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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Edición bilingüe french-spanish 
FACEBOOK: DU MÉPRIS ENVERS LES MASSES À LA «SAGESSE 
DES FOULES» 
Dr. Adolfo Vásquez Rocca 
ANTIPODES, Nº 202 – 2014, Dossier réseaux sociaux - ITECO, Bruselas, Bélgica. 
– Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. 
– Centre européen education et coopération au développement, action sociale et 
interculturelle 
http://www.iteco.be/antipodes/les-ong-sur-le-terrain-des-reseaux/Facebook-du-mepris-envers-les 
VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las 
multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, 
http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/ 
0
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Facebook: du mépris envers les masses à la “sagesse des foules”1 
Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et 
son opportunisme, par Adolfo Vásquez Rocca 
Nous avons l’habitude de promouvoir l’opinion des experts, puisque normalement 
nous considérons que seule une personne ayant de l’expérience et des 
connaissances est capable d’émettre des jugements adéquats dans un domaine 
ou une matière en particulier. 
Cependant, il y a des études montrant que les décisions collectives sont souvent 
plus efficaces que celles prises sur base des connaissances d’un seul expert. 
Facebook comme état de «conscience environnementale» 
Facebook est un état de « conscience environnementale », un moyen de tuer le 
temps (ou de le perdre, naturellement), un réseau de connexions qui répond à la 
logique de l’hypertextualité, de l’hyperlien, des moteurs de recherche sponsorisés 
1 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, “Facebook: du mépris envers les masses à la «sagesse des foules»”, 
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux 
Je t’invite, tu m’acceptes, (N° 202) - Centre de formation pour le développement et la solidarité 
internationale. 
1
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
et du « postage » compulsif. Un engrenage puissant de l’industrie globale qui 
trafique des bases de données, statistiques, rating télévisuels et profils 
psychologiques, dans un processus exhaustif de stratification, cherchant à tout 
prix - comme n’importe quel consultant - que le business tourne. 
Bien que le projet ait été conçu par Mark Zuckerberg, le véritable visage derrière 
Facebook est celui de Peter Thiel, investisseur de capital à risque et philosophe 
futuriste. Il est aussi un activiste vigoureux du néo conservatisme. Il a obtenu son 
diplôme de philosophie à Stanford et il est coauteur du livre Le mythe de la 
diversité, attaque minutieuse contre le multiculturalisme et le libéralisme. 
Le mentor philosophique de Thiel est René Girard2, de Stanford, qui propose une 
théorie selon laquelle le comportement humain fonctionne par désir mimétique. 
Girard prétend que les gens se comportent essentiellement en « moutons » et 
copient les autres sans réfléchir. La théorie semble être correcte dans les mondes 
virtuels de Thiel : l’objet de désir est insignifiant. Tout ce qu’il importe de savoir est 
que les êtres humains ont tendance à se mettre en troupeaux. Ce qui explique les 
bulles financières, ainsi que l’énorme popularité de Facebook. 
Pour Thiel, internet est très séduisant car il promet un type de liberté dans les 
relations humaines et les affaires, et une liberté des lois dans les pays. Internet 
ouvre un monde d’expansion du libre marché et du laisser faire. Thiel adore 
également les paradis fiscaux - comme les Îles Cayman - où se trouve 40 % de 
l’argent du monde. 
Toutefois, si on analyse bien la politique de confidentialité de Facebook, on se 
rend compte qu’elle est ambiguë, voire même pratiquement inexistante. 
Facebook semble plutôt constituer un régime totalitaire virtuel, idéologiquement 
2 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand 
anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, 
qui a premièrement surgi pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations 
interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les 
sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés 
contemporaines. 
2
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
motivé, avec une population qui croît d’environ deux millions de personnes par 
semaine et qui a déjà surpassé les soixante-cinq millions. Thiel et ses partenaires 
ont créé leur propre pays. Un pays de consommateurs. 
Facebook est devenu une expérience exceptionnelle, à la fois « machinale » et 
virtuelle globale, où nos relations et amitiés sont devenues des biens qui se 
vendent aux grandes marques globales. Sur Facebook, nos vies sont un livre 
ouvert, où nos données sont l’objet d’une transaction financière. 
La sagesse déconcertante des foules ou la théorie des essaims 
Au début des années 2000, nous assistions déjà au développement des réseaux 
décentralisés contre le paradigme du contrôle hiérarchique. Maintenant, le 
cyberspace est devenu dense ; le concept d’une sagesse des foules s’est 
imposé, ainsi que le « journalisme citadin » des blogs. Cela pourrait encourager 
l’idée que le web finira par se transformer en un système nerveux global, un 
cerveau dans lequel chaque internaute constitue un neurone, et par générer une 
sorte d’intelligence collective produisant des pensées et des idées au-dessus des 
capacités de chacun de ses petits constituants. Cette vision de l’intelligence 
rappelle celle qui a été décrite par Philip K. Dick, « Sivaini » [le Système de vaste 
intelligence vivante] qui, d’une certaine manière, se définit comme la somme de 
plusieurs intelligences individuelles, subalternes, occultes, fondues en une seule 
et unique intelligence collective (dépersonnalisée ?) ; intelligence qui, malgré tout, 
est définie entre les réseaux du web - et également en dehors de ceux-ci - 
comme la nouvelle panacée de la connaissance. Il conviendrait dès lors de se 
demander ce que c’est, comment cela fonctionne, et pourquoi - comme les 
sirènes - cela attire et attrape les navigateurs entre les fils tourmentés du web3. 
3 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand 
anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, 
3
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
L’intelligence collective - toujours à l’intérieur de contextes globalisés - requiert, 
pour sa constitution, de l’interactivité et du dialogue au sein du web. Ce dialogue 
tend à favoriser les nouveaux modèles discursifs accessibles à tous, dont les 
expressions - toujours à caractère public - se glissent à travers les voies de 
l’information, à la recherche de participations collaboratives dans un espace 
mutant et délocalisé connu comme le web 2.0. 
Nous devons comprendre l’hyper-connectivité et le cyberespace comme une 
réalité simulée, un « non-lieu », qui agit comme un réseau de transmission 
d’information, où nous développons nos interactions communicatives médiatiques 
dans le paroxysme des nouveaux réseaux sociaux et le développement de 
nouvelles formes de cyber-subjectivité ; et où nous voyons que des concepts 
comme celui de citoyenneté, intimité et lieu (non-lieu) sont redéfinis dans ce 
nouvel environnement de pouvoirs anonymes, d’empires techno-financiers 
implacables et d’implosions sociales. 
Le terme web 2.0 est né en 2004, et a été popularisé à partir de ses applications 
les plus représentatives (Wikipedia, Youtube, Flickr, Wordpress, Blogger, 
Myspace, Facebook, Ohmynews), ainsi que de la suroffre de centaines d’outils, 
en essayant d’attirer les utilisateurs - générateurs de contenus. 
Selon O’Reilly4, principal promoteur de la notion du web 2.0, celle-ci contient sept 
qui a premièrement surgi pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations 
interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les 
sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés 
contemporaines. 
4 Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans 
l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, 
comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration 
et l’échange d’informations entre utilisateurs. 
A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas 
actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois 
dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de 
données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) 
étaient considérés comme des facteurs très importants. 
Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et 
les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des 
webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou 
4
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
principes constitutifs : le World Wide Web comme plateforme de travail, le 
renforcement de l’intelligence collective, la gestion des bases de données comme 
compétence de base, la fin du cycle des actualisations des versions du logiciel, 
les modèles de programmation légère allant de pair avec la recherche de la 
facilité, le logiciel non limité à un seul dispositif et les expériences enrichissantes 
des utilisateurs. 
C’est ainsi que se renforcent les effets de réseau conduits par une « architecture 
de participation », une innovation et des développeurs indépendants, ainsi que 
les petits modèles d’affaires capables de syndiquer des services et contenus. 
Sous le concept de web 2.0 peuvent se regrouper alors «toutes ces utilités et 
services Internet qui se nourrissent dans une base de données, qui peut être 
modifiée par les utilisateurs du service, que ce soit dans son contenu (en 
ajoutant, en changeant ou en biffant une information ou en associant des 
données à l’information existante), ou dans la façon de le présenter»5. 
Une fois la révolution des systèmes de publication de contenus assumée comme 
avec weblogs et wikis, dans le web 2.0, l’attention se déplace depuis l’information 
jusqu’à la méta information. La quantité de données générées commence à se 
faire si dense qu’elles ne servent plus à rien si elles ne sont pas accompagnées 
par d’autres qui leur assignent une hiérarchie et un signifié. La stratégie de doter 
les utilisateurs d’outils pour classer l’information collectivement a été définie 
comme folksonomie, dont l’implémentation la plus populaire sont les tags ou 
étiquettes. Si les blogs ont démocratisé la publication de contenus, les 
folksonomies démocratisent l’architecture de l’information. Les utilisateurs de 
Flickr, par exemple, ne partagent pas seulement leurs photos à travers le 
service : après leur avoir assigné des étiquettes multiples avec lesquelles ils 
associent un signifié aux images, ils construisent une grande structure 
webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels. 
5 Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva », En Telos. Revista 
de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007). 
5
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
sémantique d’images qui peut être parcourue dans tous les sens. Dans le service 
de « bookmarks » Del.icio.us social, les utilisateurs étiquètent grâce à différents 
concepts les liens intéressants qu’ils trouvent dans le réseau, générant ainsi une 
classification thématique très précise de la croissance quotidienne du web. La 
communauté de Del.icio.us est en train de mettre en oeuvre le simulacre le plus 
efficace du vieux rêve du « web sémantique », un web qui puisse soi-même se 
comprendre. 
La sagesse des foules est une autre manière d’appeler les masses à entrer en 
scène, maintenant dans le cyberspace. À ce sujet, James Surowiecki remarque 
que « les groupes fonctionnent mieux que les individualités si et seulement si 
quatre conditions s’accomplissent : une diversité d’opinions, de décentralisation, 
d’indépendance et des mécanismes d’addition de la multitude ; sous les dites 
circonstances, chaque individu apporte et évalue une partie de l’information pour, 
auprès du reste des individus, atteindre un verdict collectif ». Malgré cela, il reste 
encore à démontrer que l’intelligence collective promue par les théoriciens de 
l’essaim - somme de beaucoup d’intelligences - est plus effective que celle des 
élites réduites. 
Surowiecki débute son argument avec une anecdote du scientifique britannique 
Francis Galton. En 1906, lors d’une foire agricole, Galton s’est proposé de vérifier 
jusqu’à quel point un groupe de 787 personnes pourrait déterminer le poids exact 
d’un boeuf. Quand le poids du boeuf a été révélé -543 kilogrammes-, il en est 
ressorti que l’estimation de la multitude avait été de 542,5 kilogrammes. 
Le livre de Surowiecki s’est transformé en best-seller et le concept de « la 
sagesse des foules » (The wisdom of crowds, en anglais) s’est popularisé dans le 
monde corporatif. De fait, l’opération de lieux comme Yahoo, Google, Myspace et 
Netflix est basée sur cette opportunité de collectivisme en ligne et, récemment, 
Netflix, l’entreprise leader pour la location de films, a fait appel à un concours 
international ayant recours à cette « sagesse des foules » pour perfectionner son 
6
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
système de recommandations. 
Aussi attirant que le pari d’une intelligence supérieure des foules puisse résulter, 
il est intéressant de considérer l’avertissement de Charles MacKay, dans son 
fameux livre Les délires collectifs extraordinaires et la folie des foules, où l’auteur 
se pose la question suivante : pourquoi donc des individus d’habitude sensés et 
intelligents se transforment-ils en masses idiotes quand ils agissent 
collectivement ? « Les gens, on le sait, pensent en troupeaux ; on peut également 
voir qu’ils deviennent fous en troupeaux et récupèrent seulement la sagesse 
lentement, un à un ». 
Facebook a permis l’entrée en scène des masses, bien qu’il n’ait pas été le 
premier à horizontaliser le réseau. D’autres réseaux sociaux existent sur internet 
comme HI5 et Myspace qui sont arrivés avant, ou des phénomènes ponctuels 
comme Orkut qui sont plus populaires que Facebook dans certains pays comme 
l’Inde ou le Brésil. Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, 
son effectivité et son opportunisme. Il est arrivé au bon moment en offrant ce qui 
est approprié à l’utilisateur commun et d’une manière facile, expliquant son 
incroyable succès dans nos pays. Les gens qui affirmaient que la seule manière 
de participer au web était grâce aux blogs, c’est-à-dire dans ce qu’est écrire 
aujourd’hui, voient en Facebook leur opportunité d’écriture, puisque le schéma a 
été simplifié avec des fonctions préétablies. Facebook facilite l’interaction et la 
présence télématique ; cependant, en tant que technologie de l’information, elle 
se trouve chaque fois davantage liée aux sujets inutiles ou au simple passe-temps, 
plus qu’à l’information importante. 
Facebook est un réseau à l’intérieur du réseau qui devient chaque fois plus grand 
et puissant ; les possibilités d’échange d’information sont illimitées. Il n’y a pas 
non plus de limite pour les applications ajoutées au système : les guerres de 
vampires, les loups-garous, zombies, etc. Certaines sont si « attirantes » qu’elles 
causent une dépendance. 
7
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Il y a un flux constant d’information réclamant notre attention, ainsi que des 
invitations qui exigent une réponse. Ainsi, sans que nous le remarquions, notre 
compte commence à être saturé à cause de ces applications qui sont une 
extension de l’oisiveté, ne permettant pas de distinguer les invitations aux 
applications réellement utiles. 
Par Adolfo Vásquez Rocca D.Phil 
Cet article, jusque là inédit, publié partiellement dans Manuscrits de Blog – Cabinet 
de Travail – de l’auteur, a été écrit pendant le printemps 2010 ; récemment inclus 
dans une section anthologique de la Revue Almia, Margen cero, de Madrid: 
Vásquez Rocca, Adolfo, «Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría 
de las multitudes», dans Revista Almiar – nº 66, – 2012 – Margen cero, Madrid. 
Traduction de l’espagnol de Daniel de la Fuente 
[1] René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est 
considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi- 
Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi 
pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations 
interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la 
violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, 
à la violence dans les sociétés contemporaines. 
[2] Idalia Rivera, Mario Toache, « La desconcertante sabiduría de las multitudes : 
8
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
De la teoría de los enjambres a la teoría de los borregos y otras cosas 
parecidas », RECA, 4 (2012), UNAM. 
[3] Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une 
seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés 
d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les 
blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange 
d’informations entre utilisateurs. 
A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui 
n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de 
webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html 
dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les 
deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient 
considérés comme des facteurs très importants. 
Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté 
vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les 
effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les 
sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou webs 
dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels. 
[4] Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia 
colectiva», En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 
(octobre-décembre 2007). 
Dr. Adolfo Vásquez Rocca 
Articles de cet auteur 
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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Facebook : du mépris envers les masses à la « sagesse des foules » 
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux 
Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) 
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux 
Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) 
Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. 
2, rue Renkin - 1030 Bruxelles 
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux 
Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) 
Traducción al francés en Antipodes, publicación trimestral de ITECO, Bruselas, 
Bélgica. 
Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux 
Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) 
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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
2
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
FACEBOOK; DEL DESPRECIO DE LAS MASAS A “LA SABIDURÍA DE LAS 
MULTITUDES”.6 
Dr. Adolfo Vásquez Rocca 
6 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las 
multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, 
http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/ 
0
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Normalmente solemos favorecer la opinión de los expertos, pues consideramos que 
sólo una persona con experiencia y conocimientos es capaz de emitir juicios 
correctos en un área o materia en particular. 
Sin embargo, hay evidencias de que las decisiones tomadas colectivamente por un 
grupo de personas suelen ser más atinadas que las decisiones tomadas sobre la 
base del conocimiento de un experto. 
1.- Facebook como estado de “conciencia ambiental”. 
Facebook es un estado de “conciencia ambiental”, una enorme manera de matar el 
tiempo (o perderlo, por supuesto), una maquinaria de conexiones, que responde a la 
lógica de la hipertextualidad, del hiperlink, de los motores de búsqueda 
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"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
esponsorizados y el posteo compulsivo. Un poderoso engranaje de la industria 
global que trafica con bases de datos, estadísticas, rainting televisivos, y perfiles 
psicologógicos, en un exhaustivo proceso de estratificación, que apunta sus 
esfuerzos –como cualquier consultora– a que el mercado se active y los negocios 
prosperen. 
Aunque el proyecto fue concebido por Mark Zuckerberg, la cara real detrás de 
Facebook es Peter Thiel, inversor de capital de riesgo y filósofo futurista. Es también 
un vigoroso activista del neoconservadurismo. Se graduó en Filosofía en Stanford y 
es coautor del libro El mito de la diversidad, un ataque minucioso al multiculturalismo 
y al liberalismo. 
El mentor filosófico de Thiel es René Girard7, de Stanford, quien propone la teoría de 
que el comportamiento humano funciona por deseo mimético. Girard alega que la 
gente es esencialmente borrega y se copia una a otra sin mucha reflexión. La teoría 
parece ser correcta en los mundos virtuales de Thiel: el objeto de deseo es 
irrelevante. Todo lo que se necesita saber es que los seres humanos tienden a 
moverse en manadas. De ahí las burbujas financieras. Y de ahí la enorme 
popularidad de Facebook. 
Internet es muy seductor para Thiel porque promete un tipo de libertad en las 
relaciones humanas y en los negocios, libertad de las leyes de los países. Internet 
abre un mundo de expansión del libre mercado y laissez faire. A Thiel también le 
encantan los paraísos fiscales –como las Islas Caimán– donde esta el 40% del 
dinero del mundo. 
7 René Girard (Aviñón, 1923). A más de ochenta y cuatro años, René Girard –considerado el más grande 
antropólogo viviente, cerca de lo que fue Lévi-Straus. Notable por su teoría de la mímesis que surgió 
en primera instancia para analizar obras literarias en las que se muestran relaciones interpersonales 
miméticas. Posteriormente fue aplicada al análisis de la violencia en las sociedades primitivas que se 
fundamentan en lo sagrado; y por extensión, a la violencia en las sociedades contemporáneas. 
1
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Ahora, si se analiza bien la política de privacidad de Facebook es ambigua o 
prácticamente no existe. Facebook parece más un régimen totalitario virtual, 
ideológicamente motivado, con una población que crece unos dos millones de 
personas por semana y que ya ha superado los 65 millones. Thiel y sus socios han 
creado su propio país. Un país de consumidores. 
Facebook ha devenido un experimento genial a la vez que 'maquinal', una república 
virtual global, donde nuestras relaciones y amigos son convertidos en bienes que se 
venden a las grandes marcas globales. En Facebook nuestras vidas son un libro 
abierto, donde nuestros datos son objeto de una transa bursátil. 
2.- La desconcertante sabiduría de las multitudes o la Teoría de los Enjambres. 
A comienzos del 2000 ya vivimos el desarrollo de las redes descentralizadas versus 
el paradigma del control jerárquico. Ahora el ciberespacio se ha hecho denso; se ha 
impuesto la “sabiduría de las multitudes”8 y el “periodismo ciudadano” de los blogs. 
Esto podría alentar la idea que la Web acabará convirtiéndose en un sistema 
nervioso global, un cerebro en el que cada internauta constituye una neurona y que 
acabará generando algún tipo de inteligencia colectiva que produzca pensamientos e 
ideas por encima de las capacidades de cada una de sus pequeñas partes. Este 
enfoque de la inteligencia recuerda al descrito por Philip K. Dick9 SIVAINVI [Sistema 
de Vasta Inteligencia Viva] que, de algún modo, se define como la suma de muchas 
inteligencias individuales, subalternas, ocultas, fundidas en una sola, única y 
¿despersonalizada? inteligencia colectiva; inteligencia que, pese a todo, se define 
8 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. 
9 Sivainvi (1981). Famosa trilogía del autor de ciencia-ficción estadounidense Philip K. Dick, 
caracterizado por introducir el colectivismo [inteligencia colectiva, alucinaciones colectivas, conciencia 
colectiva...] en la mayor parte de sus novelas. 
1
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
entre las redes de la telaraña —y fuera de ellas también— como la nueva panacea 
del conocimiento. Cabría entonces cuestionarse qué es, cómo funciona, por qué — 
como las sirenas— atrae —y atrapa— a los navegantes entre los procelosos hilos de 
la web10. 
La inteligencia colectiva —siempre dentro de contextos globalizados— requiere, 
para su constitución, de la interactividad, del diálogo al interior de la web. Diálogo que 
tiende a favorecer nuevos modelos discursivos accesibles a todos, cuyas 
expresiones —siempre de carácter público— se deslizan a través de las autopistas 
de la información en busca de participaciones colaborativas en un espacio mutante y 
deslocalizado conocido como la Web 2.0. 
La hiper-conectividad y el ciberespacio habremos de entenderla como una realidad 
simulada, un “no-lugar”, que opera como una red de tránsito de información, donde 
desarrollamos nuestras interacciones comunicativas mediáticas, en el paroxismo de 
las nuevas redes sociales, y el desarrollo de nuevas formas de ciber-subjetividad. 
Donde vemos que conceptos como el de ciudadanía, intimidad y lugar (no-lugar) se 
redefinen en este nuevo entorno de poderes anónimos, imperios tecnofinancieros 
implacables e implosiones sociales. 
El término Web 2.0 nació a mediados de 2004 y se popularizó a partir de sus 
aplicaciones más representativas, Wikipedia, YouTube, Flickr, WordPress, Blogger, 
MySpace, Facebook, OhMyNews, y de la sobreoferta de cientos de herramientas 
intentando captar usuarios– generadores de contenidos. 
Según O’Reilly11, principal promotor de la noción de Web 2.0, los principios 
10 RIVERA, Idalia – TOACHE, Mario, “La desconcertante sabiduría de las multitudes: De la Teoría de los 
Enjambres a la Teoría de los Borregos y otras cosas parecidas”, RECA, 4 (2012), UNAM. 
11 El término Web 2.0 fue acuñado por Tim O'Reilly en 2004 para referirse a una segunda generación en 
la historia de la Web basada en comunidades de usuarios y una gama especial de servicios, como las 
2
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
constitutivos de ésta son siete: la World Wide Web como plataforma de trabajo, el 
fortalecimiento de la inteligencia colectiva, la gestión de las bases de datos como 
competencia básica, el fin del ciclo de las actualizaciones de versiones del software, 
los modelos de programación ligera junto a la búsqueda de la simplicidad, el software 
no limitado a un solo dispositivo y las experiencias enriquecedoras de los usuarios. 
Así se potencian los efectos de red conducidos por una "arquitectura de 
participación"; innovación y desarrolladores independientes; pequeños modelos de 
negocio capaces de sindicar servicios y contenidos. Como Web 2.0 pueden 
entenderse entonces "todas aquellas utilidades y servicios de Internet que se 
sustentan en una base de datos, la cual puede ser modificada por los usuarios del 
servicio, ya sea en su contenido (añadiendo, cambiando o borrando información o 
asociando datos a la información existente), bien en la forma de presentarlos, o en 
contenido y forma simultáneamente."12- 
Asumida la revolución de los sistemas de publicación de contenidos como weblogs y 
wikis, en la web 2.0 la atención se desplaza desde la información hacía la 
metainformación. La cantidad de datos generados empieza a ser de tal volumen que 
no sirven para nada si no vienen acompañados de otros que les asignen jerarquía y 
significado. La estrategía de dotar a los usuarios de instrumentos para clasificar la 
información colectivamente se ha definido como folksonomía, y su implementación 
redes sociales, los blogs, los wikis o las folcsonomías, que fomentan la colaboración y el intercambio 
ágil de información entre los usuarios. 
El concepto original del contexto, llamado Web 1.0 era páginas estáticas HTML que no eran 
actualizadas frecuentemente. El éxito de las punto-com dependía de webs más dinámicas (a veces 
llamadas Web 1.5) donde los CMS servían páginas HTML dinámicas creadas al vuelo desde una 
actualizada base de datos. En ambos sentidos, el conseguir hits (visitas) y la estética visual eran 
considerados como unos factores muy importantes. 
Los propulsores de la aproximación a la Web 2.0 creen que el uso de la web está orientado a la 
interacción y redes sociales, que pueden servir contenido que explota los efectos de las redes creando 
o no webs interactivas y visuales. Es decir, los sitios Web 2.0 actúan más como puntos de encuentro, o 
webs dependientes de usuarios, que como webs tradicionales. 
12 RIBES, Xavier; Web 2.0: “El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva”, En "Telos. Revista 
de Comunicación, Tecnología y Sociedad", 73 (Octubre-Diciembre 2007) 
1
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
más popular son los tags o etiquetas. Si los blogs democratizaron la publicación de 
contenidos, las folksonomías están democratizando la arquitectura de la información. 
Los usuarios de Flickr, por ejemplo, no sólo comparten sus fotografías a través del 
servicio, sino que al asignarles múltiples etiquetas con las que asocian significado a 
las imágenes, construyen una gran estructura semántica de imágenes que se puede 
recorrer en todas las direcciones. En el servicio de “bookmarks” social del.icio.us, los 
usuarios etiquetan con diferentes conceptos los enlaces de interés que encuentran 
en la Red, generando así una clasificación temática muy precisa del crecimiento 
diario de la Web. La comunidad de del.icio.us está llevando a cabo el simulacro más 
eficaz del viejo sueño de la Web Semántica, una Web que se entienda a sí misma. 
La sabiduría de las multitudes13 es otra forma para llamar a la entrada en escena de 
las masas –ahora en el ciberespacio–. A este respecto James Surowiecki señala que 
“los grupos funcionan mejor que las individualidades si y sólo si se cumplen cuatro 
condiciones: diversidad de opiniones, descentralización, independencia y 
mecanismos de agregación de la multitud; bajo dichas circunstancias, cada individuo 
aporta y valora una parte de la información para, junto al resto de los individuos, 
alcanzar un veredicto colectivo”.14 Pese a ello, está aún por demostrarse que la 
inteligencia colectiva promovida por los teóricos del enjambre —suma de muchas 
inteligencias— sea más efectiva que las élites reducidas. 
Surowiecki inicia su argumento con una anécdota del científico británico Francis 
Galton. En 1906, durante una feria ganadera, Galton se propuso averiguar hasta qué 
punto podría un grupo de 787 personas determinar el peso exacto de un buey. 
Cuando el peso del buey fue revelado -543 kilogramos-, resultó que la estimación 
promedio de la multitud había sido, asombrosamente 542,5 kilogramos. 
En su momento, el libro de Surowiecki se convirtió en un bestseller y el concepto -la 
sabiduría de las multitudes ( The wisdom of crowds , en inglés)- se popularizó en el 
13 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. 
14 Ibid. 
2
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
mundo corporativo. De hecho, la operación de sitios como Yahoo, Google, MySpace 
y Netflix está basada en esta suerte de colectivismo online y recientemente Netflix, la 
empresa líder en alquiler de películas, convocó a un certamen internacional apelando 
a la "sabiduría de las multitudes" para perfeccionar su sistema de recomendaciones. 
Por seductora que resulte la apuesta a la superior inteligencia de las multitudes, no 
sería mala idea detenerse en la advertencia de Charles MacKay15 en su famoso libro 
–Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes– donde se 
cuestiona ¿por qué individuos habitualmente sensatos e inteligentes se convierten en 
masas idiotas cuando actúan colectivamente? "La gente, es sabido, piensa en 
manadas; se verá que también enloquece en manadas y sólo recobra la cordura 
lentamente, uno por uno".16 
Facebook ha permitido la entrada en escena de las masas, aunque no fue el primero 
en horizontalizar la red. Existen otras redes sociales en Internet como HI5 y Myspace 
que partieron antes, o fenómenos puntuales como Orkut que en Brasil e India es más 
popular que Facebook. El fenómeno Facebook puede ser explicado por su 
simplicidad, efectividad y oportunismo. Llegó en le momento preciso ofreciendo lo 
adecuado para el usuario común y de manera fácil. Eso es lo que lo ha hecho tener 
tanto éxito en nuestros países. La gente abrumada con el mensaje elitista que 
afirmaba que la única manera de participar en la web estaba en los blogs, es decir, 
en escribir hoy ve en Facebook su oportunidad ya que se simplificó el esquema con 
funciones prediseñadas. Facebook facilita la interacción y la presencia telemática, sin 
embargo como tecnología de la información cada vez se encuentra más relacionada 
con asuntos “inútiles” o con la mera entretención más que con información relevante. 
Facebook es una red dentro de la red que cada vez se hace más grande y poderosa; 
15 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony 
Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980 
16 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony 
Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980 
3
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
las posibilidades de intercambio de información posiblemente no tengan límites. 
Tampoco hay límite para las aplicaciones añadidas al sistema: Guerras de vampiros, 
hombres lobo, zombies, etc. Algunas tan “atractivas” que se tornan adictivas. 
Hay un flujo constante de información reclamando nuestra atención, también, 
invitaciones que exigen una respuesta. Así casi sin notarlo nuestra cuenta comienza 
a saturarse de estas aplicaciones que vienen a ser una extensión del ocio que no 
permite distinguir las invitaciones a aplicaciones verdaderamente útiles y relevantes. 
Dr. AAddoollffoo VVáássqquueezz RRooccccaa 
Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado 
Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía 
Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia 
Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento 
de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de 
Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB 
Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC 
–– Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. 
Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y 
4
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista 
Praxis – Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del 
Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do 
Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía 
de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista 
Philosophica PUCV. –Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) 
con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor 
visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – 
Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – 
Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean 
University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y 
Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la 
Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto 
del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. 
Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de 
climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim 
(IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal 
de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - 
Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée 
Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions 
, París, © 2012 
Doctor en Filosofía, Director de Revista Observaciones Filosóficas 
Web: www.danoex.net/adolfovasquezrocca.html 
Academia.edu: emui.academia.edu/AdolfoVasquezRocca 
Eastern Mediterranean University 
Linkedin: linkedin.com/pub/adolfo-vasquez-rocca/25/502/21a 
Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad 
Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y 
Estética. 
Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de 
Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades 
de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto 
Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL 
Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC. 
En octubre de 2006 y 2007 es invitado por la 'Fundación Hombre y Mundo' y la UNAM a dictar 
un Ciclo de Conferencias en México. 
Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. 
Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y 
Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis. 
Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho 
Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio 
Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia 
Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV. 
Asesor Consultivo de Enfocarte –Revista de Arte y Literatura– Cataluña / Gijón, Asturias, 
España. –Miembro del Consejo Editorial Internacional de 'Reflexiones Marginales' –Revista de 
la Facultad de Filosofía y Letras UNAM. –Editor Asociado de Societarts, Revista de artes y 
humanidades, adscrita a la Universidad Autónoma de Baja California. –Miembro del Comité 
Editorial de International Journal of Safety and Security in Tourism and Hospitality, publicación 
científica de la Universidad de Palermo. –Miembro Titular del Consejo Editorial Internacional de 
5
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
Errancia, Revista de Psicoanálisis, Teoría Crítica y Cultura –UNAM– Universidad Nacional 
Autónoma de México. –Miembro del Consejo Editorial de Revista “Campos en Ciencias 
Sociales”, Universidad Santo Tomás © , Bogotá, Colombia. 
Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas, 
Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en 
Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida 
Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de 
Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu. 
Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés 
Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida 
por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la 
Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter 
Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, 
Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado 
especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon 
Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - Publicado en la sección Architecture de la 
Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français 
d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012. Profesor de Postgrado, Magister 
en Biología-Cultural, Escuela Matríztica de Santiago y Universidad Mayor 2013 - 2014 
E-mail: adolfovrocca@gmail.com 
BBIIBBLLIIOOGGRRAAFFÍÍAA 
 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 
2004. 
 HODGKINSON, T, “La verdad sobre Facebook”, en Revista Arcadia, Adaptación y 
Traducción del informe de Tom Hodgkinson en “The Guardian”. 
 GINESSI, Antonela, “¿Por qué 'Facebook'?”, Blog: antoginessi.blogspot, 2 de octubre de 
2008 
 CONTARDO, Óscar, “Internet El auge de una red social; Facebook: su mundo al 
instante”, En “Artes y Letras”, El Mercurio, Santiago, 21 de Septiembre de 2008. 
 COBO ROMANÍ, Cristóbal; PARDO KUKLINSKI, Hugo: Web 2.0. Inteligencia colectiva o 
medios fast food. 2007. Planeta Grup de Recerca d'Interaccions Digitals, Universitat de 
Vic. Flacso México. Barcelona / México DF. 
1
"Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 
 DERY, Mark: “Velocidad de Escape” (Grove Press Books, 1996). Ediciones Siruela, 
Madrid, 1998. 
 DIAMENT, Mario, “Crónicas norteamericanas: La sabiduría colectiva y sus límites”, en La 
Nación, Buenos Aires, 23 de junio de 2007. 
 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, 
New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y 
la locura de las multitudes, Traducción, 1980 
 CANETTI, Elías (1960), Masa y poder, Ed. Alianza, Muchnik, Madrid, 1997. 
 GIRARD, René, La violencia y lo Sagrado, Editorial Anagrama, Barcelona, 1995. 
 ORTEGA Y GASSET, José, La rebelión de las masas, Editor: Madrid : Revista de 
Occidente : Alianza Editorial, 1995. 
 SLOTERDIJK, Peter, El desprecio de las masas. Ensayos sobre las luchas culturales de 
la sociedad moderna, Pre-textos, Valencia, 2001. 
 AUGÉ, Marc; Los “no lugares”. Espacios del anonimato; Gedisa; España; 1992 
 QUÉAU, Philippe; Lo virtual. Virtudes y vértigos; Paidós; Barcelona; 1995 
 MITCHELL, William J., E-topía. Vida urbana, Jim, pero no la que nosotros conocemos, 
Editorial Gustavo Gili, S.A., Barcelona, 2001 
 VIRILIO, Paul, Estética de la desaparición, Anagrama, Madrid, 1998 
 McLUHAN, Marchal, La aldea global. Tercera reimpresión, Editorial Gedisa. España, 
1996. 
2
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 BECK, Ulrich (2006). La sociedad del riesgo: hacia una nueva modernidad. Ediciones 
Paidós Ibérica 
 KROTZ, Esteban. (2002) La Otredad Cultural entre Utopía y Ciencia, Fondo de Cultura 
Económica, México. 
 SIBILA, P. (2005), El hombre postorgánico. Cuerpo, subjetividad y tecnologías digitales, 
Fondo de Cultura Económica, Buenos Aires. 
 JAMESON, FREDRIC, (1998) “Notes on Globalization as a Philosophical Issue”, en F. 
Jameson y M. Miyoshi (eds.), The Cultures of Globalization, Durham, Duke 
University Press. 
 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de 
climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim 
(IAM), Valencia, España, 2008. 
 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, “Facebook; del desprecio de las masas a ‘la sabiduría de las 
multitudes’”, En HOMINES, Portal de Arte y Cultura, Málaga, 2013. 
http://www.homines.com/palabras/facebook_desprecio_masas/index.htm#nota1 
 SLOTERDIJK, Peter, Esferas II, Globos, Macroesferología, Ediciones Siruela, Madrid, 
2004 
 BUCK-MORSS, Susan, “Estudios Visuales e Imaginación Global”, En La Epistemología 
de la visualidad en la era de loa Globalización, Editorial Akal, Madrid, 2005. 
3

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FACEBOOK; DEL DESPRECIO DE LAS MASAS A “LA SABIDURÍA DE LAS MULTITUDES Dr. Adolfo Vásquez Rocca

  • 1. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Edición bilingüe french-spanish FACEBOOK: DU MÉPRIS ENVERS LES MASSES À LA «SAGESSE DES FOULES» Dr. Adolfo Vásquez Rocca ANTIPODES, Nº 202 – 2014, Dossier réseaux sociaux - ITECO, Bruselas, Bélgica. – Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. – Centre européen education et coopération au développement, action sociale et interculturelle http://www.iteco.be/antipodes/les-ong-sur-le-terrain-des-reseaux/Facebook-du-mepris-envers-les VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/ 0
  • 2. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Facebook: du mépris envers les masses à la “sagesse des foules”1 Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et son opportunisme, par Adolfo Vásquez Rocca Nous avons l’habitude de promouvoir l’opinion des experts, puisque normalement nous considérons que seule une personne ayant de l’expérience et des connaissances est capable d’émettre des jugements adéquats dans un domaine ou une matière en particulier. Cependant, il y a des études montrant que les décisions collectives sont souvent plus efficaces que celles prises sur base des connaissances d’un seul expert. Facebook comme état de «conscience environnementale» Facebook est un état de « conscience environnementale », un moyen de tuer le temps (ou de le perdre, naturellement), un réseau de connexions qui répond à la logique de l’hypertextualité, de l’hyperlien, des moteurs de recherche sponsorisés 1 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, “Facebook: du mépris envers les masses à la «sagesse des foules»”, Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (N° 202) - Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. 1
  • 3. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" et du « postage » compulsif. Un engrenage puissant de l’industrie globale qui trafique des bases de données, statistiques, rating télévisuels et profils psychologiques, dans un processus exhaustif de stratification, cherchant à tout prix - comme n’importe quel consultant - que le business tourne. Bien que le projet ait été conçu par Mark Zuckerberg, le véritable visage derrière Facebook est celui de Peter Thiel, investisseur de capital à risque et philosophe futuriste. Il est aussi un activiste vigoureux du néo conservatisme. Il a obtenu son diplôme de philosophie à Stanford et il est coauteur du livre Le mythe de la diversité, attaque minutieuse contre le multiculturalisme et le libéralisme. Le mentor philosophique de Thiel est René Girard2, de Stanford, qui propose une théorie selon laquelle le comportement humain fonctionne par désir mimétique. Girard prétend que les gens se comportent essentiellement en « moutons » et copient les autres sans réfléchir. La théorie semble être correcte dans les mondes virtuels de Thiel : l’objet de désir est insignifiant. Tout ce qu’il importe de savoir est que les êtres humains ont tendance à se mettre en troupeaux. Ce qui explique les bulles financières, ainsi que l’énorme popularité de Facebook. Pour Thiel, internet est très séduisant car il promet un type de liberté dans les relations humaines et les affaires, et une liberté des lois dans les pays. Internet ouvre un monde d’expansion du libre marché et du laisser faire. Thiel adore également les paradis fiscaux - comme les Îles Cayman - où se trouve 40 % de l’argent du monde. Toutefois, si on analyse bien la politique de confidentialité de Facebook, on se rend compte qu’elle est ambiguë, voire même pratiquement inexistante. Facebook semble plutôt constituer un régime totalitaire virtuel, idéologiquement 2 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines. 2
  • 4. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" motivé, avec une population qui croît d’environ deux millions de personnes par semaine et qui a déjà surpassé les soixante-cinq millions. Thiel et ses partenaires ont créé leur propre pays. Un pays de consommateurs. Facebook est devenu une expérience exceptionnelle, à la fois « machinale » et virtuelle globale, où nos relations et amitiés sont devenues des biens qui se vendent aux grandes marques globales. Sur Facebook, nos vies sont un livre ouvert, où nos données sont l’objet d’une transaction financière. La sagesse déconcertante des foules ou la théorie des essaims Au début des années 2000, nous assistions déjà au développement des réseaux décentralisés contre le paradigme du contrôle hiérarchique. Maintenant, le cyberspace est devenu dense ; le concept d’une sagesse des foules s’est imposé, ainsi que le « journalisme citadin » des blogs. Cela pourrait encourager l’idée que le web finira par se transformer en un système nerveux global, un cerveau dans lequel chaque internaute constitue un neurone, et par générer une sorte d’intelligence collective produisant des pensées et des idées au-dessus des capacités de chacun de ses petits constituants. Cette vision de l’intelligence rappelle celle qui a été décrite par Philip K. Dick, « Sivaini » [le Système de vaste intelligence vivante] qui, d’une certaine manière, se définit comme la somme de plusieurs intelligences individuelles, subalternes, occultes, fondues en une seule et unique intelligence collective (dépersonnalisée ?) ; intelligence qui, malgré tout, est définie entre les réseaux du web - et également en dehors de ceux-ci - comme la nouvelle panacée de la connaissance. Il conviendrait dès lors de se demander ce que c’est, comment cela fonctionne, et pourquoi - comme les sirènes - cela attire et attrape les navigateurs entre les fils tourmentés du web3. 3 René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi-Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, 3
  • 5. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" L’intelligence collective - toujours à l’intérieur de contextes globalisés - requiert, pour sa constitution, de l’interactivité et du dialogue au sein du web. Ce dialogue tend à favoriser les nouveaux modèles discursifs accessibles à tous, dont les expressions - toujours à caractère public - se glissent à travers les voies de l’information, à la recherche de participations collaboratives dans un espace mutant et délocalisé connu comme le web 2.0. Nous devons comprendre l’hyper-connectivité et le cyberespace comme une réalité simulée, un « non-lieu », qui agit comme un réseau de transmission d’information, où nous développons nos interactions communicatives médiatiques dans le paroxysme des nouveaux réseaux sociaux et le développement de nouvelles formes de cyber-subjectivité ; et où nous voyons que des concepts comme celui de citoyenneté, intimité et lieu (non-lieu) sont redéfinis dans ce nouvel environnement de pouvoirs anonymes, d’empires techno-financiers implacables et d’implosions sociales. Le terme web 2.0 est né en 2004, et a été popularisé à partir de ses applications les plus représentatives (Wikipedia, Youtube, Flickr, Wordpress, Blogger, Myspace, Facebook, Ohmynews), ainsi que de la suroffre de centaines d’outils, en essayant d’attirer les utilisateurs - générateurs de contenus. Selon O’Reilly4, principal promoteur de la notion du web 2.0, celle-ci contient sept qui a premièrement surgi pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines. 4 Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange d’informations entre utilisateurs. A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient considérés comme des facteurs très importants. Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou 4
  • 6. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" principes constitutifs : le World Wide Web comme plateforme de travail, le renforcement de l’intelligence collective, la gestion des bases de données comme compétence de base, la fin du cycle des actualisations des versions du logiciel, les modèles de programmation légère allant de pair avec la recherche de la facilité, le logiciel non limité à un seul dispositif et les expériences enrichissantes des utilisateurs. C’est ainsi que se renforcent les effets de réseau conduits par une « architecture de participation », une innovation et des développeurs indépendants, ainsi que les petits modèles d’affaires capables de syndiquer des services et contenus. Sous le concept de web 2.0 peuvent se regrouper alors «toutes ces utilités et services Internet qui se nourrissent dans une base de données, qui peut être modifiée par les utilisateurs du service, que ce soit dans son contenu (en ajoutant, en changeant ou en biffant une information ou en associant des données à l’information existante), ou dans la façon de le présenter»5. Une fois la révolution des systèmes de publication de contenus assumée comme avec weblogs et wikis, dans le web 2.0, l’attention se déplace depuis l’information jusqu’à la méta information. La quantité de données générées commence à se faire si dense qu’elles ne servent plus à rien si elles ne sont pas accompagnées par d’autres qui leur assignent une hiérarchie et un signifié. La stratégie de doter les utilisateurs d’outils pour classer l’information collectivement a été définie comme folksonomie, dont l’implémentation la plus populaire sont les tags ou étiquettes. Si les blogs ont démocratisé la publication de contenus, les folksonomies démocratisent l’architecture de l’information. Les utilisateurs de Flickr, par exemple, ne partagent pas seulement leurs photos à travers le service : après leur avoir assigné des étiquettes multiples avec lesquelles ils associent un signifié aux images, ils construisent une grande structure webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels. 5 Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva », En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007). 5
  • 7. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" sémantique d’images qui peut être parcourue dans tous les sens. Dans le service de « bookmarks » Del.icio.us social, les utilisateurs étiquètent grâce à différents concepts les liens intéressants qu’ils trouvent dans le réseau, générant ainsi une classification thématique très précise de la croissance quotidienne du web. La communauté de Del.icio.us est en train de mettre en oeuvre le simulacre le plus efficace du vieux rêve du « web sémantique », un web qui puisse soi-même se comprendre. La sagesse des foules est une autre manière d’appeler les masses à entrer en scène, maintenant dans le cyberspace. À ce sujet, James Surowiecki remarque que « les groupes fonctionnent mieux que les individualités si et seulement si quatre conditions s’accomplissent : une diversité d’opinions, de décentralisation, d’indépendance et des mécanismes d’addition de la multitude ; sous les dites circonstances, chaque individu apporte et évalue une partie de l’information pour, auprès du reste des individus, atteindre un verdict collectif ». Malgré cela, il reste encore à démontrer que l’intelligence collective promue par les théoriciens de l’essaim - somme de beaucoup d’intelligences - est plus effective que celle des élites réduites. Surowiecki débute son argument avec une anecdote du scientifique britannique Francis Galton. En 1906, lors d’une foire agricole, Galton s’est proposé de vérifier jusqu’à quel point un groupe de 787 personnes pourrait déterminer le poids exact d’un boeuf. Quand le poids du boeuf a été révélé -543 kilogrammes-, il en est ressorti que l’estimation de la multitude avait été de 542,5 kilogrammes. Le livre de Surowiecki s’est transformé en best-seller et le concept de « la sagesse des foules » (The wisdom of crowds, en anglais) s’est popularisé dans le monde corporatif. De fait, l’opération de lieux comme Yahoo, Google, Myspace et Netflix est basée sur cette opportunité de collectivisme en ligne et, récemment, Netflix, l’entreprise leader pour la location de films, a fait appel à un concours international ayant recours à cette « sagesse des foules » pour perfectionner son 6
  • 8. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" système de recommandations. Aussi attirant que le pari d’une intelligence supérieure des foules puisse résulter, il est intéressant de considérer l’avertissement de Charles MacKay, dans son fameux livre Les délires collectifs extraordinaires et la folie des foules, où l’auteur se pose la question suivante : pourquoi donc des individus d’habitude sensés et intelligents se transforment-ils en masses idiotes quand ils agissent collectivement ? « Les gens, on le sait, pensent en troupeaux ; on peut également voir qu’ils deviennent fous en troupeaux et récupèrent seulement la sagesse lentement, un à un ». Facebook a permis l’entrée en scène des masses, bien qu’il n’ait pas été le premier à horizontaliser le réseau. D’autres réseaux sociaux existent sur internet comme HI5 et Myspace qui sont arrivés avant, ou des phénomènes ponctuels comme Orkut qui sont plus populaires que Facebook dans certains pays comme l’Inde ou le Brésil. Le phénomène Facebook peut être expliqué par sa simplicité, son effectivité et son opportunisme. Il est arrivé au bon moment en offrant ce qui est approprié à l’utilisateur commun et d’une manière facile, expliquant son incroyable succès dans nos pays. Les gens qui affirmaient que la seule manière de participer au web était grâce aux blogs, c’est-à-dire dans ce qu’est écrire aujourd’hui, voient en Facebook leur opportunité d’écriture, puisque le schéma a été simplifié avec des fonctions préétablies. Facebook facilite l’interaction et la présence télématique ; cependant, en tant que technologie de l’information, elle se trouve chaque fois davantage liée aux sujets inutiles ou au simple passe-temps, plus qu’à l’information importante. Facebook est un réseau à l’intérieur du réseau qui devient chaque fois plus grand et puissant ; les possibilités d’échange d’information sont illimitées. Il n’y a pas non plus de limite pour les applications ajoutées au système : les guerres de vampires, les loups-garous, zombies, etc. Certaines sont si « attirantes » qu’elles causent une dépendance. 7
  • 9. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Il y a un flux constant d’information réclamant notre attention, ainsi que des invitations qui exigent une réponse. Ainsi, sans que nous le remarquions, notre compte commence à être saturé à cause de ces applications qui sont une extension de l’oisiveté, ne permettant pas de distinguer les invitations aux applications réellement utiles. Par Adolfo Vásquez Rocca D.Phil Cet article, jusque là inédit, publié partiellement dans Manuscrits de Blog – Cabinet de Travail – de l’auteur, a été écrit pendant le printemps 2010 ; récemment inclus dans une section anthologique de la Revue Almia, Margen cero, de Madrid: Vásquez Rocca, Adolfo, «Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes», dans Revista Almiar – nº 66, – 2012 – Margen cero, Madrid. Traduction de l’espagnol de Daniel de la Fuente [1] René Girard (Avignon, 1923) : À plus de quatre-vingt-quatre ans, il est considéré comme le plus grand anthropologue vivant, proche de ce qu’était Lévi- Strauss. Remarquable par sa théorie de la mimésis, qui a premièrement surgi pour analyser les oeuvres littéraires dans lesquelles se montrent les relations interpersonnelles mimétiques. Par la suite, elle a été appliquée à l’analyse de la violence dans les sociétés primitives qui reposent sur le sacré ; et par extension, à la violence dans les sociétés contemporaines. [2] Idalia Rivera, Mario Toache, « La desconcertante sabiduría de las multitudes : 8
  • 10. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" De la teoría de los enjambres a la teoría de los borregos y otras cosas parecidas », RECA, 4 (2012), UNAM. [3] Le terme web 2.0 a été utilisé par Tim O’Reilly en 2004 pour se référer à une seconde génération dans l’histoire du web, basée sur des communautés d’utilisateurs et une gamme spéciale de services, comme les réseaux sociaux, les blogs, les wikis ou les folksonomies, qui promeuvent la collaboration et l’échange d’informations entre utilisateurs. A l’origine du concept se trouve le web 1.0, s’agissant de pages statiques html qui n’étaient pas actualisées régulièrement. Le succès des point com dépendait de webs plus dynamiques (parfois dénommés web 1.5), qui offraient des pages html dynamiques créées au vol à partir d’une base de données actualisée. Dans les deux sens, l’esthétique visuelle et le fait d’obtenir des hits (visites) étaient considérés comme des facteurs très importants. Les propulseurs de l’approche au web 2.0 croient que l’usage du web est orienté vers l’interaction et les réseaux sociaux, pouvant offrir un contenu qui exploite les effets des réseaux en créant ou non des webs interactifs et visuels. Ainsi, les sites web 2.0 agissent plutôt comme des points de rencontre ou webs dépendants des utilisateurs, que comme webs traditionnels. [4] Xavier Ribes, Web 2.0 : « El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva», En Telos. Revista de Comunicación, tecnología y sociedad, 73 (octobre-décembre 2007). Dr. Adolfo Vásquez Rocca Articles de cet auteur 9
  • 11. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Facebook : du mépris envers les masses à la « sagesse des foules » Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale. 2, rue Renkin - 1030 Bruxelles Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) Traducción al francés en Antipodes, publicación trimestral de ITECO, Bruselas, Bélgica. Antipodes Les ONG sur le terrain des réseaux sociaux Je t’invite, tu m’acceptes, (n° 202) 10
  • 12. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" 2
  • 13. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" FACEBOOK; DEL DESPRECIO DE LAS MASAS A “LA SABIDURÍA DE LAS MULTITUDES”.6 Dr. Adolfo Vásquez Rocca 6 VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»", En Revista Almiar – Nº 66 – 2012 – MARGEN CERO, Madrid, http://www.margencero.com/almiar/facebook-desprecio-masas/ 0
  • 14. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Normalmente solemos favorecer la opinión de los expertos, pues consideramos que sólo una persona con experiencia y conocimientos es capaz de emitir juicios correctos en un área o materia en particular. Sin embargo, hay evidencias de que las decisiones tomadas colectivamente por un grupo de personas suelen ser más atinadas que las decisiones tomadas sobre la base del conocimiento de un experto. 1.- Facebook como estado de “conciencia ambiental”. Facebook es un estado de “conciencia ambiental”, una enorme manera de matar el tiempo (o perderlo, por supuesto), una maquinaria de conexiones, que responde a la lógica de la hipertextualidad, del hiperlink, de los motores de búsqueda 0
  • 15. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" esponsorizados y el posteo compulsivo. Un poderoso engranaje de la industria global que trafica con bases de datos, estadísticas, rainting televisivos, y perfiles psicologógicos, en un exhaustivo proceso de estratificación, que apunta sus esfuerzos –como cualquier consultora– a que el mercado se active y los negocios prosperen. Aunque el proyecto fue concebido por Mark Zuckerberg, la cara real detrás de Facebook es Peter Thiel, inversor de capital de riesgo y filósofo futurista. Es también un vigoroso activista del neoconservadurismo. Se graduó en Filosofía en Stanford y es coautor del libro El mito de la diversidad, un ataque minucioso al multiculturalismo y al liberalismo. El mentor filosófico de Thiel es René Girard7, de Stanford, quien propone la teoría de que el comportamiento humano funciona por deseo mimético. Girard alega que la gente es esencialmente borrega y se copia una a otra sin mucha reflexión. La teoría parece ser correcta en los mundos virtuales de Thiel: el objeto de deseo es irrelevante. Todo lo que se necesita saber es que los seres humanos tienden a moverse en manadas. De ahí las burbujas financieras. Y de ahí la enorme popularidad de Facebook. Internet es muy seductor para Thiel porque promete un tipo de libertad en las relaciones humanas y en los negocios, libertad de las leyes de los países. Internet abre un mundo de expansión del libre mercado y laissez faire. A Thiel también le encantan los paraísos fiscales –como las Islas Caimán– donde esta el 40% del dinero del mundo. 7 René Girard (Aviñón, 1923). A más de ochenta y cuatro años, René Girard –considerado el más grande antropólogo viviente, cerca de lo que fue Lévi-Straus. Notable por su teoría de la mímesis que surgió en primera instancia para analizar obras literarias en las que se muestran relaciones interpersonales miméticas. Posteriormente fue aplicada al análisis de la violencia en las sociedades primitivas que se fundamentan en lo sagrado; y por extensión, a la violencia en las sociedades contemporáneas. 1
  • 16. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Ahora, si se analiza bien la política de privacidad de Facebook es ambigua o prácticamente no existe. Facebook parece más un régimen totalitario virtual, ideológicamente motivado, con una población que crece unos dos millones de personas por semana y que ya ha superado los 65 millones. Thiel y sus socios han creado su propio país. Un país de consumidores. Facebook ha devenido un experimento genial a la vez que 'maquinal', una república virtual global, donde nuestras relaciones y amigos son convertidos en bienes que se venden a las grandes marcas globales. En Facebook nuestras vidas son un libro abierto, donde nuestros datos son objeto de una transa bursátil. 2.- La desconcertante sabiduría de las multitudes o la Teoría de los Enjambres. A comienzos del 2000 ya vivimos el desarrollo de las redes descentralizadas versus el paradigma del control jerárquico. Ahora el ciberespacio se ha hecho denso; se ha impuesto la “sabiduría de las multitudes”8 y el “periodismo ciudadano” de los blogs. Esto podría alentar la idea que la Web acabará convirtiéndose en un sistema nervioso global, un cerebro en el que cada internauta constituye una neurona y que acabará generando algún tipo de inteligencia colectiva que produzca pensamientos e ideas por encima de las capacidades de cada una de sus pequeñas partes. Este enfoque de la inteligencia recuerda al descrito por Philip K. Dick9 SIVAINVI [Sistema de Vasta Inteligencia Viva] que, de algún modo, se define como la suma de muchas inteligencias individuales, subalternas, ocultas, fundidas en una sola, única y ¿despersonalizada? inteligencia colectiva; inteligencia que, pese a todo, se define 8 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. 9 Sivainvi (1981). Famosa trilogía del autor de ciencia-ficción estadounidense Philip K. Dick, caracterizado por introducir el colectivismo [inteligencia colectiva, alucinaciones colectivas, conciencia colectiva...] en la mayor parte de sus novelas. 1
  • 17. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" entre las redes de la telaraña —y fuera de ellas también— como la nueva panacea del conocimiento. Cabría entonces cuestionarse qué es, cómo funciona, por qué — como las sirenas— atrae —y atrapa— a los navegantes entre los procelosos hilos de la web10. La inteligencia colectiva —siempre dentro de contextos globalizados— requiere, para su constitución, de la interactividad, del diálogo al interior de la web. Diálogo que tiende a favorecer nuevos modelos discursivos accesibles a todos, cuyas expresiones —siempre de carácter público— se deslizan a través de las autopistas de la información en busca de participaciones colaborativas en un espacio mutante y deslocalizado conocido como la Web 2.0. La hiper-conectividad y el ciberespacio habremos de entenderla como una realidad simulada, un “no-lugar”, que opera como una red de tránsito de información, donde desarrollamos nuestras interacciones comunicativas mediáticas, en el paroxismo de las nuevas redes sociales, y el desarrollo de nuevas formas de ciber-subjetividad. Donde vemos que conceptos como el de ciudadanía, intimidad y lugar (no-lugar) se redefinen en este nuevo entorno de poderes anónimos, imperios tecnofinancieros implacables e implosiones sociales. El término Web 2.0 nació a mediados de 2004 y se popularizó a partir de sus aplicaciones más representativas, Wikipedia, YouTube, Flickr, WordPress, Blogger, MySpace, Facebook, OhMyNews, y de la sobreoferta de cientos de herramientas intentando captar usuarios– generadores de contenidos. Según O’Reilly11, principal promotor de la noción de Web 2.0, los principios 10 RIVERA, Idalia – TOACHE, Mario, “La desconcertante sabiduría de las multitudes: De la Teoría de los Enjambres a la Teoría de los Borregos y otras cosas parecidas”, RECA, 4 (2012), UNAM. 11 El término Web 2.0 fue acuñado por Tim O'Reilly en 2004 para referirse a una segunda generación en la historia de la Web basada en comunidades de usuarios y una gama especial de servicios, como las 2
  • 18. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" constitutivos de ésta son siete: la World Wide Web como plataforma de trabajo, el fortalecimiento de la inteligencia colectiva, la gestión de las bases de datos como competencia básica, el fin del ciclo de las actualizaciones de versiones del software, los modelos de programación ligera junto a la búsqueda de la simplicidad, el software no limitado a un solo dispositivo y las experiencias enriquecedoras de los usuarios. Así se potencian los efectos de red conducidos por una "arquitectura de participación"; innovación y desarrolladores independientes; pequeños modelos de negocio capaces de sindicar servicios y contenidos. Como Web 2.0 pueden entenderse entonces "todas aquellas utilidades y servicios de Internet que se sustentan en una base de datos, la cual puede ser modificada por los usuarios del servicio, ya sea en su contenido (añadiendo, cambiando o borrando información o asociando datos a la información existente), bien en la forma de presentarlos, o en contenido y forma simultáneamente."12- Asumida la revolución de los sistemas de publicación de contenidos como weblogs y wikis, en la web 2.0 la atención se desplaza desde la información hacía la metainformación. La cantidad de datos generados empieza a ser de tal volumen que no sirven para nada si no vienen acompañados de otros que les asignen jerarquía y significado. La estrategía de dotar a los usuarios de instrumentos para clasificar la información colectivamente se ha definido como folksonomía, y su implementación redes sociales, los blogs, los wikis o las folcsonomías, que fomentan la colaboración y el intercambio ágil de información entre los usuarios. El concepto original del contexto, llamado Web 1.0 era páginas estáticas HTML que no eran actualizadas frecuentemente. El éxito de las punto-com dependía de webs más dinámicas (a veces llamadas Web 1.5) donde los CMS servían páginas HTML dinámicas creadas al vuelo desde una actualizada base de datos. En ambos sentidos, el conseguir hits (visitas) y la estética visual eran considerados como unos factores muy importantes. Los propulsores de la aproximación a la Web 2.0 creen que el uso de la web está orientado a la interacción y redes sociales, que pueden servir contenido que explota los efectos de las redes creando o no webs interactivas y visuales. Es decir, los sitios Web 2.0 actúan más como puntos de encuentro, o webs dependientes de usuarios, que como webs tradicionales. 12 RIBES, Xavier; Web 2.0: “El valor de los metadatos y de la inteligencia colectiva”, En "Telos. Revista de Comunicación, Tecnología y Sociedad", 73 (Octubre-Diciembre 2007) 1
  • 19. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" más popular son los tags o etiquetas. Si los blogs democratizaron la publicación de contenidos, las folksonomías están democratizando la arquitectura de la información. Los usuarios de Flickr, por ejemplo, no sólo comparten sus fotografías a través del servicio, sino que al asignarles múltiples etiquetas con las que asocian significado a las imágenes, construyen una gran estructura semántica de imágenes que se puede recorrer en todas las direcciones. En el servicio de “bookmarks” social del.icio.us, los usuarios etiquetan con diferentes conceptos los enlaces de interés que encuentran en la Red, generando así una clasificación temática muy precisa del crecimiento diario de la Web. La comunidad de del.icio.us está llevando a cabo el simulacro más eficaz del viejo sueño de la Web Semántica, una Web que se entienda a sí misma. La sabiduría de las multitudes13 es otra forma para llamar a la entrada en escena de las masas –ahora en el ciberespacio–. A este respecto James Surowiecki señala que “los grupos funcionan mejor que las individualidades si y sólo si se cumplen cuatro condiciones: diversidad de opiniones, descentralización, independencia y mecanismos de agregación de la multitud; bajo dichas circunstancias, cada individuo aporta y valora una parte de la información para, junto al resto de los individuos, alcanzar un veredicto colectivo”.14 Pese a ello, está aún por demostrarse que la inteligencia colectiva promovida por los teóricos del enjambre —suma de muchas inteligencias— sea más efectiva que las élites reducidas. Surowiecki inicia su argumento con una anécdota del científico británico Francis Galton. En 1906, durante una feria ganadera, Galton se propuso averiguar hasta qué punto podría un grupo de 787 personas determinar el peso exacto de un buey. Cuando el peso del buey fue revelado -543 kilogramos-, resultó que la estimación promedio de la multitud había sido, asombrosamente 542,5 kilogramos. En su momento, el libro de Surowiecki se convirtió en un bestseller y el concepto -la sabiduría de las multitudes ( The wisdom of crowds , en inglés)- se popularizó en el 13 SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004. 14 Ibid. 2
  • 20. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" mundo corporativo. De hecho, la operación de sitios como Yahoo, Google, MySpace y Netflix está basada en esta suerte de colectivismo online y recientemente Netflix, la empresa líder en alquiler de películas, convocó a un certamen internacional apelando a la "sabiduría de las multitudes" para perfeccionar su sistema de recomendaciones. Por seductora que resulte la apuesta a la superior inteligencia de las multitudes, no sería mala idea detenerse en la advertencia de Charles MacKay15 en su famoso libro –Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes– donde se cuestiona ¿por qué individuos habitualmente sensatos e inteligentes se convierten en masas idiotas cuando actúan colectivamente? "La gente, es sabido, piensa en manadas; se verá que también enloquece en manadas y sólo recobra la cordura lentamente, uno por uno".16 Facebook ha permitido la entrada en escena de las masas, aunque no fue el primero en horizontalizar la red. Existen otras redes sociales en Internet como HI5 y Myspace que partieron antes, o fenómenos puntuales como Orkut que en Brasil e India es más popular que Facebook. El fenómeno Facebook puede ser explicado por su simplicidad, efectividad y oportunismo. Llegó en le momento preciso ofreciendo lo adecuado para el usuario común y de manera fácil. Eso es lo que lo ha hecho tener tanto éxito en nuestros países. La gente abrumada con el mensaje elitista que afirmaba que la única manera de participar en la web estaba en los blogs, es decir, en escribir hoy ve en Facebook su oportunidad ya que se simplificó el esquema con funciones prediseñadas. Facebook facilita la interacción y la presencia telemática, sin embargo como tecnología de la información cada vez se encuentra más relacionada con asuntos “inútiles” o con la mera entretención más que con información relevante. Facebook es una red dentro de la red que cada vez se hace más grande y poderosa; 15 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980 16 MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980 3
  • 21. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" las posibilidades de intercambio de información posiblemente no tengan límites. Tampoco hay límite para las aplicaciones añadidas al sistema: Guerras de vampiros, hombres lobo, zombies, etc. Algunas tan “atractivas” que se tornan adictivas. Hay un flujo constante de información reclamando nuestra atención, también, invitaciones que exigen una respuesta. Así casi sin notarlo nuestra cuenta comienza a saturarse de estas aplicaciones que vienen a ser una extensión del ocio que no permite distinguir las invitaciones a aplicaciones verdaderamente útiles y relevantes. Dr. AAddoollffoo VVáássqquueezz RRooccccaa Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC –– Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y 4
  • 22. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis – Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV. –Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012 Doctor en Filosofía, Director de Revista Observaciones Filosóficas Web: www.danoex.net/adolfovasquezrocca.html Academia.edu: emui.academia.edu/AdolfoVasquezRocca Eastern Mediterranean University Linkedin: linkedin.com/pub/adolfo-vasquez-rocca/25/502/21a Doctor en Filosofía por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Postgrado Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Filosofía IV, mención Filosofía Contemporánea y Estética. Profesor de Postgrado del Instituto de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso; Profesor de Antropología y Estética en el Departamento de Artes y Humanidades de la Universidad Andrés Bello UNAB. Profesor de la Escuela de Periodismo, Profesor Adjunto Escuela de Psicología y de la Facultad de Arquitectura UNAB Santiago. Profesor PEL Programa Especial de Licenciatura en Diseño, UNAB – DUOC UC. En octubre de 2006 y 2007 es invitado por la 'Fundación Hombre y Mundo' y la UNAM a dictar un Ciclo de Conferencias en México. Miembro del Consejo Editorial Internacional de la 'Fundación Ética Mundial' de México. Director del Consejo Consultivo Internacional de 'Konvergencias', Revista de Filosofía y Culturas en Diálogo, Argentina. Miembro del Consejo Editorial Internacional de Revista Praxis. Facultad de Filosofía y Letras, Universidad Nacional UNA, Costa Rica. Miembro del Conselho Editorial da Humanidades em Revista, Universidade Regional do Noroeste do Estado do Rio Grande do Sul, Brasil y del Cuerpo Editorial de Sophia –Revista de Filosofía de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador–. –Secretario Ejecutivo de Revista Philosophica PUCV. Asesor Consultivo de Enfocarte –Revista de Arte y Literatura– Cataluña / Gijón, Asturias, España. –Miembro del Consejo Editorial Internacional de 'Reflexiones Marginales' –Revista de la Facultad de Filosofía y Letras UNAM. –Editor Asociado de Societarts, Revista de artes y humanidades, adscrita a la Universidad Autónoma de Baja California. –Miembro del Comité Editorial de International Journal of Safety and Security in Tourism and Hospitality, publicación científica de la Universidad de Palermo. –Miembro Titular del Consejo Editorial Internacional de 5
  • 23. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»" Errancia, Revista de Psicoanálisis, Teoría Crítica y Cultura –UNAM– Universidad Nacional Autónoma de México. –Miembro del Consejo Editorial de Revista “Campos en Ciencias Sociales”, Universidad Santo Tomás © , Bogotá, Colombia. Miembro de la Federación Internacional de Archivos Fílmicos (FIAF) con sede en Bruselas, Bélgica. Director de Revista Observaciones Filosóficas. Profesor visitante en la Maestría en Filosofía de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. – Profesor visitante Florida Christian University USA y Profesor Asociado al Grupo Theoria – Proyecto europeo de Investigaciones de Postgrado –UCM. Eastern Mediterranean University - Academia.edu. Académico Investigador de la Vicerrectoría de Investigación y Postgrado, Universidad Andrés Bello. –Investigador Asociado y Profesor adjunto de la Escuela Matríztica de Santiago –dirigida por el Dr. Humberto Maturana. Consultor Experto del Consejo Nacional de Innovación para la Competitividad (CNIC)– Artista conceptual. Crítico de Arte. Ha publicado el Libro: Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008. Invitado especial a la International Conference de la Trienal de Arquitectura de Lisboa | Lisbon Architecture Triennale 2011. Traducido al Francés - Publicado en la sección Architecture de la Anthologie: Le Néant Dans la Pensée Contemporaine . Publications du Centre Français d'Iconologie Comparée CFIC, Bès Editions , París, © 2012. Profesor de Postgrado, Magister en Biología-Cultural, Escuela Matríztica de Santiago y Universidad Mayor 2013 - 2014 E-mail: adolfovrocca@gmail.com BBIIBBLLIIOOGGRRAAFFÍÍAA  SUROWIECKI, James, “Wisdom of crowds” (La sabiduría de las multitudes), Doubleday, 2004.  HODGKINSON, T, “La verdad sobre Facebook”, en Revista Arcadia, Adaptación y Traducción del informe de Tom Hodgkinson en “The Guardian”.  GINESSI, Antonela, “¿Por qué 'Facebook'?”, Blog: antoginessi.blogspot, 2 de octubre de 2008  CONTARDO, Óscar, “Internet El auge de una red social; Facebook: su mundo al instante”, En “Artes y Letras”, El Mercurio, Santiago, 21 de Septiembre de 2008.  COBO ROMANÍ, Cristóbal; PARDO KUKLINSKI, Hugo: Web 2.0. Inteligencia colectiva o medios fast food. 2007. Planeta Grup de Recerca d'Interaccions Digitals, Universitat de Vic. Flacso México. Barcelona / México DF. 1
  • 24. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"  DERY, Mark: “Velocidad de Escape” (Grove Press Books, 1996). Ediciones Siruela, Madrid, 1998.  DIAMENT, Mario, “Crónicas norteamericanas: La sabiduría colectiva y sus límites”, en La Nación, Buenos Aires, 23 de junio de 2007.  MACKAY, Charles ( 1841). Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, New York: Harmony Books. MACKAY, Charles, Delirios extraordinariamente populares y la locura de las multitudes, Traducción, 1980  CANETTI, Elías (1960), Masa y poder, Ed. Alianza, Muchnik, Madrid, 1997.  GIRARD, René, La violencia y lo Sagrado, Editorial Anagrama, Barcelona, 1995.  ORTEGA Y GASSET, José, La rebelión de las masas, Editor: Madrid : Revista de Occidente : Alianza Editorial, 1995.  SLOTERDIJK, Peter, El desprecio de las masas. Ensayos sobre las luchas culturales de la sociedad moderna, Pre-textos, Valencia, 2001.  AUGÉ, Marc; Los “no lugares”. Espacios del anonimato; Gedisa; España; 1992  QUÉAU, Philippe; Lo virtual. Virtudes y vértigos; Paidós; Barcelona; 1995  MITCHELL, William J., E-topía. Vida urbana, Jim, pero no la que nosotros conocemos, Editorial Gustavo Gili, S.A., Barcelona, 2001  VIRILIO, Paul, Estética de la desaparición, Anagrama, Madrid, 1998  McLUHAN, Marchal, La aldea global. Tercera reimpresión, Editorial Gedisa. España, 1996. 2
  • 25. "Facebook; del desprecio de las masas a la «sabiduría de las multitudes»"  BECK, Ulrich (2006). La sociedad del riesgo: hacia una nueva modernidad. Ediciones Paidós Ibérica  KROTZ, Esteban. (2002) La Otredad Cultural entre Utopía y Ciencia, Fondo de Cultura Económica, México.  SIBILA, P. (2005), El hombre postorgánico. Cuerpo, subjetividad y tecnologías digitales, Fondo de Cultura Económica, Buenos Aires.  JAMESON, FREDRIC, (1998) “Notes on Globalization as a Philosophical Issue”, en F. Jameson y M. Miyoshi (eds.), The Cultures of Globalization, Durham, Duke University Press.  VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, Peter Sloterdijk; Esferas, helada cósmica y políticas de climatización, Colección Novatores, Nº 28, Editorial de la Institución Alfons el Magnànim (IAM), Valencia, España, 2008.  VÁSQUEZ ROCCA, Adolfo, “Facebook; del desprecio de las masas a ‘la sabiduría de las multitudes’”, En HOMINES, Portal de Arte y Cultura, Málaga, 2013. http://www.homines.com/palabras/facebook_desprecio_masas/index.htm#nota1  SLOTERDIJK, Peter, Esferas II, Globos, Macroesferología, Ediciones Siruela, Madrid, 2004  BUCK-MORSS, Susan, “Estudios Visuales e Imaginación Global”, En La Epistemología de la visualidad en la era de loa Globalización, Editorial Akal, Madrid, 2005. 3