Neuvaine de la Pentecôte avec des textes de saint Jean Eudes
Philippe M. Aristote I
1. L’ÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote Aristote, dans son ouvrage L’Ethique à Nicomaque, s’emploie à guider l’Homme vers le Bonheur (« le Souverain Bien ») pour aboutir au bien de la cité concernant l’ensemble des citoyens. En effet, Aristote mêle « éthique » tant que « politique » car selon lui la vertu ne peut s’exercer que dans un cadre purement social, ce qui lui fait dire : « L’Homme est animal politique. ». Ainsi Aristote méprise le philosophe à l’image de Diogène, qui cherche à s'affranchir des conventions des hommes pour revenir à la nature. Montel Philippe, TS1
2. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE1] Les deux voies menant au bonheur : Contemplation =difficile car inconstante Donc La vie active est plus naturelle à l’Homme. Elle se rattache à la nature divine de l’Homme (le « logos ») Elle se fonde sur l’exercice de la vertu : le respect de l’éthique.
3. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE1] Les deux voies menant au bonheur :
4. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE2] Atteindre le bonheur dans la vie active : L’Homme fonde ses actes sur la vertu dans le but d’atteindre le bonheur. La vertu n’est pas innée. Elle doit devenir une seconde nature. Elle doit nous faire atteindre l’excellence REPOS = NEUTRE
5. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE2] Atteindre le bonheur dans la vie active : On admet souvent que le Bonheur s’accorde sur ce que l’on désire. Ainsi ce n’est plus l’Homme mais ses perceptions qui se retrouvent maîtres de sa vie. Donc, plutôt que de se laisser gouverner par nos sentiments, il s’agit de trouver qu’elle est la fonction véritable de l’Homme. Pour cela il faut distinguer l’Homme du végétal, de l’animal… en fait il faut chercher ce qui le caractérise par essence. Finalement, l’Homme se distingue de l’animal du fait de sa propension à l’élévation spirituelle par la pratique de la raison de l’âme.
6. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE3] Le bonheur est tributaire de facteurs extérieurs : Bonnes : Sinon : Régime despotique Rejet par les autres Avarice
7. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE3] Le bonheur est tributaire de facteurs extérieurs : On vient de voir que l’activité de l’âme ne suffit pas à atteindre le bonheur. Certains facteurs extérieurs en sont également les tributaires. Lorsque frappe la Fortune, l’Homme est soumis à de nombreux obstacle à la pratique des vertus. Et pourtant, l’Homme véritablement bon doit garder sa sérénité face aux aléas de la Fortune. Il faut donc s’attacher à conserver une attitude vertueuse pour acquérir un bonheur total. Ainsi, le bonheur ne s’obtient qu’en fin de vie, lorsque l’Homme a fait l’acquisition de toutes vertus.
8. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE4] La sagesse, vertu première : PLUS HAUTE VERTU = CELLE QUI FAIS PRATIQUER LE RAISONNEMENT DE L’ÂME
9. PREMIÈRE PARTIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVEConclusion : Acquérir toutes les vertus pour atteindre le bonheur, revient à acquérir la plus haute des vertus. Ainsi, le « logos » doit être placé comme sommet chez l’Homme, tout comme Dieu est placé comme sommet dans le « Cosmos ». Seulement la pleine contemplation n’est pas réalisable par l’Homme continuellement. Ainsi, l’Homme se réalise principalement dans la vie active qu’il maîtrise mieux. De cette façon uniquement l’Homme atteint le bonheur grâce au perfectionnement de ses vertus en vue de l’excellence. Alors, lorsque toutes les vertus lui seront devenues naturelles, il pourra s’adonner à la contemplation qui le rattache au divin et atteindre le bonheur véritable. Montel Philippe, TS1