire.
Auteur : Jean-Pierre Say
France-Chitine, Orange, France
fra.chi@wanadoo.fr
« La chitine et le chitosan ont démontré leur capacité à contrôler les maladies sur
diverses variétés horticoles. Il a été démontré scientifiquement que, à la fois les
phytopathogénes foliaires ou du sol, d’origine fongique, bactérienne ou virale peuvent
être contrôlés en utilisant des produits à base de chitine et/ou de chitosan ».
Extrait de « Science Direct Crop Protection » volume 25 (2006) pages 108-118
La chitine est le second biopolymére le plus abondant à la surface de la terre après la
cellulose, la nature en produit plusieurs milliards de tonnes an, c’est le matériau de
structure des animaux à squelette externe, on la trouve aussi dans les parois des
champignons. le chitosan est le seul polymére naturel cationique connu à ce jour. Ces
deux polymères sont 100% biocompatibles et biodégradables.
« Contrôle des phytopathogénes du sol ».
Les micro-organismes du sol sont un élément essentiel de la santé des plantes, ils
concourent à l’élimination des maladies et des parasites. L’apport de substrats sélectif
comme la chitine et/ou le chitosan stimulent la microflore emdémique de la rhizosphère
productrice d’enzymes chitinolytiques cette microflore antagoniste qui attaque,
repousse les organismes phytopathogénes, tel Rhizoctonia, Fusarium, Sclerotinia,
Phytophtora… Les plantes poussant dans un sol amendé avec de la chitine ou du
chitosan résistent mieux aux maladies que celles poussant dans un sol pauvre en
micro-organismes antagonistes.
Notre produit Sol-Actif a été homologué en 2009 par le ministère de l’agriculture<<w
pour cet usage.
« Contrôle des phytopathogénes foliaires ».
L’application de chitine ou chitosan induit la stimulation dans les tissus à la fois foliaire
ou racinaire de réaction de défenses par la production d’enzymes chitinases,
chiosanases et β-1,3 glucanases, la production de phytoalexine et de protéines de
défenses en l’absence de tout agent pathogéne, la plante est ainsi vaccinée et prêtes à
risposter en cas d’attaque.
Mots clés : chitine, chitosan, biostimulant, éliciteur
26. Plant root-bacterial interactions in biological control of soilborne diseases and
potential extension to systemic and foliar diseases
J.W. Kloepper, R Rodriguez-Ubana*, G.W. ZehnderB, J.F. Murphy”, E.
SikoraA and C. FernándezA
ADepartment of Plant Pathology, Biological Control Institute, Auburn University, Auburn, Alabama 36849
United States of America
BDepartment of Entomology, Biological Control Institute, Auburn University, Auburn, Alabama 36849 United states of
America
Australasian Plant Pathology (1999) 28: 21-26
“An alternative strategy to the introduction of specific antagonists is the augmentation of
existing antagonists in the root environment. This augmentation may result from the use
of specific organic amendments, such as chitin, which stimulate populations of
antagonists, thereby inducing suppressiveness”.
Evaluation of Different Application Methods of Chitin and Chitosan for Controlling
Tomato Root Rot Disease under Greenhouse and Field Conditions
Nehal S. El-Mougy, Nadia G. El-Gamal, Y.O. Fotouh and F. Abd-El-Kareem
Department of Plant Pathology, National Research Centre, Giza, Egypt.
Research Journal of Agriculture and Biological Sciences, 2(5): 190-195, 2006
“ Combined treatment between chitin and chitosan, the promising treatments in pot
experiments,were applied under field conditions. Similar trend obtained in greenhouse
experiments was also observed under field trials. Results indicate that, all treatments
reduced the root rot incidence during two growing seasons. The highly reduction was
obtained with combined treatment between chitin and chitosan at 6 g/kg soil, which
reduced the disease incidence more than 91.0%.”
Chitosan improves development, and protects Vitis vinifera L. against Botrytis
cinerea
E. Ait Barka · P. Eullaffroy · C. Clément · G. Vernet
Laboratoire de Biologie et Physiologie Végétales, Laboratoire d’ Eco-Toxicologie,
Université de Reims Champagne-Ardenne,
Plant Cell Report (2004) 22:608–614
“Furthermore, exogenous foliar applications of chitogel to plantlets growing on chitogel-
free medium sensitized them so as to be protected against Botrytis cinerea attack. Our
results indicate that chitogel can be used in the vineyard as a means to attain protection
against Botrytis cinerea and that its application may counteract the wide use of chemical
pesticides”.
27. Conception de granulés biodégradables
pour la libération contrôlée de pesticides
Une façon de diminuer l’impact des intrants ?
Chevillard Anne, Angellier-Coussy Hélène, Gontard Nathalie, Gastaldi Emmanuelle.
UMR IATE "Ingénierie des agropolymères et technologies émergentes” :
Montpellier SupAgro, INRA, UM2, CIRAD
cc023, place Eugène Bataillon, 34095 Montpellier
Tel: 33(0) 467 144 235
E-mail: anne.chevillard@univ-montp2.fr
Mots-clés : pesticides, formulation, libération contrôlée, matrice biodégradable, argile.
Résumé
La pollution environnementale liée à l’utilisation massive de produits phytosanitaires est
de plus en plus préoccupante. Les formulations à libération contrôlée sont une des
voies envisagées pour réduire l’impact des intrants. L’objectif de ce travail était
d’évaluer la possibilité d’utiliser une matrice biodégradable de protéines de blé (gluten)
renforcée par des nanoparticules d’argiles comme support pour un herbicide
(ethofumesate) dont la libération serait contrôlée par une structure de type
(nano)composite.
Dans un premier temps l’affinité des trois argiles présélectionnées (une naturelle et
deux modifiées avec des cations organiques plus ou moins polaires) pour l’herbicide a
été évaluée. Des complexes argile-herbicide ont aussi été réalisés dans le but de
mesurer la libération du composé actif en milieu aqueux. Dans un second temps, le rôle
de la matrice et de la structure (nano)composite obtenue par extrusion sur la libération
contrôlée de l’herbicide a été évaluée sur des granulés contenant de l’ethofumesate et
des nanoparticules d’argiles, placés en milieu aqueux. Les résultats ont montré que
l’affinité des argiles pour ce pesticide dépendait de la nature chimique de l’ion présent
dans l’interfeuillet. La présence de cations organiques a été associée à une très forte
affinité avec l’herbicide, d’autant plus marquée lorsque le cation ne comportait pas de
groupement polaire. Sous forme de complexes, l’herbicide était libéré moins rapidement
par les argiles ayant une forte affinité pour le pesticide (argiles modifiées) avec une
rétention plus marquée dans le cas de l’argile la plus apolaire. Formulé sous forme de
granulés dans une matrice de protéines de blé extrudée, l’herbicide était libéré plus
lentement dans le milieu que la formulation commerciale, cet effet était accentué avec
l’argile non modifiée. La formulation de pesticides sous forme de granulés à base de
protéines de blé avec des nanoparticules d’argiles semble donc être une façon
pertinente de réduire l’impact des intrants.
29. Projet « 0 Herbi-Viti »:
L’enherbement total de la vigne à l’étude dans le Sud-ouest de la
France
L. Gontier, T. Dufourcq, C. Gaviglio, E. Serrano
Institut Français de la Vigne et du Vin - Pole Sud-ouest,
V’Innopole, Lisle sur Tarn, France
laure.gontier@vignevin.com
Mots clés : enherbement total, semence, herbicide, vigne
L'IFV Sud-ouest s'est engagé dans un programme visant à mettre au point des
stratégies d'entretien du sol sans herbicides. Ces stratégies doivent à la fois être
respectueuses de l'environnement et économiquement viables. Une des pistes de
travail envisagées est l’enherbement maîtrisé sous le rang de vigne avec des
espèces peu concurrentielles.
Enherbement semé (Dactylis hispanica, Festuca ovina, Festuca rubra, Koeleria
macrantha…) et enherbement naturel sous le rang sont comparés sur les plans
technique (effets sur la vigne, impacts quantitatif et qualitatif sur la production) et
économique, aux désherbages chimique et mécanique du rang.
Après deux ans de mise en œuvre, nous notons un bon comportement des couverts
végétaux semés en termes de contrôle de la flore adventice. Sur les plans
agronomique et œnologique, l’enherbement total induit des effets déjà observés lors
d’expérimentations sur la mise en place d’un couvert végétal inter-rang : réduction du
rendement et de la vigueur, réduction de la teneur en azote des moûts, augmentation
du degré potentiel et de la teneur en polyphénols – l’intensité de ces impacts étant
cependant très variable selon les conditions de production (réserve hydrique,
cépage) et surtout selon les types de couverts végétaux testés. Parmi les modalités
étudiées, certains couverts végétaux apparaissent assez prometteurs vis-à-vis des
objectifs fixés. La gamme d’espèces étudiées a été élargie depuis l’automne 2008,
intégrant notamment des mélanges graminée/légumineuse.
Références bibliographiques:
L. Gontier, T. Dufourcq, C. Gaviglio 2009: Total grass cover in vineyard : an
innovating and promising soil management alternative to reduce the use of
herbicides, GIESCO, 2009
N. Delabays, JL. Spring, G. Mermillod 2006 : Essai d’enherbement de la vigne avec
des espèces peu concurrentielles : aspects botaniques et malherbologiques. Revue
suisse Vitic. Arboric. Hortic., 38(6)
30. Le Phytobac®
Astrid Robette
Bayer CropScience France, Lyon, France
E-mail : astrid.robette@bayercropscience.com
Mots clés : système de gestion des effluents
Le Phytobac® est un système de gestion des effluents phytosanitaires reconnu par le
MEEDDM (Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la
Mer), pour toutes les cultures et les zones non agricoles.
Le Phytobac® est basé sur le pouvoir épurateur des sols et ne génère aucun déchet
dangereux, ou déchet industriel spécial. Il est constitué d’un mélange de terre et de
paille et fonctionne selon un mode de dégradation biologique, de manière simple et
autonome. L’optimisation des conditions de développement et d’activité des micro-
organismes contribue à augmenter son efficacité.
Grâce à la gamme proposée par les partenaires industriels agréés (Biotisa et Hermex)
et grâce à l’auto-construction, selon le cahier des charges Bayer CropScience France,
le Phytobac® s’adapte à tous types d’exploitations et s’intègre totalement dans le
dispositif de sécurisation de celle-ci.
Le Phytobac® n’est pas qu’un simple bac, il est entouré d’une expertise que l’on peut
acquérir lors de formations organisées par Bayer CropScience France. Cette expertise
permet de réaliser les diagnostics des exploitations, de (faire) mettre en place des
Phytobac®, de délivrer les attestations de conformité au cahier des charges ainsi que
les codes d’agrément et de réaliser le suivi et la maintenance du dispositif.
En cas de question, vous pouvez contacter Bayer Services Infos au 0800 25 35 45.
31. Cap sur le développement durable en cave coopérative
Laurence HUGOU, Patrice MONTAGNE, Florence GRAS, Eric BONTEMPS
Groupe ICV / Lattes - France
lhugou@icv.fr
Développement durable, Cave coopérative, Enjeux environnementaux, Responsabilité
sociétale.
Animées par le Groupe ICV, 11 entreprises coopératives vinicoles leaders de la région
Sud Est de la France ont engagé en 2007 une démarche de DEVELOPPEMENT
DURABLE impliquant 640 salariés et un une groupe pilote de 600 viticulteurs parmi les
quelques milliers de coopérateurs concernés.
L'objectif est de viser l’éco-socio-efficience par la mise en marché de produits à un prix
compétitif et satisfaisant les besoins des clients, apportant de la qualité de vie aux
acteurs (producteurs et salariés), réduisant progressivement les impacts écologiques
(eau, air, sol) et l’usage des ressources.
Au-delà de l’intégration simultanée des 3 piliers du développement durable dans la
gestion des entreprises, coopérateurs compris, l’originalité de la démarche réside
également dans la méthodologie employée, puisqu’il s’agissait de mettre en œuvre des
mesures concrètes et personnalisées, dans le cadre d’une réflexion mutualisée.
Le guide français SD21000 est utilisé comme support méthodologique. Son application
permet d’appréhender la norme internationale ISO26000 (Responsabilité sociétale de
l’entreprise). Une grille d’évaluation est établie pour mesurer par des indicateurs
factuels l’évolution des structures.
Un plan de formation, des ateliers collectifs et un suivi individualisé sur 3 ans
accompagnent les entreprises dans la mise en œuvre des bonnes pratiques de
Gouvernance, Performance Economique, et Responsabilité Environnementale
L'utilisation de la marque collective VIGNERONS EN DEVELOPPEMENT DURABLE
concrétise les efforts des entreprises ayant atteint un niveau de performance
économique, sociale et environnementale suffisant pour communiquer sur les
productions mises en marché. Elle est présentée dans le site internet www.v-dd.com.
32. Produire Bio pour consommer gardois
Conseil Général du Gard
Gard, Conseil Général du Gard, Nîmes, France
castanet_p@cg30.fr
Mots clés : agriculture biologique, bio local, bio gardois
Dans le peloton de tête des départements bio, le Gard gagne chaque année une place
au hit-parade national. Souvent, les agriculteurs « convertis » au bio sont passés par
l’agriculture raisonnée, plus exigeante en termes de traçabilité. Cette mutation en
profondeur du monde agricole révèle une vraie capacité d’adaptation aux attentes
nouvelles du consommateur : du goût, de la qualité, la protection de la santé et de
l’environnement.
Dans cette optique, le Département du Gard cherche à faire correspondre au mieux
l’évolution de l’agriculture avec les attentes et les besoins de la société. Le
consommateur veut des produits de qualité, garantissant l’origine et élaborés selon des
pratiques culturales qui préservent l’environnement. Sans détenir de compétences
légales en matière de développement économique, le Conseil général du Gard a voulu
trouver des clés d’entrée pour mieux répondre à ces besoins : l’aménagement du
territoire, compétence départementale, en est une.
Cela permet notamment au Conseil Général du Gard de soutenir la filière biologique au
travers d’un plan d’actions pluriannuel.
Pour le Département du Gard, il s’agit au travers de son plan d’actions de favoriser
l’émergence d’une agriculture gardoise durable afin de répondre aux attentes sociétales
en matière de développement durable.
Il s’agit de mettre en adéquation l’offre et la demande de produits bio en structurant les
filières agricoles afin de permettre aux exploitants gardois de vivre de leur métier en
favorisant le Bio local, le Bio gardois.
Le Conseil général du Gard s’engage ainsi pour l’amélioration de notre santé, la
préservation de notre environnement et le développement de notre économie.
33. Etude A.D.I.VALOR sur la gestion des déchets issus du traitement
des effluents phytopharmaceutiques produits sur les exploitations
agricoles.
Marc VAUCELLE
A.D.I.VALOR
Le cat Sud
68 cours Albert Thomas
69008 Lyon
m.vaucelle@adivalor.fr
Objectif : Fort de son expérience acquise depuis 2001 sur l’élimination des déchets
phytosanitaires, A.D.I.VALOR réalise, avec le concours financier des agences de l’Eau Rhône
méditerranée et Corse et Adour Garonne, une étude sur les solutions à apporter à la gestion
des déchets issus des procédés de traitements des effluents phytopharmaceutiques.
La réalisation d’opérations pilotes permettra d’évaluer, en conditions pratiques, les
contraintes techniques, économiques et environnementales de l’élimination des déchets issus
de l’emploi des procédés agrées de traitement des effluents.
Résultats attendus de l’étude :
- Etat de l’art sur les connaissances de l’élimination des déchets d’effluents
phytopharmaceutiques
- Caractérisation des déchets à éliminer pour les différents procédés homologués ;
- Evaluation des coûts et conditions d’élimination des déchets issus de l’emploi:
- d’un procédé générant des boues ;
- d’un procédé générant des filtres et autres déchets
- d’un procédé générant des produits asséchés
- d’une installation de stockage des eaux souillées brutes (équipement collectif ou
individuel)
- Evaluation des risques pendant les phases de collecte et transport des déchets
- Elaboration des bases d’un bilan carbone® sur les différents déchets et leurs filières
d’élimination.
- Référencement des prestataires d’élimination
- Rédaction d’un guide technique ayant vocation à être diffusé auprès des fabricants des
procédés, des prescripteurs et des administrations compétentes ;
- Avant projet de procédures et d’organisation de la gestion des déchets dans le cadre du
dispositif ADIVALOR.
Planning de l’étude : Avril 2009 à Mars 2010
Informations et lien : www.adivalor.fr
34. Top incorpo
Sonia Laurent / Renaud Cavalier
Bayer CropScience, Lyon, France/Chambre d’Agriculture Gard, Nîmes, France
sonia.laurent@bayercropscience.com
renaud.cavalier@gard.chambagri.fr
Mots-clés : bonnes pratiques, pulvérisateur
La Chambre d’Agriculture du Gard et Bayer CropScience s’associent pour promouvoir
les bonnes pratiques. Top incorpo permet de préparer les bouillies de pulvérisation
efficacement, rapidement et sans effort, tout en limitant l’exposition de l’opérateur. Ce
type de matériel ergonomique, économique et environnemental répond à une forte
demande de la part des agriculteurs en particulier chez ceux qui ont du mal à incorporer
des poudres dans le pulvérisateur. Son concepteur Renaud Cavalier nous explique le
fonctionnement : Top incorpo est constitué d’une cuve de brassage (500 litres), d’une
cuve de rinçage (70 litres) et d’une pompe permettant le brassage (250l/min). Il se
déplace facilement et brasse eau et produits phytopharmaceutiques dans un mélange
homogène, en minimisant le risque opérateur. La cuve possède également des buses
rotatives facilitant le nettoyage ainsi qu’une table de préparation et d’un rince-main. Cet
outil sécurise donc la phase de préparation de la bouillie.
Si vous êtes intéressés, il vous suffit de contacter la Chambre d’agriculture du Gard au
04 66 04 50 91 ou 50 87.
35. Les Gestes Pro
Sonia Laurent
Marketing et Services / Bayer CropScience, Lyon, France
sonia.laurent@bayercropscience.com
Mots-clés : bonnes pratiques, pulvérisateur
Bayer CropScience a lancé au printemps 2009 une opération pilote sur les « Gestes
Pro » en arboriculture. Cette opération s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et
de formation des agriculteurs au port d’équipements de protection individuelle. Le
premier numéro est relatif au bon usage des gants : Comment bien les choisir, bien les
porter et bien les entretenir. Toutes ces informations sont reprises dans un document
A4 et un poster A3 qu’il est possible d’afficher sur l’aire de remplissage du
pulvérisateur. Un dossier complet a également été remis aux distributeurs partenaires
de l’opération. Ce dossier insiste particulièrement sur les phases les plus exposantes
pour les mains, en particulier la préparation de la bouillie et le remplissage du
pulvérisateur. Le port des gants permet alors de diminuer de 95% l’exposition.
L’opération se poursuit cet automne, l’objectif étant de décliner les « Gestes Pro » sur
les autres équipements de protection individuelle.
36. WINETech – Nouvelles technologies en viticulture et élaboration du vin
Flor ETCHEBARNE1, Hernan OJEDA1, Jean RAZUNGLES1, Daniel GRANES2.
1
INRA, UE 0999 Pech Rouge, F-11430 GRUISSAN, France.
2
ICV, La Jasse de Maurin F-34970 LATTES, France.
etchebar@supagro.inra.fr
Mots-clés : projet européen, réseau interrégional, R&D, innovation, secteur vitivinicole.
Le projet WINETech proposé au Programme de coopération territoriale SUDOE, avec
financement FEDER, a été accepté pour la période 2009-2011 http://interreg-sudoe.eu/FRA
Le projet WINETech a pour priorités principales le transfert de technologie et l’amélioration des
réseaux de coopérations entre entreprises, caves et centres de recherche et de technologies dans
le secteur vitivinicole. WINETech identifiera les besoins technologiques des entreprises et des
caves pour qu’ils trouvent une réponse à travers la mise en marche de projets de recherche, de
développement technologique et d’innovation.
Les actions, qui seront effectuées tout au long des 30 moins de durée du projet (avril 2009-
septembre 2011), permettront d’identifier les entreprises, les caves et les fournisseurs de
technologie de chaque région. De cette manière, WINETech fournira à chaque région une
matrice croisée personnalisée où apparaîtront les besoins du secteur des entreprises vitivinicoles
et les solutions les mieux adaptés à ces demandes et proposées par les centres technologiques.
Ces matrices permettront postérieurement d’identifier 4 pré-projets par région (28 au total) qui
résulteront de l’analyse des besoins non satisfaits. Ils se construiront sur la base d’échanges
d’informations interrégionales entre entreprises, caves et fournisseurs de technologie.
La coordination de ce projet est assurée par l’Institut Gallego de Qualité Alimentaire, Station de
Viticulture et Œnologie (Galicia, Espagne). Le partenariat regroupe 3 pays et 7 régions de
l'espace SUDOE sont impliquées : l’Espagne (Galice, La Rioja, Castille et Léon, Castilla-La
Mancha), le Portugal (Alentejo, Nord) et la France (Languedoc-Roussillon).
Au total, 12 partenaires font partie de la structure du projet. Le choix a été établi en accord avec
deux typologies : partenaires représentatif du secteur patronal et partenaires appartenant au
secteur scientifque-technique et de recherche du secteur vitivinicole. Côté français, l’INRA Pech
Rouge est associé à l’ICV.