GONTIER, P. La didactique du changement territorial - Pour un territoire appr...
GADOURY, G. Construire la connaissance du territoire local pour favoriser un agir conséquent
1. Construire la connaissance du territoire local pour favoriser un agir conséquent Résultats du projet pilote du Tableau de bord des communautés de l’Abitibi-Témiscamingue
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7. Les 6 communautés pilotes St-Mathieu d’Harricana, 700 Témiscaming-Kipawa, 3 200 h La Reine, 350 h. Laverlochère, 730 h. Jacola, 2500 h. Évain, 3000 h.
8. Le développement de communauté « Est une démarche par laquelle une communauté, par voie d’initiatives, tente de maintenir ou d’améliorer, selon les valeurs qu’elle juge prioritaires, les conditions de vie collectives et/ou individuelles.» Conseil de la santé et du bien-être « … un processus de coopération volontaire, d’entraide et de construction de liens sociaux entre les résidents et les institutions d’un milieu local, visant l’amélioration des conditions de vie sur le plan physique, social et économique.» Institut de santé publique du Québec, 2002
16. Voici 49 énoncés. Nous vous demandons de lire chacun d'eux en pensant à la vie des gens de notre communauté. Exprimez votre degré d'accord en cochant la case correspondant le mieux à votre opinion. Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise réponse : c'est votre perception qui est d'intérêt. Vos réponses seront compilées et alimenteront une discussion sur la vie de notre communauté. Les gens font preuve de débrouillardise. 07 Les gens aiment vivre dans leur communauté et en sont fiers. 06 Les gens ont des affinités entre eux. 05 Les gens se sentent concernés par ce qui se passe dans l'ensemble de la communauté. 04 Les gens se connaissent et se parlent entre eux. 03 Les voisins se saluent, se respectent, etc. 02 Les gens s'intéressent à ce qui se passe dans le voisinage proche. 01 Potentiel humain --- 5 4 3 2 1 Énoncé Ne s'applique pas / Ne sais pas Tout à fait en accord En accord Ni en accord, ni en désaccord En désaccord Tout à fait en désaccord Appréciation du potentiel de développement : Pour faire fleurir ensemble notre communauté !
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Editor's Notes
L’implication dans l’action est intimement lié à la conviction que les données que je possède de l’objet en cause sont bonnes et complètes. Si c’est moi et mes pairs qui les ont récoltées et validées, la question de l’implication ne se pose pas, mon agir sera conséquent au fait que j’ai participé à l’identification du problème et de la solution et que je me sens responsable d’agir pour être conséquent de ma particuipation.
Préoccupation de surveillance de la santé et du bien être des communautés à travers le Québec par le MSSS Modèle développé par une équipe de recherche de Mauricie centre du Québec Mise à l’essai dans 3 régions pilotes – Estrie, Chaudière-Appalaches, Abitibi-Témiscamingue Initié par l’Agence de santé. Décision d’en faire une démarche complète de développement de communauté. Passer d’un outil de surveillance à un outil d’animation permettant de construire la connaissance et d’accompagner la mise en œuvre des actions avec les membres de la communauté. De le faire en équipe intersectorielle, pcq le DC est l’affaire de tous. On a ainsi invité 6 partenaires régionaux qui ont constitué le comité de pilotage régional qui a coordonnée le projet pilote du TB 5 comités territoriaux, un par MRC ont été créés avec le soutien des ressources des CSSS et des CLD. Un comité local de 2 à 5 personnes ont été créé dans chaque communauté pilote pour organiser les rencontres locales. C’est donc un réseau de personnes qui a été mis à la contribution dans l’exercice du projet pilote qui a duré 2 ans et demandé au-delà de 70 rencontres. C’est donc en 3 grandes étapes que s’est construit le projet pilote: préparation, formulation, adaptation - comité régional de pilotage Validation et choix – 5 comités territoriaux Expérimentation – comités locaux et communautés Objectifs Savoirs acquis et résultats obtenus: On a jugé important de vous présenter les savoirs acquis dans ce projet pilote parce qu’ils ont du sens pour ce qui sera fait dans les prochains projets. Ces apprentissages devrait être acquis pour contribuer à la réussite des autres projets. Nous pensons qu’il faut savoir et tirer profit. Nous nous étions engagé à présenter ces résultats. Ce qu’on vous présentera aujourd’hui, c’est le fruit de l’expérimentation du projet pilote du TBC. Dans un premier temps -1. Ce qu’on a fait; un descriptif de ce qui a été fait et des adaptations qui ont été réalisées en cours de route. 2. Comment ça été vécu par les partenaires et les communautés. Geneviève avait un mandat d’évaluation du processus d’implantation du TBC mené par l’INSP. Elle a donc suivi de près la démarche du comité de pilotage, des 5 territoires et de 6 communautés. Elle nous fera part des résultats de la démarche. 3. À chacun des blocs de présentation, vous pourrez ajouter vos commentaires, savoirs acquis pour ceux et celles qui ont participé à l’une ou l’autre des étapes du projet pilote...
Éléments marquants de l’étape de préparation Un des éléments marquants de tout le projet du TDB est certainement l’accompagnement, cet accompagnement a particulièrement été important dès le début du projet pour permettre aux intervenants territoriaux de s’approprier la démarche. Dès le départ, le territoire a été responsabilisé face à la mise en œuvre du projet pilote: l’ancrage se devait d’être territorial et le régional était là en soutien. La démarche a été basée sur le volontariat des organisations et des individus. Acteurs-clés connecté avec les réalités territoriales. Les responsables territoriaux ont assumé l’aspect logistique des rencontres: réservation de salle, convocation, contact avec les communautés… Leur présence a été primordiale tout au long du projet. Lecture commune et partages des préoccupations Le projet pilote, tel que conceptualisé, a permis la co construction entre les accompagnateurs régionaux, les responsables de la démarche et le comité territorial. Ces étapes leurs ont permis de faire une lecture commune de leur territoire en alimentant le groupe d’informations pertinentes et en exprimant leurs préoccupations au groupe. Au départ, le discours des participants était sectoriel et j’ai observé au fil des rencontres, la création d’une véritable concertation intersectorielle par la suite. Un noyau d’intervenants a été créé et ces intervenants avaient développé une vision intersectorielle commune de leur territoire chose qu’aucun d’entres-eux ne possédait avant le début du projet pilote. Le projet pilote : un processus souple et adaptatif Avantage : travail avec 8 communautés – on peut améliorer le processus en cours de route. Et le modèle dont la région s’était doté pouvait être modulé. Le choix de la communauté a été une étape difficile dans la majorité des territoires. Les territoires se sont dotés de méthodes différentes pour prioriser les communautés à approcher et tout le monde a réussit à identifier une communauté prête à se lancer dans le projet. L’accompagnement du régional a été important à cette étape pour clarifier les rôles et mandats des intervenants territoriaux, le déroulement de la démarche dans les communautés, l’implication nécessaire, les outils disponibles etc. Les questionnements ont été nombreux dans tous les territoires particulièrement à propose des résultats attendus de la démarche dont personne ne connaissait la nature à ce point de la démarche! La phase d’appropriation et de préparation du projet a confronté le rôle d’intervenant à celui d’accompagnateur d’une démarche de concertation intersectorielle en développement des communautés. Habitude de travailler avec des programmes / des budgets, crainte d’avoir un surcroit de travail. Dans la planification de la suite de la démarche au niveau local, il avait été prévu de transférer l’animation du régional vers le territorial. L’accompagnement prévu a dû être révisé pour permettre aux intervenants territoriaux de vivre la démarche complète avant de l’animer eux-mêmes. Ce qui a eu pour effet de sécuriser les intervenants territoriaux. Participation citoyenne : une préoccupation Lors de la préparation, la préoccupation pour la participation citoyenne était la trame de fond des décisions des comités territoriaux particulièrement lors du découpage des communautés et lors du choix de la communauté pilote. L’approche des communautés a été faite par les membres des comités territoriaux qui étaient en réseau avec les communautés dans leur travail. La formation des comités locaux a été une étape assez facile et ces gens ont réussit à regrouper bon nombre de citoyens pour participer aux groupes de discussions dans la plupart des cas. L’utilisation des réseaux personnels du comité local a été à la base du recrutement, préoccupation pour la diversité des citoyens invités. Présence d’élus, conseillers ou maires dans tous les comités et d’intervenants qui œuvrent dans la communauté – on a même découvert la présence d’intervenants. Malgré le fait que le comité local n’avait pas un niveau d’appropriation très grand du projet, ils ont réussit à recruter des citoyens : stratégies de contacts personnalisés, lettres, rappels. La diversité des personnes présentes aux groupes de discussions était fort intéressante. Afin de faciliter la présentation du projet pilote et à la demande d’un territoire, un feuillet a été monté pour présenter le projet. À travers toute la région, les comités locaux ont démontré une grande préoccupation pour l’accueil des gens, du repas communautaire au sucre à la crème. Ex. Saint-Mathieu ou les membres du comité local on préparé un lunch bénévolement à toutes les rencontres. Je me dois de souligner l’importance de l’adhésion des organisations et la libération de ressources pour le projet qui a été soulevée partout comme un facteur clé de la réussite d’un tel projet. Importance du leadership et de l’engagement des organisations dans la démarche a été constaté au cours du projet pilote. Prise de conscience de la diversité du territoire et des possibilités de collaborations intersectorielle sur le DC.
Mieux connaître - l’état de situation Accueil À chacune de ces rencontres les gens ont été accueillis par des membres de leurs communautés et des intervenants territoriaux. Les citoyens ont investi des lieux qui leur étaient parfois inconnus : salle de l’âge d’or, école, bureau municipal, sous-sol de l’église etc. Les tours de tables ont été riche en informations sur la façon dont les gens sont ancrés dans leur communautés (appartenance à un rang, une maison, une rue). Exercice anodin mais important dans la mise en réseau. Permet de situer l’individu par rapport à sa communauté et la compréhension dont il en a : ex. de St-Mathieu et La Reine associé au territoire. Évain – participant avant ou après la fusion (vision différente de leur communauté), TK diversité/dualité linguistique, . Les intervenants se présentent par leur travail, les citoyens par leur appartenance au milieu. Regard nouveau Ces rencontres ont permis aux intervenants et aux citoyens de poser un regard nouveau sur leur communauté: enlève les étiquettes - école avec indice de défavorisation ou communauté dévitalisée ≠ communauté défavorisée. Dans l’exercice de portrait quantitatif les citoyens avaient un grand intérêt de comprendre les informations statistiques. Le type de présentation visuelle simple parlait à autant au citoyen qu’aux intervenants. A évité de discuter sur des % à savoir si c’est bon ou mauvais. Fait place à la réflexion et la discussion et à l’intelligence collective pour valider l’information présentée. La couleur indiquait la vitalité ou la vulnérabilité de la dimension. Cet intérêt envers la compréhension des statistiques à conduit à la production d’un outil incluant la provenance et la définition des statistiques utilisées. Malgré la présence d’élus, d’intervenants, les rencontres étaient très intéressantes les gens parlaient à cœur ouvert de leurs préoccupations et les rencontres du TDB ont constitué un espace de discussion neutre entre citoyens, organisation, élus. Mobilisation et appartenance Un début d’un sentiment d’appartenance au groupe du Tableau de bord s’est fait sentir dès la fin de la première rencontre. Ex. À Saint-Mathieu, les gens sont restés pour discuter à la fin de la rencontre.
Mieux agir Une démarche porteuse de sens C’est la partie du projet qui a été la plus appréhendée par les intervenants tout au long du processus : Questionnement sur la nature de l’action, l’implication à avoir dans la réalisation de l’action etc. La présentation de l’exercice d’ancrage local fait prendre conscience de la cohérence de la démarche vécue et de son importance dans le choix des actions pour bien répondre aux situations qui préoccupent et qui ont été priorisées par la communauté. C’est ici qu’on se rend compte que la démarche est aussi importante que la piste d’action qui en résulte. À cet effet, l’introduction de nouveaux participants à cette étape n’est pas conseillée. Peut apporter des préoccupations nouvelles qui remettent en question les décisions prises en groupe aux étapes précédentes et allonger les discussions. En général, la participation citoyenne a été assez constante dans les 6 communautés. Citoyens ont générés beaucoup d’idées d’actions parfois plus simples que ce que l’on anticipait. Donne aux gens le goût d’agir quand on décortique les priorités en actions simples: certains citoyens ont pris des actions sur le champ avec l’intention de les réaliser. Ex. Jacola identification de zone potentiellement dangereuse pour les piétons, St-Mathieu – fabrication d’un kiosque lors d’un événement, Laverlochère – tenue d’une rencontres des comités. La nature des plans d’actions a été influencée par le ratio intervenants citoyens. Ex. Senneterre Mise en mouvement Des mises en mouvements ont aussi eu lieu entre les rencontres : partenariats nouveaux, réseautage Dans certains territoires la démarche est assez avancée pour dire que ça été un moteur vers l’action : des citoyens se sont mobilisés et on posés des actions. Des organisations ont pris des actions à leur charge ou continuent d’accompagner les communautés. La démarche de questionnement réflexif a amené les gens à mieux comprendre la situation et à s’y référer avant de faire le choix des pistes d’actions. Incompréhension de certains sur l’engagement à prendre dans la suite des choses. Rôle du comité de discussion : les gens veulent être tenus au courant de la démarche, parfois être acteur, d’autre rôle de vigie. Sentiment d’appartenance, volonté de travailler au bien-être de leur communauté. Regard différent sur leur communauté. Défis En date d’aujourd’hui le projet pilote et considérant que les 6 démarches n’ont pas été prise en charge au niveau local de la même manière, ni avec les même ressources certains défis sont présents : On constate que certains outils doivent être développés pour soutenir les suites de la démarche et pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action. Le territoire doit s’approprier la démarcher pour comprendre le processus avec lequel les communautés ont priorisé certaines pistes d’action. Reconnaissance territoriale de la valeur des actions qui émergent du TDB au sein des organisations – implique changement de culture organisationnelle.
Mieux agir Une démarche porteuse de sens C’est la partie du projet qui a été la plus appréhendée par les intervenants tout au long du processus : Questionnement sur la nature de l’action, l’implication à avoir dans la réalisation de l’action etc. La présentation de l’exercice d’ancrage local fait prendre conscience de la cohérence de la démarche vécue et de son importance dans le choix des actions pour bien répondre aux situations qui préoccupent et qui ont été priorisées par la communauté. C’est ici qu’on se rend compte que la démarche est aussi importante que la piste d’action qui en résulte. À cet effet, l’introduction de nouveaux participants à cette étape n’est pas conseillée. Peut apporter des préoccupations nouvelles qui remettent en question les décisions prises en groupe aux étapes précédentes et allonger les discussions. En général, la participation citoyenne a été assez constante dans les 6 communautés. Citoyens ont générés beaucoup d’idées d’actions parfois plus simples que ce que l’on anticipait. Donne aux gens le goût d’agir quand on décortique les priorités en actions simples: certains citoyens ont pris des actions sur le champ avec l’intention de les réaliser. Ex. Jacola identification de zone potentiellement dangereuse pour les piétons, St-Mathieu – fabrication d’un kiosque lors d’un événement, Laverlochère – tenue d’une rencontres des comités. La nature des plans d’actions a été influencée par le ratio intervenants citoyens. Ex. Senneterre Mise en mouvement Des mises en mouvements ont aussi eu lieu entre les rencontres : partenariats nouveaux, réseautage Dans certains territoires la démarche est assez avancée pour dire que ça été un moteur vers l’action : des citoyens se sont mobilisés et on posés des actions. Des organisations ont pris des actions à leur charge ou continuent d’accompagner les communautés. La démarche de questionnement réflexif a amené les gens à mieux comprendre la situation et à s’y référer avant de faire le choix des pistes d’actions. Incompréhension de certains sur l’engagement à prendre dans la suite des choses. Rôle du comité de discussion : les gens veulent être tenus au courant de la démarche, parfois être acteur, d’autre rôle de vigie. Sentiment d’appartenance, volonté de travailler au bien-être de leur communauté. Regard différent sur leur communauté. Défis En date d’aujourd’hui le projet pilote et considérant que les 6 démarches n’ont pas été prise en charge au niveau local de la même manière, ni avec les même ressources certains défis sont présents : On constate que certains outils doivent être développés pour soutenir les suites de la démarche et pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action. Le territoire doit s’approprier la démarcher pour comprendre le processus avec lequel les communautés ont priorisé certaines pistes d’action. Reconnaissance territoriale de la valeur des actions qui émergent du TDB au sein des organisations – implique changement de culture organisationnelle.