Ticket for Change est un programme de leadership qui s’adresse à 50 jeunes qui ont la détermination et le potentiel de dessiner la France de demain en devenant entrepreneurs du changement.
J'ai décidé de candidater à cette belle aventure afin d'avoir une chance de participer à cette première édition historique en France et en Europe, porteuse de sens et d’optimisme. Ticket for Change peut en effet être un vrai tremplin dans un parcours d'entrepreneur social, une véritable plate-forme de lancement pour réaliser ses rêves.
Ce dossier de candidature décrit mes rêves d'une société plus juste grâce à la démocratisation des moyens de production, notamment l'impression 3D et explique ma détermination à faire bouger les lignes autour de moi.
1.
Dossier
de
candidature
Ticket
for
Change
2014
26
août
au
6
septembre
2014
de
Chris
Delepierre
Avec
le
soutien
de
notre
partenaire-‐fondateur,
le
fonds
de
dotation
Entreprendre
&
+,
et
sous
le
Haut
Patronage
du
Ministère
des
Sports,
de
la
Jeunesse,
de
l’Éducation
Populaire
et
de
la
Vie
Associative,
Date
limite
de
dépôt
de
dossier
:
30
avril
2014
!
www.ticketforchange.org
2.
A.
Informations
administratives
et
générales
Nom
:
Delepierre
Prénom
:
Chris
Adresse
mail
:
chris.delepierre@gmail.com
Numéro
de
téléphone
:
06
26
33
09
67
Sexe
:
Masculin
Âge
:
24
ans
Ville
de
résidence
actuelle
:
Villeneuve
d’Ascq
(59)
Quelle
est
ta
situation
actuelle
?
(Coche
et
remplis
la
ligne
qui
te
correspond)
Jeune
diplômé
de
l’Iteem
–
promotion
2012
:
Formation
dispensée
conjointement
par
l'Ecole
Centrale
de
Lille
et
Skema
Business
School
-‐
Ingénieur,
diplômé
de
l’Ecole
Centrale
de
Lille,
spécialité
Génie
Industriel
et
Entrepreneurial
&
diplômé
de
Skema
en
management
de
projet
(MSc.
PPMBD)
Statut
de
demandeur
d’emploi
–
en
création
d’entreprise
Comment
as-‐tu
entendu
parler
de
Ticket
for
Change
?
Les
réseaux
sociaux.
Lequel
:
Groupe
Facebook
de
MakeSense
Lille
Hotspot
Un
ami
ou
un
parent
:
Lily
Gros
(Enactus),
Nicolas
Cordier
(Adeo),
Samuel
Chabré
(Ticket
for
change)
B.
Toi
et
ta
motivation
Pour
rappel,
voici
les
4
critères
sur
lesquels
tu
seras
sélectionné
:
ta
capacité
à
rêver
une
société
plus
juste,
ta
détermination
à
faire
bouger
les
lignes
autour
de
toi,
ton
potentiel
de
leadership
et
ta
capacité
à
communiquer
ton
enthousiasme.
Toutes
les
questions
de
cette
partie
sont
obligatoires.
Nous
recherchons
des
personnalités,
pas
des
CVs...
donc
sois
toi
!
1.
Qui
es-‐tu
:
raconte-‐nous
ton
histoire.
(300
mots
max)
Nous
avons
envie
d’en
savoir
plus
sur
le
parcours,
les
étapes
de
ta
vie
et
les
expériences
importantes
qui
t’ont
mené
jusqu’ici.
Je
suis
Entrepreneur
de
projets
porteurs
de
sens
:
c’est
en
tous
cas
la
manière
dont
je
me
définis
et
que
je
développe
sur
mon
blog
:
http://blog.chrisdelepierre.fr/p/a-‐propos.html.
Né
à
Lille,
je
suis
un
pur
«
Ch’ti
»
de
naissance
et
de
cœur,
à
ce
titre,
je
suis
ambassadeur
de
la
Créativallée,
agence
de
promotion
du
Nord-‐Pas
de
Calais.
Ma
formation
d’Ingénieur-‐Manager-‐Entrepreneur
à
l’Iteem
m’a
vraiment
transmis
l’esprit
d’entreprendre
que
j’ai
essayé
au
maximum
d’incarner
par
de
multiples
projets
et
prises
de
responsabilité
qui
m’ont
fait
grandir
:
projet
de
solidarité
internationale
au
Burkina
Faso
avec
l’association
Human’Iteem
dont
j’ai
été
le
trésorier
en
2009,
stage
de
chef
de
projet
en
Chine
durant
8
mois
chez
Oxylane
Logistics
en
2010,
expérience
professionnelle
en
2012-‐2013
au
sein
de
l’association
Réseau
Alliances,
spécialisée
dans
la
RSE
et
organisatrice
du
World
Forum
Lille,
forum
mondial
de
l’économie
responsable
à
Lille,
organisation
des
JMJ
de
Rio
au
Brésil
en
tant
que
délégué
diocésain
en
2013.
Des
événements
où
j’ai
pu
prendre
part
à
l’organisation
m’ont
également
3.
profondément
marqué
:
1er
Barcamp
lillois
sur
le
web
2.0
en
2008,
plusieurs
Startup
Weekend
Lille,
World
Forum
Lille,
TEDxLille
;
ainsi
que
de
grands
témoins
:
Hervé
Knecht,
Jean
Duforest,
Philippe
Vasseur,
Olivier
Bérut,
Emmanuel
Faber,
...
Je
suis
membre
de
plusieurs
communautés
qui
me
nourrissent
et
dont
je
suis
acteur
:
MakeSense
Lille,
Lille
Makers,
Ligue
des
Optimistes
de
France,
Club
des
Entrepreneurs
de
la
Troisième
Révolution
Industrielle
en
Nord-‐Pas
de
Calais.
Depuis
novembre
2013,
je
réfléchis
à
un
projet
de
création
d’entreprise
dans
le
domaine
de
l’impression
3D
afin
que
cette
technologie
soit
créatrice
de
valeur
et
porteuse
de
sens
en
Nord-‐Pas
de
Calais.
J’ai
érigé
l’entrepreneuriat
comme
philosophie
de
vie
et
je
cherche
à
faire
de
ma
vie
une
œuvre
d’art
qui
fait
sens.
J’aime
aussi
courir
(semi-‐marathon),
danser
le
rock’n’
roll
et
jouer
de
la
guitare
!
2.
Quelles
sont
les
3
qualités
qui
te
caractérisent
le
plus
?
Illustre
chacune
d’elle
par
un
exemple
concret.
(200
mots
max)
Altruisme
:
le
plus
souvent,
je
regarde
les
autres
avec
bienveillance,
avec
un
regard
plein
d’amour
et
de
bonté
en
me
donnant
souvent
gratuitement
pour
eux.
Exemples
:
Aide
à
la
Tente
des
glaneurs
sur
Lille
;
Distribution
de
sucettes
(dont
j’ai
un
stock
dans
ma
voiture)
avec
le
sourire
aux
mendiants
des
feux
rouges.
Relationnel
:
je
noue
facilement
des
liens
avec
les
autres
grâce
à
une
proximité
et
une
communication
aisée
;
je
les
mets
très
souvent
en
réseau.
Exemples
:
j’aide
des
jeunes
et
adultes
à
trouver
un
stage
ou
un
emploi
grâce
à
mes
contacts,
je
suis
actif
dans
de
nombreuses
communautés
qu’il
m’arrive
d’animer
avec
une
forte
présence
sur
les
réseaux
sociaux.
Fidélité
dans
la
durée
:
quand
je
m’engage
dans
quelque
chose
(un
projet,
une
relation,
une
communauté),
c’est
généralement
jusqu’au
bout
et
comme
j’ai
tendance
à
être
perfectionniste
donc
je
m’y
implique
à
fond.
Exemples
:
je
suis
villeneuvois
et
dans
la
même
paroisse
depuis
ma
naissance,
j’ai
conservé
de
forts
liens
avec
les
personnes
dans
tous
les
lieux
que
j’ai
pu
côtoyer
(lieux
de
stage,
voyages),
je
participe
encore
activement
à
la
vie
de
mon
école
(jury
de
recrutement,
définition
de
sa
stratégie
future),
je
suis
toujours
bénévole
au
Réseau
Alliances,
l’association
dans
laquelle
j’ai
travaillé
à
la
fin
de
mes
études.
4.
3.
Quel
problème
de
société
te
révolte
le
plus
(discrimination,
handicap,
exclusion,
maladie,
sans
abris,
environnement,
etc.)
?
Pourquoi
?
(200
mots
max)
Ce
qui
me
révolte
le
plus
souvent
est
l’inégalité
concernant
la
répartition
des
richesses
dans
notre
société
et
au
niveau
mondial
;
il
est
en
effet
intolérable
de
penser
que
seulement
quelques
personnes
possèdent
la
plus
grande
majorité
des
ressources
alors
qu’une
grande
partie
de
la
population
souffre
d’un
manque
de
moyens.
«
Notre
superflu,
c'est
leur
nécessaire.
»
dit
l’Abbé
Pierre
au
sujet
des
plus
pauvres
et
je
pense
bien
que
‘ce
qui
n’est
pas
donné
est
perdu’
-‐
la
valeur
d’une
société
ne
se
mesure
pas
à
la
quantité
de
richesse
accumulée
mais
à
celle
accessible
par
les
plus
pauvres.
L'intérêt
général
et
le
Bien
Commun
doivent
primer
sur
l'intérêt
particulier
;
le
juste
partage
des
richesses
créées
par
le
monde
du
travail
primer
sur
le
pouvoir
de
l'argent.
Je
rêve
d’un
monde
où
la
richesse
produite,
par
exemple
en
entreprise,
ne
revient
pas
majoritairement
aux
actionnaires
mais
est
partagée
à
l’ensemble
des
parties
prenantes
grâce
à
des
projets
rentables
pour
être
durables.
Cela
nous
invite
aussi
à
reconsidérer
notre
façon
de
consommer.
A
ce
titre,
je
suis
un
adepte
de
la
sobriété
heureuse
de
Pierre
Rabhi
qui
nous
interroge
sur
la
juste
valeur
des
choses
et
la
surconsommation
dans
un
contexte
urgent
de
raréfaction
des
ressources
naturelles.
4.
Imagine
un
monde
où
tout
est
possible.
Propose-‐nous
une
idée
–
même
la
plus
folle
–
pour
résoudre
ce
problème.
(200
mots
max)
J’imagine
un
monde
où
chacun
est
entrepreneur
de
sa
vie,
n’ait
pas
peur
d’expérimenter
de
nouvelles
solutions,
puisse
découvrir
sa
vocation
c’est-‐à-‐dire
ce
pour
quoi
il
est
fait,
met
à
profit
ses
compétences
et
cultive
ses
talents
au
service
du
bien
commun.
En
somme,
c’est
une
société
basée
sur
le
partage,
la
sobriété,
la
collaboration
et
la
confiance
où
chacun
ne
cherche
pas
à
être
meilleur
que
les
autres
mais
plutôt
à
être
le
meilleur
de
soi-‐même
au
quotidien
dans
les
petites
choses
et
dans
l’entraide
réciproque
;
où
"chacun
est
seul
responsable
de
tous."
Saint
Exupéry
Mon
idée
est
que
chacun
se
réapproprie
(empowerment)
les
moyens
de
production
pour
fabriquer
soi-‐même
ou
avec
d’autres
(DIY
-‐
DIWO)
les
produits
dont
il
a
besoin
en
partageant
ses
créations
en
open-‐source
:
cela
est
rendu
possible
grâce
à
la
démocratisation
des
machines-‐outils
commandées
par
ordinateur
comme
les
imprimantes
3D
qu’on
pourra
utiliser
dans
les
fablabs
près
de
chez
soi
et
au
partage
des
fichiers
sur
Internet.
Ce
modèle
facilite
une
"démocratie
technologique"
et
la
"fabrication
coopérative"
où
des
gens
ordinaires
peuvent
transformer
leurs
idées
en
produits
bien
réels
en
retissant
du
lien
social
:
«
Moins
de
biens,
plus
de
liens
!
»
5.
Dans
20
ans,
à
quoi
ressemblera
le
monde
grâce
au
développement
de
cette
idée
?
Décris-‐nous
dans
quelle
mesure
cette
idée
a
permis
de
changer
les
choses.
(200
mots
max)
Je
pense
que
nous
sommes
dans
la
même
configuration
avec
les
imprimantes
3D
qu'au
début
de
l'Internet
il
y
a
20
ans.
Ce
n’est
pas
un
problème
à
résoudre,
mais
un
marché
à
construire
à
partir
de
rien
ou
presque.
L’imprimante
3D
«
a
le
potentiel
de
révolutionner
notre
façon
de
fabriquer
presque
tout
»
pour
Barack
Obama.
C’est
une
technologie
créatrice
de
possibles
où
la
seule
limite
est
notre
imagination
à
trouver
de
nouveaux
produits
dans
une
économie
créative
et
de
nouveaux
usages
dans
le
cadre
d’une
économie
de
la
fonctionnalité.
Nous
devrons
changer
notre
paradigme
sur
la
façon
de
produire
les
objets
mais
aussi
de
les
concevoir,
transporter
et
distribuer
:
réindustrialisation
des
territoires,
modèle
distribué
et
collaboratif
de
fabrication
et
de
commercialisation
en
région,
5.
flexibilité
d’une
production
sur-‐mesure,
co-‐créée
avec
l’utilisateur
et
sur-‐demande,
sans
stock
et
en
circuit
court,
matérialisation
des
idées
et
téléportation
des
objets
open-‐source
grâce
à
l’échange
des
fichiers
3D
sur
des
plateformes
web.
Une
idée
complémentaire
est
de
développer
les
matériaux
adéquats
à
partir
de
matières
recyclées
afin
de
créer
des
boucles
d’économie
circulaire
locales.
«
Le
futur
est
déjà,
il
est
juste
inégalement
réparti.
»
William
Gibson
;
Ce
nouveau
modèle
existe
déjà
et
ne
demande
qu’à
être
développé
par
des
entrepreneurs
;
l’impression
3D
est
un
fabuleux
outil
à
démocratiser
et
à
orienter
vers
une
logique
créatrice
de
valeur
ajoutée
pour
les
territoires
et
au
service
de
projets
porteurs
de
sens.
6.
Pense
à
la
dernière
fois
que
tu
as
fait
quelque
chose
de
«
fou
»
:
sortir
de
ta
routine,
explorer
l’inconnu,
sortir
du
rang,
oser
nager
à
contre-‐courant,
etc.
Décris-‐nous
cette
expérience.
(200
mots
max)
Depuis
novembre
2013,
j'ai
fait
le
choix
d’agir
et
d'entreprendre
dans
le
domaine
de
l’impression
3D.
Ce
choix
m’a
amené
à
refuser
des
offres
d'emploi
‘confortables’
qui
m’étaient
proposées
dans
l’incompréhension
totale
de
mes
parents
qui
connaissent
peu
le
monde
entrepreneurial,
à
me
mettre
dans
une
situation
d’insécurité
matérielle
sans
revenu
régulier
alors
que
la
majorité
de
mes
camarades
de
promotion
travaillent
en
entreprise
et
gagent
bien
leur
vie,
à
découvrir
le
monde
de
l’impression
3D
que
je
ne
connaissais
pas
avant
et
à
me
former
par
moi-‐même
dans
ce
domaine,
à
accepter
que
mes
idées
ne
soient
pas
les
meilleures
et
à
remettre
constamment
en
question
le
projet
qui
évolue
à
chaque
nouvelle
rencontre,
à
convaincre
des
associés
et
parties
prenantes
à
rejoindre
le
projet.
Il
y
a
d’abord
un
changement
à
opérer
en
soi-‐même
pour
pouvoir
ensuite
changer
le
monde
autour
de
soi.
Il
y
a
une
exigence
à
prendre
le
temps
de
penser
son
projet
en
cohérence
avec
ses
valeurs
et
son
rêve
pour
que
le
monde
progresse.
De
plus,
je
souhaite
devenir
entrepreneur
social
en
réconciliant
l’économique
et
le
social
;
j’essaie
que
mon
projet
ait
une
triple
responsabilité
économique,
sociale
et
environnementale
dans
un
esprit
de
co-‐construction
avec
les
parties
prenantes.
7.
Raconte-‐nous
un
moment
dans
ta
vie
où
tu
as
fait
preuve
de
ténacité
et
de
persévérance.
(200
mots
max)
Être
arrivé
à
cette
question
est
en
soi
un
bel
exploit,
mais
n’est
pas
suffisant.
Ne
lâche
rien
;)
L’organisation
des
JMJ
de
Rio
au
Brésil
a
été
un
moment
intense
de
ma
vie
:
une
préparation
de
plus
d’un
an
pour
mener
un
groupe
de
50
jeunes
majeurs
dont
j’avais
la
responsabilité
pour
3
semaines
au
Brésil
en
juillet
2013.
Je
peux
comparer
l’organisation
du
voyage
à
une
course
de
fond
où
il
a
fallu
assurer
les
derniers
préparatifs
jusqu’au
bout
avant
le
départ
tout
en
gérant
les
inévitables
imprévus
(désinscription
de
dernière
minute,
décision
de
refuser
un
jeune
non
prêt,
réservation
en
sursis
pour
cause
de
paiement
non
réceptionné,
...)
et
la
sollicitation
des
médias.
Durant
les
3
semaines,
il
fallait
toujours
anticiper
le
programme,
réagir
et
s’adapter
rapidement
dans
un
environnement
totalement
inconnu
malgré
la
fatigue
tout
en
restant
bienveillant
et
dans
la
joie
de
l’expérience.
Dans
ces
moments
là,
le
plus
important
est,
je
pense,
de
garder
la
confiance
en
soi
et
dans
le
groupe
;
dans
les
moments
de
doute,
rester
optimiste
pour
toujours
rebondir
et
aller
de
l’avant.
6.
8.
Raconte-‐nous
une
réalisation,
un
projet
ou
une
initiative
que
tu
as
mené.
Quel
rôle
as-‐tu
joué
?
As-‐tu
mobilisé
d’autres
personnes
autour
du
projet
?
(300
mots
max)
J’ai
créé
en
2009
au
sein
de
mon
école
à
Centrale
Lille
et
Iteem
un
événement
original
appelé
«
La
Journée
des
Roses
»
qui
offre
la
possibilité
à
toute
personne
(étudiants,
professeurs,
personnel
administratif)
d'offrir
une
ou
plusieurs
roses
aux
personnes
de
leur
choix
dans
l'établissement,
accompagnées
d'un
message
personnel,
dans
un
but
humanitaire
et
solidaire.
L’événement
était
organisé
par
l’association
Human’Iteem
dont
j’étais
le
trésorier
et
qui
œuvre
en
faveur
de
projets
de
solidarité
internationale
au
Burkina
Faso
et
depuis
peu
au
Maroc.
C’est
une
action
menée
en
équipe
qui
a
demandé
de
convaincre
plusieurs
parties
prenantes
à
prendre
part
au
projet
:
partenariat
avec
un
fleuriste
pour
obtenir
des
roses
à
prix
coûtants,
des
équipes
d’étudiants
à
mobiliser
pour
créer
les
affiches,
organiser
des
permanences
de
promotion
de
l’événement
et
pour
livrer
les
roses
dans
l’établissement
le
jour
J,
l’école
à
convaincre
pour
autoriser
l’événement
et
le
relayer
auprès
du
personnel
et
du
corps
professoral.
Cette
action
d'autofinancement
mais
aussi
de
communication
pour
l'association
a
pris
de
plus
en
plus
d’ampleur
à
chaque
nouvelle
édition
:
200
roses
en
2009,
300
en
2010,
480
en
2011
et
finalement
630
roses
commandées
en
2012
!
Au
delà
des
résultats
chiffrés,
je
pense
que
cet
événement
a
permis
de
créer
une
certaine
émulation
au
sein
de
cette
école
d’ingénieur
et
lui
a
donné
un
‘supplément
d’âme
et
de
romantisme’.
Une
autre
satisfaction
est
la
transmission
réussie
de
l’organisation
de
l’événement
qui
continue
d’être
organisé
chaque
année
avec
toujours
plus
d’innovations,
par
exemple
dans
la
couleur
des
roses
offertes,
la
vente
par
Internet,
les
thèmes
inventés
pour
la
communication,
etc.
"Venez
Fleurter
avec
des
Roses
pour
une
belle
cause
!".
9.
En
quoi
Ticket
for
Change
est
une
aventure
pour
toi
?
Pourquoi
veux-‐tu
absolument
monter
dans
le
train
?
Qu’attends-‐tu
de
cette
expérience
?
(300
mots
max)
Je
considère
Ticket
for
Change
comme
un
appel,
une
invitation
au
changement,
à
prendre
conscience
de
mon
rôle
d’acteur
pour
me
mettre
en
chemin
et
ainsi
avoir
une
plus
grande
marge
de
manœuvre,
qui
dépendra
non
pas
du
monde
qui
m’entoure
mais
de
ma
propre
conversion.
7.
C’est
une
aventure
pour
moi
car
elle
m’ouvrira
à
la
France
toute
entière
et
me
confrontera
à
ses
réalités
sociales,
moi
qui
suis
bien
ancré
dans
mon
Nord
natal.
Mais
je
n’ai
pas
peur
car
«
nous
nous
lancerons
dans
l’aventure
ensemble
!
»
C'est
dans
un
apport
mutuel
que
j'imagine
ma
participation
à
Ticket
for
Change
:
de
la
rencontre
entre
le
programme
et
ma
motivation,
j'espère
enrichir
le
monde
à
venir
en
y
apportant
une
vraie
nouveauté
dans
un
esprit
de
co-‐construction
des
projets.
C’est
une
belle
occasion
de
sortir
de
sa
zone
de
confort
et
d’expérimenter
des
choses
nouvelles
mais
aussi
de
prendre
le
temps
de
respirer
et
de
s’inspirer
pour
trouver
sa
propre
voie
d’acteur
de
changement.
Je
suis
impatient
de
rencontrer
les
pionniers
qui
m'ont
déjà
marqués
et
qui
me
transformeront
encore
avec
la
grande
chance
de
pouvoir
échanger
directement
avec
eux.
Je
considère
Ticket
for
Change
comme
un
vrai
tremplin
dans
mon
parcours
d’entrepreneur
social
et
dans
le
lancement
de
mon
projet
que
j’ai
besoin
de
confronter
avec
d’autres
;
une
plate-‐forme
de
lancement
en
quelque
sorte
pour
atteindre
mes
rêves
!
De
plus,
ce
serait
un
honneur
de
participer
à
cette
première
édition
historique
en
France
et
en
Europe,
porteuse
de
sens
et
d’optimisme.
J’aimerais
vivre
pleinement
ce
voyage-‐éveil
‘expérientiel’
et
je
pense
que
c’est
une
véritable
chance
à
saisir
pour
les
jeunes.
C'est
pour
m'épanouir
et
m'accomplir
pleinement
que
j’ai
choisis
de
candidater
à
Ticket
for
Change
;
pour
devenir
un
entrepreneur
du
21ème
siècle
qui
provoque
le
changement
en
innovant.
10.
En
trois
mots,
qu’est-‐ce
que
Ticket
for
Change
représente
pour
toi
?
(3
mots,
un
peu
de
répit)
TOUS
ENTREPRENEURS
du
CHANGEMENT
11.
Dans
quelle
mesure
est-‐ce
important
pour
toi
de
partager
avec
d’autres
ce
que
tu
auras
appris
et
vécu
pendant
le
Tour
?
(200
mots
max)
C’est
une
vraie
chance
de
pouvoir
participer
à
ce
programme
et
je
pense
que
c’est
aussi
une
vraie
responsabilité
d’être
des
‘ambassadeurs
du
changement’,
c’est
un
devoir
de
réciprocité.
J'ai
bien
conscience
que
l'aventure
Ticket
for
Change
n'est
pas
qu'un
"pendant
les
10
jours
de
voyage",
mais
c'est
surtout
un
"après",
un
programme
d’une
année,
un
vrai
parcours
d'entrepreneur
et
d’ambassadeur
du
changement
:
c'est
dans
cette
démarche
que
je
souhaite
m'inscrire.
«
On
ne
peut
donner
que
ce
qu'on
a
reçu.
»
En
effet,
il
faut
avoir
vécu
ce
voyage
pour
pouvoir
en
témoigner,
partager
avec
d’autres
ce
qu’on
aura
vécu
et
appris.
J’essaie
déjà
actuellement
de
diffuser
des
messages
d’optimisme
et
d’engagement
;
le
fait
de
participer
à
l’aventure
Ticket
for
Change
me
donnera
une
raison
et
une
légitimité
supplémentaire
de
m’exprimer
auprès
du
plus
grand
nombre
pour
susciter
les
déclics.
Notre
génération
a
le
potentiel
de
changer
les
choses,
encore
faut-‐il
qu’elle
en
ait
conscience
!
La
transmission
m’obligera
à
relire
nos
aventures
et
à
les
vulgariser.
Avoir
vécu
quelque
chose
d'exceptionnel
permettra
de
susciter
l'enthousiasme
et
l'émulation
afin
de
trouver
une
écoute
curieuse
et
attentive.
8.
12.
Quelles
compétences,
connaissances,
passions
vas-‐tu
pouvoir
apporter
aux
49
autres
participants
et
à
toute
l’équipe
Ticket
for
Change
?
(100
mots
max)
Je
suis
expert
en
mind
mapping
ou
carte
heuristique
qui
permet
d’organiser
ses
idées
et
ses
projets
de
manière
plus
efficace
:
je
fais
régulièrement
des
formations
à
cet
outil
et
je
pourrai
le
faire
découvrir
à
toute
l’équipe.
J’ai
une
bonne
connaissance
de
la
RSE
ou
développement
durable
en
entreprise
que
je
pourrai
expliquer
aux
autres
participants
en
vis-‐à-‐vis
de
leur
projet.
Aussi,
je
pourrai
partager
mes
connaissances
sur
l’effectuation
(dont
je
viens
de
terminer
le
MOOC),
l’impression
3D
(un
monde
à
découvrir)
et
transmettre
quelques
passes
de
rock
ainsi
que
mon
optimsime
!
13.
Qu’aimerais-‐tu
que
l’on
retienne
de
toi
dans
100
ans
?
(200
mots
max)
Je
me
dis
souvent
:
«
C’est
maintenant
désormais
à
notre
tour
(les
jeunes)
de
rentrer
dans
l’histoire
!
»
En
effet,
nous
bâtissons
et
écrivons
l’histoire.
"Nous
faisons
partie
du
[monde],
ou
plutôt
nous
devenons
les
constructeurs
du
[monde]
et
les
protagonistes
de
l’histoire.
S’il
vous
plaît,
chers
jeunes
:
ne
vous
mettez
pas
à
la
‘queue’
de
l’histoire.
Soyez-‐en
les
protagonistes."
Pape
François.
Il
faut
dès
maintenant,
faire
le
rêve
d'écrire
les
100
prochaines
années
du
monde
et
de
notre
pays.
Dans
100
ans,
j'aimerais
qu'on
me
retienne
comme
un
exemple
;
que
mes
petits
enfants
soient
fiers
de
moi
d’avoir
contribué
à
changer
le
monde
-‐
même
de
manière
infime
-‐
de
l’avoir
laissé
en
meilleur
état
que
je
ne
l’ai
trouvé
en
y
entrant,
de
leur
avoir
laissé
un
monde
désirable,
réenchanté
et
d’y
avoir
vécu
une
vie
d'amour,
cohérente
et
unifiée
sans
y
avoir
sacrifié
mes
idéaux
et
cédé
à
la
procrastination
ou
à
la
morosité
;
y
avoir
repoussé
les
frontières
des
possibles
et
des
impossibles
!
J’espère
que
dans
100
ans
lorsque
l'on
se
souviendra
de
2014,
de
cette
1ere
édition
de
Ticket
for
Change
et
de
l'ensemble
des
défis
proposés
par
les
50
jeunes;
que
l'on
soit
fier
du
chemin
parcouru
et
des
projets
menés
depuis
lors
!
14.
Si
tu
veux
ajouter
tout
autre
renseignement
qu’il
te
semble
utile
de
nous
communiquer,
c’est
ici
et
maintenant
!
(100
mots
max)
J'aurais
aimé
développer
encore
plus
d'idées
et
j'espère
en
avoir
l'occasion
d'en
discuter
avec
toute
la
Team
de
Ticket
for
Change
et
les
49
autres
jeunes.
Merci
à
Samuel
d’avoir
pris
le
temps
de
nous
rencontrer
et
nous
expliquer
plus
en
détail
le
projet.
Un
grand
merci
à
toute
l’équipe
pour
l’organisation
de
cette
initiative
originale
et
plein
de
sens
!
Bon
courage
pour
les
derniers
préparatifs
et
à
très
bientôt
!
J
C.
Question
bonus
:
réalisation
créative
Communique-‐nous
ton
enthousiasme
à
l’idée
de
participer
à
l’aventure
Ticket
for
Change
!
Cf
fichier
‘Chris
Delepierre
Réalisation
créative.doc’
9.
PARTIE
4
:
VALIDATION
DE
TA
CANDIDATURE
A.
Tes
disponibilités
Quels
sont
tes
projets
à
court
terme
(de
maintenant
jusqu’à
septembre
2014)
et
à
long
terme
(d’octobre
2014
et
au-‐delà)
?
A
court
terme,
je
vais
continuer
de
m’impliquer
dans
les
différents
projets
dont
je
suis
partie
prenante
:
Trophées
de
l’Economie
Responsable
2014
du
Réseau
Alliances,
Design
the
Planet
dont
l’objectif
est
de
créer
des
écosystèmes
apprenants
intégrant
différents
acteurs
:
écoles,
entreprises,
instances
régionales
au
service
de
l'intelligence
sociétale
de
la
région
Nord-‐Pas
de
Calais
pour
réussir
«
la
Troisième
Révolution
Industrielle",
et
surtout
mon
projet
dans
l’impression
3D
avec
deux
autres
associés
et
le
développement
d’un
cas
d’utilisation
pour
des
personnes
déficientes
visuelles
qui
pourraient
visiter
les
statues
d’un
musée
en
touchant
les
réplications
des
œuvres
d’art
à
l’identique
et
en
miniature
imprimées
en
3D.
A
long
terme,
je
souhaite
être
à
l’initiative
avec
d’autres
de
projets
porteurs
de
sens
;
j’ai
vraiment
à
cœur
de
créer
une
entreprise
(voire
même
plusieurs
!
J)
dans
le
cadre
de
l’Economie
Sociale
et
Solidaire
(peut-‐être
une
SCIC..),
qui
soit
rentable
pour
être
durable,
financée
dans
un
premier
temps
par
une
campagne
de
crowdfunding
et
qui
apporte
une
vraie
valeur
ajoutée
en
utilisant
les
nouvelles
technologies
de
scan
et
d’impression
3D.
Qu’est-‐ce
qui
pourrait
t’empêcher
de
participer
à
Ticket
for
Change
si
tu
étais
sélectionné
?
Un
événement
exceptionnel,
imprévisible
et
non
souhaitable
:
un
ennui
de
santé,
le
décès
d’un
proche,
une
pluie
de
météorites,
...