2016 est lancée. Déjà. Tendances et innovations se métamorphosent à une vitesse vertigineuse, alimentées par des consommateurs et des consommatrices engagés, sophistiqués et curieux. Nos interfaces, nos produits, nos modes cognitifs, nos esprits sont en mouvement. Il n’en fallait pas plus pour nous faire entrer dans l’ère des mobilités généralisées, et c'est l'un des thèmes de notre décodeur.
Le décodeur C2iS propose chaque année une somme de points de vue sur ce que pourra être l’année à venir. Moins miscellanée que fil conducteur inspirant, ce décodeur se veut couteau suisse pour nourrir vos projets et vos réflexions en ce début d’année.
Nous avons également souhaité dépasser le concept de tendance pour privilégier celui de constante. Ainsi nous avons choisi de vous présenter les nouveaux fondements, réels et évolutifs, qui façonnent un monde devenu digital et entièrement mobile.
3. • Assister à l’explosion des Beacons. Si cela n’a pas eu lieu,
ils restent une valeur sûre si on active tous les boosters
d’engagement du consommateur.
• Assister à un développement important du paiement
mobile, cela avance doucement mais sûrement. Le secteur
doit encore rassurer au niveau du sentiment de garantie de
la sécurisation des transactions.
• Que l’économie collaborative ne connaîtrait aucun accroc,
elle s’est heurtée au principe de réalité du marché et des
pouvoirs publics (interdiction Uberpop, taxe séjour Airbnb).
3
L’AN DERNIER ON PENSAIT…
5. 5
DES TENDANCES AUX
CONSTANTES
2016 est lancée. Déjà. Tendances et innovations se métamorphosent à une vitesse vertigineuse,
alimentées par des consommateurs et des consommatrices engagés, sophistiqués et curieux.
Nos interfaces, nos produits, nos modes cognitifs, nos esprits sont en mouvement.
Il n’en fallait pas plus pour nous faire entrer dans l’ère des mobilités généralisées.
Le décodeur C2iS propose chaque année une somme de points de vue
sur ce que pourra être l’année à venir.
Moins miscellanée que fil conducteur inspirant, ce décodeur se veut couteau suisse
pour nourrir vos projets et vos réflexions en ce début d’année.
Nous avons également souhaité dépasser le concept de tendance
pour privilégier celui de constante.
Ainsi nous avons choisi de vous présenter les nouveaux fondements, réels et évolutifs,
qui façonnent un monde devenu digital et entièrement mobile.
“
”
6. 6
Désormais, le digital est l’objet d’un
mouvement vers le tout mobile.
Jusqu’à 84% de l’audience du réseau
Facebook peut se réaliser sur devices
mobiles (1). Pour 98,3% des 15-34
ans le mobile est devenu l'écran
principal pour accéder à Internet (2).
Ce n'est plus une tendance mais un
état, une constante inscrite dans nos
usages, nos rencontres, nos modes
cognitifs ; plus qu'un état d'esprit, une
manière d'être au monde : Mobilis in
Mobili (Mobile dans l'élément mobile).
MOBILE : EVERYBODY, ANYTIME, ANYWHERE
7. 7
Homo Numéricus construit ses
rituels de communication
sociale au travers de systèmes
“messagés” : Chats, SMS,
emojis… Plus continue,
fragmentée et cross-devices, la
communication, et donc notre
relation à l’autre, repose sur des
signifiants textuels et
symboliques. Bémol, la saturation
du nombre de services de
messaging possibles engendrera
une nécessaire réorganisation du
secteur.
LA FOLIE MESSAGING
8. 8
“Objets inanimés avez-vous donc
une âme ?” La question s’efface
devant ces produits intelligents,
mi-objet, mi-sujet, révélant de
nouveaux schèmes d’utilisation.
Un nouveau monde
« ré-humanisé » par l’injection
massive des intentions humaines
dans ce que l’on appelait
auparavant des “objets”.
LA RÉVOLUTION DIGITALE DES OBJETS
9. 9
Pour les consommateurs, le
passage des Big Data aux Safe
Data est une exigence. Les
données à caractère personnel
recueillies et traitées doivent être
adéquates, pertinentes et non
excessives au regard des objectifs
poursuivis. Elles doivent être
l’objet d’un verrouillage et d’une
intégrité sans faille.
LA PROTECTION DES DONNÉES
11. 11
Ce n’est plus la marque qui se
raconte mais la communauté qui
raconte la marque. Plus humaine
et moins calibrée, la relation
semble plus authentique,
l’engagement consommateur est
supérieur, et la fidélisation
anticipée.
DU STORYTELLING AU STORYSHARING
12. 12
Attention extrême, service soigné,
connaissance aigüe et anticipation
des attentes : Les codes de la
relation client du luxe se déplacent
dans tous les univers de
consommation.
Tout l’enjeu est dans la
consistance du propos, la
création d’un contenu qualifié qui
doit engendrer de la confiance.
LE CLIENTELING : L’HYPER-PERSONNALISATION
13. 13
VERS UNE EXPÉRIENCE SANS COUTURE
Physique
Phygital
Digital
CLIENT
Le digital doit accompagner
votre client qu’il soit chez lui
ou sur place et quel que soit
le device qu’il va utiliser.
De l’ordinateur au smartphone,
son expérience doit rester fluide
et « sans accroc ».
Du dispositif digital au réel, l’expérience
utilisateur doit être fluide et continue.
C’est ce mouvement phygital qui
caractérise bien notre rapport à la
marque.
14. 14
90% des applications sont supprimées dans
les 90 jours (3) suivant leur installation.
Celle-ci est parfois limitée au moment où le
besoin se fait ressentir. Le risque de mono-
utilisation est réel. L’app mobile doit
répondre à un besoin très précis sur le
parcours du client.
On parle d’éphémérisation des applications
car elles ne sont plus vouées à rester
installées en permanence sur le téléphone
de l’utilisateur mais bien à répondre à un
moment clé de l’expérience.
VERS L’ÉPHÉMÉRISATION DES APPLICATIONS
15. 15
Les contenus photographiques et
vidéos sont plébiscités sur les
dispositifs digitaux.Vecteurs
d’émotion, d’attraction et de
dynamisme, ils ont envahi les
réseaux sociaux plus textuels
originellement.
Dans un avenir proche, la réalité
augmentée et la réalité virtuelle
sont les deux perspectives
majeures du contenu média.
LA TOUTE PUISSANCE DU MÉDIA
17. 17
Bataille UberPOP vs Taxis,
assujettisements des
hébergements proposés par
Airbnb à la taxe de séjour à Paris,
la révolution collaborative entre
dans une phase de maturité.
L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE FACE À LA
RÉALITÉ
18. 18
L’effet d’agrégation, efficace et
ouvert des murs sociaux, a permis
le passage de contenus inutiles,
souvent provocateurs et n'ayant
aucun lien avec les flux d’origine.
La modération du flux est une
problématique importante pour le
contrôle de la réputation du
diffuseur.
MUR SOCIAL EN DANGER
19. 19
L’engagement suscité par les
outils de “social-sharing” est quasi
inexistant, seuls 0,6% des
internautes utilisent les boutons
de partage social sur desktop.
Seuls 0,39% des mobinautes les
ont utilisés au moins une fois (4).
N’oublions pas que le code
imposé par les réseaux sociaux
nécessite de charger plusieurs
centaines de Ko de javascripts...
ce qui a un impact non
négligeable sur le temps de
chargement…
VERS LA FIN DU PARTAGE ?
20. (1) Alex Dichter and Nathan Seitzman. Facebook and the future of travel. Interview with Lee McCabe (Facebook Global Head Of
Travel) [En ligne]. Mc Kinsey, 17 décembre 2015 [consulté le 17 décembre 2015].
www.mckinsey.com/insights/travel_transportation/facebook_and_the_future_of_travel
(2) Médiamétrie. +4,1 millions d'internautes se connectent aux 3 écrans par rapport à janvier 2015 [En ligne]. Mc Kinsey, 7 janvier
2016 [consulté le 8 janvier 2016]. www.afjv.com/news/5802_multi-ecrans-les-15-34-ans-privilegient-le-mobile.htm
(3) Etude Ivox 2014
(4) Moonweb. Does Anyone Use Social Sharing Buttons on Mobile? [En ligne]. 6 mais 2015 [consulté le 8 janvier 2016].
www.moovweb.com/blog/anyone-use-social-sharing-buttons-mobile
20
Sources
21. La meilleure façon de prédire l'avenir
c'est de le créer !“ ”
21
Peter Drucker - Théoricien de l’innovation