La production des séries françaises et son économie.
1. La production des séries
françaises et son économie
Culture
Mainstream
2. Introduction
• Fin février : fin du tournage de Versailles
•La série française la plus chère de l’histoire
de la tv
• Ambition des productions françaises en
matière de séries
• 27 millions d’euros pour 10 épisodes
3. Sommaire
I) Panorama des Séries Françaises
a) La difficulté à trouver une
spécificité française
b) Les productions originale prennent
leurs essor
c) Le format court - format de
prédilection
II) Les Financements
a) Aide publique
b) Financement privé (ARTE,
TF1, M6)
c) Les financements mixtes
III Conquérir de nouveaux marchés
a) Des outils marketing inspirés du
cinéma
b) Des exportations sous de multiples
formes
c) Un Evènement pour les séries
françaises
6. a) La difficulté à trouver une spécificité française
Reprise des codes des séries US
pales copies sans trouver leurs
propres modèles
Série en Prime time en France
39% 52%
N° Pays
1 Royaume Uni 67%
2 Italie 66%
3 Espagne 55%
4 Allemagne 54%
5 France 39%
Pays où les séries les plus
regardées sont locales
7. b) Les productions originale prennent leurs essor
Les séries boostent les
audiences, rajeunissent le public
et l’image, et sont souvent gages
de qualité plus facile à
exporter
3ème série avec le plus
d’audience de TF1
6.9M de téléspectateurs
Hausse des investissements des
chaînes françaises dans les créations
originales
Entre 5 et 8 Millions
de spectateurs
Soit 20 à 35 % de
PDM
8. c) Le format court (shortcom) - format de prédilection
1
er
succès
• Rapidité de production
• Humour
• Fédérateur - familiale
• Bon marché
Succès 2005
Succès 2012
10. a) Aide publique
Finance 78 millions
d’euros en 2013
soit 10% du
financement total
"Notre soutien doit porter là où la prise de risque est la plus grande, et c'est
évidemment au moment du développement et de la mise en production des
nouvelles séries", a expliqué Eric Garandeau (Président du CNC)
•Tous les formats télévisuels (unitaires, séries
de 26’, 52’, mini séries, séries en formats courts,
feuilletons, etc.)
• Demande par le producteur
• Les dossiers sont examinés par une
commission administrative et technique de 8 à
10 membres qui se réunit 5 à 6 fois par an.
• En moyenne entre 10 000 et 100 000€
11. b) Financement privé (ARTE, TF1, M6)
410,1 millions d’€ 38,5 millions
d’€
8,1 millions d’€
Investissement dans
la fiction en 2012
80%
10%
12. c) Les financements mixtes
Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a
demandé à OCS de consacrer un montant de
179 millions d'euros en cinq ans à
l'acquisition de droits de diffusion d'œuvres
cinématographiques européennes et
d'expression originale française et à des
actions de soutien à la production et à la
diffusion du cinéma d'expression originale
française (avec un échelonnement par année
(de 33 millions d'euros en 2014 à 38 en 2018).
Fin 2013 : Renouvellement pour 5 ans OCS la convention d'émission par le CSA.
40 à 50% du devis global
pour chaque série produite
en 2012 (soit 640 000 euros
investis en moyenne)
14. a) Des outils marketing inspirés du cinéma
La série oscille entre objet culturel télévisuel et œuvre d’art
cinématographique
Outils :
• Comédiens très souvent issus du cinéma le casting a un rôle publicitaire
• Episode pilote utilisé comme une bande annonce
• le site Internet
• les affiches
• le spot radio
• la bande annonce TV
Commercialisation
rapides des DVD afin de
surfer sur la vague du
succès
«Première série fantastique »
« du jamais vu pour une série française»
« la série laplus attendue. »
15. b) Des exportations sous de multiples formes
Adaptation
Coproductions qui font
intervenir plusieurs pays dès la
conception
(2 et 2,5 millions d’€ /épisode)
Ces exportations des séries françaises
renforcent la création et le développement
de nouvelles séries plus chères, plus
ambitieuses.
Web-fiction
17. c) Un évènement pour les séries françaises
Un « showcase » des séries françaises à Los Angeles
Evénement dédié aux séries
TV françaises et destiné aux
professionnels américains.
Présentation des séries à
Holywood
• concurrence directe avec les américaines, anglaises, ou scandinaves,
• pas de place à la médiocrité ni à la banalité, exige une qualité élevée
• impose un style français
•Un article du New York Times publié en août 2013 vantait « les plaisirs furtifs des
séries françaises », et leur « rythme tranquille et élégant, héritage de l'âge d'or du
cinéma français.»
2005 : poussé grâce à Kaamelott et Samantha oups
2006 : échec de nombreuses séries et donc moins de commande de la part des chaînes. De plus les chaines avaient fait de gros investissement avec l’arrivée des chaines de la tnt