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Le financement
des PME
Tendances et questions-clés en 2015
Résumé
I. Les questions-clés du financement des PME en 2015
II. Sources de financement
A. Epargne
B. Fonds publics
C. Marchés internationaux
III. Canaux de financement
A. Capital
B. Dette et quasi-fonds propres
IV. Emplois du financement par les PME
A. Utilisation du financement par les PME
B. Situation financière des PME
Table des matières
3
Résumé de l’étude annuelle
3
La Bourse des PME
 L’activité primaire d’EnterNext aura été soutenue en 2014, avec 31 cotations
(28 en 2013). Les levées correspondantes (740 M EUR) auront toutefois été
moindres qu’en 2013 (1,1 Mds EUR), de même que la taille des
capitalisations boursières (2,8 vs 3,8 Mds EUR)
 Les performances des valeurs moyennes auront été moins fortes en 2014, le
CAC Mid & Small n’augmentant que de 8,4% en 2014 (hors dividendes).
Elles restent toutefois plus élevées que celles du CAC 40 sur l’année (+2,7%
en 2014) et sur le plus long terme
 La « Bourse des PME » poursuit ses actions de sensibilisation auprès des
entrepreneurs sur l’ensemble du territoire, afin de faire valoir les avantages
d’une cotation sur la place de Paris, alors que le LSE a lancé un programme
commercial concurrent (ELITE) à Paris
Le capital-investissement
 Les levées du S1 2014 s’élèvent à 3,6 Mds EUR, un niveau comparable à
celui du S1 2013. Si les investissements ont augmenté (3,6 Mds EUR, soit 1
Md de plus qu’au S1 2013), c’est à la faveur de grosses opérations
 Le capital-transmission/LBO continue de dominer les investissements,
favorisé par le soutien des banques, qui y voient une activité plus rentable
que les prêts classiques, ou une alternative à la désintermédiation, dont le
« pricing » est difficile
 Le décret d’application du « corporate venture » est toujours attendu pour
déclencher le potentiel, estimé à 600 M EUR annuels, de cette source de
financements.
 La Société de libre participation actée est de nature à attirer les investisseurs
étrangers, qui augmentent relativement peu
Crowdfunding et Business Angels
 Le « crowdfunding » continue son essor : les 10.000 projets recensés au S1
2014 représentent 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008
(44.112) et les fonds collectés ont doublé en un an (66 M EUR vs 33 M EUR
au S1 2013)
 Malgré les difficultés de recensement, les « business angels » continuent de
se structurer peu à peu (ils étaient 4.292 en 2013) et d’investir (41 M EUR en
2013). Ce flux est toutefois très inférieur à ceux d’autres pays comme la
Grande-Bretagne
 Le cadre règlementaire et fiscal des deux segments s’améliore, avec
notamment une fiscalité allégée sur les « holdings » ou, pour le
crowdfunding, d’associer des fonds de capital-investissement.
 Toutefois, ces deux segments ne peuvent remplacer les banques dans la
relation de long terme
Crédit bancaire et inter-entreprises
 L’accès au crédit est un problème toujours important, mais encore moins
sensible qu’en début d’année 2014 (et auparavant), tant dans les perceptions
que dans les conditions d’octroi de prêts
 Le taux de croissance des crédits bancaires reste très faible, mais affecte
moins les PME que les autres entreprises, dont les encours ont augmenté
sur un an (de novembre 2014 à novembre 2013) de 2,2%
 Les ETI et les PME obtiennent mieux leurs crédits de trésorerie et
d’investissement au T4 2014 qu’au cours de tous les autres trimestres de
l’année 2014. Les PME qui le demandaient ont, dans 93% des cas, obtenu
leurs crédits d’investissement !
 Le crédit inter-entreprises bénéficierait de l’amendement Fromantin à la loi
Macron, pour libéraliser a minima le prêt entre entreprises
Désintermédiation bancaire
 La désintermédiation gagne en importance, d’abord au niveau des émissions
post-introduction sur EnterNext : à 8,2 Mds EUR, elles sont plus importantes
qu’en 2013 (5,7 Mds EUR), surtout sur le segment actions
 Les émissions d’obligations ont atteint, en 2014, 2,9 Mds EUR
 L’activité des placements privés a continué l’essor observé en 2013, grâce
notamment à la création de la Charte « EuroPP », en janvier 2014. 55
opérations ont été recensées en 2013 par rapport aux 21 de 2012 (3,2 Mds
EUR)
 De même, les fonds de prêt à l’économie (FPE) ont une activité soutenue :
d’après l’OFPE, il existait en décembre 2014 87 fonds de droit français
investis en dettes privées, dont 50 pouvaient être qualifiés de FPE. Ces fonds
ont investi 7,8 Mds EUR
Trésorerie et investissement
 La dégradation continue des taux de marge des PME continue d’éroder leur
rentabilité.
 Excèdent net d’exploitation rapporté au CAPEX et CAF rapportés aux
capitaux propres sont deux indicateurs toujours en chute
 Dans ce contexte, la Banque de France souligne que les besoins en fonds de
roulement (BFR) des PME augmentent, tout comme leur trésorerie,
reconstituée depuis 2012.
 L’investissement repart donc à la baisse en 2013
La situation financière des PME
 Dans un contexte macroéconomique incertain, les PME continuent
également de renforcer leurs capitaux propres et de privilégier le
désendettement
 Toutefois, l’endettement obligataire tend à « prendre le relais » des dettes
bancaires, particulièrement pour les grandes PME et les ETI.
 L’assainissement des structures financières devraient permettre aux PME de
présenter des garanties plus favorables aux banques, qui privilégient encore
les dossiers bien ficelés dans un contexte d’aversion au risque élevé
I. Les questions-clés du financement en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
11
I. Les questions-clés en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
12
13
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
Le fort taux d’épargne des ménages français
14
Source: Banque de France, INSEE, Eurostat
Taux d’épargne des ménages (Allemagne, France, Espagne, Royaume Uni)
France
Espagne
Allemagne
Royaume Uni
# 15
 Les ménages français ont un taux d’épargne élevé, oscillant entre 15 et 16%.
En 2014, ce taux était de 15,8% du revenu disponible brut (*), l’un des plus
élevés d’Europe
 Toutefois, l’épargne des Français est peu orientée vers les placements
financiers, et encore moins vers les actifs risqués d’entreprises
 Au sein des placements financiers, l’épargne règlementée et l’assurance-vie
peu risquée (fonds en Euros) sont en effet prépondérantes
 Ces préférences témoignent d’une aversion au risque conséquente. Elle se
confirme par la baisse récente de la détention d’actions
 Par ailleurs, le flux de placements financiers a aussi diminué ces dernières
années : 75 Mds sur 2013, 65 Mds sur la période T1-T3 2014
La mauvaise allocation de l’épargne
Source : Banque de France
(*) Pour M. Davydoff, Directeur de l’Observatoire de l’épargne européenne (OEE), le taux d’épargne français est sans doute
surestimé en raison de trois biais : a) la difficile mesure de l’obsolescence du capital ; le régime de retraite par répartition ;
l’importance de l’épargne placée sur des livrets règlementés
# 16
Le patrimoine brut des ménages français
62%
32%
6%
Composition du patrimoine brut total des ménages français
(2011)
Immobilier (dont terrains)
Patrimoine financier
Autres actifs (dont
professionnels)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
NB: Le patrimoine brut financier total des ménages français s’élevait en 2011 à 11 000 Mds EUR
# 17
Un patrimoine croissant du fait de l’immobilier
 Le patrimoine brut des ménages représentait, en 2011, 11.000 Mds EUR, soit
8,5 années de revenus et 5,6 années de PIB
 Le patrimoine brut des ménages a plus que doublé depuis la fin des années
1990, largement du fait de la hausse de l’immobilier (105% de 2001 à 2011)
 En 2011, le patrimoine financier net des ménages était évalué à 3.600 Mds
EUR, un niveau relativement faible
 Le patrimoine financier n’a augmenté que légèrement plus que le PIB sur la
même période (55% vs 34% pour le PIB)
 La hausse du patrimoine financier est due à une augmentation des nouveaux
flux d’épargne (les effets prix sont modestes)
 Ainsi, la hausse du patrimoine total des ménages français est-elle due à la
hausse de l’immobilier et, de façon moins importante, à la capitalisation
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 18
Le patrimoine financier des ménages français
17%
10%
6%
27%
40%
Composition du patrimoine financier brut des
ménages français (2011)
Dépôts et livrets fiscalisés
Livrets défiscalisés
Epargne contractuelle
Valeurs mobilières
Assurance-vie
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
NB: Le patrimoine financier brut des ménages était évalué à 3.600 Mds EUR en 2011
# 19
Des supports d’épargne inégalement répartis
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Lecture : Les ménages du dernier décile de patrimoine possèdent 79% des valeurs mobilières
Répartition des supports d’épargne financière par décile de patrimoine
# 20
Des supports d’épargne inégalement répartis
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Lecture : Les ménages de la dernière tranche de l’Impôt sur le revenu possèdent 28% des valeurs mobilières
Répartition des supports d’épargne financière par tranche d’imposition
marginale d’impôt sur le revenu
# 21
Le poids de l’assurance-vie est allé croissant
 La structure des placements des ménages s’est déformée au fil du temps
 Le patrimoine financier s’est recomposé au profit de l’assurance-vie et au
détriment des livrets d’épargne, des dépôts et des placements :
 L’assurance-vie représentait 5% du patrimoine financier à fin 1977 et
plus de 40% à fin 2011
 Les livrets d’épargne (règlementés et fiscalisés) ont vu leur part
divisée par deux (de 32% à 15% fin 2011)
 Les dépôts à vue ont été diminués de 17% du patrimoine à 8%, de
même que les placements monétaires (de 16% à 2%)
 La proportion d’actions détenues en direct a augmenté à la fin des années
1990 mais s’est tarie depuis
 La proportion de flux d’épargne vers les banques s’est réduite au profit des
intermédiaires financiers (assurances, gestionnaires d’actifs via OPCVM)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 22
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Evolution de la composition du patrimoine financier des ménages (en %)
# 23
Les placements des ménages depuis 2008
 Dans l’environnement macroéconomique incertain que traverse la France
depuis 2008, les Français ont conforté une épargne liquide et/ou peu risquée
 Ce phénomène, massif, les ont conduit à privilégier les livrets (surtout
règlementés) et l’assurance-vie
 En conséquence, la détention de valeurs mobilières (en direct ou via OPCVM)
et de produits bancaires à terme (dépôts à terme, PEP, PEL) a été réduite
 Ces réallocations ont été favorisées par la fiscalité favorable des livrets
règlementés et de l’assurance-vie
 Les Français ont réagi à un environnement économique incertain (risque de
chômage et de revenus aléatoires) plus qu’ils n’ont modifié leurs préférences
 Par ailleurs, les flux globaux des placements financiers des ménages se sont
rétractés au cours de la crise (par exemple : -23% de 2012 à 2013)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 24
Les placements des ménages depuis 2008
 Ce mouvement de réallocation de l’épargne financière vers les livrets
règlementés et l’assurance-vie s’est légèrement modifié en 2010-2011
 Les livrets règlementés ont été encore plus privilégiés dans le choix des
ménages au détriment de l’assurance-vie et des placements bancaires
 Comme l’indique le Rapport Berger, ceci s’explique par l’assouplissement des
politiques monétaires des banques centrales, qui ont eu pour effet :
 De faire baisser les taux sur les placements courts, rendant ainsi les
OPCVM monétaires peut attractifs
 De faire baisser les taux souverains des pays du cœur de la zone
Euro, diminuant l’attrait relatif de l’assurance-vie sur les livrets
 Les livrets règlementés sont également parus attractifs en raison du
relèvement de leurs plafonds (+ 25% pour le livret A et + 100% pour le LDD)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 25
La liquidité et la sécurité privilégiées durant la crise
 Néanmoins, les placements financiers effectués depuis 2013, quoique
toujours en baisse, ont privilégié l’assurance-vie
 Ce mouvement s’est effectué au détriment des dépôts et comptes sur livrets
et des titres de créance
 Ainsi, de 2012 à 2013 :
 Les placements en assurance-vie ont augmenté de 20,9 MDS EUR à
38,3 Mds EUR
 Les placements en numéraire, dépôts et comptes sur livrets ont
diminué de 57 à 33,2 Mds EUR
 Les titres de créances, actions, parts d’OPC ont baissé de 19,3 Mds à
3,3 Mds EUR
# 26
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Taux créditeurs sur les placements des ménages
# 27
Une baisse des placements financiers
203.8 201.8
97.2
74.8
0
50
100
150
200
250
2012 2013
Epargne et placements financiers des ménages
(en Mds EUR) en 2012 et 2013
Source : Banque de France
- 23%
# 28
57
19.3 20.9
97.2
33.2
3.3
38.3
74.8
0
20
40
60
80
100
120
Numéraire, Dépôts,
Comptes sur livrets
Titres (de créance,
actions, parts d'OPC)
Assurance-vie TOTAL
Evolution des principaux placements financiers des
ménages (en Mds EUR) en 2012 et 2013
2012 2013
Une reprise récente de l’assurance-vie
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 29
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Flux nets cumulés sur 12 mois (en Mds EUR)
# 30
33.2
3.3
38.3
Les principaux placements financiers des ménages (en Mds
EUR) en 2013
Numéraire, Dépôts,
Comptes sur livrets
Titres (de créance, actions,
parts d'OPC)
Assurance-vie
Le regain de l’assurance vie en 2012-2013
Source : Banque de France
# 31
Le lancement du contrat « Euro-croissance »
 Le contrat « Euro-croissance » a été commercialisé fin 2014, suite à
l’ordonnance du 26 juin et au décret du 4 septembre 2014
 Cette réforme de l’assurance-vie est inspirée de différents rapports, dont celui
des députés Karine Berger et Dominique Lefebvre, en 2013 (*)
 Ce nouveau placement vise à mieux allouer l’épargne financière des ménages
vers les actifs risqués d’entreprises, notamment des PME-ETI
 Il peut être un contrat mono-support (souscription d’un seul contrat Euro-
croissance) ou multi-support (cohabitation avec fonds en Euros et UC)
 Le financement à risque est favorisé par une « provision de diversification »
qui doit permettre de bénéficier de rendements plus intéressants
 Aussi, le fait que le capital n’est pas garanti avant 8 ans donne plus de
marges de manœuvres au gestionnaire
(*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
# 32
Les modifications de la fiscalité de l’épargne
 La réforme portant création du contrat « Euro-croissance » a alourdi la
fiscalité sur les contrats de plus de 1 M EUR
 Pour ces contrats, les frais de transmission passent de 25% à 31,25%, une
mesure différente de celle préconisée par le Rapport Berger
 Dans ce Rapport, les auteurs prévoyaient de restreindre les avantages fiscaux
sur les contrats des ménages aisés (encours > 500.000 EUR)
 Les avantages fiscaux n’auraient été maintenus qu’aux nouveaux contrats
« Euro-croissance » ou en Unités de comptes (UC) souscrits par eux
 Les prélèvements sociaux ont été alignés au taux de 15,5% sur certains
produits d’épargne, dont les contrats multi-supports
 Cet alignement n’a pas concerné les PEL, PEA et l’épargne salariale
(*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
L’épargne débattue par la loi Macron
 L’une des ambitions du projet de loi Macron est de simplifier l’épargne
salariale et d’en faciliter l’accès aux petites entreprises
 A ce jour, seuls 17% des salariés de TPE-PME de moins de 50 personnes
sont couverts par un dispositif d’épargne salariale
 Cette situation est très différente de celle des grandes entreprises : dans
celles de plus de 500 salariés, 93% des salariés en bénéficient
 Ce type d’épargne s’appuie sur deux piliers, que sont l’intéressement et la
participation :
 Le premier mis en place facultativement pour trois ans est lié à des
objectifs managériaux (résultats commerciaux, productivité, etc)
 La seconde est obligatoire dans toutes les entreprises d’au moins 50
salariés, dépend des bénéfices dégagés
 Le projet de loi Macron prévoit également d’alléger la fiscalité des
dispositions d’actions gratuites
# 33
Source : Les Échos, L’épargne salariale, la nouvelle donne, 7 février 2015
34
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
Les missions et les activités de Bpifrance
 Bpifrance accompagne les entreprises françaises pour contribuer au
développement des champions de demain
 De l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres,
Bpifrance offre des solutions de financement adaptées :
 Aide aux entreprises dans leurs premiers besoins d’investissement:
amorçage, garantie, innovation
 Soutien de la croissance des PME partout en France : capital-risque et
développement
 Renforcement des ETI dans leur développement et leur
internationalisation
 Participation au développement des grandes entreprises et stabilisation
de leur capital
# 35
Les missions et activités de Bpifrance
 Les activités de Bpifrance sont ainsi au nombre de cinq :
 Activité de cofinancement de court, moyen et long terme
 Activité de garantie des concours financiers
 Activité d’innovation : financement, capital-innovation et amorçage
 Activité de fonds propres : fonds directs PME, fonds ETI / GE, et fonds
de fonds
 Les activités de Bpifrance sont ainsi réparties en deux types : activités
de financement et activités d’investissement
 En matière d’investissement, Bpifrance intervient soit directement, via ses
propres fonds d’investissement, ou indirectement en « fonds de fonds »
# 36
(*) Bpifrance intervient en minoritaire, sauf exceptions
L’activité de Bpifrance en 2013
# 37
Source : Bpifrance
Forte hausse des levées auprès de Bpifrance
# 38
Source : Bpifrance
1079
1348
1204
1100
1354
711
302
736
1219
438
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
2010 2011 2012 2013 S1 2014
Capitaux levés par les fonds du portefeuille de Bpifrance
(M EUR)
Montant levé auprès des
souscripteurs tiers
Montant levé auprès de
BpiFrance
Bpifrance, acteur majeur du capital-investissement
# 39
Source : Bpifrance, AFIC
5
6.5
5
8.2
3.6
0.71
0,30
0,73
1,21
0,43
14%
5%
15% 15%
12%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2010 2011 2012 2013 S1 2014
Montants levés par les membres de l’AFIC et montants
levés auprès de Bpifrance
Montants levés par les membres de l'AFIC (en Mds EUR)
Montants levés auprès de bpifrance (incl. Montants levés par les fonds souscrits à 100% par bpifrance, en
Mds EUR)
Proportion des souscriptions de bpifrance dans les levées des fonds totales de l'AFIC
L’activité de capital-investissement en 2013
 En 2013, 1.3 milliards EUR ont été investis par les fonds partenaires et les
fonds gérés par Bpifrance dans 846 entreprises
 Cette activité s’élève à 863 entreprises et 1.7 milliards EUR investis, si l’on y
ajoute les entreprises et les investissements réalisés par le fonds ETI 2020
 La répartition de l’activité s’effectue comme suit :
 Les fonds « nationaux » ont investi dans 466 ent. pour 970 M EUR et les
fonds « régionaux » ont investi dans 320 ent. pour 125 M EUR
 Les fonds gérés par Bpifrance ont investi dans 125 entreprises pour 170
M EUR
 Le fonds « Large Venture » a investi dans 7 entreprises pour 53 M EUR
 Le fonds ETI 2020 dans 17 entreprises pour 366 M EUR
 Le total du nombre d’entreprises est supérieur à 863 car une même
entreprise peut être investie par plusieurs fonds
# 40
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 41
 En termes de levées, les fonds du portefeuille de Bpifrance ont levé 21%
de plus qu’en 2012.
 Les capitaux investis par Bpifrance sont supérieurs aux capitaux levés
auprès d’investisseurs tiers
 Le montant des capitaux levés en 2013 atteint un nouveau record grâce à
la constitution du fonds Large Venture
 Le 1er semestre 2014 connait lui aussi une forte croissance de l’activité
avec 1,8 Mds EUR dont 1,4 Mds EUR auprès de souscripteurs tiers
 Cette augmentation des montants levés et investis est cohérente avec
l’augmentation du nombre de dossiers reçus et d’entreprises rencontrées
 En 2013, les fonds partenaires et gérés par Bpifrance ont investi dans 25%
d’entreprises de plus qu’en 2012
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement de Bpifrance
# 42
Source : Bpifrance
320
41%
466
59%
Répartition par type de fonds des entreprises soutenues en
2013 par Bpifrance investissement
Fonds
régionaux
Fonds
nationaux
Bpifrance soutient un nombre conséquent d’entreprises
# 43
2010 2011 2012 2013
Entreprises investies par Bpifrance 834 858 870 846
Entreprises investies par les membres de l'AFIC 1685 1694 1548 1560
Source : Bpifrance, AFIC
Nombre d'entreprises accompagnées par Bpifrance investissement (*)
(*) Fonds partenaires et fonds gérés par Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 44
94
113
86
149
214
272
224
329
513
589
617
573
274
301
371
268
0
100
200
300
400
500
600
700
2010 2011 2012 2013
Répartition des investissements des fonds du
portefeuille de Bpifrance par segment (M EUR)
Capital amorcage Capital risque Capital developpement Capital transmission
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 45
406 423
382
420
428
435 488
426
2010 2011 2012 2013
Investissements et réinvestissements des fonds
partenaires de Bpifrance (en M EUR)
Montant des primo investissements
Montants des réinvestissements
Nombre d'entreprises réinvesties
Nombre d'entreprises primo investies
Source : Bpifrance
Bpifrance en forte croissance au S1 2014
- Un an après sa mise en place, Bpifrance affiche de fortes croissances dans
tous ses métiers :
- Forte croissance du financement des investissements (+21%) et du
court-terme (+28%), stabilité de la garantie (+1%)
- Doublement de l’activité d’investissement direct dans les PME (+95%)
- Très forte croissance du capital-innovation (+161%) et accélération de
l’aide à l’innovation (+30%)
- Forte progression de l’activité Fonds de Fonds (+49%)
- Croissance de l’investissement dans les ETI et les Grandes entreprises
(+14%) et les perspectives très positives pour le second semestre
# 46
Source : Bpifrance
Bpifrance en forte croissance au S1 2014
# 47
Le détail par activité est le suivant, de la croissance au S1 2014 / S1 2013 :
- Cofinancement : 2,5 Mds EUR, soit +21% par rapport au S1 2013
- Court-terme (dont préfinancement du CICE) : 4,6 Mds EUR, soit
+28% depuis le S1 2013
- Garantie : 3,7 Mds EUR, soit +1% depuis le S1 2013
- Financement de l’innovation : 463 M EUR, soit +23% depuis le
S1 2013
- Capital innovation et amorçage : 86 M EUR, soit + 161% depuis
le S1 2013
- Fonds directs PME : 74 M EUR, soit + 95% depuis le S1 2013
- Fonds de fonds : 300 M EUR, soit + 49% depuis le S1 2013
Source : Bpifrance
Bpifrance s’engage sur le chantier des Assises
 A l’occasion des Assises du financement et de l’investissement organisées
en décembre 2013 au Palais de l’Elysée, trois nouveaux projets
d’investissements pour l’économie ont été annoncés:
 Mobiliser les financement européens
 La Banque européenne d’investissement (BEI) portera chaque
année ses financements annuels en France à 8.5 Mds EUR
 Mobiliser les moyens issus des cessions de participation
 L’Etat investira 1 Md d’euros en fonds propres conjointement avec la
Caisse des dépôts
 Mobiliser la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)
 L’Etat et la Caisse des Dépôts mobiliseront une enveloppe de prêt (1
Md EUR) sur les fonds d’épargne à des conditions privilégiées pour
le financement de nouvelles lignes de transport portées par le
« Grand Paris », entre 2014 et 2020
# 48
Source : Bpifrance
L’activité du FEI en France
 Le FEI est la filiale de la BEI dédiée au financement des TPE-PME-ETI
 Son activité comme celle de la BEI, a particulièrement augmenté depuis 2012
en France
 A fin 2013, on relevait ainsi que :
 Le FEI avait investi 528,2 M EUR dans les fonds en portefeuille (ces 107
fonds de capital-investissement ont levé 3 Mds EUR au total)
 Le FEI avait 9.8 M EUR d’encours de prêts en micro-finance
 Le FEI avait 436 M EUR d’encours de garanties et de crédits titrisés
# 49
Source : FEI
La BEI noue deux partenariat avec la Bpi
 En septembre 2013, la BEI a conclu un accord avec Bpifrance pour:
 financer les PME à hauteur de 750 M EUR
 mettre en place un mécanisme de garantie de 200 M EUR
 En décembre 2014, le groupe BEI et Bpifrance signaient un engagement de
financements subordonnés de 400 à 600M EUR sur 3 ans
 Ces partenariats établissent un partage d’objectifs, de méthode, d’intérêt et
de personnel qui est typiquement escompté par le plan Juncker pour assurer
la catalyse de l’investissement privé
# 50
Source : BEI
51
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
# 52
Une part importante d’investisseurs étrangers
Source : AFIC
11.0%
32.0%
57.0%
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-
investissement (au S1 2014)
Monde (hors Europe)
Europe (hors France)
France
# 53
Un peu plus nombreux qu’auparavant
Source : EVCA
15%
10%
21%
11%
24%
20%
24%
32.0%
61%
70%
55% 57.0%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
2006-2008 2012 2013 S1 2014
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-
investissement (2006-S1 2014)
France Europe (hors France) Monde (hors Europe)
# 54
 Les levées des fonds français de capital-investissement représentaient au
S1 2014 3,6 Mds EUR, le même montant qu’en 2013
 L’année 2014 est donc placée sur la même tendance qu’en 2013, lorsque
8.2 Mds EUR avaient été levés sur l’année
 On observe au premier semestre que les levées auprès du reste du monde
(11%) ont baissé au profit des levées auprès d’Européens (32%)
 En effet, au S1 2013, ces proportions étaient de 24% et de 23%,
respectivement
 Sur longue période, la part des investisseurs internationaux dans les levées
des fonds français s’accroit un peu de 39% en 2006-2008 à 45% en 2013
 Sans suprise, c’est aux fonds supérieurs à 200 M EUR que les
investisseurs étrangers souscrivent le plus (66% en 2013)
De plus en plus d’investisseurs internationaux
Source : AFIC
# 55
Les grandes levées attirent les internationaux
4%
34%
46%
6%
20%
96%
60%
34%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
0-50 M EUR 50-200 M EUR > 200 M EUR
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-
investissement (par taille, au S1 2014)
France Monde (hors Europe) Europe (hors France)
Source : AFIC
# 56
Europe : beaucoup d’investisseurs étrangers
Source : EVCA
44.2%
36.2%
5.3%
14.3%
Origine des fonds levés par les fonds de capital-
investissement en Europe (en 2013)
Investisseurs européens
Investisseurs américains
Reste du monde
Australie et Asie
# 57
37.9%
40.2%
6.0%
15.9%
Origine des fonds levés par les fonds de « buyout » en
Europe (en 2013)
Investisseurs européens
Investisseurs américains
Reste du monde
Australie et Asie
Europe : les grandes levées attirent les internationaux
Source : EVCA
# 58
 Le total des levées de fonds des fonds de capital-investissement en Europe
égal 53,6 Mds EUR, le double de 2012
 Ceci a été le fait de fonds de « buyouts » (84% des levées), et
particulièrement de 12 d’entre eux, qui ont représenté 66% des levées
 La moitié des fonds levés provenait d’investisseurs institutionnels en
dehors d’Europe, en particulier :
 Des Etats-Unis, à hauteur de 36,2%
 De l’Australie et de l’Asie, à hauteur de 14,3%
 Du reste du monde, à hauteur de 5,3%
 La proportion d’investisseurs européens dans les levées européennes est
en baisse constante depuis plusieurs années
 En effet, alors qu’en 2010, ceux-ci étaient 66%, ils ne sont plus que 44% en
2013. Toutefois, il s’agit plutôt d’un retour à la normale pré-crise
De plus en plus d’investisseurs internationaux
Source : EVCA
I. Les questions-clés en 2015
II. Les sources de financements
III. Les canaux de financement
IV. Les emplois du financement par les PME
59
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse : EnterNext et le PEA-PME
2. Le capital-investissement
3. Les « Business Angels » et « Crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
60
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
1.1. EnterNext
1.2. Le PEA-PME et son impact
61
# 62
 EnterNext a été créée en mai 2013 pour repositionner les marchés comme
source alternative de financement des PME-ETI
 Ce développement du financement de marché devait compenser le
tarissement du crédit bancaire et des marges d’autofinancement
 EnterNext a donc concentré en une filiale d’Euronext toutes les actions de
la Bourse en faveur des PME-ETI, avec des moyens humains renforcés
 Elle a la volonté de dynamiser fortement l’ensemble de l’écosystème
boursier et d’offrir de nouveaux services et outils de financement
 La structure de marché existante, reposant sur les compartiments B et C
d’Euronext et sur un marché régulé (Alternext), demeure la même
 De même, « la Bourse des PME » s’appuiera toujours sur le même modèle
pan-européen et les mêmes procédures et conditions de cotation
Une place de Bourse dédiée aux PME
Enternext a été lancée en 2013
63
Source: Euronext, 2015
La place centrale de la « Bourse des PME »
64
Source: Euronext, 2015
Une place de Bourse dédiée aux PME
 Enternext attire toutes les PME-ETI dont la valorisation est inférieure à 1 Md
EUR
 Au 31 décembre 2014, 733 émetteurs y étaient côtés pour une capitalisation
boursière totale de près de 126 Mds EUR
 La place de Paris est prépondérante. En effet, les sociétés cotées se
répartissent sur les quatre places comme suit :
 533 à Paris soit 60% de la capitalisation boursière totale
 103 à Bruxelles soit 24% de la capitalisation totale
 59 à Amsterdam soit 10% de la capitalisation boursière
 38% à Lisbonne soit 6% de la capitalisation boursière
# 65
Source: Euronext, 2015
Une prépondérance de la place de Paris
# 66
10%
24%
6%
61%
Décomposition par place de
marché / capitalisation
boursière
Amsterdam Bruxelles
Lisbonne Paris
77%
17%
6%
Décomposition par segment
de marché / capitalisation
boursière
compartiment B compartiment C
Alternext
Source: Euronext, 2015
67
Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), 4 places (% capitalisation)
20%
12%
24%
4%
1%
13%
2%
10%
11% 1% Finance/ immobilier
Biens de consommation
Industries
Matériaux de base
Pétrole et gaz
Santé
Services aux collectivités
Services aux
consommateurs
Une place de marché multisectorielle
Source: Euronext, 2015
(*) International Classification Benchmark
Une place de marché multisectorielle
# 68
17%
14%
20%
2%
1%
17%
3%
13%
12%
Finance/ immobilier
Biens de consommation
Industries
Matériaux de base
Pétrole et gaz
Santé
Services aux collectivités
Services aux consommateurs
Technologie
Télécommunications
Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), Paris (% capitalisation)
Source: Euronext, 2015
(*) International Classification Benchmark
Des capitalisations de tailles variées
Supérieur à 750M€ 31
500M€-750M€ 36
250M€-500M€ 98
50M€-250M€ 248
0€-50M€ 320
Total 733
69
Nombre d’émetteurs
Source: Euronext, 2015
Des compartiments de Bourse équilibrés
Euronext B 205
Euronext C 346
Alternext 182
Enternext
Source: Euronext, 2015
Décomposition par segment de marché / Capitalisation boursière
# 71
Une activité soutenue en 2014
 La Bourse des PME-ETI, en 2014, a participé au financement de
l’économie réelle, avec des opérations importantes et bien souscrites :
 31 PME-ETI se sont introduites sur ses marchés, levant 740 M
EUR et représentant 2,8 Mds EUR de capitalisation boursière
 Ces opérations ont été sursouscrites en moyenne 2.6x
 Si le nombre de cotations est en hausse sur un an, les capitaux levés, de
même que la capitalisation, sont en baisse
 Les levées secondaires et émissions obligataires ont aussi été importantes
 Les montants levés par les opérations secondaires ont doublé,
passant de 2,7 Mds EUR en 2013 à 4,6 Mds EUR en 2014
 Le marché obligataire représente donc 2,7 Mds EUR en 2014
Source: Euronext, 2015
# 72
 EnterNext a aussi continué son lobbying actif en faveur du PEA-PME, lancé
par le gouvernement français en 2013 et accessible en mars 2014
 Recensement sur le site d’Euronext des sociétés éligibles
 Lancement d’une famille d’indices dédiée : le « PEA-PME 150 »
 EnterNext a ainsi observé que :
 Le nombre de fonds dédiés éligibles au PEA-PME a été multiplié
par 2,6
 Les encours de fonds spécialisés ont crû de 15% (1,4 Mds EUR)
 La collecte a été de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME ouverts
Une activité soutenue en 2014
Source: Euronext, 2015
# 73
 EnterNext a conduit deux initiatives majeures pour redynamiser l’analyse
financière sur les valeurs moyennes :
 Un partenariat avec Morningstar pour un programme d’analyse
financière de 220 PME-ETI cotées du secteur TMT
 La « SME Equity Research Incentive »: inciter les « brokers » à
produire de la recherche en contrepartie d’incitations tarifaires
 EnterNext fait aussi de la redynamisation du secteur « Tech » en Bourse un
axe prioritaire de développement
 En 2014, 25 nouvelles cotations de PME-ETI Tech ont été observées, pour
des levées totales de 537 M EUR
Une activité soutenue en 2014
Source: Euronext, 2015
# 74
 EnterNext lancera au 1er semestre 2015 trois initiatives importantes :
 Une extension de son programme d’analyse financière avec
Morningstar afin d’accroitre la visibilité et de renforcer la
compréhension des « business models »
 La création d’un label « Tech » : 30 à 50 valeurs cotées
sélectionnées sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs
 Un programme pré-IPO « coachant » les sociétés susceptibles de
réaliser une IPO
Un programme chargé pour 2015
Source: Euronext, 2015
Des cotations en légère hausse en 2014
# 75
5
3
15 16
13
18
23
7
3
11 8
3
8
8
0
5
10
15
20
25
30
35
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Nombre de nouvelles cotations
Autres introductions
IPO/ PP
Source: Euronext 2015
Mais des levées en baisse d’environ 30%
# 76
77
108
484
150
264
1151
740
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Nouvelles cotations - Capitaux levés (M EUR)
Source: Euronext 2015
Une capitalisation à l’introduction en baisse
# 77
Source: Euronext 2015
1
0.5
2.5
1.3
1
3.8
2.8
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Capitalisation à l'introduction (Mds EUR)
Peu de cotations sur Alternext en 2014
# 78
5
12
14
Répartition des cotations de 2014 par compartiment
Compartiment B
Compartiment C
Alternext
Source: Euronext 2015
Capitaux levés et capitalisation bien réparties
# 79
1318
980
501
324 323
93
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Compartiment B Compartiment C Alternext
Capitaux levés et capitalisation par compartiment
Capitalisation lors de
la cotation (M EUR)
Capitaux levés (M
EUR)
Source: Euronext 2015
IPOs : Souscription et allocation en 2014
 Le PEA-PME a contribué à l’accélération des cotations en Bourse en 2014
 Ce sont les secteurs de la santé et des biotechnologies qui tirent la tendance
 La réouverture des marchés financiers se traduit par un intérêt marqué des
investisseurs lors des introductions en bourse
 En moyenne en 2014, le taux de souscription lors des IPO a atteint 261%:
470% pour les investisseurs particuliers et 242% pour les institutionnels
 En moyenne en 2014, les investisseurs particuliers représentent 22% des
fonds levés
80
Source: Euronext 2015
IPOs : Souscription et allocation en 2014
# 81
Source: Euronext 2015
Un début d’année exceptionnel en Europe
# 82
1.35
1.95
0.37
0.02 0.17
1.97
3.22
1.47
0.29
0
2.27
1.37
0.48
1.41
1.96
8.2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Capitaux levés (en Mds EUR) en Europe du 1er janvier au
10 février de chaque année
Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
EnterNext dans le sillage des bourses européennes
# 83
 Le début d’année 2015 aura été exceptionnel pour les bourses
européennes en termes de volumes levés
 Du 1er janvier au 10 février 2015, les capitaux levés totalisent 8,2 Mds EUR.
Ils n’ont jamais été aussi élevés sur cette période
 Le contexte macro-économique rassurant et beaucoup de reports
d’opérations de fin 2014 ont porté le mouvement
 Aena (groupe aéroportuaire espagnol) a ainsi levé 3,9 Mds EUR à
Madrid, un montant non observé depuis « Glencore »
 Sunrise est la deuxième plus grosse opération (1,9 Mds EUR), gonflant
la capitalisation de la place de Zurich
 Les perspectives pour le reste de l’année sont positives, avec la hausse
des Bourses et des sorties de capital-investissement prévues
Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
La bonne performance des valeurs moyennes
Suivi des indices CAC Small, CAC Mid & Small,
CAC PME et EnterNext PEA-PME 150
# 84
36
0
50
100
150
200
250
Evolution des indices (hors dividendes) CAC de 1999 à
2014
CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small
Source: Euronext, Factset
La bonne performance des valeurs moyennes
La bonne performance des valeurs moyennes
# 86
-50%
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Performance annuelle moyenne (hors dividendes)
des indices CAC
CAC 40
CAC Mid & Small
Source: Euronext, Factset
De bonnes performances mais une volatilité
 Les petites valeurs surperforment les grandes valeurs depuis 2000 et
particulièrement depuis 2002 (*)
 Ainsi, seules les PME et ETI se sont vraiment remises de l’éclatement de la
bulle internet, en 2000 :
 100 EUR placés dans le CAC 40 fin 1999 aurait valu fin 2014 71.71 EUR
 100 EUR placés dans le CAC Small fin 1999 en aurait valu fin 2014 172.59 EUR
 100 EUR placés dans le CAC Mid & Small fin1999 aurait valu fin 2014 217 EUR
 Sur la période 2005-2013, le CAC Mid & Small affiche une performance
supérieure à celle du CAC 40 7 fois sur 11
 En revanche, certaines années de « stress macroéconomique » fort ont vu
les performances du CAC 40 dépasser celles du Mid & Small
 Un phénomène de « flight to quality » a été observé en 2007, 2008, 2011
 Aussi, les indices des petites et moyennes valeurs tendent à être plus volatils
que ceux du CAC 40, particulièrement depuis 2008
87
(*) Indices hors dividendes
53%
9%
18%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Cac Mid & Small Cac 40 Oséo Innovation
Performance des indices (hors dividendes) depuis début
2010 (en%)
# 88
La bonne performance des valeurs moyennes
Source: Euronext, 2015
Variation des indices (hors dividendes) au 31 décembre 2014
Source: Euronext, Factset
La bonne performance des valeurs moyennes
CAC 40 CAC Mid & Small
1 an -0,54% 8,40%
3 ans 35,22% 65,49%
5 ans 8,55% 53,36%
10 ans 11,82% 109,68%
Depuis 31/12/1999 -28,29% 117,20%
89
La bonne performance des valeurs moyennes
90
 Les performances brutes c’est-à-dire lorsqu’on réincorpore les dividendes
sont plus importantes (*). Sur les cinq dernières années :
 Le CAC Mid & Small a augmenté de 76,10%
 Le CAC 40 a augmenté de 32%
 L’année 2014 n’était pas une très bonne année pour l’ensemble des indices.
Néanmoins, on observe que les performances brutes (dividendes compris) :
 Le CAC Mid & Small augmente de 10,9%
 Le CAC 40 augmente de 2,7%
Source: Euronext, Factset (*) Indices « Total Return »
91
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
Evolution des indices « Total Return »
CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150
Une bonne tenue en 2013-2014 (avec dividende)
Source: Euronext, Factset
92
80
85
90
95
100
105
110
05/03/14 05/04/14 05/05/14 05/06/14 05/07/14 05/08/14 05/09/14 05/10/14 05/11/14 05/12/14
Evolution des indices « Total return »
CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150
Mais une baisse en fin d’année 2014
Source: Euronext, Factset
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
1.1. EnterNext
1.2. Le PEA-PME et son impact
93
Un produit d’épargne en actions innovant
 Le PEA-PME, lancé en mars 2014, est un nouveau produit d’épargne dédié
au financement en actions des PME et ETI françaises
 Le produit bénéficie de la même fiscalité que le PEA : les plus-values
réalisées sur ce compte ne sont que faiblement ou pas du tout imposées
 Les contribuables peuvent ouvrir un PEA-PME auprès :
 D’une banque, d’une assurance ou d’une entreprise d’investissement
 De la Caisse des Dépôts, de la Banque de France, de la Banque postale
 Le produit est particulièrement attirant pour les détenteurs de PEA au
plafond, qui a par ailleurs été relevé début 2014 de 132.000 à 150.000 EUR
 Le plafond du PEA-PME est de 75.000 EUR par plan, excluant tout dividende
ou autre fruit du capital
94
Un produit d’épargne en actions innovant
 Les sociétés éligibles sont françaises ou européennes, ayant un CA < 1,5
Mds EUR, moins de 5.000 salariés, et un bilan n’excédant pas 2 Mds EUR
 Elles peuvent être cotées ou non cotées, investies en actions ou autres titres
donnant accès au capital :
 Actions ou certificats d’investissement de sociétés et certificats
coopératifs d’investissement ;
 Part de SARL ou de sociétés dotées d’un statut équivalent ;
 Droits ou bons de souscription ou d’attribution attachés aux actions
mentionnées ci-dessus
 Pour les actions non cotées, la règle est la même que pour le PEA
classique: la participation ne doit pas excéder plus de 25% du capital
 Le PEA-PME peut comprendre des parts de fonds et actions de SICAV et
FCP, investis à 75% dans des PME et ETI, dont les 2/3 en « actions »
# 95
Un fort intérêt du marché début 2014
0
20,000,000
40,000,000
60,000,000
80,000,000
100,000,000
120,000,000
03/01/2013 04/03/2013 03/05/2013 02/07/2013 31/08/2013 30/10/2013 29/12/2013 27/02/2014 28/04/2014 27/06/2014
Volume de transaction Annonce Décret 7 per. Mov. Avg. (Volume de transaction)
96
Source: Bloomberg
Des volumes de transaction en baisse fin 2014
97
Source : Arkéon Finance 2014
Univers des valeurs éligibles aux PEA-PME
Source : Financière de l’Echiquier, Euronext, PME Finance
98
308
433
3500
Sociétés déclarées Sociétés éligibles (cotées,
estimation)
Univers européen
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Sociétés déclarées éligibles fin 2014 et éligibles (cotées)
en France et en Europe
Sociétés déclarées
Sociétés éligibles
(cotées, estimation)
Univers européen
Univers des valeurs éligibles au PEA-PME
# 99
 49,5% de ces entreprises ont un chiffre d’affaires inférieur à 50 M EUR
 52,5% ont moins de 250 salariés et 40% un total de bilan < 43 M EUR
40.6%
55.6%
Répartition des PME éligibles en France par type
PME ETI
Source : PME Finance, juillet 2014
Un biais vers les PME françaises confirmé
# 100
57%
43%
Allocations en actions des fonds éligibles au PEA-PME à
fin décembre 2014
Allocations en
titres français
Allocations en
titres étrangers
Source : Arkéon Finance
NB : Proportion estimée entre 55 et 60%. Calculée à partir de la seule exposition actions (en moy. de 95%) des 64 fonds éligibles
Entreprises éligibles au PEA-PME
101
Source : PME Finance, juillet 2014
102
Source: Arkéon Finance, Bloomberg
Evolution de la collecte et des encours
Un lancement très encourageant début 2014
 Dès avant le lancement du PEA-PME, de nombreux fonds spécialisés en
valeurs « mid & small » se sont lancés ou affiché une bonne collecte
 Ce mouvement a été favorisé par une montée des bourses au S1 2014
 Le PEA-PME a également attiré les particuliers à cette période :
 L’ouverture de comptes a été significative, dépassant les attentes
 La collecte a été importante en mars et avril 2014
 Les encours des fonds spécialisés ont logiquement suivi cette tendance : il y
eut une forte hausse entre mars et juin et un pic à 1,5 Mds en juin
 Les performances des valeurs de l’univers PEA-PME ont également été
intéressantes
# 103
Des performances également intéressantes
 D’après Arkéon Finance, la performance moyenne de « l’univers » des
entreprises investies par les fonds éligibles demeure élevée (*)
 Celle-ci était en effet de 12,3% en 2014, après avoir atteint 18% en 2013
 L’automobile et les équipementiers, les matières premières, la santé et la
technologie sont les secteurs les plus performants
 A contrario, les secteurs qui affichent une mauvaise performance sont les
télécommunications (- 45,9%) et le pétrole et le gaz (- 27,6%)
 De même, l’indice « PEA-PME 150 » lancé en novembre 2014 par EnterNext
affiche aussi un niveau élevé d’environ 125 à la fin de 2014
# 104
(*) Performance indicielle pondérée par la capitalisation des entreprises
Des performances également intéressantes
 Ce chiffre doit toutefois être considéré avec précaution, d’abord parce que
l’indice a du être reconstitué depuis début 2013
 Ensuite, parce que l’indice « PEA-PME 150 » d’EnterNext est pondéré par la
capitalisation flottante des entreprises (et non la capitalisation totale)
 Cet indice est en outre « cappé » au niveau du titre et du secteur, pour éviter
trop de représentations
# 105
Les bonnes performances des sociétés éligibles
106
Performance 2013 Performance 2014
« Univers » PEA PME 18% 12,7%
Agroalimentaire -18% -1,1%
Assurance -9% -16,6%
Automobile et équipementier 160% 87,4%
Bâtiment et matériaux de construction 34% 7,2%
Biens et services industriel 30% 14,3%
Chimie 36% -0,5%
Distribution 11% 8,9%
Immobilier 11% 7,2%
Instruments de placement 37% 3,3%
Matières première 8% 20,3%
Médias -0,64% 7,3%
Pétrole et gaz -0,35% -27,6%
Produit ménagers et soin personnel 17% 2,8%
Santé 26% 31,4%
Services aux collectivités 19% 9,3%
Services financiers 26% 4,8%
Technologie 27% 26,8%
Télécommunications 1% -45,9%
Voyage et loisirs 22% 14,2%
Source : Arkéon Finance 2014
NB : L’indice Arkéon Finance PEA-PME est pondéré par la capitalisation boursière totale des entreprises (avec flottant). Il
inclue le bas du compartiment A d’Euronext
Performance par secteurs d’activité
107
Source : Arkéon Finance 2014
Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014
Le nombre de fonds en France éligibles au PEA-PME a certes été multiplié par
2,6
 Mais l’encours des fonds éligibles n’a progressé que de 15% depuis le
lancement du dispositif (1,4 Mds EUR)
 En effet, la collecte de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME indique une (faible)
moyenne de 3.000 EUR par PEA-PME: les souscripteurs ont « pris date »
 Ainsi, le nombre de souscriptions de PEA-PME est satisfaisant mais les
montants collectés sont plus faibles qu’escomptés initialement (1 Md EUR)
 La décollecte des fonds est imputable aux autres sources (investisseurs
institutionnels)
# 108
Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014
 Plusieurs raisons expliquent ce faible engouement des épargnants :
 L’appétit pour les actions des PME a été surestimé
 L’aversion au risque des épargnants l’a été aussi
 La campagne de commercialisation des réseaux a été insuffisante
 Le produit a pâti de la confusion autour des sociétés éligibles à son
lancement, notamment sur la question des groupes
 Néanmoins, le lancement d’un nouvel indice large regroupant 150 valeurs du
PEA-PME par EnterNext en octobre est un signal positif
 En effet, celui-ci pourrait inciter les entreprises à se déclarer davantage
qu’elles ne le font
 De même, le développement de l’analyse financière d’EnterNext devrait être
utile pour le ruissellement des investissements
# 109
Des pistes d’amélioration du dispositif
 PME Finance propose de concentrer l’effort sur deux priorités :
 Rendre éligibles des produits de rendement à leurs clients en modifiant
la loi pour que la poche actions du PEA-PME puisse comporter des
obligations convertibles (OC) et autres titres donnant accès au capital (*)
 Introduire une clause de « réemploi » pour éviter que le passage d’une
épargne courte vers un PEA-PME ne soit taxé
 A fin décembre 2014, 2/3 des sociétés seulement s’étaient déclarées éligibles
auprès d’Euronext : https://www.euronext.com/fr/pea-pme (308 sur 450)
# 110
Source : Euronext
(*) La proportion de 2/3 d’actions investies dans les 75% du fonds investis en titres de PME-ETI induit en effet un minimum de
50% d’actions investies par les fonds éligibles . Cette proportion pourrait être diminuée
Favoriser les déclarations des sociétés
# 111
 Le nombre de sociétés qui se sont déclarées éligibles au PEA-PME a un
peu crû en 2014, mais reste faible
 Au cours de la deuxième partie de l’année, seules 15 sociétés avaient fait
« un pas supplémentaire » pour se déclarer éligibles (308) – par rapport à
juillet 2014
 Si l’on se limite à l’environnement coté, 125 entreprises n’ont donc toujours
pas fait la démarche de se déclarer (*)
 Ceci pose une question sur la structure de la cote :
 Certaines ne savent pas qu’elles doivent se déclarer elles mêmes ou
si elles sont éligibles, ce qui souligne l’enjeu d’une sensibilisation
 D’autres sont des sociétés discrètes avec un faible flottant, où la
communication financière importe peu
(*) L’univers du non côté est en effet trop vaste pour être estimé
Le vivier des valeurs européennes éligibles
# 112
 Le nombre de valeurs cotées sur les marchés allemand et anglais est
quasiment deux fois plus important que sur le marché français
 Par ailleurs, le non coté demeure un vivier très important pour les fonds
éligibles au PEA-PME
 Parmi celles-ci, PME Finance et Altavalue avaient identifié, mi-2014 :
 480 sociétés potentiellement candidates à une IPO (*)
 90.000 PME éligibles au PEA-PME
 Les fonds éligibles au PEA-PME sont au nombre de 66. La liste est
disponible sur :
http://www.pea-pme.fr/societes-eligibles-pea-pme/ref12-liste-de-fonds-eligibles
(*) Voir « PEA-PME : Le coup d’envoi », mars 2014, pour la méthodologie
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital-investissement
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
113
Les entreprises soutenues sont d’abord en France
Source: AFIC 2013
114
Lecture : 89% de 5.785 entreprises soutenues en 2013 par le capital-investissement français étaient localisées en France
89%
8%
3%
Répartition géographique des entreprises soutenues par le capital-
investissement français (en nombre d’entreprises, en « stock »)
France
Pays Européens
(hors France)
Reste du Monde
Une concentration régionale en France
115
Source: AFIC 2013
Lecture : Seules 5.150 entreprises des 5.785 entreprises soutenues ont accepté d’indiquer leurs localisations en 2013
116
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
17%
57%
24%
2%
Répartition par taille des entreprises françaises soutenues en 2013
(en chiffres d’affaires et effectifs renseignés)
Très Petites Entreprises (TPE)
Petites et Moyennes
Entreprises (PME)
Entreprises de Taille
Intermédiaire (ETI)
Grandes Entreprises (GE)
Une prédominance de PME soutenues
Lecture : Sur les 2.889 entreprises soutenues en 2013 ayant déclaré leurs chiffres d’affaires et leurs effectifs, 57% étaient des PME
Des investissements toujours très faibles
8.072
10.164
12.554
10.009
4.1
6.598
9.738
6.072
6.5
3.6
0
2
4
6
8
10
12
14
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014
Historique des investissements du capital-investissement
français (en Mds EUR)
117
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
Une prédominance du LBO / Transmission
6% 6% 5% 8%
15%
9% 6% 7% 10% 11%
12% 11% 11%
17%
45%
36%
31% 33% 29% 29%
82% 84% 84%
75%
40%
55%
63% 60% 61% 61%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014
Répartition des investissements en France (en Mds EUR)
par segment
LBO/ Transmission Capital-développement Capital-risque
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
118
En Europe, une stabilité des investissements
# 119
Source : EVCA
69.8
53.4
24.3
41.9
44.9
36.8 35.7
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Historique des investissement du capital-investissement
en Europe (en Mds EUR)
Une prédominance du LBO / transmission
# 120
9% 12% 16%
9% 8% 9% 10%
88% 84% 73% 86% 88% 87% 88%
3%
4%
11%
5% 3% 4%
3%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Répartition des investissements en Europe (en Mds EUR)
par segment
Autres Capital-développement et LBO Capital-risque
Baisse générale du capital-développement
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
121
Stagnation du capital-risque en Europe
0.6 0.6
0.4
0.6
0.7 0.7
0.5
0.60.6
0.6
0.9
0.7
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1.0
2010 2011 2012 2013
Evolution des montants investis en capital-risque en Europe
(en Mds EUR)
France Allemagne Grande-Bretagne
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
122
Le capital-risque soutenu par les fonds publics
# 123
38%
62%
Origines des souscriptions des fonds de capital-
risque en Europe en 2013
Fonds publics
Fonds privés
Source : EVCA, FEI
Une stabilité du capital-investissement
 Le capital-investissement européen avait partiellement rebondi en 2010-
2011, puis en 2013, après un creux en 2012
 En 2013, le montant des investissements s’établit à 35,7 Mds EUR, et les
premiers chiffres de 2014 ont été bons
 Les montants levés ont rebondi en 2013 mais baissé en 2014, alors que les
montants levés par le capital-risque sont restés stables
 Néanmoins, les fonds de capital-risque sont toujours soutenus par les
souscriptions publiques (38% des souscriptions en 2013)
 Malgré ces développements positifs, les niveaux d’investissement du capital-
investissement en Europe sont toujours très inférieurs à ceux d’avant la crise
 Cette situation globale est la même en France, où les niveaux
d’investissement et les levées sont sur la même tendance que l’an dernier
# 124
III. Canaux de financement
A. Capital
1. Bourse
2. Capital Investissement
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
125
126
III. Les canaux de financement
A. Capital
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
3.1. L’activité du « crowdfunding » en France
3.2. L’activité des « Business angels » en France
Une activité en croissance continue
 Le Baromètre de « Financement participatif France » (FPF) dresse un premier
bilan du « crowdfunding » en France
 Ce Baromètre compare pour la première fois les données de 2013 et de 2014,
l’année de l’encadrement législatif du « crowdfunding » en France
 Les résultats sont très positifs :
o Le nombre de projets est en importante hausse : au S1 2014, le nombre
de projets soutenus (10.777) représente
o … 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008 (44.112)
o Les fonds collectés ont doublé en un an : de 33 M EUR (S1 2013) à 66,4
M EUR (S1 2014)
o La barre des 1 millions de contributeurs est désormais atteinte. Le
contributeur « type » demeure un homme, jeune, urbain
127
Source : Financement participatif France (FPF)
Un nombre croissant de projets en ligne
128
Source : Financement participatif France (FPF)
44112
10777
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
50000
2008-S1 2014 1er semestre 2014
Nombre de projets de crowdfunding mis en ligne
2008-S1 2014
1er semestre 2014
Une forte croissance des montants collectés
129
33
66.4
0
10
20
30
40
50
60
70
1er semestre 2013 1er semestre 2014
Montants collectés par le crowdfunding en France (M EUR)
Source : Financement participatif France (FPF)
Une croissance de tous les financements
# 130
Source : Financement participatif France (FPF)
3.5
9.8
10.2
19.2
19.3
37.4
0
10
20
30
40
50
60
70
S1 2013 S1 2014
Répartition des montants levés en "crowdfunding" (en M
EUR)
Prêt
Don
Capital
Une activité en croissance continue
 La répartition des fonds collectés (dons, prêts, capital / fonds propres) reste
globalement la même qu’au S1 2013
 Le prêt reste la solution privilégiée pour les contributeurs (37,4 M EUR au S1
2014) devant le don (19,2 M EUR) et les fonds propres (9,8 M EUR)
 La répartition des montants moyens collectés, pour le S1 2014, par type de
contributions est la suivante :
 185.483 EUR pour les projets financés en capital
 2.411 EUR pour les projets financés en dons sans contrepartie. 3.478
EUR pour les projets financés en dons avec récompenses
 650 EUR pour les projets financés en prêts non rémunérés. 9.930 EUR
pour les projets financés en prêts rémunérés
131
Source : Financement participatif France (FPF)
Une activité en croissance continue
 La répartition des contributions moyennes, pour le 1er semestre 2014, a été la
suivante :
 Pour les contributions en capital : 2.036 EUR
 Pour les dons sans contrepartie : 61 EUR
 Pour les dons avec récompenses : 52 EUR
 Pour les prêts non rémunérés : 88 EUR
 Pour les prêts rémunérés : 6.581 EUR
132
Source : Financement participatif France (FPF)
Un cadre règlementaire qui s’améliore
 Le cadre règlementaire du « crowdfunding » s'est amélioré depuis juillet et
octobre 2014
 Ce cadre reprend des revendications émises par la profession lors des 1e
Assises du Financement participatif, en septembre 2013
 Les principales avancées ont été :
 pour l'equity : la création d'un statut de Conseiller en investissement
participatif (CIF)
 pour les dons : des montants de campagne libres
 pour les prêts :
 la création d’un statut d’Intermédiaire de financement participatif (IFP)
 plus d'obligations de fonds propres pour les plateformes
 les contraintes administratives sont aussi allégées
# 133
Un cadre règlementaire qui s’améliore
 La fiscalité est aussi meilleure depuis depuis le 1er janvier 2015 suite à un
débat sur la loi de finances rectificative (LFR) 2014 :
 Les plateformes qui regroupent les investisseurs via une « holding »
pourront faire bénéficier de déductions fiscales aux investisseurs…
 Ce faisant, elles ne seront plus limitées par le seuil de 49 investisseurs
maximum pour avoir des avantages fiscaux (IR, ISF)
 Elles ne devront pas non plus employer deux salariés après même si
cela était moins contraignant
 Les petits investisseurs pourront bénéficier de ces déductions d’impôt
quelque soit le montant investi
# 134
Un cadre règlementaire qui s’améliore
 De plus, les professionnels de fonds d’investissement pourront investir aux
côtés des « crowdfunding »
 On a maintenant un fonds de « co-investissement » pour allier la « foule » et
le capital-investissement
 Cette avancée est bienvenue dans la mesure où les fonds aiment à voir si les
projets sont appréciés par la foule
 La foule peut également apporter des projets à ces mêmes fonds, pour
engendrer des co-investissements
# 135
Des enjeux en suspens
 Suite aux 2e Assises du Financement participatif, tenues en décembre 2014,
il était aussi question :
 En matière de dons : de permettre que les collectivités territoriales
puissent en faire
 En matière de prêts : de relever les plafonds (limités à 1 M EUR par
projet et 1000 EUR par contributeur)
 En matière de capital : d’obtenir un traitement fiscal égal quelque soit le
montant investi
 Il paraît également souhaitable d’avancer vers plus de dématérialisation
# 136
137
III. Les canaux de financement
A. Capital
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
3.1. L’activité du « crowdfunding » en France
3.2. L’activité des « Business Angels » en France
Des réseaux de « BA » toujours plus actifs
138
Source : France Angels
Une activité en croissance continue
 L’activité exacte (nombre, montants investis) des « Business Angels » est
toujours très difficile à mesurer en raison de la confidentialité des acteurs
 Néanmoins, le nombre de « Business Angels » en France a augmenté de 4%
à 4.292 en 2013. Ils n’étaient que 2.900 en 2009
 De même, les montants investis se sont bien maintenus depuis 2012, avec
41 M EUR en 2013 (+2%), après la baisse observée de 2011 à 2012 (*)
 Les « Business angels » confirment leur rôle de catalyse car le montant total
avec effet de levier s’établit à 120 M EUR en 2013
 Les 370 entreprises financées ont bénéficié d’un investissement moyen en
hausse (+16%) : celui s’établit désormais à 132 K EUR
 Ce montant est tout à fait dans la moyenne européenne (166 K EUR)
 Les tickets d’investissement sont bien répartis : la plupart (en nombre de
projets) sont de 0-50 K EUR
139
Source : France Angels et Fonds européen d’investissement - (*) 40% des montants investis sont des refinancements
Une large palette de secteurs investis
140
16%
15%
11%
25%
33%
Répartition sectorielle des investissements des « Business
Angels » (en nombre d'entreprises)
Logiciels/Outils
Internet
Santé-Biotech
Energie-
Cleantech
Services
numériques
Autres
Source : France Angels
Des secteurs investis très diversifiés
 Les secteurs investis sont très divers. En nombre d’entreprises financées :
 25% sont dans les services numériques ; 18% dans les logiciels et les
mobiles ; 11% dans la santé et les « biotechs » ;
 10% dans l’industrie et la chimie ; 8% dans les biens de consommation
 7% dans l’énergie et les « cleantechs » ; 6% dans les services et les
transports ;
 La profession s’organise : en 2013, 82 réseaux soutiennent (directement ou
indirectement) 3.000 emplois
 Les Business angels sont majoritairement actifs en Ile de France (46% des
entreprises financées), en Rhône-Alpes (17%) et en Languedoc (9%)
141
Source : France Angels
Des tickets d’investissement équilibrés
142
Source : France Angels
28%
22%
26%
14%
6%
3%
2%
5%
12%
26%
24%
23%
7%
3%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
0-50 50-100 100-200 200-300 300-500 500-1000 > 1000
Répartition des tickets investis (en K EUR)
En nombre de projets
En % des montants
Une concentration des régions investies
143
Source : France Angels
Un cadre règlementaire qui s’améliore
 Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en
décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings
 Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015,
vont dans le bon sens pour investir dans les PME
 Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour
bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via
un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus
 Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings
des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur
l’âge moyen de BA (60 ans)
 L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près !
# 144
Un cadre règlementaire qui s’améliore
 Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en
décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings
 Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015,
vont dans le bon sens pour investir dans les PME
 Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour
bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via
un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus
 Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings
des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur
l’âge moyen de BA (60 ans)
 L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près !
# 145
# 146
Une activité qui doit encore se structurer
 L’activité des « Business angels » français est encore très inférieure à
celle observée en Grande-Bretagne, où on compte 40.000 « BA »
 Il est souhaitable de faire sortir les « Business Angels » de la zone
d’activité invisible où ils sont traditionnellement confinés
 Des efforts au niveau européen peuvent être aussi développés avec l’aide
du Fonds européen d’investissement (FEI)
 Cette filiale de la BEI a lancé en 2012 le « European Angels Funds » en
Allemagne avant de le doter plus et de l’étendre à l’Espagne et à l’Autriche
 La filière française pourrait se positionner pour bénéficier d’un tel soutien,
alors que les « Business Angels » ont montré toute leur pertinence au
cours de la crise
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital-investissement
3. Les « Business angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
147
L’accès au financement en zone Euro
148
Source : BCE, FEI
17%
20%
15%
16%
16%
18%
17%
15%
15%
13%
13%
28%
28%
28%
25%
23%
27%
26%
24%
22%
21%
20%
13%
13%
16%
14%
14%
13%
13%
14%
14%
14%
14%
9%
8%
11%
14%
13%
14%
14%
14%
14%
15%
13%
9%
9%
12%
12%
15%
13%
13%
13%
14%
14%
16%
5%
6%
6%
6%
7%
7%
10%
13%
14%
15%
15%
18%
16%
11%
11%
12%
9%
8%
7%
7%
8%
8%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
2009 H1
2009 H2
2010 H1
2010 H2
2011 H1
2011 H2
2012 H1
2012 H2
2013 H1
2013 H2
2014 H1
accès au financement
trouver des clients
concurrence
coût de production
disponibilité de personnel qualifié
réglementation
autres
Le problème le plus pressant pour les PME de la zone Euro
# 149
Au premier semestre 2014, les principaux problèmes des PME en
zone Euro étaient donc :
 1. Trouver des clients (20%)
 2. Disponibilité de personnel qualifié (16%)
 3. Réglementation / normes (15%)
 4. Concurrence (14%)
 5. Coût de production (13%)
 6. Accès au financement (13%)
 7. Autres (8%)
L’accès au financement en zone Euro
Source : BCE, FEI
L’accès au financement en zone Euro
150
Source : BCE, Access to finance for SMEs
L’accès au financement en zone Euro
151
 L’accès au financement est un problème moins sensible qu’il y a trois ans
pour les PME de la zone Euro
 En 2009, 20% des PME considéraient que l’accès au financement était un
problème pressant, contre 13% au S1 2014
 Pour l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, la proportion d’entreprises
rencontrant ce problème est en baisse depuis 2 ans
 Néanmoins, le problème demeure plutôt constant en France après la
baisse de fin 2011
 Sans surprise les PME allemandes sont les moins confrontées au
problème, malgré une hausse en début 2014
Les conditions de crédit en France et zone Euro
# 152
Source : Banque de France, OCDE
Changement dans les conditions de crédit (opinions), en %
Lecture : 77% des banques considéraient au T3 2008 qu’il y avait des restrictions de crédit aux PME en France v/v T2 2013
Une baisse continue des taux d’intérêt
# 153
Source : Banque de France, OCDE
Une stabilisation du « spread » de taux d’intérêt
# 154
0.16
0.52
1.72 1.47 1.31
1.51
0
1
2
3
4
5
6
7
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Interest rate spread Interest rate, independent SMEs Interest rate, large firms
Taux d’intérêt et « spread » de taux d’intérêt pour les PME
Source : Banque de France, OCDE
Des spread de taux toujours élevés
155
-0.5
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
Jan-06
Apr-06
Jul-06
Oct-06
Jan-07
Apr-07
Jul-07
Oct-07
Jan-08
Apr-08
Jul-08
Oct-08
Jan-09
Apr-09
Jul-09
Oct-09
Jan-10
Apr-10
Jul-10
Oct-10
Jan-11
Apr-11
Jul-11
Oct-11
Jan-12
Apr-12
Jul-12
Oct-12
Jan-13
Apr-13
Jul-13
Oct-13
Jan-14
Apr-14
Jul-14
Spread de taux débiteurs (TESE-EURIBOR 3 mois)
GE/EURIBOR 3 MOIS
PME GROUPE / EURIBOR 3 MOIS
PME INDEP. / EURIBOR 3 MOIS
Source : Banque de France, Webstat, crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France
Durcissements des conditions de crédit
 Les PME indépendantes ont été les plus touchées par le durcissement des
conditions de crédits
 Depuis octobre 2008, le « spread » TESE-EURIBOR 3 mois a triplé, passant
de 1 à 3 de fin 2008 à mi-2009
 Il n’est jamais véritablement redescendu en deçà de ce niveau depuis, ayant
même augmenté en 2012
 Le même phénomène s’est produit pour les PME appartenant à un groupe,
mais le « spread » est resté à un niveau de 2%
 Le durcissement du crédit pour les grandes entreprises a été bien moindre, le
« spread » oscillant depuis 2009 autour d’un niveau de 1
156
Quelles sont les difficultés des entreprises ?
157
32%
25%
36% 36%
31%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Rencontrer des problèmes
de trésorerie ou de
financements
34%
54%
32%
63%
48%
0%
20%
40%
60%
80%
considèrent que la situation
économique actuelle a un
impact négatif sur leurs
conditions c'accès au crédit
bancaire
39%
37% 37%
38%
35%
32%
33%
34%
35%
36%
37%
38%
39%
40%
Mar-13
Apr-13
May-13
Jun-13
Jul-13
Aug-13
Sep-13
Oct-13
Nov-13
Dec-13
Jan-14
Feb-14
Mar-14
Apr-14
May-14
vont restreindre leurs
investissements et leur demande
de crédit auprès des banques
67%
76%
71%
77%
75%
62%
64%
66%
68%
70%
72%
74%
76%
78%
ont connu au moins une mesure de
durcissement du crédit par les
banques
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Durcissements des conditions de crédit
# 158
67%
76%
71%
77%
75%
62%
64%
66%
68%
70%
72%
74%
76%
78%
Mar-13 Apr-13 May-13 Jun-13 Jul-13 Aug-13 Sep-13 Oct-13 Nov-13 Dec-13 Jan-14 Feb-14 Mar-14 Apr-14 May-14
Proportion de PME françaises ayant connu au moins une
mesure de durcissement du crédit par les banques
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
L’accès au crédit pèse sur les investissements
159
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Une amélioration du contexte de financement
 Une certaine amélioration de la situation globale d l’accès au crédit semble être en
vue. En effet, selon le Baromètre de la CGPME de septembre 2014:
 48% des entrepreneurs considèrent que le contexte économique influe
négativement sur leur accès au crédit. Ils étaient 63% en janvier 2014
 Le pourcentage d’entreprises rencontrant des problèmes de financement ou de
trésorerie baisse à 31% (il était de 36% au début janvier 2014)
 Les entreprises qui considèrent qu’elles doivent faire face à des durcissements de
leurs conditions de crédit baisse à 75%. Il était de 77% en janvier
 35% ont restreint leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès des
banques en raison des difficultés d’accès aux crédits. Elles étaient 39% l’an dernier
160
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Une amélioration du contexte de financement
 De même, d’après la BCE, le taux de rejet des crédits aux PME a baissé de
12% au S1 2009 à 10% dans la seconde moitié de 2010
 La baisse a continué en fin d’année 2012 et début 2013, en phase avec
l’évolution des pays européens
 Ceci est sans doute le reflet de l’action du Médiateur du crédit qui, fin 2012,
avait effectué une médiation efficace sur 62% des dossiers soumis
 Le Médiateur avait ainsi renforcé quelques 16.501 entreprises de toutes
tailles, dont des PME, et libéré 4,2 Mds EUR de crédits
# 161
III. Canaux de financement
A. Capital
1. Bourse
2. Capital Investissement
3. Les Business Angels et le « crowfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
162
Le contexte de dégradation continue du crédit
# 163
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
12
14
SMEs
SMEs belonging to a group
Independent SMEs and micro-
enterprises
Large enterprises
Taux de croissance des crédits mobilisés et mobilisables
aux PME et aux grandes entreprises en France
Source: Banque de France
L’importance des prêts aux PME en France
# 164
181 189 190 200 211 215
872
931 940
976
1 016 1 012
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Business loans, SMEs Business loans, total
Source: Banque de France
Prêts aux PME et prêts totaux aux entreprises en France (mobilisés et
mobilisables, en milliers d’Euros, 2007-2012)
165
Le contexte de dégradation continue du crédit
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
Jan-08
Apr-08
Jul-08
Oct-08
Jan-09
Apr-09
Jul-09
Oct-09
Jan-10
Apr-10
Jul-10
Oct-10
Jan-11
Apr-11
Jul-11
Oct-11
Jan-12
Apr-12
Jul-12
Oct-12
Jan-13
Apr-13
Jul-13
Oct-13
Jan-14
Apr-14
Jul-14
Variation annuelle des encours des crédits mobilisés aux
entreprises
ETI Grandes entreprises PME Toutes tailles
Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale des Risques de la Banque de France
166
Une bonne tenue des crédits aux PME
Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France
6.5%
1.7%
2.2%
1.3%
0.1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
Divers SCI Ensemble (hors
divers SCI
PME ETI GE
Taux de croissance annuel des crédits mobilisés aux
entreprises (Novembre 2014 / Novembre 2013)
167
 Les PME souffrent du contexte général d’essoufflement du crédit, dont
l’augmentation avait été une cause importante de la crise de 2008
 Depuis 2008, la croissance des crédits mobilisés aux entreprises de toutes
tailles stagnent, même si ils sont à niveau positifs:
 La distribution de crédit aux grandes entreprises (GE) s’améliore
nettement après la fin 2012, mais reste faible
 Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) voient leurs flux de crédit
stagner depuis 2012, à un faible niveau
 Pour les petites et moyennes entreprises (PME), la croissance des
encours s’est stabilisée depuis 2013
 Sur un an, de novembre 2014 à novembre 2013, les crédits mobilisés aux
PME ont augmenté de 2,2%
 Les PME sont ainsi les mieux loties du point de vue de la croissance des
encours de crédits mobilisés aux entreprises
Une stagnation générale des encours
ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie
168
7%
9% 9%
7%
8% 8%
9%
8%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
10%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 8% des ETI demandaient un nouveau crédit de trésorerie
ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie
# 169
80%
84% 84%
76%
79%
86%
81%
88%
70%
72%
74%
76%
78%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI (*)
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 88% des ETI obtenaient un nouveau crédit de trésorerie
ETI : des crédits d’investissement stables
170
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
21%
23%
24%
21%
24%
25%
31%
28%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits d'investissement par les ETI
Lecture: Au T4 2014, 28% des ETI demandaient un nouveau crédit d’investissement
ETI : des crédits d’investissement stables
# 171
86%
85%
90%
89%
90%
88%
92%
93%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
92%
94%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits d'investissement par les ETI
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 93% des ETI obtenaient un nouveau crédit d’investissement
PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus
172
7%
8%
7%
6% 6%
7% 7%
6%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les PME
Lecture: Au T4 2014, 6% des PME demandaient un nouveau crédit de trésorerie
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème Trimestre 2014
PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus
# 173
68%
72%
74%
68%
61%
71%
77%
79%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les PME
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 79% des PME obtenaient un nouveau crédit de trésorerie en totalité ou à plus de 75%
PME : des crédits d’investissement stables
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
174
19%
20%
19% 19% 19%
20% 20%
21%
18%
19%
19%
20%
20%
21%
21%
22%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits d’investissement par les
PME
Lecture: Au T4 2014, 21% des PME demandaient un nouveau crédit d’investissement
PME : des crédits d’investissement libérés
# 175
88% 88%
89%
91%
92%
89%
92%
93%
85%
86%
87%
88%
89%
90%
91%
92%
93%
94%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits d’investissement par les
PME
Lecture: Au T4 2014, 93% des PME obtenaient un nouveau crédit d’investissement en totalité ou à plus de 75%
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
De meilleurs obtentions de crédits pour les PME
 La demande de crédit de trésorerie s’affaiblit légèrement : 6% des PME ont
demandé un tel crédit au T4 2014 (7%)
 La demande de nouveaux crédits d’investissement frémit à la hausse : 21%
des PME ont formulé une demande ce trimestre (20% au T3 2014)
 L’obtention de ce crédit est néanmoins bien meilleure pour les PME :
 79% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits
demandés. Elles étaient de 68% au T4 2013
 93% des PME obtiennent leurs crédits d’investissement au T4 2014,
après 92% au T3 2013
176
Une baisse sensible des marges de prêts
177
Une baisse des marges appliquées sur les prêts
 Les marges appliquées aux prêts de risque moyen et élevé sont orientés à la
baisse depuis 2011
 Depuis 2011, les marges sur les prêts à risque moyen, en particulier, sont
négatives depuis 2014
 Même les marges sur les prêts très risqué sont en deçà de 0
 On observe néanmoins une amélioration des marges sur les risques moyens
depuis milieu 2014
178
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital Investissement
3. Les « Business angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
179
Opérations post-introduction sur EnterNext
180
6.6
1.9
1.1
1.7
2.7
5.3
4.6
3.9 5.5
5.5
3
2.9
0
2
4
6
8
10
12
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Capitaux levés post Introduction (Mds Euros)
émissions obligataires
émissions de nouvelles actions
Source: Euronext 2015
Opérations post-introduction sur EnterNext
181
3%
5%
9%
5%
14%
10%
37%
18%
Emissions d'actions nouvelles 2014 / répartition
sectorielle par fonds levés
biens de consommation
technologie
services aux
consommateurs
services aux collectivités
santé
matériaux de base
industries
finance /immobilier
Source: Euronext 2015
Les obligations participent à la diversification
 Le placement sur le marché d'une émission obligataire peut être réalisé par
deux techniques : le " competitive bidding " ou le " book building"
 La première technique consiste pour un émetteur à lancer un appel d'offre
auprès de la communauté bancaire
 L'émetteur choisit alors l'établissement qui dirigera son émission en fonction
des caractéristiques qui lui ont été présentées
 Le risque pour le placement est de ne pas rencontrer la demande du marché
 A l'inverse, le « book building » s'inspire du placement des actions ou la
banque chef de file propose une fourchette de prix
182
Une croissance du marché obligataire
183
3.8 3.7
5.2
5.4
2.8
2.4
0.8
0.2
0.4
0.1 0.2
0.5
0
1
2
3
4
5
6
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Emissions obligataires (Mds EUR) sur EnterNext
corporate
convertible
Source: Euronext 2015
Une bonne tenue du marché parisien
# 184
0.4
0.2
0.3
0.9
1 1
3.1
4.8
3.6
0.5
0.6
4.3
0.7
0.4
0.9
1.5
1.2
0
1
2
3
4
5
6
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Emissions obligataires (Mds Euro) à Paris, Bruxelles et
Lisbonne
Bruxelles
Lisbonne
Paris
Source: Euronext 2015
Une croissance du marché obligataire
185
3%
97%
Répartition géographique des
émissions d'obligations
Lisbonne
Paris
16%
53%
31%
Répartition géographique des
émissions d'obligations
Bruxelles
Lisbonne
Paris
Source: Euronext 2015
Obligations convertibles Obligations corporates
EnterNext structure le marché obligataire
 EnterNext participe de la diversification des modes de financement des
PME-ETI, en structurant le marché obligataire
 Sur les 8,2 Mds EUR levés en secondaire sur Enternext en 2014 :
 5,3Mds EUR l’ont été à travers 220 émissions d’actions
 2,9 Mds EUR via 53 émissions obligataires
 L’offre obligataire répond depuis quelques années à un besoin des
émetteurs, contraints par le manque de crédits et de fonds propres
 Elle est néanmoins en reflux, puisque les émissions sur le périmètre
d’EnterNext étaient de 4,6 Mds EUR en 2009 et de 5,5 Mds EUR en 2012
 Sans surprise, ce sont surtout des « obligations corporate » qui ont été
émises en 2014 (2,4 Mds sur un total de 2,9 Mds EUR)
 Celles-ci ont majoritairement été émises à Lisbonne (53%), bien devant
Paris (31%), mais les obligations convertibles ont été observées à Paris
186
Source: Euronext 2015
Les émissions obligataires sur EnterNext
187
Source: Euronext 2015
L’IBO : une offre obligataire d’Enternext
 Au delà de ses volumes, EnterNext développe une offre commerciale
adaptée avec la poursuite du développement de l’IBO
 « L’Initial Bond Offering » est complémentaire du placement privé dans le
développement du marché obligataire
 Cette offre obligataire se destine aux PME-ETI cotées et non cotées et est
ouverte aux investisseurs particuliers
 Elle offre aux émetteurs une visibilité accrue, car le processus est
comparable à celui d’une introduction en bourse
 Depuis son lancement, au S2 2012, l’IBO a permis à 5 entreprises dont une
non cotée de lever plus de 50 M EUR
188
Source: Euronext 2015
L’essor des placements privés depuis 2013
# 189
L’essor des placements privés depuis 2013
 Les placements privés sont une technique de levée de fonds pour les
entreprises non cotées ne souhaitant pas s'introduire en bourse
 Celles-ci font appel à de nouveaux investisseurs (fonds spécialisés,
assurances, banques...) dans un cadre différent de l‘appel public à l’épargne
 L'émission peut être assortie ou non de droits préférentiels de souscription.
Elle peut ne s’adresser qu’à un nombre limité d’investisseurs
 La Charte de l’Euro PP adoptée le 8 janvier 2014 à l’initiative de la CCI de
Paris et de la Banque de France a été un pas très positif
 Elle a crée un cadre commun pour les emprunts que des ETI peuvent
effectuer auprès d’investisseurs, financiers ou non
 Ces emprunts peuvent prendre la forme d’obligations, de titres de créances
négociables, ou de crédits
190
L’essor des placements privés depuis 2013
 Le placement privé avait pris son véritable envol en 2013, croissant de 80%
en un an, d’après l’OFEM (*)
 Ce mode de placement représentait alors 45% des capitaux levés par
émission obligataire (soit 527 M EUR sur 1172 M EUR)
 En 2014, aussi, l’activité aura été soutenue :
 D’après l’Observatoire des Euro-PP cotés crées par CMS Bureau
Francis Lefebvre, 20 entreprises ont réalisés des émissions publiques
entre le 1er janvier et le 15 novembre 2014 pour un montant total de 1273
M EUR
 D’après les informations publiées par le Comité de pilotage de la Charte
Euro PP, le montant des émissions privées d’Euro-PP par des émetteurs
français représente 3,3 Mds EUR en 2014
# 191
(*) Voir Rapport annuel de l’Observatoire des entreprises financées par le marché
Les fonds de prêt à l’économie
# 192
Les premiers fonds de prêts à l’économie
 Le décret du 2 aout 2013 autorise les sociétés d’assurance à consentir des
prêts à des entreprises ni cotées ni notées, soit directement, soit via un fonds
de prêt à l’économie (FPE)
 Un FPE est un organisme de titrisation ou un fonds professionnel spécialisé
répondant à certaines caractéristiques particulières
 Les premiers fonds de prêt à l’économie (FPE) – NOVO 1 et 2 - ont été crées
à l’initiative de la Caisse des Dépôts et consignations
 Les FPE se sont bien développés par la suite : d’après l’OFPE, il existait en
décembre 2014 au moins 87 fonds de droit français investis en dettes privées
 50 de ces fonds répondraient aux conditions du décret du 2 aout 2013 et
peuvent par suite être qualifiés de FPE
 Cette cinquantaine de fonds avaient alors levé ensemble 14,1 Mds EUR
environ et en avaient investi environ 7,8 Mds EUR
 56% de ces montants correspondaient à des dettes d’entreprises
193
Source : Revue Banque n° 781, février 2015, pp. 68-69
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
 Les fonds Novo 1 et 2 mobilisent les sociétés d’assurances pour le prêt
obligataire dédié aux PME-ETI industrielles et de services non cotées
 Leur capital total est de 1,015 Mds EUR, réparti entre deux compartiments :
NOVO 1 (660 M) et NOVO 2 (355 M)
 NOVO 1 est confié en gestion à BNP IM – NOVO 2 à TIKEHAU IM
 Les prêts des fonds NOVO 1 et 2 ont les caractéristiques suivantes :
 Ils sont compris entre 10 et 50 M EUR, ont un taux fixe.
 Ils ont une durée de 5 à 7 ans et sont remboursés à leur terme
 Ils sont placés par offre au public ou placements privés (PP)
# 194
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
# 195
660 M EUR
65%
355 M EUR
35%
Allocations aux deux compartiments
NOVO 1
NOVO 2
Source : CDC – L’AGEFI
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
 Les fonds NOVO 1 et 2 sont souscrits par 24 investisseurs institutionnels
dont une très grande majorité d’assurances et de fonds de retraite
 La Caisse des Dépôts s’est félicitée en octobre 2014 su bilan d’étapes très
positif des fonds NOVO 1 et 2
 En un peu plus d’un an (août 2013-octobre 2014), la CDC a relevé :
 16 entreprises (8 pour chaque compartiment) ont été financées pour un
montant total de 461 M EUR (environ 50% de chaque compartiment)
 Le prêt moyen s’élève à 29 M EUR, avec une maturité de 6,5 ans
 Le taux moyen pondéré est compris entre 4 et 6%
 65% des sommes levées l’ont été pour financer des investissements, 25%
pour des acquisitions et 10% pour ajuster la structure de dette
 Selon les mots de M. Pierre-René Lemas, Directeur général de la CDC, « on
ne peut que se féliciter de cette initiative »
196
Source : CDC – L’AGEFI
Le très bon bilan des fonds NOVA
 Les fonds NOVA, lancés en février 2012 par la Caisse des Dépôts, visaient à
soutenir le marché actions des PME cotées des secteurs industriels
 160 M EUR ont été investis sur le périmètre d’EnterNext (Compartiments B et
C d’Euronext et Alternext)
 Le bilan en est très positif, puisque la valeur des deux fonds a cru de 75% en
deux ans
 Pour Thierry Giami, ce bilan est le « résultat du volontarisme et de la bonne
gestion des assureurs, qui avaient élaboré la stratégie eux mêmes
 Les fonds NOVA ont été lancé en février 2012, ils ont eu des performances
impressionnantes
197
Source : CDC
Le lancement des fonds NOVI en 2014
 La CDC souhaite poursuivre son « rôle d’entraînement » dans la structuration
de cette classe d’actifs en lançant début 2015 le fonds NOVI
 Ce fonds, plus petit (300 M EUR) sera dédié aux entreprises dites innovantes
 Il pourra néanmoins investir à la fois des fonds propres et de la dette, en
particulier dans le secteur des hautes technologies
 Le fonds NOVI ira aussi sur des tickets plus petits, proches de 10 M EUR,
quand les fonds NOVO étaient sur des tickets de 30 M EUR environ
 Ce fonds se veut plus flexible que les fonds NOVO et complémentaire des
activités de bpifrance
198
Le développement du financement de marché
 Le succès des placements privés, des fonds de prêt à l’économie, ou encore
du crowdfunding, témoignent de l’intérêt que suscite la désintermédiation
 Pour les entreprises et les investisseurs, ces innovations répondent aux
besoins correspondant au nouvel environnement financier actuel
 Les entreprises y voient une façon de diversifier leurs sources de
financement
 Les détenteurs de capitaux peuvent diversifier leurs risques et obtenir
des rentabilités élevées
 Les banques n’engagent pas leurs bilans dans chaque opération de
financement et évitent d’atteindre trop vite les ratios prudentiels
 De nombreux pays voisins de la France développent également leurs
marchés : « Schuldschein » (Allemagne), « Mini-bonds » (GB et Italie)
# 199
Le développement du financement de marché
 Le développement de ces marchés implique néanmoins, comme le souligne
M. Cassou, directeur de l’OFPE, de :
 Moderniser la communication financière des emprunteurs pour l’adapter
aux besoins des prêteurs
 Donner un meilleur accès à des bases de données sur les entreprises
susceptibles d’emprunter
 De diffuser les bonnes pratiques sur les marchés de prêts directs aux
entreprises
 De renforcer les capacités d’analyse des risques chez les investisseurs
et les sociétés de gestion
 D’adapter le cadre juridique applicable à ces opérations pour assurer
notamment un haut niveau de sécurité aux débiteurs
# 200
Le développement du financement de marché
 Ainsi, l’abondante épargne française pourra être mieux orientée vers les
besoins des PME-ETI
 L’enjeu est de taille car les différentes places européennes se livrent une
concurrence importante, et le feront plus avec la mise en place de l’Union des
marchés de capitaux (UMC)
 La mobilisation de la place de Paris autour des initiatives identifiées est donc
importante pour assurer le succès de la désintermédiation
# 201
Un nouveau décret de réforme des FPE
# 202
 Un décret portant réforme des FPE est passé devant le Conseil d’Etat le 17
novembre 2014
 Il inclut trois nouveautés :
 La possibilité pour les mutuelles et les institus de prévoyance
d’investir dans les FPE alors que seuls les compagnies
d’assurance peuvent le faire aujourd’hui
 L’éligibilité des actions reçues par conversion, échange, ou
remboursement d’obligations aux FPE
 La possibilité pour les FPE d’investir dans des holdings financiers
purs, de type LBO
I. Les questions-clés en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
203
# 204
IV. Emplois du financement par les PME
A. Utilisation du financement par les PME
B. Situation financière des PME
La baisse du taux de marge affecte la rentabilité
# 205
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Par catégorie de PME
Taux de marge des PME
(en%), par catégorie
Taux de marge des PME
(en%), Par secteur
Baisse du taux de marge affecte la rentabilité
 Le taux de marge des PME évoluait aux alentours de 22-23% avant la crise
de 2008-2009
 Il a fortement chuté en 2009 (20,8%) puis il a augmenté légèrement en
2010-2011 sans toutefois retrouver le niveau d’avant la crise
 Pour 2013, un recul plus limité mais néanmoins significatif, de l’ordre de 0,4
point, a été observé
 Comme en 2008-2009, la baisse du taux de marge des PME en 2012 et 2013
affecte les principaux secteurs
 Le repli du taux de marge des PME se répercute mécaniquement sur la
rentabilité de ces entreprises
# 206
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
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Le financement des pme 2015

  • 1. A s s o c i a t i o n d é c l a r é e ...because Entrepreneur is a French word Le financement des PME Tendances et questions-clés en 2015
  • 2. Résumé I. Les questions-clés du financement des PME en 2015 II. Sources de financement A. Epargne B. Fonds publics C. Marchés internationaux III. Canaux de financement A. Capital B. Dette et quasi-fonds propres IV. Emplois du financement par les PME A. Utilisation du financement par les PME B. Situation financière des PME Table des matières 3
  • 4. La Bourse des PME  L’activité primaire d’EnterNext aura été soutenue en 2014, avec 31 cotations (28 en 2013). Les levées correspondantes (740 M EUR) auront toutefois été moindres qu’en 2013 (1,1 Mds EUR), de même que la taille des capitalisations boursières (2,8 vs 3,8 Mds EUR)  Les performances des valeurs moyennes auront été moins fortes en 2014, le CAC Mid & Small n’augmentant que de 8,4% en 2014 (hors dividendes). Elles restent toutefois plus élevées que celles du CAC 40 sur l’année (+2,7% en 2014) et sur le plus long terme  La « Bourse des PME » poursuit ses actions de sensibilisation auprès des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire, afin de faire valoir les avantages d’une cotation sur la place de Paris, alors que le LSE a lancé un programme commercial concurrent (ELITE) à Paris
  • 5. Le capital-investissement  Les levées du S1 2014 s’élèvent à 3,6 Mds EUR, un niveau comparable à celui du S1 2013. Si les investissements ont augmenté (3,6 Mds EUR, soit 1 Md de plus qu’au S1 2013), c’est à la faveur de grosses opérations  Le capital-transmission/LBO continue de dominer les investissements, favorisé par le soutien des banques, qui y voient une activité plus rentable que les prêts classiques, ou une alternative à la désintermédiation, dont le « pricing » est difficile  Le décret d’application du « corporate venture » est toujours attendu pour déclencher le potentiel, estimé à 600 M EUR annuels, de cette source de financements.  La Société de libre participation actée est de nature à attirer les investisseurs étrangers, qui augmentent relativement peu
  • 6. Crowdfunding et Business Angels  Le « crowdfunding » continue son essor : les 10.000 projets recensés au S1 2014 représentent 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008 (44.112) et les fonds collectés ont doublé en un an (66 M EUR vs 33 M EUR au S1 2013)  Malgré les difficultés de recensement, les « business angels » continuent de se structurer peu à peu (ils étaient 4.292 en 2013) et d’investir (41 M EUR en 2013). Ce flux est toutefois très inférieur à ceux d’autres pays comme la Grande-Bretagne  Le cadre règlementaire et fiscal des deux segments s’améliore, avec notamment une fiscalité allégée sur les « holdings » ou, pour le crowdfunding, d’associer des fonds de capital-investissement.  Toutefois, ces deux segments ne peuvent remplacer les banques dans la relation de long terme
  • 7. Crédit bancaire et inter-entreprises  L’accès au crédit est un problème toujours important, mais encore moins sensible qu’en début d’année 2014 (et auparavant), tant dans les perceptions que dans les conditions d’octroi de prêts  Le taux de croissance des crédits bancaires reste très faible, mais affecte moins les PME que les autres entreprises, dont les encours ont augmenté sur un an (de novembre 2014 à novembre 2013) de 2,2%  Les ETI et les PME obtiennent mieux leurs crédits de trésorerie et d’investissement au T4 2014 qu’au cours de tous les autres trimestres de l’année 2014. Les PME qui le demandaient ont, dans 93% des cas, obtenu leurs crédits d’investissement !  Le crédit inter-entreprises bénéficierait de l’amendement Fromantin à la loi Macron, pour libéraliser a minima le prêt entre entreprises
  • 8. Désintermédiation bancaire  La désintermédiation gagne en importance, d’abord au niveau des émissions post-introduction sur EnterNext : à 8,2 Mds EUR, elles sont plus importantes qu’en 2013 (5,7 Mds EUR), surtout sur le segment actions  Les émissions d’obligations ont atteint, en 2014, 2,9 Mds EUR  L’activité des placements privés a continué l’essor observé en 2013, grâce notamment à la création de la Charte « EuroPP », en janvier 2014. 55 opérations ont été recensées en 2013 par rapport aux 21 de 2012 (3,2 Mds EUR)  De même, les fonds de prêt à l’économie (FPE) ont une activité soutenue : d’après l’OFPE, il existait en décembre 2014 87 fonds de droit français investis en dettes privées, dont 50 pouvaient être qualifiés de FPE. Ces fonds ont investi 7,8 Mds EUR
  • 9. Trésorerie et investissement  La dégradation continue des taux de marge des PME continue d’éroder leur rentabilité.  Excèdent net d’exploitation rapporté au CAPEX et CAF rapportés aux capitaux propres sont deux indicateurs toujours en chute  Dans ce contexte, la Banque de France souligne que les besoins en fonds de roulement (BFR) des PME augmentent, tout comme leur trésorerie, reconstituée depuis 2012.  L’investissement repart donc à la baisse en 2013
  • 10. La situation financière des PME  Dans un contexte macroéconomique incertain, les PME continuent également de renforcer leurs capitaux propres et de privilégier le désendettement  Toutefois, l’endettement obligataire tend à « prendre le relais » des dettes bancaires, particulièrement pour les grandes PME et les ETI.  L’assainissement des structures financières devraient permettre aux PME de présenter des garanties plus favorables aux banques, qui privilégient encore les dossiers bien ficelés dans un contexte d’aversion au risque élevé
  • 11. I. Les questions-clés du financement en 2015 II. Sources de financements III. Canaux de financement IV. Emplois du financement par les PME Le financement des PME en 2015 11
  • 12. I. Les questions-clés en 2015 II. Sources de financements III. Canaux de financement IV. Emplois du financement par les PME Le financement des PME en 2015 12
  • 13. 13 II. Sources de financement A. L’épargne B. Les fonds publics C. Les marchés internationaux
  • 14. Le fort taux d’épargne des ménages français 14 Source: Banque de France, INSEE, Eurostat Taux d’épargne des ménages (Allemagne, France, Espagne, Royaume Uni) France Espagne Allemagne Royaume Uni
  • 15. # 15  Les ménages français ont un taux d’épargne élevé, oscillant entre 15 et 16%. En 2014, ce taux était de 15,8% du revenu disponible brut (*), l’un des plus élevés d’Europe  Toutefois, l’épargne des Français est peu orientée vers les placements financiers, et encore moins vers les actifs risqués d’entreprises  Au sein des placements financiers, l’épargne règlementée et l’assurance-vie peu risquée (fonds en Euros) sont en effet prépondérantes  Ces préférences témoignent d’une aversion au risque conséquente. Elle se confirme par la baisse récente de la détention d’actions  Par ailleurs, le flux de placements financiers a aussi diminué ces dernières années : 75 Mds sur 2013, 65 Mds sur la période T1-T3 2014 La mauvaise allocation de l’épargne Source : Banque de France (*) Pour M. Davydoff, Directeur de l’Observatoire de l’épargne européenne (OEE), le taux d’épargne français est sans doute surestimé en raison de trois biais : a) la difficile mesure de l’obsolescence du capital ; le régime de retraite par répartition ; l’importance de l’épargne placée sur des livrets règlementés
  • 16. # 16 Le patrimoine brut des ménages français 62% 32% 6% Composition du patrimoine brut total des ménages français (2011) Immobilier (dont terrains) Patrimoine financier Autres actifs (dont professionnels) Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 NB: Le patrimoine brut financier total des ménages français s’élevait en 2011 à 11 000 Mds EUR
  • 17. # 17 Un patrimoine croissant du fait de l’immobilier  Le patrimoine brut des ménages représentait, en 2011, 11.000 Mds EUR, soit 8,5 années de revenus et 5,6 années de PIB  Le patrimoine brut des ménages a plus que doublé depuis la fin des années 1990, largement du fait de la hausse de l’immobilier (105% de 2001 à 2011)  En 2011, le patrimoine financier net des ménages était évalué à 3.600 Mds EUR, un niveau relativement faible  Le patrimoine financier n’a augmenté que légèrement plus que le PIB sur la même période (55% vs 34% pour le PIB)  La hausse du patrimoine financier est due à une augmentation des nouveaux flux d’épargne (les effets prix sont modestes)  Ainsi, la hausse du patrimoine total des ménages français est-elle due à la hausse de l’immobilier et, de façon moins importante, à la capitalisation Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
  • 18. # 18 Le patrimoine financier des ménages français 17% 10% 6% 27% 40% Composition du patrimoine financier brut des ménages français (2011) Dépôts et livrets fiscalisés Livrets défiscalisés Epargne contractuelle Valeurs mobilières Assurance-vie Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 NB: Le patrimoine financier brut des ménages était évalué à 3.600 Mds EUR en 2011
  • 19. # 19 Des supports d’épargne inégalement répartis Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 Lecture : Les ménages du dernier décile de patrimoine possèdent 79% des valeurs mobilières Répartition des supports d’épargne financière par décile de patrimoine
  • 20. # 20 Des supports d’épargne inégalement répartis Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 Lecture : Les ménages de la dernière tranche de l’Impôt sur le revenu possèdent 28% des valeurs mobilières Répartition des supports d’épargne financière par tranche d’imposition marginale d’impôt sur le revenu
  • 21. # 21 Le poids de l’assurance-vie est allé croissant  La structure des placements des ménages s’est déformée au fil du temps  Le patrimoine financier s’est recomposé au profit de l’assurance-vie et au détriment des livrets d’épargne, des dépôts et des placements :  L’assurance-vie représentait 5% du patrimoine financier à fin 1977 et plus de 40% à fin 2011  Les livrets d’épargne (règlementés et fiscalisés) ont vu leur part divisée par deux (de 32% à 15% fin 2011)  Les dépôts à vue ont été diminués de 17% du patrimoine à 8%, de même que les placements monétaires (de 16% à 2%)  La proportion d’actions détenues en direct a augmenté à la fin des années 1990 mais s’est tarie depuis  La proportion de flux d’épargne vers les banques s’est réduite au profit des intermédiaires financiers (assurances, gestionnaires d’actifs via OPCVM) Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
  • 22. # 22 Le patrimoine financier a beaucoup évolué Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 Evolution de la composition du patrimoine financier des ménages (en %)
  • 23. # 23 Les placements des ménages depuis 2008  Dans l’environnement macroéconomique incertain que traverse la France depuis 2008, les Français ont conforté une épargne liquide et/ou peu risquée  Ce phénomène, massif, les ont conduit à privilégier les livrets (surtout règlementés) et l’assurance-vie  En conséquence, la détention de valeurs mobilières (en direct ou via OPCVM) et de produits bancaires à terme (dépôts à terme, PEP, PEL) a été réduite  Ces réallocations ont été favorisées par la fiscalité favorable des livrets règlementés et de l’assurance-vie  Les Français ont réagi à un environnement économique incertain (risque de chômage et de revenus aléatoires) plus qu’ils n’ont modifié leurs préférences  Par ailleurs, les flux globaux des placements financiers des ménages se sont rétractés au cours de la crise (par exemple : -23% de 2012 à 2013) Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
  • 24. # 24 Les placements des ménages depuis 2008  Ce mouvement de réallocation de l’épargne financière vers les livrets règlementés et l’assurance-vie s’est légèrement modifié en 2010-2011  Les livrets règlementés ont été encore plus privilégiés dans le choix des ménages au détriment de l’assurance-vie et des placements bancaires  Comme l’indique le Rapport Berger, ceci s’explique par l’assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, qui ont eu pour effet :  De faire baisser les taux sur les placements courts, rendant ainsi les OPCVM monétaires peut attractifs  De faire baisser les taux souverains des pays du cœur de la zone Euro, diminuant l’attrait relatif de l’assurance-vie sur les livrets  Les livrets règlementés sont également parus attractifs en raison du relèvement de leurs plafonds (+ 25% pour le livret A et + 100% pour le LDD) Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
  • 25. # 25 La liquidité et la sécurité privilégiées durant la crise  Néanmoins, les placements financiers effectués depuis 2013, quoique toujours en baisse, ont privilégié l’assurance-vie  Ce mouvement s’est effectué au détriment des dépôts et comptes sur livrets et des titres de créance  Ainsi, de 2012 à 2013 :  Les placements en assurance-vie ont augmenté de 20,9 MDS EUR à 38,3 Mds EUR  Les placements en numéraire, dépôts et comptes sur livrets ont diminué de 57 à 33,2 Mds EUR  Les titres de créances, actions, parts d’OPC ont baissé de 19,3 Mds à 3,3 Mds EUR
  • 26. # 26 Le patrimoine financier a beaucoup évolué Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 Taux créditeurs sur les placements des ménages
  • 27. # 27 Une baisse des placements financiers 203.8 201.8 97.2 74.8 0 50 100 150 200 250 2012 2013 Epargne et placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2012 et 2013 Source : Banque de France - 23%
  • 28. # 28 57 19.3 20.9 97.2 33.2 3.3 38.3 74.8 0 20 40 60 80 100 120 Numéraire, Dépôts, Comptes sur livrets Titres (de créance, actions, parts d'OPC) Assurance-vie TOTAL Evolution des principaux placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2012 et 2013 2012 2013 Une reprise récente de l’assurance-vie Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
  • 29. # 29 Le patrimoine financier a beaucoup évolué Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013 Flux nets cumulés sur 12 mois (en Mds EUR)
  • 30. # 30 33.2 3.3 38.3 Les principaux placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2013 Numéraire, Dépôts, Comptes sur livrets Titres (de créance, actions, parts d'OPC) Assurance-vie Le regain de l’assurance vie en 2012-2013 Source : Banque de France
  • 31. # 31 Le lancement du contrat « Euro-croissance »  Le contrat « Euro-croissance » a été commercialisé fin 2014, suite à l’ordonnance du 26 juin et au décret du 4 septembre 2014  Cette réforme de l’assurance-vie est inspirée de différents rapports, dont celui des députés Karine Berger et Dominique Lefebvre, en 2013 (*)  Ce nouveau placement vise à mieux allouer l’épargne financière des ménages vers les actifs risqués d’entreprises, notamment des PME-ETI  Il peut être un contrat mono-support (souscription d’un seul contrat Euro- croissance) ou multi-support (cohabitation avec fonds en Euros et UC)  Le financement à risque est favorisé par une « provision de diversification » qui doit permettre de bénéficier de rendements plus intéressants  Aussi, le fait que le capital n’est pas garanti avant 8 ans donne plus de marges de manœuvres au gestionnaire (*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
  • 32. # 32 Les modifications de la fiscalité de l’épargne  La réforme portant création du contrat « Euro-croissance » a alourdi la fiscalité sur les contrats de plus de 1 M EUR  Pour ces contrats, les frais de transmission passent de 25% à 31,25%, une mesure différente de celle préconisée par le Rapport Berger  Dans ce Rapport, les auteurs prévoyaient de restreindre les avantages fiscaux sur les contrats des ménages aisés (encours > 500.000 EUR)  Les avantages fiscaux n’auraient été maintenus qu’aux nouveaux contrats « Euro-croissance » ou en Unités de comptes (UC) souscrits par eux  Les prélèvements sociaux ont été alignés au taux de 15,5% sur certains produits d’épargne, dont les contrats multi-supports  Cet alignement n’a pas concerné les PEL, PEA et l’épargne salariale (*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
  • 33. L’épargne débattue par la loi Macron  L’une des ambitions du projet de loi Macron est de simplifier l’épargne salariale et d’en faciliter l’accès aux petites entreprises  A ce jour, seuls 17% des salariés de TPE-PME de moins de 50 personnes sont couverts par un dispositif d’épargne salariale  Cette situation est très différente de celle des grandes entreprises : dans celles de plus de 500 salariés, 93% des salariés en bénéficient  Ce type d’épargne s’appuie sur deux piliers, que sont l’intéressement et la participation :  Le premier mis en place facultativement pour trois ans est lié à des objectifs managériaux (résultats commerciaux, productivité, etc)  La seconde est obligatoire dans toutes les entreprises d’au moins 50 salariés, dépend des bénéfices dégagés  Le projet de loi Macron prévoit également d’alléger la fiscalité des dispositions d’actions gratuites # 33 Source : Les Échos, L’épargne salariale, la nouvelle donne, 7 février 2015
  • 34. 34 II. Sources de financement A. L’épargne B. Les fonds publics C. Les marchés internationaux
  • 35. Les missions et les activités de Bpifrance  Bpifrance accompagne les entreprises françaises pour contribuer au développement des champions de demain  De l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres, Bpifrance offre des solutions de financement adaptées :  Aide aux entreprises dans leurs premiers besoins d’investissement: amorçage, garantie, innovation  Soutien de la croissance des PME partout en France : capital-risque et développement  Renforcement des ETI dans leur développement et leur internationalisation  Participation au développement des grandes entreprises et stabilisation de leur capital # 35
  • 36. Les missions et activités de Bpifrance  Les activités de Bpifrance sont ainsi au nombre de cinq :  Activité de cofinancement de court, moyen et long terme  Activité de garantie des concours financiers  Activité d’innovation : financement, capital-innovation et amorçage  Activité de fonds propres : fonds directs PME, fonds ETI / GE, et fonds de fonds  Les activités de Bpifrance sont ainsi réparties en deux types : activités de financement et activités d’investissement  En matière d’investissement, Bpifrance intervient soit directement, via ses propres fonds d’investissement, ou indirectement en « fonds de fonds » # 36 (*) Bpifrance intervient en minoritaire, sauf exceptions
  • 37. L’activité de Bpifrance en 2013 # 37 Source : Bpifrance
  • 38. Forte hausse des levées auprès de Bpifrance # 38 Source : Bpifrance 1079 1348 1204 1100 1354 711 302 736 1219 438 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 2010 2011 2012 2013 S1 2014 Capitaux levés par les fonds du portefeuille de Bpifrance (M EUR) Montant levé auprès des souscripteurs tiers Montant levé auprès de BpiFrance
  • 39. Bpifrance, acteur majeur du capital-investissement # 39 Source : Bpifrance, AFIC 5 6.5 5 8.2 3.6 0.71 0,30 0,73 1,21 0,43 14% 5% 15% 15% 12% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2010 2011 2012 2013 S1 2014 Montants levés par les membres de l’AFIC et montants levés auprès de Bpifrance Montants levés par les membres de l'AFIC (en Mds EUR) Montants levés auprès de bpifrance (incl. Montants levés par les fonds souscrits à 100% par bpifrance, en Mds EUR) Proportion des souscriptions de bpifrance dans les levées des fonds totales de l'AFIC
  • 40. L’activité de capital-investissement en 2013  En 2013, 1.3 milliards EUR ont été investis par les fonds partenaires et les fonds gérés par Bpifrance dans 846 entreprises  Cette activité s’élève à 863 entreprises et 1.7 milliards EUR investis, si l’on y ajoute les entreprises et les investissements réalisés par le fonds ETI 2020  La répartition de l’activité s’effectue comme suit :  Les fonds « nationaux » ont investi dans 466 ent. pour 970 M EUR et les fonds « régionaux » ont investi dans 320 ent. pour 125 M EUR  Les fonds gérés par Bpifrance ont investi dans 125 entreprises pour 170 M EUR  Le fonds « Large Venture » a investi dans 7 entreprises pour 53 M EUR  Le fonds ETI 2020 dans 17 entreprises pour 366 M EUR  Le total du nombre d’entreprises est supérieur à 863 car une même entreprise peut être investie par plusieurs fonds # 40 Source : Bpifrance
  • 41. L’activité de capital-investissement en 2013 # 41  En termes de levées, les fonds du portefeuille de Bpifrance ont levé 21% de plus qu’en 2012.  Les capitaux investis par Bpifrance sont supérieurs aux capitaux levés auprès d’investisseurs tiers  Le montant des capitaux levés en 2013 atteint un nouveau record grâce à la constitution du fonds Large Venture  Le 1er semestre 2014 connait lui aussi une forte croissance de l’activité avec 1,8 Mds EUR dont 1,4 Mds EUR auprès de souscripteurs tiers  Cette augmentation des montants levés et investis est cohérente avec l’augmentation du nombre de dossiers reçus et d’entreprises rencontrées  En 2013, les fonds partenaires et gérés par Bpifrance ont investi dans 25% d’entreprises de plus qu’en 2012 Source : Bpifrance
  • 42. L’activité de capital-investissement de Bpifrance # 42 Source : Bpifrance 320 41% 466 59% Répartition par type de fonds des entreprises soutenues en 2013 par Bpifrance investissement Fonds régionaux Fonds nationaux
  • 43. Bpifrance soutient un nombre conséquent d’entreprises # 43 2010 2011 2012 2013 Entreprises investies par Bpifrance 834 858 870 846 Entreprises investies par les membres de l'AFIC 1685 1694 1548 1560 Source : Bpifrance, AFIC Nombre d'entreprises accompagnées par Bpifrance investissement (*) (*) Fonds partenaires et fonds gérés par Bpifrance
  • 44. L’activité de capital-investissement en 2013 # 44 94 113 86 149 214 272 224 329 513 589 617 573 274 301 371 268 0 100 200 300 400 500 600 700 2010 2011 2012 2013 Répartition des investissements des fonds du portefeuille de Bpifrance par segment (M EUR) Capital amorcage Capital risque Capital developpement Capital transmission Source : Bpifrance
  • 45. L’activité de capital-investissement en 2013 # 45 406 423 382 420 428 435 488 426 2010 2011 2012 2013 Investissements et réinvestissements des fonds partenaires de Bpifrance (en M EUR) Montant des primo investissements Montants des réinvestissements Nombre d'entreprises réinvesties Nombre d'entreprises primo investies Source : Bpifrance
  • 46. Bpifrance en forte croissance au S1 2014 - Un an après sa mise en place, Bpifrance affiche de fortes croissances dans tous ses métiers : - Forte croissance du financement des investissements (+21%) et du court-terme (+28%), stabilité de la garantie (+1%) - Doublement de l’activité d’investissement direct dans les PME (+95%) - Très forte croissance du capital-innovation (+161%) et accélération de l’aide à l’innovation (+30%) - Forte progression de l’activité Fonds de Fonds (+49%) - Croissance de l’investissement dans les ETI et les Grandes entreprises (+14%) et les perspectives très positives pour le second semestre # 46 Source : Bpifrance
  • 47. Bpifrance en forte croissance au S1 2014 # 47 Le détail par activité est le suivant, de la croissance au S1 2014 / S1 2013 : - Cofinancement : 2,5 Mds EUR, soit +21% par rapport au S1 2013 - Court-terme (dont préfinancement du CICE) : 4,6 Mds EUR, soit +28% depuis le S1 2013 - Garantie : 3,7 Mds EUR, soit +1% depuis le S1 2013 - Financement de l’innovation : 463 M EUR, soit +23% depuis le S1 2013 - Capital innovation et amorçage : 86 M EUR, soit + 161% depuis le S1 2013 - Fonds directs PME : 74 M EUR, soit + 95% depuis le S1 2013 - Fonds de fonds : 300 M EUR, soit + 49% depuis le S1 2013 Source : Bpifrance
  • 48. Bpifrance s’engage sur le chantier des Assises  A l’occasion des Assises du financement et de l’investissement organisées en décembre 2013 au Palais de l’Elysée, trois nouveaux projets d’investissements pour l’économie ont été annoncés:  Mobiliser les financement européens  La Banque européenne d’investissement (BEI) portera chaque année ses financements annuels en France à 8.5 Mds EUR  Mobiliser les moyens issus des cessions de participation  L’Etat investira 1 Md d’euros en fonds propres conjointement avec la Caisse des dépôts  Mobiliser la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)  L’Etat et la Caisse des Dépôts mobiliseront une enveloppe de prêt (1 Md EUR) sur les fonds d’épargne à des conditions privilégiées pour le financement de nouvelles lignes de transport portées par le « Grand Paris », entre 2014 et 2020 # 48 Source : Bpifrance
  • 49. L’activité du FEI en France  Le FEI est la filiale de la BEI dédiée au financement des TPE-PME-ETI  Son activité comme celle de la BEI, a particulièrement augmenté depuis 2012 en France  A fin 2013, on relevait ainsi que :  Le FEI avait investi 528,2 M EUR dans les fonds en portefeuille (ces 107 fonds de capital-investissement ont levé 3 Mds EUR au total)  Le FEI avait 9.8 M EUR d’encours de prêts en micro-finance  Le FEI avait 436 M EUR d’encours de garanties et de crédits titrisés # 49 Source : FEI
  • 50. La BEI noue deux partenariat avec la Bpi  En septembre 2013, la BEI a conclu un accord avec Bpifrance pour:  financer les PME à hauteur de 750 M EUR  mettre en place un mécanisme de garantie de 200 M EUR  En décembre 2014, le groupe BEI et Bpifrance signaient un engagement de financements subordonnés de 400 à 600M EUR sur 3 ans  Ces partenariats établissent un partage d’objectifs, de méthode, d’intérêt et de personnel qui est typiquement escompté par le plan Juncker pour assurer la catalyse de l’investissement privé # 50 Source : BEI
  • 51. 51 II. Sources de financement A. L’épargne B. Les fonds publics C. Les marchés internationaux
  • 52. # 52 Une part importante d’investisseurs étrangers Source : AFIC 11.0% 32.0% 57.0% Origine des fonds levés par les fonds français de capital- investissement (au S1 2014) Monde (hors Europe) Europe (hors France) France
  • 53. # 53 Un peu plus nombreux qu’auparavant Source : EVCA 15% 10% 21% 11% 24% 20% 24% 32.0% 61% 70% 55% 57.0% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% 2006-2008 2012 2013 S1 2014 Origine des fonds levés par les fonds français de capital- investissement (2006-S1 2014) France Europe (hors France) Monde (hors Europe)
  • 54. # 54  Les levées des fonds français de capital-investissement représentaient au S1 2014 3,6 Mds EUR, le même montant qu’en 2013  L’année 2014 est donc placée sur la même tendance qu’en 2013, lorsque 8.2 Mds EUR avaient été levés sur l’année  On observe au premier semestre que les levées auprès du reste du monde (11%) ont baissé au profit des levées auprès d’Européens (32%)  En effet, au S1 2013, ces proportions étaient de 24% et de 23%, respectivement  Sur longue période, la part des investisseurs internationaux dans les levées des fonds français s’accroit un peu de 39% en 2006-2008 à 45% en 2013  Sans suprise, c’est aux fonds supérieurs à 200 M EUR que les investisseurs étrangers souscrivent le plus (66% en 2013) De plus en plus d’investisseurs internationaux Source : AFIC
  • 55. # 55 Les grandes levées attirent les internationaux 4% 34% 46% 6% 20% 96% 60% 34% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% 0-50 M EUR 50-200 M EUR > 200 M EUR Origine des fonds levés par les fonds français de capital- investissement (par taille, au S1 2014) France Monde (hors Europe) Europe (hors France) Source : AFIC
  • 56. # 56 Europe : beaucoup d’investisseurs étrangers Source : EVCA 44.2% 36.2% 5.3% 14.3% Origine des fonds levés par les fonds de capital- investissement en Europe (en 2013) Investisseurs européens Investisseurs américains Reste du monde Australie et Asie
  • 57. # 57 37.9% 40.2% 6.0% 15.9% Origine des fonds levés par les fonds de « buyout » en Europe (en 2013) Investisseurs européens Investisseurs américains Reste du monde Australie et Asie Europe : les grandes levées attirent les internationaux Source : EVCA
  • 58. # 58  Le total des levées de fonds des fonds de capital-investissement en Europe égal 53,6 Mds EUR, le double de 2012  Ceci a été le fait de fonds de « buyouts » (84% des levées), et particulièrement de 12 d’entre eux, qui ont représenté 66% des levées  La moitié des fonds levés provenait d’investisseurs institutionnels en dehors d’Europe, en particulier :  Des Etats-Unis, à hauteur de 36,2%  De l’Australie et de l’Asie, à hauteur de 14,3%  Du reste du monde, à hauteur de 5,3%  La proportion d’investisseurs européens dans les levées européennes est en baisse constante depuis plusieurs années  En effet, alors qu’en 2010, ceux-ci étaient 66%, ils ne sont plus que 44% en 2013. Toutefois, il s’agit plutôt d’un retour à la normale pré-crise De plus en plus d’investisseurs internationaux Source : EVCA
  • 59. I. Les questions-clés en 2015 II. Les sources de financements III. Les canaux de financement IV. Les emplois du financement par les PME 59
  • 60. III. Les canaux de financement A. Capital 1. La Bourse : EnterNext et le PEA-PME 2. Le capital-investissement 3. Les « Business Angels » et « Crowdfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 60
  • 61. III. Les canaux de financement A. Capital 1. La Bourse 1.1. EnterNext 1.2. Le PEA-PME et son impact 61
  • 62. # 62  EnterNext a été créée en mai 2013 pour repositionner les marchés comme source alternative de financement des PME-ETI  Ce développement du financement de marché devait compenser le tarissement du crédit bancaire et des marges d’autofinancement  EnterNext a donc concentré en une filiale d’Euronext toutes les actions de la Bourse en faveur des PME-ETI, avec des moyens humains renforcés  Elle a la volonté de dynamiser fortement l’ensemble de l’écosystème boursier et d’offrir de nouveaux services et outils de financement  La structure de marché existante, reposant sur les compartiments B et C d’Euronext et sur un marché régulé (Alternext), demeure la même  De même, « la Bourse des PME » s’appuiera toujours sur le même modèle pan-européen et les mêmes procédures et conditions de cotation Une place de Bourse dédiée aux PME
  • 63. Enternext a été lancée en 2013 63 Source: Euronext, 2015
  • 64. La place centrale de la « Bourse des PME » 64 Source: Euronext, 2015
  • 65. Une place de Bourse dédiée aux PME  Enternext attire toutes les PME-ETI dont la valorisation est inférieure à 1 Md EUR  Au 31 décembre 2014, 733 émetteurs y étaient côtés pour une capitalisation boursière totale de près de 126 Mds EUR  La place de Paris est prépondérante. En effet, les sociétés cotées se répartissent sur les quatre places comme suit :  533 à Paris soit 60% de la capitalisation boursière totale  103 à Bruxelles soit 24% de la capitalisation totale  59 à Amsterdam soit 10% de la capitalisation boursière  38% à Lisbonne soit 6% de la capitalisation boursière # 65 Source: Euronext, 2015
  • 66. Une prépondérance de la place de Paris # 66 10% 24% 6% 61% Décomposition par place de marché / capitalisation boursière Amsterdam Bruxelles Lisbonne Paris 77% 17% 6% Décomposition par segment de marché / capitalisation boursière compartiment B compartiment C Alternext Source: Euronext, 2015
  • 67. 67 Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), 4 places (% capitalisation) 20% 12% 24% 4% 1% 13% 2% 10% 11% 1% Finance/ immobilier Biens de consommation Industries Matériaux de base Pétrole et gaz Santé Services aux collectivités Services aux consommateurs Une place de marché multisectorielle Source: Euronext, 2015 (*) International Classification Benchmark
  • 68. Une place de marché multisectorielle # 68 17% 14% 20% 2% 1% 17% 3% 13% 12% Finance/ immobilier Biens de consommation Industries Matériaux de base Pétrole et gaz Santé Services aux collectivités Services aux consommateurs Technologie Télécommunications Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), Paris (% capitalisation) Source: Euronext, 2015 (*) International Classification Benchmark
  • 69. Des capitalisations de tailles variées Supérieur à 750M€ 31 500M€-750M€ 36 250M€-500M€ 98 50M€-250M€ 248 0€-50M€ 320 Total 733 69 Nombre d’émetteurs Source: Euronext, 2015
  • 70. Des compartiments de Bourse équilibrés Euronext B 205 Euronext C 346 Alternext 182 Enternext Source: Euronext, 2015 Décomposition par segment de marché / Capitalisation boursière
  • 71. # 71 Une activité soutenue en 2014  La Bourse des PME-ETI, en 2014, a participé au financement de l’économie réelle, avec des opérations importantes et bien souscrites :  31 PME-ETI se sont introduites sur ses marchés, levant 740 M EUR et représentant 2,8 Mds EUR de capitalisation boursière  Ces opérations ont été sursouscrites en moyenne 2.6x  Si le nombre de cotations est en hausse sur un an, les capitaux levés, de même que la capitalisation, sont en baisse  Les levées secondaires et émissions obligataires ont aussi été importantes  Les montants levés par les opérations secondaires ont doublé, passant de 2,7 Mds EUR en 2013 à 4,6 Mds EUR en 2014  Le marché obligataire représente donc 2,7 Mds EUR en 2014 Source: Euronext, 2015
  • 72. # 72  EnterNext a aussi continué son lobbying actif en faveur du PEA-PME, lancé par le gouvernement français en 2013 et accessible en mars 2014  Recensement sur le site d’Euronext des sociétés éligibles  Lancement d’une famille d’indices dédiée : le « PEA-PME 150 »  EnterNext a ainsi observé que :  Le nombre de fonds dédiés éligibles au PEA-PME a été multiplié par 2,6  Les encours de fonds spécialisés ont crû de 15% (1,4 Mds EUR)  La collecte a été de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME ouverts Une activité soutenue en 2014 Source: Euronext, 2015
  • 73. # 73  EnterNext a conduit deux initiatives majeures pour redynamiser l’analyse financière sur les valeurs moyennes :  Un partenariat avec Morningstar pour un programme d’analyse financière de 220 PME-ETI cotées du secteur TMT  La « SME Equity Research Incentive »: inciter les « brokers » à produire de la recherche en contrepartie d’incitations tarifaires  EnterNext fait aussi de la redynamisation du secteur « Tech » en Bourse un axe prioritaire de développement  En 2014, 25 nouvelles cotations de PME-ETI Tech ont été observées, pour des levées totales de 537 M EUR Une activité soutenue en 2014 Source: Euronext, 2015
  • 74. # 74  EnterNext lancera au 1er semestre 2015 trois initiatives importantes :  Une extension de son programme d’analyse financière avec Morningstar afin d’accroitre la visibilité et de renforcer la compréhension des « business models »  La création d’un label « Tech » : 30 à 50 valeurs cotées sélectionnées sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs  Un programme pré-IPO « coachant » les sociétés susceptibles de réaliser une IPO Un programme chargé pour 2015 Source: Euronext, 2015
  • 75. Des cotations en légère hausse en 2014 # 75 5 3 15 16 13 18 23 7 3 11 8 3 8 8 0 5 10 15 20 25 30 35 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 EnterNext - Nombre de nouvelles cotations Autres introductions IPO/ PP Source: Euronext 2015
  • 76. Mais des levées en baisse d’environ 30% # 76 77 108 484 150 264 1151 740 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 EnterNext - Nouvelles cotations - Capitaux levés (M EUR) Source: Euronext 2015
  • 77. Une capitalisation à l’introduction en baisse # 77 Source: Euronext 2015 1 0.5 2.5 1.3 1 3.8 2.8 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 EnterNext - Capitalisation à l'introduction (Mds EUR)
  • 78. Peu de cotations sur Alternext en 2014 # 78 5 12 14 Répartition des cotations de 2014 par compartiment Compartiment B Compartiment C Alternext Source: Euronext 2015
  • 79. Capitaux levés et capitalisation bien réparties # 79 1318 980 501 324 323 93 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 Compartiment B Compartiment C Alternext Capitaux levés et capitalisation par compartiment Capitalisation lors de la cotation (M EUR) Capitaux levés (M EUR) Source: Euronext 2015
  • 80. IPOs : Souscription et allocation en 2014  Le PEA-PME a contribué à l’accélération des cotations en Bourse en 2014  Ce sont les secteurs de la santé et des biotechnologies qui tirent la tendance  La réouverture des marchés financiers se traduit par un intérêt marqué des investisseurs lors des introductions en bourse  En moyenne en 2014, le taux de souscription lors des IPO a atteint 261%: 470% pour les investisseurs particuliers et 242% pour les institutionnels  En moyenne en 2014, les investisseurs particuliers représentent 22% des fonds levés 80 Source: Euronext 2015
  • 81. IPOs : Souscription et allocation en 2014 # 81 Source: Euronext 2015
  • 82. Un début d’année exceptionnel en Europe # 82 1.35 1.95 0.37 0.02 0.17 1.97 3.22 1.47 0.29 0 2.27 1.37 0.48 1.41 1.96 8.2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Capitaux levés (en Mds EUR) en Europe du 1er janvier au 10 février de chaque année Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
  • 83. EnterNext dans le sillage des bourses européennes # 83  Le début d’année 2015 aura été exceptionnel pour les bourses européennes en termes de volumes levés  Du 1er janvier au 10 février 2015, les capitaux levés totalisent 8,2 Mds EUR. Ils n’ont jamais été aussi élevés sur cette période  Le contexte macro-économique rassurant et beaucoup de reports d’opérations de fin 2014 ont porté le mouvement  Aena (groupe aéroportuaire espagnol) a ainsi levé 3,9 Mds EUR à Madrid, un montant non observé depuis « Glencore »  Sunrise est la deuxième plus grosse opération (1,9 Mds EUR), gonflant la capitalisation de la place de Zurich  Les perspectives pour le reste de l’année sont positives, avec la hausse des Bourses et des sorties de capital-investissement prévues Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
  • 84. La bonne performance des valeurs moyennes Suivi des indices CAC Small, CAC Mid & Small, CAC PME et EnterNext PEA-PME 150 # 84
  • 85. 36 0 50 100 150 200 250 Evolution des indices (hors dividendes) CAC de 1999 à 2014 CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small Source: Euronext, Factset La bonne performance des valeurs moyennes
  • 86. La bonne performance des valeurs moyennes # 86 -50% -40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Performance annuelle moyenne (hors dividendes) des indices CAC CAC 40 CAC Mid & Small Source: Euronext, Factset
  • 87. De bonnes performances mais une volatilité  Les petites valeurs surperforment les grandes valeurs depuis 2000 et particulièrement depuis 2002 (*)  Ainsi, seules les PME et ETI se sont vraiment remises de l’éclatement de la bulle internet, en 2000 :  100 EUR placés dans le CAC 40 fin 1999 aurait valu fin 2014 71.71 EUR  100 EUR placés dans le CAC Small fin 1999 en aurait valu fin 2014 172.59 EUR  100 EUR placés dans le CAC Mid & Small fin1999 aurait valu fin 2014 217 EUR  Sur la période 2005-2013, le CAC Mid & Small affiche une performance supérieure à celle du CAC 40 7 fois sur 11  En revanche, certaines années de « stress macroéconomique » fort ont vu les performances du CAC 40 dépasser celles du Mid & Small  Un phénomène de « flight to quality » a été observé en 2007, 2008, 2011  Aussi, les indices des petites et moyennes valeurs tendent à être plus volatils que ceux du CAC 40, particulièrement depuis 2008 87 (*) Indices hors dividendes
  • 88. 53% 9% 18% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Cac Mid & Small Cac 40 Oséo Innovation Performance des indices (hors dividendes) depuis début 2010 (en%) # 88 La bonne performance des valeurs moyennes Source: Euronext, 2015
  • 89. Variation des indices (hors dividendes) au 31 décembre 2014 Source: Euronext, Factset La bonne performance des valeurs moyennes CAC 40 CAC Mid & Small 1 an -0,54% 8,40% 3 ans 35,22% 65,49% 5 ans 8,55% 53,36% 10 ans 11,82% 109,68% Depuis 31/12/1999 -28,29% 117,20% 89
  • 90. La bonne performance des valeurs moyennes 90  Les performances brutes c’est-à-dire lorsqu’on réincorpore les dividendes sont plus importantes (*). Sur les cinq dernières années :  Le CAC Mid & Small a augmenté de 76,10%  Le CAC 40 a augmenté de 32%  L’année 2014 n’était pas une très bonne année pour l’ensemble des indices. Néanmoins, on observe que les performances brutes (dividendes compris) :  Le CAC Mid & Small augmente de 10,9%  Le CAC 40 augmente de 2,7% Source: Euronext, Factset (*) Indices « Total Return »
  • 91. 91 90 95 100 105 110 115 120 125 130 135 140 Evolution des indices « Total Return » CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150 Une bonne tenue en 2013-2014 (avec dividende) Source: Euronext, Factset
  • 92. 92 80 85 90 95 100 105 110 05/03/14 05/04/14 05/05/14 05/06/14 05/07/14 05/08/14 05/09/14 05/10/14 05/11/14 05/12/14 Evolution des indices « Total return » CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150 Mais une baisse en fin d’année 2014 Source: Euronext, Factset
  • 93. III. Canaux de financement A. Capital 1. La Bourse 1.1. EnterNext 1.2. Le PEA-PME et son impact 93
  • 94. Un produit d’épargne en actions innovant  Le PEA-PME, lancé en mars 2014, est un nouveau produit d’épargne dédié au financement en actions des PME et ETI françaises  Le produit bénéficie de la même fiscalité que le PEA : les plus-values réalisées sur ce compte ne sont que faiblement ou pas du tout imposées  Les contribuables peuvent ouvrir un PEA-PME auprès :  D’une banque, d’une assurance ou d’une entreprise d’investissement  De la Caisse des Dépôts, de la Banque de France, de la Banque postale  Le produit est particulièrement attirant pour les détenteurs de PEA au plafond, qui a par ailleurs été relevé début 2014 de 132.000 à 150.000 EUR  Le plafond du PEA-PME est de 75.000 EUR par plan, excluant tout dividende ou autre fruit du capital 94
  • 95. Un produit d’épargne en actions innovant  Les sociétés éligibles sont françaises ou européennes, ayant un CA < 1,5 Mds EUR, moins de 5.000 salariés, et un bilan n’excédant pas 2 Mds EUR  Elles peuvent être cotées ou non cotées, investies en actions ou autres titres donnant accès au capital :  Actions ou certificats d’investissement de sociétés et certificats coopératifs d’investissement ;  Part de SARL ou de sociétés dotées d’un statut équivalent ;  Droits ou bons de souscription ou d’attribution attachés aux actions mentionnées ci-dessus  Pour les actions non cotées, la règle est la même que pour le PEA classique: la participation ne doit pas excéder plus de 25% du capital  Le PEA-PME peut comprendre des parts de fonds et actions de SICAV et FCP, investis à 75% dans des PME et ETI, dont les 2/3 en « actions » # 95
  • 96. Un fort intérêt du marché début 2014 0 20,000,000 40,000,000 60,000,000 80,000,000 100,000,000 120,000,000 03/01/2013 04/03/2013 03/05/2013 02/07/2013 31/08/2013 30/10/2013 29/12/2013 27/02/2014 28/04/2014 27/06/2014 Volume de transaction Annonce Décret 7 per. Mov. Avg. (Volume de transaction) 96 Source: Bloomberg
  • 97. Des volumes de transaction en baisse fin 2014 97 Source : Arkéon Finance 2014
  • 98. Univers des valeurs éligibles aux PEA-PME Source : Financière de l’Echiquier, Euronext, PME Finance 98 308 433 3500 Sociétés déclarées Sociétés éligibles (cotées, estimation) Univers européen 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 Sociétés déclarées éligibles fin 2014 et éligibles (cotées) en France et en Europe Sociétés déclarées Sociétés éligibles (cotées, estimation) Univers européen
  • 99. Univers des valeurs éligibles au PEA-PME # 99  49,5% de ces entreprises ont un chiffre d’affaires inférieur à 50 M EUR  52,5% ont moins de 250 salariés et 40% un total de bilan < 43 M EUR 40.6% 55.6% Répartition des PME éligibles en France par type PME ETI Source : PME Finance, juillet 2014
  • 100. Un biais vers les PME françaises confirmé # 100 57% 43% Allocations en actions des fonds éligibles au PEA-PME à fin décembre 2014 Allocations en titres français Allocations en titres étrangers Source : Arkéon Finance NB : Proportion estimée entre 55 et 60%. Calculée à partir de la seule exposition actions (en moy. de 95%) des 64 fonds éligibles
  • 101. Entreprises éligibles au PEA-PME 101 Source : PME Finance, juillet 2014
  • 102. 102 Source: Arkéon Finance, Bloomberg Evolution de la collecte et des encours
  • 103. Un lancement très encourageant début 2014  Dès avant le lancement du PEA-PME, de nombreux fonds spécialisés en valeurs « mid & small » se sont lancés ou affiché une bonne collecte  Ce mouvement a été favorisé par une montée des bourses au S1 2014  Le PEA-PME a également attiré les particuliers à cette période :  L’ouverture de comptes a été significative, dépassant les attentes  La collecte a été importante en mars et avril 2014  Les encours des fonds spécialisés ont logiquement suivi cette tendance : il y eut une forte hausse entre mars et juin et un pic à 1,5 Mds en juin  Les performances des valeurs de l’univers PEA-PME ont également été intéressantes # 103
  • 104. Des performances également intéressantes  D’après Arkéon Finance, la performance moyenne de « l’univers » des entreprises investies par les fonds éligibles demeure élevée (*)  Celle-ci était en effet de 12,3% en 2014, après avoir atteint 18% en 2013  L’automobile et les équipementiers, les matières premières, la santé et la technologie sont les secteurs les plus performants  A contrario, les secteurs qui affichent une mauvaise performance sont les télécommunications (- 45,9%) et le pétrole et le gaz (- 27,6%)  De même, l’indice « PEA-PME 150 » lancé en novembre 2014 par EnterNext affiche aussi un niveau élevé d’environ 125 à la fin de 2014 # 104 (*) Performance indicielle pondérée par la capitalisation des entreprises
  • 105. Des performances également intéressantes  Ce chiffre doit toutefois être considéré avec précaution, d’abord parce que l’indice a du être reconstitué depuis début 2013  Ensuite, parce que l’indice « PEA-PME 150 » d’EnterNext est pondéré par la capitalisation flottante des entreprises (et non la capitalisation totale)  Cet indice est en outre « cappé » au niveau du titre et du secteur, pour éviter trop de représentations # 105
  • 106. Les bonnes performances des sociétés éligibles 106 Performance 2013 Performance 2014 « Univers » PEA PME 18% 12,7% Agroalimentaire -18% -1,1% Assurance -9% -16,6% Automobile et équipementier 160% 87,4% Bâtiment et matériaux de construction 34% 7,2% Biens et services industriel 30% 14,3% Chimie 36% -0,5% Distribution 11% 8,9% Immobilier 11% 7,2% Instruments de placement 37% 3,3% Matières première 8% 20,3% Médias -0,64% 7,3% Pétrole et gaz -0,35% -27,6% Produit ménagers et soin personnel 17% 2,8% Santé 26% 31,4% Services aux collectivités 19% 9,3% Services financiers 26% 4,8% Technologie 27% 26,8% Télécommunications 1% -45,9% Voyage et loisirs 22% 14,2% Source : Arkéon Finance 2014 NB : L’indice Arkéon Finance PEA-PME est pondéré par la capitalisation boursière totale des entreprises (avec flottant). Il inclue le bas du compartiment A d’Euronext
  • 107. Performance par secteurs d’activité 107 Source : Arkéon Finance 2014
  • 108. Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014 Le nombre de fonds en France éligibles au PEA-PME a certes été multiplié par 2,6  Mais l’encours des fonds éligibles n’a progressé que de 15% depuis le lancement du dispositif (1,4 Mds EUR)  En effet, la collecte de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME indique une (faible) moyenne de 3.000 EUR par PEA-PME: les souscripteurs ont « pris date »  Ainsi, le nombre de souscriptions de PEA-PME est satisfaisant mais les montants collectés sont plus faibles qu’escomptés initialement (1 Md EUR)  La décollecte des fonds est imputable aux autres sources (investisseurs institutionnels) # 108
  • 109. Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014  Plusieurs raisons expliquent ce faible engouement des épargnants :  L’appétit pour les actions des PME a été surestimé  L’aversion au risque des épargnants l’a été aussi  La campagne de commercialisation des réseaux a été insuffisante  Le produit a pâti de la confusion autour des sociétés éligibles à son lancement, notamment sur la question des groupes  Néanmoins, le lancement d’un nouvel indice large regroupant 150 valeurs du PEA-PME par EnterNext en octobre est un signal positif  En effet, celui-ci pourrait inciter les entreprises à se déclarer davantage qu’elles ne le font  De même, le développement de l’analyse financière d’EnterNext devrait être utile pour le ruissellement des investissements # 109
  • 110. Des pistes d’amélioration du dispositif  PME Finance propose de concentrer l’effort sur deux priorités :  Rendre éligibles des produits de rendement à leurs clients en modifiant la loi pour que la poche actions du PEA-PME puisse comporter des obligations convertibles (OC) et autres titres donnant accès au capital (*)  Introduire une clause de « réemploi » pour éviter que le passage d’une épargne courte vers un PEA-PME ne soit taxé  A fin décembre 2014, 2/3 des sociétés seulement s’étaient déclarées éligibles auprès d’Euronext : https://www.euronext.com/fr/pea-pme (308 sur 450) # 110 Source : Euronext (*) La proportion de 2/3 d’actions investies dans les 75% du fonds investis en titres de PME-ETI induit en effet un minimum de 50% d’actions investies par les fonds éligibles . Cette proportion pourrait être diminuée
  • 111. Favoriser les déclarations des sociétés # 111  Le nombre de sociétés qui se sont déclarées éligibles au PEA-PME a un peu crû en 2014, mais reste faible  Au cours de la deuxième partie de l’année, seules 15 sociétés avaient fait « un pas supplémentaire » pour se déclarer éligibles (308) – par rapport à juillet 2014  Si l’on se limite à l’environnement coté, 125 entreprises n’ont donc toujours pas fait la démarche de se déclarer (*)  Ceci pose une question sur la structure de la cote :  Certaines ne savent pas qu’elles doivent se déclarer elles mêmes ou si elles sont éligibles, ce qui souligne l’enjeu d’une sensibilisation  D’autres sont des sociétés discrètes avec un faible flottant, où la communication financière importe peu (*) L’univers du non côté est en effet trop vaste pour être estimé
  • 112. Le vivier des valeurs européennes éligibles # 112  Le nombre de valeurs cotées sur les marchés allemand et anglais est quasiment deux fois plus important que sur le marché français  Par ailleurs, le non coté demeure un vivier très important pour les fonds éligibles au PEA-PME  Parmi celles-ci, PME Finance et Altavalue avaient identifié, mi-2014 :  480 sociétés potentiellement candidates à une IPO (*)  90.000 PME éligibles au PEA-PME  Les fonds éligibles au PEA-PME sont au nombre de 66. La liste est disponible sur : http://www.pea-pme.fr/societes-eligibles-pea-pme/ref12-liste-de-fonds-eligibles (*) Voir « PEA-PME : Le coup d’envoi », mars 2014, pour la méthodologie
  • 113. III. Les canaux de financement A. Capital 1. La Bourse 2. Le capital-investissement 3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 113
  • 114. Les entreprises soutenues sont d’abord en France Source: AFIC 2013 114 Lecture : 89% de 5.785 entreprises soutenues en 2013 par le capital-investissement français étaient localisées en France 89% 8% 3% Répartition géographique des entreprises soutenues par le capital- investissement français (en nombre d’entreprises, en « stock ») France Pays Européens (hors France) Reste du Monde
  • 115. Une concentration régionale en France 115 Source: AFIC 2013 Lecture : Seules 5.150 entreprises des 5.785 entreprises soutenues ont accepté d’indiquer leurs localisations en 2013
  • 116. 116 Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014 17% 57% 24% 2% Répartition par taille des entreprises françaises soutenues en 2013 (en chiffres d’affaires et effectifs renseignés) Très Petites Entreprises (TPE) Petites et Moyennes Entreprises (PME) Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) Grandes Entreprises (GE) Une prédominance de PME soutenues Lecture : Sur les 2.889 entreprises soutenues en 2013 ayant déclaré leurs chiffres d’affaires et leurs effectifs, 57% étaient des PME
  • 117. Des investissements toujours très faibles 8.072 10.164 12.554 10.009 4.1 6.598 9.738 6.072 6.5 3.6 0 2 4 6 8 10 12 14 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014 Historique des investissements du capital-investissement français (en Mds EUR) 117 Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
  • 118. Une prédominance du LBO / Transmission 6% 6% 5% 8% 15% 9% 6% 7% 10% 11% 12% 11% 11% 17% 45% 36% 31% 33% 29% 29% 82% 84% 84% 75% 40% 55% 63% 60% 61% 61% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014 Répartition des investissements en France (en Mds EUR) par segment LBO/ Transmission Capital-développement Capital-risque Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014 118
  • 119. En Europe, une stabilité des investissements # 119 Source : EVCA 69.8 53.4 24.3 41.9 44.9 36.8 35.7 0 10 20 30 40 50 60 70 80 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Historique des investissement du capital-investissement en Europe (en Mds EUR)
  • 120. Une prédominance du LBO / transmission # 120 9% 12% 16% 9% 8% 9% 10% 88% 84% 73% 86% 88% 87% 88% 3% 4% 11% 5% 3% 4% 3% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Répartition des investissements en Europe (en Mds EUR) par segment Autres Capital-développement et LBO Capital-risque
  • 121. Baisse générale du capital-développement Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014 121
  • 122. Stagnation du capital-risque en Europe 0.6 0.6 0.4 0.6 0.7 0.7 0.5 0.60.6 0.6 0.9 0.7 0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 2010 2011 2012 2013 Evolution des montants investis en capital-risque en Europe (en Mds EUR) France Allemagne Grande-Bretagne Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014 122
  • 123. Le capital-risque soutenu par les fonds publics # 123 38% 62% Origines des souscriptions des fonds de capital- risque en Europe en 2013 Fonds publics Fonds privés Source : EVCA, FEI
  • 124. Une stabilité du capital-investissement  Le capital-investissement européen avait partiellement rebondi en 2010- 2011, puis en 2013, après un creux en 2012  En 2013, le montant des investissements s’établit à 35,7 Mds EUR, et les premiers chiffres de 2014 ont été bons  Les montants levés ont rebondi en 2013 mais baissé en 2014, alors que les montants levés par le capital-risque sont restés stables  Néanmoins, les fonds de capital-risque sont toujours soutenus par les souscriptions publiques (38% des souscriptions en 2013)  Malgré ces développements positifs, les niveaux d’investissement du capital- investissement en Europe sont toujours très inférieurs à ceux d’avant la crise  Cette situation globale est la même en France, où les niveaux d’investissement et les levées sont sur la même tendance que l’an dernier # 124
  • 125. III. Canaux de financement A. Capital 1. Bourse 2. Capital Investissement 3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 125
  • 126. 126 III. Les canaux de financement A. Capital 3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding » 3.1. L’activité du « crowdfunding » en France 3.2. L’activité des « Business angels » en France
  • 127. Une activité en croissance continue  Le Baromètre de « Financement participatif France » (FPF) dresse un premier bilan du « crowdfunding » en France  Ce Baromètre compare pour la première fois les données de 2013 et de 2014, l’année de l’encadrement législatif du « crowdfunding » en France  Les résultats sont très positifs : o Le nombre de projets est en importante hausse : au S1 2014, le nombre de projets soutenus (10.777) représente o … 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008 (44.112) o Les fonds collectés ont doublé en un an : de 33 M EUR (S1 2013) à 66,4 M EUR (S1 2014) o La barre des 1 millions de contributeurs est désormais atteinte. Le contributeur « type » demeure un homme, jeune, urbain 127 Source : Financement participatif France (FPF)
  • 128. Un nombre croissant de projets en ligne 128 Source : Financement participatif France (FPF) 44112 10777 0 5000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000 45000 50000 2008-S1 2014 1er semestre 2014 Nombre de projets de crowdfunding mis en ligne 2008-S1 2014 1er semestre 2014
  • 129. Une forte croissance des montants collectés 129 33 66.4 0 10 20 30 40 50 60 70 1er semestre 2013 1er semestre 2014 Montants collectés par le crowdfunding en France (M EUR) Source : Financement participatif France (FPF)
  • 130. Une croissance de tous les financements # 130 Source : Financement participatif France (FPF) 3.5 9.8 10.2 19.2 19.3 37.4 0 10 20 30 40 50 60 70 S1 2013 S1 2014 Répartition des montants levés en "crowdfunding" (en M EUR) Prêt Don Capital
  • 131. Une activité en croissance continue  La répartition des fonds collectés (dons, prêts, capital / fonds propres) reste globalement la même qu’au S1 2013  Le prêt reste la solution privilégiée pour les contributeurs (37,4 M EUR au S1 2014) devant le don (19,2 M EUR) et les fonds propres (9,8 M EUR)  La répartition des montants moyens collectés, pour le S1 2014, par type de contributions est la suivante :  185.483 EUR pour les projets financés en capital  2.411 EUR pour les projets financés en dons sans contrepartie. 3.478 EUR pour les projets financés en dons avec récompenses  650 EUR pour les projets financés en prêts non rémunérés. 9.930 EUR pour les projets financés en prêts rémunérés 131 Source : Financement participatif France (FPF)
  • 132. Une activité en croissance continue  La répartition des contributions moyennes, pour le 1er semestre 2014, a été la suivante :  Pour les contributions en capital : 2.036 EUR  Pour les dons sans contrepartie : 61 EUR  Pour les dons avec récompenses : 52 EUR  Pour les prêts non rémunérés : 88 EUR  Pour les prêts rémunérés : 6.581 EUR 132 Source : Financement participatif France (FPF)
  • 133. Un cadre règlementaire qui s’améliore  Le cadre règlementaire du « crowdfunding » s'est amélioré depuis juillet et octobre 2014  Ce cadre reprend des revendications émises par la profession lors des 1e Assises du Financement participatif, en septembre 2013  Les principales avancées ont été :  pour l'equity : la création d'un statut de Conseiller en investissement participatif (CIF)  pour les dons : des montants de campagne libres  pour les prêts :  la création d’un statut d’Intermédiaire de financement participatif (IFP)  plus d'obligations de fonds propres pour les plateformes  les contraintes administratives sont aussi allégées # 133
  • 134. Un cadre règlementaire qui s’améliore  La fiscalité est aussi meilleure depuis depuis le 1er janvier 2015 suite à un débat sur la loi de finances rectificative (LFR) 2014 :  Les plateformes qui regroupent les investisseurs via une « holding » pourront faire bénéficier de déductions fiscales aux investisseurs…  Ce faisant, elles ne seront plus limitées par le seuil de 49 investisseurs maximum pour avoir des avantages fiscaux (IR, ISF)  Elles ne devront pas non plus employer deux salariés après même si cela était moins contraignant  Les petits investisseurs pourront bénéficier de ces déductions d’impôt quelque soit le montant investi # 134
  • 135. Un cadre règlementaire qui s’améliore  De plus, les professionnels de fonds d’investissement pourront investir aux côtés des « crowdfunding »  On a maintenant un fonds de « co-investissement » pour allier la « foule » et le capital-investissement  Cette avancée est bienvenue dans la mesure où les fonds aiment à voir si les projets sont appréciés par la foule  La foule peut également apporter des projets à ces mêmes fonds, pour engendrer des co-investissements # 135
  • 136. Des enjeux en suspens  Suite aux 2e Assises du Financement participatif, tenues en décembre 2014, il était aussi question :  En matière de dons : de permettre que les collectivités territoriales puissent en faire  En matière de prêts : de relever les plafonds (limités à 1 M EUR par projet et 1000 EUR par contributeur)  En matière de capital : d’obtenir un traitement fiscal égal quelque soit le montant investi  Il paraît également souhaitable d’avancer vers plus de dématérialisation # 136
  • 137. 137 III. Les canaux de financement A. Capital 3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding » 3.1. L’activité du « crowdfunding » en France 3.2. L’activité des « Business Angels » en France
  • 138. Des réseaux de « BA » toujours plus actifs 138 Source : France Angels
  • 139. Une activité en croissance continue  L’activité exacte (nombre, montants investis) des « Business Angels » est toujours très difficile à mesurer en raison de la confidentialité des acteurs  Néanmoins, le nombre de « Business Angels » en France a augmenté de 4% à 4.292 en 2013. Ils n’étaient que 2.900 en 2009  De même, les montants investis se sont bien maintenus depuis 2012, avec 41 M EUR en 2013 (+2%), après la baisse observée de 2011 à 2012 (*)  Les « Business angels » confirment leur rôle de catalyse car le montant total avec effet de levier s’établit à 120 M EUR en 2013  Les 370 entreprises financées ont bénéficié d’un investissement moyen en hausse (+16%) : celui s’établit désormais à 132 K EUR  Ce montant est tout à fait dans la moyenne européenne (166 K EUR)  Les tickets d’investissement sont bien répartis : la plupart (en nombre de projets) sont de 0-50 K EUR 139 Source : France Angels et Fonds européen d’investissement - (*) 40% des montants investis sont des refinancements
  • 140. Une large palette de secteurs investis 140 16% 15% 11% 25% 33% Répartition sectorielle des investissements des « Business Angels » (en nombre d'entreprises) Logiciels/Outils Internet Santé-Biotech Energie- Cleantech Services numériques Autres Source : France Angels
  • 141. Des secteurs investis très diversifiés  Les secteurs investis sont très divers. En nombre d’entreprises financées :  25% sont dans les services numériques ; 18% dans les logiciels et les mobiles ; 11% dans la santé et les « biotechs » ;  10% dans l’industrie et la chimie ; 8% dans les biens de consommation  7% dans l’énergie et les « cleantechs » ; 6% dans les services et les transports ;  La profession s’organise : en 2013, 82 réseaux soutiennent (directement ou indirectement) 3.000 emplois  Les Business angels sont majoritairement actifs en Ile de France (46% des entreprises financées), en Rhône-Alpes (17%) et en Languedoc (9%) 141 Source : France Angels
  • 142. Des tickets d’investissement équilibrés 142 Source : France Angels 28% 22% 26% 14% 6% 3% 2% 5% 12% 26% 24% 23% 7% 3% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 0-50 50-100 100-200 200-300 300-500 500-1000 > 1000 Répartition des tickets investis (en K EUR) En nombre de projets En % des montants
  • 143. Une concentration des régions investies 143 Source : France Angels
  • 144. Un cadre règlementaire qui s’améliore  Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings  Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015, vont dans le bon sens pour investir dans les PME  Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus  Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur l’âge moyen de BA (60 ans)  L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près ! # 144
  • 145. Un cadre règlementaire qui s’améliore  Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings  Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015, vont dans le bon sens pour investir dans les PME  Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus  Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur l’âge moyen de BA (60 ans)  L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près ! # 145
  • 146. # 146 Une activité qui doit encore se structurer  L’activité des « Business angels » français est encore très inférieure à celle observée en Grande-Bretagne, où on compte 40.000 « BA »  Il est souhaitable de faire sortir les « Business Angels » de la zone d’activité invisible où ils sont traditionnellement confinés  Des efforts au niveau européen peuvent être aussi développés avec l’aide du Fonds européen d’investissement (FEI)  Cette filiale de la BEI a lancé en 2012 le « European Angels Funds » en Allemagne avant de le doter plus et de l’étendre à l’Espagne et à l’Autriche  La filière française pourrait se positionner pour bénéficier d’un tel soutien, alors que les « Business Angels » ont montré toute leur pertinence au cours de la crise
  • 147. III. Canaux de financement A. Capital 1. La Bourse 2. Le capital-investissement 3. Les « Business angels » et le « crowdfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 147
  • 148. L’accès au financement en zone Euro 148 Source : BCE, FEI 17% 20% 15% 16% 16% 18% 17% 15% 15% 13% 13% 28% 28% 28% 25% 23% 27% 26% 24% 22% 21% 20% 13% 13% 16% 14% 14% 13% 13% 14% 14% 14% 14% 9% 8% 11% 14% 13% 14% 14% 14% 14% 15% 13% 9% 9% 12% 12% 15% 13% 13% 13% 14% 14% 16% 5% 6% 6% 6% 7% 7% 10% 13% 14% 15% 15% 18% 16% 11% 11% 12% 9% 8% 7% 7% 8% 8% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 2009 H1 2009 H2 2010 H1 2010 H2 2011 H1 2011 H2 2012 H1 2012 H2 2013 H1 2013 H2 2014 H1 accès au financement trouver des clients concurrence coût de production disponibilité de personnel qualifié réglementation autres Le problème le plus pressant pour les PME de la zone Euro
  • 149. # 149 Au premier semestre 2014, les principaux problèmes des PME en zone Euro étaient donc :  1. Trouver des clients (20%)  2. Disponibilité de personnel qualifié (16%)  3. Réglementation / normes (15%)  4. Concurrence (14%)  5. Coût de production (13%)  6. Accès au financement (13%)  7. Autres (8%) L’accès au financement en zone Euro Source : BCE, FEI
  • 150. L’accès au financement en zone Euro 150 Source : BCE, Access to finance for SMEs
  • 151. L’accès au financement en zone Euro 151  L’accès au financement est un problème moins sensible qu’il y a trois ans pour les PME de la zone Euro  En 2009, 20% des PME considéraient que l’accès au financement était un problème pressant, contre 13% au S1 2014  Pour l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, la proportion d’entreprises rencontrant ce problème est en baisse depuis 2 ans  Néanmoins, le problème demeure plutôt constant en France après la baisse de fin 2011  Sans surprise les PME allemandes sont les moins confrontées au problème, malgré une hausse en début 2014
  • 152. Les conditions de crédit en France et zone Euro # 152 Source : Banque de France, OCDE Changement dans les conditions de crédit (opinions), en % Lecture : 77% des banques considéraient au T3 2008 qu’il y avait des restrictions de crédit aux PME en France v/v T2 2013
  • 153. Une baisse continue des taux d’intérêt # 153 Source : Banque de France, OCDE
  • 154. Une stabilisation du « spread » de taux d’intérêt # 154 0.16 0.52 1.72 1.47 1.31 1.51 0 1 2 3 4 5 6 7 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Interest rate spread Interest rate, independent SMEs Interest rate, large firms Taux d’intérêt et « spread » de taux d’intérêt pour les PME Source : Banque de France, OCDE
  • 155. Des spread de taux toujours élevés 155 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 Jan-06 Apr-06 Jul-06 Oct-06 Jan-07 Apr-07 Jul-07 Oct-07 Jan-08 Apr-08 Jul-08 Oct-08 Jan-09 Apr-09 Jul-09 Oct-09 Jan-10 Apr-10 Jul-10 Oct-10 Jan-11 Apr-11 Jul-11 Oct-11 Jan-12 Apr-12 Jul-12 Oct-12 Jan-13 Apr-13 Jul-13 Oct-13 Jan-14 Apr-14 Jul-14 Spread de taux débiteurs (TESE-EURIBOR 3 mois) GE/EURIBOR 3 MOIS PME GROUPE / EURIBOR 3 MOIS PME INDEP. / EURIBOR 3 MOIS Source : Banque de France, Webstat, crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France
  • 156. Durcissements des conditions de crédit  Les PME indépendantes ont été les plus touchées par le durcissement des conditions de crédits  Depuis octobre 2008, le « spread » TESE-EURIBOR 3 mois a triplé, passant de 1 à 3 de fin 2008 à mi-2009  Il n’est jamais véritablement redescendu en deçà de ce niveau depuis, ayant même augmenté en 2012  Le même phénomène s’est produit pour les PME appartenant à un groupe, mais le « spread » est resté à un niveau de 2%  Le durcissement du crédit pour les grandes entreprises a été bien moindre, le « spread » oscillant depuis 2009 autour d’un niveau de 1 156
  • 157. Quelles sont les difficultés des entreprises ? 157 32% 25% 36% 36% 31% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Rencontrer des problèmes de trésorerie ou de financements 34% 54% 32% 63% 48% 0% 20% 40% 60% 80% considèrent que la situation économique actuelle a un impact négatif sur leurs conditions c'accès au crédit bancaire 39% 37% 37% 38% 35% 32% 33% 34% 35% 36% 37% 38% 39% 40% Mar-13 Apr-13 May-13 Jun-13 Jul-13 Aug-13 Sep-13 Oct-13 Nov-13 Dec-13 Jan-14 Feb-14 Mar-14 Apr-14 May-14 vont restreindre leurs investissements et leur demande de crédit auprès des banques 67% 76% 71% 77% 75% 62% 64% 66% 68% 70% 72% 74% 76% 78% ont connu au moins une mesure de durcissement du crédit par les banques Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
  • 158. Durcissements des conditions de crédit # 158 67% 76% 71% 77% 75% 62% 64% 66% 68% 70% 72% 74% 76% 78% Mar-13 Apr-13 May-13 Jun-13 Jul-13 Aug-13 Sep-13 Oct-13 Nov-13 Dec-13 Jan-14 Feb-14 Mar-14 Apr-14 May-14 Proportion de PME françaises ayant connu au moins une mesure de durcissement du crédit par les banques Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
  • 159. L’accès au crédit pèse sur les investissements 159 Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
  • 160. Une amélioration du contexte de financement  Une certaine amélioration de la situation globale d l’accès au crédit semble être en vue. En effet, selon le Baromètre de la CGPME de septembre 2014:  48% des entrepreneurs considèrent que le contexte économique influe négativement sur leur accès au crédit. Ils étaient 63% en janvier 2014  Le pourcentage d’entreprises rencontrant des problèmes de financement ou de trésorerie baisse à 31% (il était de 36% au début janvier 2014)  Les entreprises qui considèrent qu’elles doivent faire face à des durcissements de leurs conditions de crédit baisse à 75%. Il était de 77% en janvier  35% ont restreint leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès des banques en raison des difficultés d’accès aux crédits. Elles étaient 39% l’an dernier 160 Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
  • 161. Une amélioration du contexte de financement  De même, d’après la BCE, le taux de rejet des crédits aux PME a baissé de 12% au S1 2009 à 10% dans la seconde moitié de 2010  La baisse a continué en fin d’année 2012 et début 2013, en phase avec l’évolution des pays européens  Ceci est sans doute le reflet de l’action du Médiateur du crédit qui, fin 2012, avait effectué une médiation efficace sur 62% des dossiers soumis  Le Médiateur avait ainsi renforcé quelques 16.501 entreprises de toutes tailles, dont des PME, et libéré 4,2 Mds EUR de crédits # 161
  • 162. III. Canaux de financement A. Capital 1. Bourse 2. Capital Investissement 3. Les Business Angels et le « crowfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 162
  • 163. Le contexte de dégradation continue du crédit # 163 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 SMEs SMEs belonging to a group Independent SMEs and micro- enterprises Large enterprises Taux de croissance des crédits mobilisés et mobilisables aux PME et aux grandes entreprises en France Source: Banque de France
  • 164. L’importance des prêts aux PME en France # 164 181 189 190 200 211 215 872 931 940 976 1 016 1 012 0 200 400 600 800 1 000 1 200 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Business loans, SMEs Business loans, total Source: Banque de France Prêts aux PME et prêts totaux aux entreprises en France (mobilisés et mobilisables, en milliers d’Euros, 2007-2012)
  • 165. 165 Le contexte de dégradation continue du crédit -20% -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 20% Jan-08 Apr-08 Jul-08 Oct-08 Jan-09 Apr-09 Jul-09 Oct-09 Jan-10 Apr-10 Jul-10 Oct-10 Jan-11 Apr-11 Jul-11 Oct-11 Jan-12 Apr-12 Jul-12 Oct-12 Jan-13 Apr-13 Jul-13 Oct-13 Jan-14 Apr-14 Jul-14 Variation annuelle des encours des crédits mobilisés aux entreprises ETI Grandes entreprises PME Toutes tailles Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale des Risques de la Banque de France
  • 166. 166 Une bonne tenue des crédits aux PME Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France 6.5% 1.7% 2.2% 1.3% 0.1% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% Divers SCI Ensemble (hors divers SCI PME ETI GE Taux de croissance annuel des crédits mobilisés aux entreprises (Novembre 2014 / Novembre 2013)
  • 167. 167  Les PME souffrent du contexte général d’essoufflement du crédit, dont l’augmentation avait été une cause importante de la crise de 2008  Depuis 2008, la croissance des crédits mobilisés aux entreprises de toutes tailles stagnent, même si ils sont à niveau positifs:  La distribution de crédit aux grandes entreprises (GE) s’améliore nettement après la fin 2012, mais reste faible  Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) voient leurs flux de crédit stagner depuis 2012, à un faible niveau  Pour les petites et moyennes entreprises (PME), la croissance des encours s’est stabilisée depuis 2013  Sur un an, de novembre 2014 à novembre 2013, les crédits mobilisés aux PME ont augmenté de 2,2%  Les PME sont ainsi les mieux loties du point de vue de la croissance des encours de crédits mobilisés aux entreprises Une stagnation générale des encours
  • 168. ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie 168 7% 9% 9% 7% 8% 8% 9% 8% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 Lecture: Au T4 2014, 8% des ETI demandaient un nouveau crédit de trésorerie
  • 169. ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie # 169 80% 84% 84% 76% 79% 86% 81% 88% 70% 72% 74% 76% 78% 80% 82% 84% 86% 88% 90% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI (*) Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 Lecture: Au T4 2014, 88% des ETI obtenaient un nouveau crédit de trésorerie
  • 170. ETI : des crédits d’investissement stables 170 Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 21% 23% 24% 21% 24% 25% 31% 28% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Demande de nouveaux crédits d'investissement par les ETI Lecture: Au T4 2014, 28% des ETI demandaient un nouveau crédit d’investissement
  • 171. ETI : des crédits d’investissement stables # 171 86% 85% 90% 89% 90% 88% 92% 93% 80% 82% 84% 86% 88% 90% 92% 94% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Obtention de nouveaux crédits d'investissement par les ETI Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 Lecture: Au T4 2014, 93% des ETI obtenaient un nouveau crédit d’investissement
  • 172. PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus 172 7% 8% 7% 6% 6% 7% 7% 6% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les PME Lecture: Au T4 2014, 6% des PME demandaient un nouveau crédit de trésorerie Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème Trimestre 2014
  • 173. PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus # 173 68% 72% 74% 68% 61% 71% 77% 79% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les PME Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 Lecture: Au T4 2014, 79% des PME obtenaient un nouveau crédit de trésorerie en totalité ou à plus de 75%
  • 174. PME : des crédits d’investissement stables Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014 174 19% 20% 19% 19% 19% 20% 20% 21% 18% 19% 19% 20% 20% 21% 21% 22% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Demande de nouveaux crédits d’investissement par les PME Lecture: Au T4 2014, 21% des PME demandaient un nouveau crédit d’investissement
  • 175. PME : des crédits d’investissement libérés # 175 88% 88% 89% 91% 92% 89% 92% 93% 85% 86% 87% 88% 89% 90% 91% 92% 93% 94% T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Obtention de nouveaux crédits d’investissement par les PME Lecture: Au T4 2014, 93% des PME obtenaient un nouveau crédit d’investissement en totalité ou à plus de 75% Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
  • 176. De meilleurs obtentions de crédits pour les PME  La demande de crédit de trésorerie s’affaiblit légèrement : 6% des PME ont demandé un tel crédit au T4 2014 (7%)  La demande de nouveaux crédits d’investissement frémit à la hausse : 21% des PME ont formulé une demande ce trimestre (20% au T3 2014)  L’obtention de ce crédit est néanmoins bien meilleure pour les PME :  79% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés. Elles étaient de 68% au T4 2013  93% des PME obtiennent leurs crédits d’investissement au T4 2014, après 92% au T3 2013 176
  • 177. Une baisse sensible des marges de prêts 177
  • 178. Une baisse des marges appliquées sur les prêts  Les marges appliquées aux prêts de risque moyen et élevé sont orientés à la baisse depuis 2011  Depuis 2011, les marges sur les prêts à risque moyen, en particulier, sont négatives depuis 2014  Même les marges sur les prêts très risqué sont en deçà de 0  On observe néanmoins une amélioration des marges sur les risques moyens depuis milieu 2014 178
  • 179. III. Canaux de financement A. Capital 1. La Bourse 2. Le capital Investissement 3. Les « Business angels » et le « crowdfunding » B. Dette et quasi-fonds propres 1. L’accès au financement 2. L’offre de crédit bancaire 3. La désintermédiation 179
  • 180. Opérations post-introduction sur EnterNext 180 6.6 1.9 1.1 1.7 2.7 5.3 4.6 3.9 5.5 5.5 3 2.9 0 2 4 6 8 10 12 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Capitaux levés post Introduction (Mds Euros) émissions obligataires émissions de nouvelles actions Source: Euronext 2015
  • 181. Opérations post-introduction sur EnterNext 181 3% 5% 9% 5% 14% 10% 37% 18% Emissions d'actions nouvelles 2014 / répartition sectorielle par fonds levés biens de consommation technologie services aux consommateurs services aux collectivités santé matériaux de base industries finance /immobilier Source: Euronext 2015
  • 182. Les obligations participent à la diversification  Le placement sur le marché d'une émission obligataire peut être réalisé par deux techniques : le " competitive bidding " ou le " book building"  La première technique consiste pour un émetteur à lancer un appel d'offre auprès de la communauté bancaire  L'émetteur choisit alors l'établissement qui dirigera son émission en fonction des caractéristiques qui lui ont été présentées  Le risque pour le placement est de ne pas rencontrer la demande du marché  A l'inverse, le « book building » s'inspire du placement des actions ou la banque chef de file propose une fourchette de prix 182
  • 183. Une croissance du marché obligataire 183 3.8 3.7 5.2 5.4 2.8 2.4 0.8 0.2 0.4 0.1 0.2 0.5 0 1 2 3 4 5 6 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Emissions obligataires (Mds EUR) sur EnterNext corporate convertible Source: Euronext 2015
  • 184. Une bonne tenue du marché parisien # 184 0.4 0.2 0.3 0.9 1 1 3.1 4.8 3.6 0.5 0.6 4.3 0.7 0.4 0.9 1.5 1.2 0 1 2 3 4 5 6 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Emissions obligataires (Mds Euro) à Paris, Bruxelles et Lisbonne Bruxelles Lisbonne Paris Source: Euronext 2015
  • 185. Une croissance du marché obligataire 185 3% 97% Répartition géographique des émissions d'obligations Lisbonne Paris 16% 53% 31% Répartition géographique des émissions d'obligations Bruxelles Lisbonne Paris Source: Euronext 2015 Obligations convertibles Obligations corporates
  • 186. EnterNext structure le marché obligataire  EnterNext participe de la diversification des modes de financement des PME-ETI, en structurant le marché obligataire  Sur les 8,2 Mds EUR levés en secondaire sur Enternext en 2014 :  5,3Mds EUR l’ont été à travers 220 émissions d’actions  2,9 Mds EUR via 53 émissions obligataires  L’offre obligataire répond depuis quelques années à un besoin des émetteurs, contraints par le manque de crédits et de fonds propres  Elle est néanmoins en reflux, puisque les émissions sur le périmètre d’EnterNext étaient de 4,6 Mds EUR en 2009 et de 5,5 Mds EUR en 2012  Sans surprise, ce sont surtout des « obligations corporate » qui ont été émises en 2014 (2,4 Mds sur un total de 2,9 Mds EUR)  Celles-ci ont majoritairement été émises à Lisbonne (53%), bien devant Paris (31%), mais les obligations convertibles ont été observées à Paris 186 Source: Euronext 2015
  • 187. Les émissions obligataires sur EnterNext 187 Source: Euronext 2015
  • 188. L’IBO : une offre obligataire d’Enternext  Au delà de ses volumes, EnterNext développe une offre commerciale adaptée avec la poursuite du développement de l’IBO  « L’Initial Bond Offering » est complémentaire du placement privé dans le développement du marché obligataire  Cette offre obligataire se destine aux PME-ETI cotées et non cotées et est ouverte aux investisseurs particuliers  Elle offre aux émetteurs une visibilité accrue, car le processus est comparable à celui d’une introduction en bourse  Depuis son lancement, au S2 2012, l’IBO a permis à 5 entreprises dont une non cotée de lever plus de 50 M EUR 188 Source: Euronext 2015
  • 189. L’essor des placements privés depuis 2013 # 189
  • 190. L’essor des placements privés depuis 2013  Les placements privés sont une technique de levée de fonds pour les entreprises non cotées ne souhaitant pas s'introduire en bourse  Celles-ci font appel à de nouveaux investisseurs (fonds spécialisés, assurances, banques...) dans un cadre différent de l‘appel public à l’épargne  L'émission peut être assortie ou non de droits préférentiels de souscription. Elle peut ne s’adresser qu’à un nombre limité d’investisseurs  La Charte de l’Euro PP adoptée le 8 janvier 2014 à l’initiative de la CCI de Paris et de la Banque de France a été un pas très positif  Elle a crée un cadre commun pour les emprunts que des ETI peuvent effectuer auprès d’investisseurs, financiers ou non  Ces emprunts peuvent prendre la forme d’obligations, de titres de créances négociables, ou de crédits 190
  • 191. L’essor des placements privés depuis 2013  Le placement privé avait pris son véritable envol en 2013, croissant de 80% en un an, d’après l’OFEM (*)  Ce mode de placement représentait alors 45% des capitaux levés par émission obligataire (soit 527 M EUR sur 1172 M EUR)  En 2014, aussi, l’activité aura été soutenue :  D’après l’Observatoire des Euro-PP cotés crées par CMS Bureau Francis Lefebvre, 20 entreprises ont réalisés des émissions publiques entre le 1er janvier et le 15 novembre 2014 pour un montant total de 1273 M EUR  D’après les informations publiées par le Comité de pilotage de la Charte Euro PP, le montant des émissions privées d’Euro-PP par des émetteurs français représente 3,3 Mds EUR en 2014 # 191 (*) Voir Rapport annuel de l’Observatoire des entreprises financées par le marché
  • 192. Les fonds de prêt à l’économie # 192
  • 193. Les premiers fonds de prêts à l’économie  Le décret du 2 aout 2013 autorise les sociétés d’assurance à consentir des prêts à des entreprises ni cotées ni notées, soit directement, soit via un fonds de prêt à l’économie (FPE)  Un FPE est un organisme de titrisation ou un fonds professionnel spécialisé répondant à certaines caractéristiques particulières  Les premiers fonds de prêt à l’économie (FPE) – NOVO 1 et 2 - ont été crées à l’initiative de la Caisse des Dépôts et consignations  Les FPE se sont bien développés par la suite : d’après l’OFPE, il existait en décembre 2014 au moins 87 fonds de droit français investis en dettes privées  50 de ces fonds répondraient aux conditions du décret du 2 aout 2013 et peuvent par suite être qualifiés de FPE  Cette cinquantaine de fonds avaient alors levé ensemble 14,1 Mds EUR environ et en avaient investi environ 7,8 Mds EUR  56% de ces montants correspondaient à des dettes d’entreprises 193 Source : Revue Banque n° 781, février 2015, pp. 68-69
  • 194. Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2  Les fonds Novo 1 et 2 mobilisent les sociétés d’assurances pour le prêt obligataire dédié aux PME-ETI industrielles et de services non cotées  Leur capital total est de 1,015 Mds EUR, réparti entre deux compartiments : NOVO 1 (660 M) et NOVO 2 (355 M)  NOVO 1 est confié en gestion à BNP IM – NOVO 2 à TIKEHAU IM  Les prêts des fonds NOVO 1 et 2 ont les caractéristiques suivantes :  Ils sont compris entre 10 et 50 M EUR, ont un taux fixe.  Ils ont une durée de 5 à 7 ans et sont remboursés à leur terme  Ils sont placés par offre au public ou placements privés (PP) # 194
  • 195. Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2 # 195 660 M EUR 65% 355 M EUR 35% Allocations aux deux compartiments NOVO 1 NOVO 2 Source : CDC – L’AGEFI
  • 196. Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2  Les fonds NOVO 1 et 2 sont souscrits par 24 investisseurs institutionnels dont une très grande majorité d’assurances et de fonds de retraite  La Caisse des Dépôts s’est félicitée en octobre 2014 su bilan d’étapes très positif des fonds NOVO 1 et 2  En un peu plus d’un an (août 2013-octobre 2014), la CDC a relevé :  16 entreprises (8 pour chaque compartiment) ont été financées pour un montant total de 461 M EUR (environ 50% de chaque compartiment)  Le prêt moyen s’élève à 29 M EUR, avec une maturité de 6,5 ans  Le taux moyen pondéré est compris entre 4 et 6%  65% des sommes levées l’ont été pour financer des investissements, 25% pour des acquisitions et 10% pour ajuster la structure de dette  Selon les mots de M. Pierre-René Lemas, Directeur général de la CDC, « on ne peut que se féliciter de cette initiative » 196 Source : CDC – L’AGEFI
  • 197. Le très bon bilan des fonds NOVA  Les fonds NOVA, lancés en février 2012 par la Caisse des Dépôts, visaient à soutenir le marché actions des PME cotées des secteurs industriels  160 M EUR ont été investis sur le périmètre d’EnterNext (Compartiments B et C d’Euronext et Alternext)  Le bilan en est très positif, puisque la valeur des deux fonds a cru de 75% en deux ans  Pour Thierry Giami, ce bilan est le « résultat du volontarisme et de la bonne gestion des assureurs, qui avaient élaboré la stratégie eux mêmes  Les fonds NOVA ont été lancé en février 2012, ils ont eu des performances impressionnantes 197 Source : CDC
  • 198. Le lancement des fonds NOVI en 2014  La CDC souhaite poursuivre son « rôle d’entraînement » dans la structuration de cette classe d’actifs en lançant début 2015 le fonds NOVI  Ce fonds, plus petit (300 M EUR) sera dédié aux entreprises dites innovantes  Il pourra néanmoins investir à la fois des fonds propres et de la dette, en particulier dans le secteur des hautes technologies  Le fonds NOVI ira aussi sur des tickets plus petits, proches de 10 M EUR, quand les fonds NOVO étaient sur des tickets de 30 M EUR environ  Ce fonds se veut plus flexible que les fonds NOVO et complémentaire des activités de bpifrance 198
  • 199. Le développement du financement de marché  Le succès des placements privés, des fonds de prêt à l’économie, ou encore du crowdfunding, témoignent de l’intérêt que suscite la désintermédiation  Pour les entreprises et les investisseurs, ces innovations répondent aux besoins correspondant au nouvel environnement financier actuel  Les entreprises y voient une façon de diversifier leurs sources de financement  Les détenteurs de capitaux peuvent diversifier leurs risques et obtenir des rentabilités élevées  Les banques n’engagent pas leurs bilans dans chaque opération de financement et évitent d’atteindre trop vite les ratios prudentiels  De nombreux pays voisins de la France développent également leurs marchés : « Schuldschein » (Allemagne), « Mini-bonds » (GB et Italie) # 199
  • 200. Le développement du financement de marché  Le développement de ces marchés implique néanmoins, comme le souligne M. Cassou, directeur de l’OFPE, de :  Moderniser la communication financière des emprunteurs pour l’adapter aux besoins des prêteurs  Donner un meilleur accès à des bases de données sur les entreprises susceptibles d’emprunter  De diffuser les bonnes pratiques sur les marchés de prêts directs aux entreprises  De renforcer les capacités d’analyse des risques chez les investisseurs et les sociétés de gestion  D’adapter le cadre juridique applicable à ces opérations pour assurer notamment un haut niveau de sécurité aux débiteurs # 200
  • 201. Le développement du financement de marché  Ainsi, l’abondante épargne française pourra être mieux orientée vers les besoins des PME-ETI  L’enjeu est de taille car les différentes places européennes se livrent une concurrence importante, et le feront plus avec la mise en place de l’Union des marchés de capitaux (UMC)  La mobilisation de la place de Paris autour des initiatives identifiées est donc importante pour assurer le succès de la désintermédiation # 201
  • 202. Un nouveau décret de réforme des FPE # 202  Un décret portant réforme des FPE est passé devant le Conseil d’Etat le 17 novembre 2014  Il inclut trois nouveautés :  La possibilité pour les mutuelles et les institus de prévoyance d’investir dans les FPE alors que seuls les compagnies d’assurance peuvent le faire aujourd’hui  L’éligibilité des actions reçues par conversion, échange, ou remboursement d’obligations aux FPE  La possibilité pour les FPE d’investir dans des holdings financiers purs, de type LBO
  • 203. I. Les questions-clés en 2015 II. Sources de financements III. Canaux de financement IV. Emplois du financement par les PME Le financement des PME en 2015 203
  • 204. # 204 IV. Emplois du financement par les PME A. Utilisation du financement par les PME B. Situation financière des PME
  • 205. La baisse du taux de marge affecte la rentabilité # 205 Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014 Par catégorie de PME Taux de marge des PME (en%), par catégorie Taux de marge des PME (en%), Par secteur
  • 206. Baisse du taux de marge affecte la rentabilité  Le taux de marge des PME évoluait aux alentours de 22-23% avant la crise de 2008-2009  Il a fortement chuté en 2009 (20,8%) puis il a augmenté légèrement en 2010-2011 sans toutefois retrouver le niveau d’avant la crise  Pour 2013, un recul plus limité mais néanmoins significatif, de l’ordre de 0,4 point, a été observé  Comme en 2008-2009, la baisse du taux de marge des PME en 2012 et 2013 affecte les principaux secteurs  Le repli du taux de marge des PME se répercute mécaniquement sur la rentabilité de ces entreprises # 206 Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014

Editor's Notes

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  2. 2
  3. 3
  4. 11
  5. 12
  6. 59
  7. 85
  8. 165
  9. 203
  10. Par catégorie de PME