LA MONTÉE DE L'ÉDUCATION DANS LE MONDE DE LA PRÉHISTOIRE À L'ÈRE CONTEMPORAIN...
Mémoire m2 meef-ses-2016
1. Le mémoire en
M2 MEEF-SES
M2 MEEF-SES
le point sur les textes officiels
Un mémoire pour quoi faire
Qu’est-ce qui est attendu ?
L’évaluation et la soutenance
Formation des stagiaires de SES (Ph.Watrelot) 2016-2017
8. Les stagiaires qu'ils soient M2 ou FSTG doivent produire un
mémoire professionnel
- construit dans le cadre du stage
- avec un contenu disciplinaire et de recherche
- relation avec une finalité didactique ou pédagogique et des pratiques
professionnelles
- qui prend appui sur les enseignements
-il s'agit d'un mémoire professionnel et pas d'un rapport de stage ni un
mémoire de recherche
-il comporte entre 6000 et 10 000 mots (soit ± 25 pages)
Le mémoire donne lieu à un suivi par séminaire ou des séances
consacrées à la méthodologie et un encadrement individualisé (en
présentiel et à distance)
La validation passe par le dépôt du master et ensuite une
soutenance.
À Paris…
9. Comme toutes les autres parties de la formation en master, le Mémoire vise
à construire des compétences. Ce type de travail permet de développer
essentiellement des:
•Compétences réflexives, analytiques et synthétiques
permettant d'appréhender avec justesse les démarches et les enjeux
scientifiques sous-tendant la création de connaissances nouvelles et leurs
applications éventuelles en milieu professionnel (pour un master à visée
professionnelle) ;
•Connaissances de la recherche et des postures qu'elle implique;
•Compétences d'autoévaluation, de prise de responsabilité, de
créativité et d'adaptation (par l'écriture du mémoire, par la logique de
projet que sous-tend la recherche, par la soutenance du mémoire, moment
de mise à distance).
Quelles compétences ?
10. L'initiation à la recherche renvoie également au développement
d'une compétence professionnelle qui doit permettre à la personne
de se former tout au long de l'exercice de son métier.
On peut prendre pour exemple la quatorzième compétence
professionnelle, telle qu'elle est définie dans le référentiel de
l'Éducation Nationale (2013) publié au Journal Officiel du
25/07/2013.
Quelles compétences ?
11. Compétence 14 : S'engager dans une démarche
individuelle et collective de développement professionnel
-Compléter et actualiser ses connaissances scientifiques,
didactiques et pédagogiques.
-- Se tenir informé des acquis de la recherche afin de pouvoir
s'engager dans des projets et des démarches d'innovation
pédagogique visant à l'amélioration des pratiques.
- Réfléchir sur sa pratique - seul et entre pairs - et réinvestir les
résultats de sa réflexion dans l'action.
- Identifier ses besoins de formation et mettre en œuvre les
moyens de développer ses compétences en utilisant les ressources
disponibles.
Quelles compétences ?
13. Mémoire Master MEEFMémoire Master MEEF
≠≠
Mémoire de rechercheMémoire de recherche
compte rendu de pratiquescompte rendu de pratiques
≠≠
14. Un mémoire pour quoi
faire ?
• Le mémoire est un outil privilégié pour « fabriquer de l’unité »
entre :
• son cursus et sa formation antérieure,son cursus et sa formation antérieure,
• ses expériences de terrain,ses expériences de terrain,
• les apports formatifs de l’ESPÉ,les apports formatifs de l’ESPÉ,
• les recherches documentaires personnelles,les recherches documentaires personnelles,
• les propositions de différents types d’experts,les propositions de différents types d’experts,
• les échanges entre pairs.les échanges entre pairs.
15. 15
Sur un « objet de travail »Sur un « objet de travail »
particulier…particulier…
• il s’agit donc de mener une démarche d’ « alternanceil s’agit donc de mener une démarche d’ « alternance
en raccourci », « compactant » les différentesen raccourci », « compactant » les différentes
composantes personnelles et institutionnelles de lacomposantes personnelles et institutionnelles de la
formation…formation…
• de porter un regard aiguisé (« effet loupe ») sur unde porter un regard aiguisé (« effet loupe ») sur un
point précis,point précis,
• d’acquérir une démarche d’expertise transférable…d’acquérir une démarche d’expertise transférable…
16. 16
Pourquoi est-il si important d’acquérir unePourquoi est-il si important d’acquérir une
démarche d’expertise transférable ?démarche d’expertise transférable ?
• Parce que la formation initiale ne peut traiterParce que la formation initiale ne peut traiter
tous les problèmes que l’on aura à résoudre autous les problèmes que l’on aura à résoudre au
cours de sa vie professionnelle…cours de sa vie professionnelle…
• Parce que l’important est de se comporterParce que l’important est de se comporter
comme « un expert » au quotidien, dans « lecomme « un expert » au quotidien, dans « le
moindre geste », et que le fait d’avoirmoindre geste », et que le fait d’avoir
approfondi, au moins une fois, cette démarche,approfondi, au moins une fois, cette démarche,
peut permettre de la reproduire ensuite…peut permettre de la reproduire ensuite…
• C’est la même dialectique que celle queC’est la même dialectique que celle que
l’on retrouve dans tous les apprentissages :l’on retrouve dans tous les apprentissages :
étayage / désétayage.étayage / désétayage.
17. • Un mémoire doit être un objet de fierté… aucunUn mémoire doit être un objet de fierté… aucun
détail n’y est anecdotique : « l’expert est dans ledétail n’y est anecdotique : « l’expert est dans le
détail ».détail ».
• Un mémoire doit être un objet communicable : lesUn mémoire doit être un objet communicable : les
règles de l’intelligibilité doivent être respectées.règles de l’intelligibilité doivent être respectées.
• Un mémoire doit être un objet discutable : touteUn mémoire doit être un objet discutable : toute
affirmation doit être étayée, toute propositionaffirmation doit être étayée, toute proposition
présentée en envisageant les objections possibles…présentée en envisageant les objections possibles…
18. 18
Dans le mémoire :Dans le mémoire :
• J’expose un problème professionnel,J’expose un problème professionnel,
• je réfléchis sur les ressources qui me permettent de leje réfléchis sur les ressources qui me permettent de le
comprendre et de l’analyser,comprendre et de l’analyser,
• je décris une « expérience » que j’ai menée pourje décris une « expérience » que j’ai menée pour
tenter d’avancer sur ce problème,tenter d’avancer sur ce problème,
• je me demande quelle est la validité de ce queje me demande quelle est la validité de ce que
j’obtiens,j’obtiens,
• je formule des conclusions… provisoires, mais que jeje formule des conclusions… provisoires, mais que je
peux et veux défendre.peux et veux défendre.
19. 19
Quelques indices d’un mémoire réussi :Quelques indices d’un mémoire réussi :
• J’utilise systématiquement des mots-outils,J’utilise systématiquement des mots-outils,
• Je construis des paragraphes qui correspondent,Je construis des paragraphes qui correspondent,
chacun, à une idée,chacun, à une idée,
• Je combine trois types de discours de manièreJe combine trois types de discours de manière
équilibrée :équilibrée :
• Le discours démonstratif (propositionnel)Le discours démonstratif (propositionnel)
• Le discours descriptif (exemples, observations)Le discours descriptif (exemples, observations)
• Le discours référentiel (ouvrages et auteurs enLe discours référentiel (ouvrages et auteurs en
appui).appui).
• Si un de ces discours domine trop fortement,Si un de ces discours domine trop fortement,
le mémoire n’est pas convaincant.le mémoire n’est pas convaincant.
20. Diversité des mémoires
•Domaine de la didactique :
gestion des apprentissages dans le cadre de son enseignement, notions à enseigner,
représentations initiales, construction de compétences, définition d’objectifs, construction
d’activités de classe...
•Domaine de la pédagogie :
gestion du temps, de l’espace, autorité, gestion du groupe classe, outils pédagogiques (tableau,
manuels, fiches de travail...)...
•Domaine de l’institution :
orientation, relations avec les parents d’élèves, projet d’établissement...
•Domaine des approches innovantes :
conception et évaluation de dispositifs nouveaux (intégration des TIC dans son enseignement,
intégration de son enseignement dans le cadre de projets, transdisciplinarité...)
•Domaine socio-éducatif :
éducation à la citoyenneté, à l’environnement durable, éducation à la santé...
21. Diversité des mémoires
André Lavarde (“le mémoire professionnel en IUFM, aide
méthodologique” CRDP Amiens 2004) fait une typologie
des mémoires en trois grandes familles...
• le mémoire didactique
• le mémoire culturel
• le mémoire pédagogiquue
22. Diversité des mémoires
Le mémoire didactique : porte sur un domaine
particulier de la transmission de la connaissance.
C’est également dans cette rubrique que l’on va
ranger les mémoires portant sur les savoir-faire ou
l’usage des technologies. On peut enfin envisager
les rapports avec les autres disciplines.
Rappelons cependant que le mémoire ne vise pas à
décrire simplement sa pratique mais à la tester ou à
mieux comprendre comment les élèves
s’approprient les connaissances.
23. Diversité des mémoires
Le mémoire culturel : dans certains
domaines, ce ne sont pas les savoirs eux-
mêmes qui sont importants mais la culture qui
s’en dégage , c’est-à-dire les savoir-être qu’ils
déclenchent.
(réflexion sur l’esprit critique en SES par exemple).
Ce ne sont pas les mémoires les plus faciles…
24. Diversité des mémoires
Le mémoire pédagogique : on peut s’interroger
sur la relation à l’autre dans la classe et sur les
procédures que l’on peut mettre en place pour faire
apprendre.
Exemple de mémoires sur l’autorité, la motivation,
l’évaluation, le travail de groupe, etc.
Attention dans ce type de travail, la discipline doit être
présente : il ne peut y avoir de pédagogie sans
didactique. Mais on peut aussi se situer dans une
logique transversale.
25. A garder... en mémoire !
le mémoire doit commencer par une question
préalable qui engage une recherche
Le cheminement consiste à passer de la question
posée (questionnement de départ) au champ de
connaissances auquel se rapporte cette question
(problématique)
le mémoire passe forcément par une analyse de
pratiques et des observations.
26. A garder... en mémoire !
Attention le mémoire ≠ mémoires !
Il ne s’agit pas de raconter sa propre pratique (et encore moins sa
vie…) mais de mettre l’élève et la situation d’apprentissage
au centre de l’analyse
27. La rédaction
la page de garde doit comporter :
Nom et prénom du stagiaire
- Master MEEF de sciences économiques et sociales
- Titre du mémoire
- Niveau de classe (le cas échéant)
-
ESPÉ de Paris
Année solaire 2016-2017
Nom du directeur de mémoire
28.
29. La rédaction
Entre vingt et vingt-cinq pages (hors annexes)
soit entre 6 000 et 10 000 mots
Corps de texte 12 intervalle 1,5
Tout document nécessaire à la compréhension
du texte doit être renvoyé en annexe.
30. Les annexes (1/2)
Les annexes sont des pages supplémentaires placées à
la fin du mémoire et après la bibliographie.
Elles rassemblent tous les éléments qui semblent
indispensables pour que le lecteur se fasse sa propre
idée sur la pertinence de la recherche.
31. Les annexes (2/2)
On y trouvera donc des documents “bruts” qu’on
choisit de ne pas insérer dans le corps du texte pour
ne pas l’alourdir.
exemples :
•le tableau récapitulatif des résultats
•l’intégralité d’un questionnaire ou d’un support donné
en classe
•des outils d’étude
32. Quelques exemples
• L’introduction de l’actualité dans l’enseignement de SES
• Le travail en groupes en classe de première
• L’intérêt d’utiliser des supports audiovisuels en seconde
• Comment éveiller l’esprit critique (classe de seconde)
• Comment améliorer la motivation des élèves et la mettre au service de l’efficacité pédagogique ?
• Les enjeux théoriques du partage de la VA en seconde
• L’utilisation de la presse en classe
• Nouvelles technologies, « auto-évaluation » et autonomie des élèves
• Enseigner la notion de productivité en seconde : choix didactiques et pédagogiques
• La recherche documentaire en SES et en ECJS
• Exploitation pédagogique des évaluations écrites
• Lire et rédiger en seconde : deux savoirs-faire indissociables
• Le manuel scolaire en SES, lien avec les pratiques enseignantes et utilisation par les élèves.
• L’usage des documents statistiques et des outils statistiques (en liaison avec prof de maths) en seconde
• Contribuer à l'apprentissage de l'argumentation écrite en utilisant l'audiovisuel en classe de seconde
• L’initiation à la question de synthèse en classe de seconde
• La schématisation, du texte au schéma et du schéma au texte
• Une expérience de travail de groupe en classe de sciences économiques et sociales
• Le support audiovisuel en SES
• L’implémentation des jeux en SES : un mode d’apprentissage pertinent ?
• Interdisciplinarité SES/mathématiques en classe de seconde
• L’argumentation en classe de seconde : de l’apprentissage méthodologique aux difficultés épistémologiques
• Réalisation d’une enquête sociologique par questionnaire en classe de Première.
33. Mémoires SES 2015
étier d’enseignant en ZEP et les surveillants de Prison
et des medias en Sciences Economiques et Sociales.
ues informationnelles et l’utilisation des médias par les professeurs de sciences économiques et sociales
sitif de classe inversée en sciences économiques et sociales
pour mettre en activité les L’utilisation du jeu pour mettre en activité les élèves en sciences économiques e
es économiques et sociales avec les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation
duction sociale dans l’enseignement de SES au lycée
t méthodes pour un enseignement efficace ?
nciée permet-elle de réduire les écarts de niveaux entre les élèves ?
gnantes face à la violence en milieu scolaire
des élèves : à la recherche d’autonomie et d’efficacité
oduction passive des inégalités scolaires d’apprentissage en S.E.S.
du document dans l’enseignement des sciences économiques et sociales
en compte l’hétérogénéité des classes et les élèves en difficulté d’apprentissage grâce au travail en groupe?
auteurs dans la pratique des professeurs de sciences économiques et sociales ?
Sciences Economiques et Sociales et les professeurs d’Éducation Physique et Sportive, entre discours et pr
es d’apprentissage : Observations et remédiations dans quatre classes de seconde
34. Sujets de mémoires 2016
• La socialisation en 1ère ES : violence symbolique ou émancipation ?
• Pédagogie de l’engagement
• Gestion de classe et gestion individuelle des élèves : comment concilier l’individuel et le
collectif ?
• Démocratie et transmission des valeurs de la République
• La résistance au concept de « genre »
• Les devoirs à la maison : efficacité ou inégalités ?
• Comment évaluer et éviter les biais de l’évaluation ?
• Les dispositifs de coopération et de solidarité dans la mise en activité
• Les jeux pédagogiques en SES
• Place de l’actualité en SES
• L’erreur pour progresser et apprendre.
• Évaluer : avant et après…(bien corriger soi même et avec les élèves)
• Que retenir du cours ?
36. Chronologie
• 13 octobre 2016 : Présentation du mémoire +
Méthodologie
• 1er décembre 2016 : Choix définitif du sujet
• 25/26 janvier 2017 : séances de suivi (en présentiel)
• 30 mars 2017 : remise des mémoires
• 17 et 18 mai 2017 : Soutenances
37. L’encadrement du mémoire
• Groupes de 5 maximum
• En SES : 3 directeurs de mémoire
• Bénédicte Chevit
• Bénédicte Papon-Vogler
• Marie Marchal
38. Rôle du directeur de
mémoire
Le directeur de mémoire participe à l’évaluation, il
est en mesure de constater notamment :
la constance et la régularité du stagiaire dans le
travail
la capacité à identifier les difficultés rencontrées et
à les dépasser
la capacité à programmer et à respecter un
échéancier déterminé
la capacité à analyser l’apport de son travail actuel
dans sa pratique professionnelle.
39. Rôle du directeur de
mémoire
accompagnement individualisé des stagiaires
• passage du thème à la problématique : construction
progressive du sujet
• recherche documentaire et aide au recueil des données.
• travail sur l’analyse, l’organisation et l’interprétation des
résultats
• rédaction
• préparation de la soutenance
40. Le tuteur de l’ÉSPÉ est l’un des formateurs du stagiaire, désigné
par le responsable de la formation de l’ÉSPÉ. Il appartient à
l’équipe enseignante intervenant pour la formation, que celle-ci
soit assurée par l’ÉSPÉ ou par une autre composante.
Il accompagne le stagiaire durant l’année scolaire et participe à sa
formation. Il assure un suivi et un accompagnement pédagogique
du stagiaire tout au long de son cursus. Il rencontre de manière
régulière le stagiaire pour permettre un aller-retour entre ce qui
est travaillé durant le stage en situation dans l’école ou
l’établissement scolaire et les enseignements dispensés au sein de
l’ÉSPÉ. En lien avec le directeur du mémoire, il peut aider le
stagiaire dans son travail d’élaboration du mémoire."
extraits du “livret du tuteur”élaboré par l'inspection, la DAFOR et l'ESPE de Paris.
Rôle du tuteur
42. Deux phases
Un exposé (15 minutes)
Un entretien (15 minutes)
La soutenance
Le jury
le directeur du mémoire,
un autre formateur (qui a lu le mémoire),
un autre qui n’a pas lu (« candide »).
43. La soutenance
Dans l’exposé, il ne s’agit pas de redire ce qui a été écrit.
Le stagiaire s’exprime sur son travail en prenant du recul par
rapport à ce qu’il a rédigé. L’exposé évoque le regard porté sur
l’ensemble du travail fourni.
On peut l’articuler de la façon suivante :
•un rappel très bref des grandes lignes de la problématique.
•un retour sur la façon dont les recherches ont été menées.
•l’évocation de la façon dont on pense que le mémoire a été un
moment de formation
•une conclusion.